1 2
Dernière modification par HeroinIsMyLife (27 octobre 2022 à 23:17)
Hors ligne
Hors ligne
On rentre, et je sniffe assez vite - trop vite : je pensais n'avoir pris qu'une petite quantité, et je me retrouve à constater que j'ai pris le gramme en entier en 5 minutes... Je ne me rends pas compte, car avant, il y a 5 ans, j'avais toujours l'habitude de la prendre en IV.
Est-ce que tu crois que c'est la seule explication qui tienne ? Après 3 verres de vin, taper 10x la dose en 5 min "sans s'en rendre compte". Pourquoi ? A mon avis, au risque de faire de la psychologie à 2 balles, il y a vraiment des causes à comprendre qui vont plus loin que le "j'avais l'habitude de l'IV avant". Ça me fait un peu l'effet d'une digue qui ait lâché soudainement. Il y a des enseignements à tirer de cette expérience, pour être mieux armé dans le futur si un tel cas se reproduit à mon avis.
Dernière modification par g-rusalem (28 octobre 2022 à 06:41)
Hors ligne
g-rusalem a écrit
On rentre, et je sniffe assez vite - trop vite : je pensais n'avoir pris qu'une petite quantité, et je me retrouve à constater que j'ai pris le gramme en entier en 5 minutes... Je ne me rends pas compte, car avant, il y a 5 ans, j'avais toujours l'habitude de la prendre en IV.
Est-ce que tu crois que c'est la seule explication qui tienne ? Après 3 verres de vin, taper 10x la dose en 5 min "sans s'en rendre compte". Pourquoi ? A mon avis, au risque de faire de la psychologie à 2 balles, il y a vraiment des causes à comprendre qui vont plus loin que le "j'avais l'habitude de l'IV avant". Ça me fait un peu l'effet d'une digue qui ait lâché soudainement. Il y a des enseignements à tirer de cette expérience, pour être mieux armé dans le futur si un tel cas se reproduit à mon avis.
C'est-à-dire ? À quoi penses-tu toi ?
Car c'est vrai, je trouve que tu n'as vraiment pas tort. Il y a sans doute autre chose. Et je pense le savoir : j'étais fatigué, j'en avais ras-le-bol, je me sentais très anxieux... Honnêtement oui, je pense que je voulais déjà mettre fin à mes jours à ce moment-là.
Je ne suis pas un homme très heureux - mais je n'aime pas le dire. Pardonnez-moi je n'aime guère en parler...
C'est sans doute cette sorte de pulsion de mort, comme le dirait Freud, que j'ai eu à ce moment, qui a fait, sans doute, que j'ai tout pris. Maintenant peut-être que je me trompe, qu'il y a un mélange d'autres choses... Je ne sais pas.
Pardonnez-moi, ce que je dis peut paraître très pessimiste, trop pessimiste... Mais c'est l'hypothèse qui me semble la plus évidente. J'ai été diagnostiqué avec de l'Autisme, et j'ai eu beaucoup d'épisodes dépressifs, en sus d'une angoisse généralisée. L'autre hypothèse, c'est que je voulais rompre l'angoisse, qui était présente malgré le vin - bref, c'est sans doute un mélange de beaucoup de choses...
Merci en tout cas pour votre réponse ! Et pardonnez le caractère certes triste de ce message, mais rassurez-vous, je souhaitais juste donner une explication !
Dernière modification par HeroinIsMyLife (28 octobre 2022 à 08:21)
Hors ligne
cependant a écrit
Salut,
Pour une fois t'as l'air d'être tombé sur une bonne équipe à l'hosto...vois au moins les choses en positif
Quant à ton amie et ce que tu as fait...bah c'est fait.
Effectivement ce n'est pas une bonne idée de l'harceler.
Si tu lui as fait du mal, exprime juste ce que tu ressens.
Pour avoir été dans l'autre situation (celle d'être avec une personne qui déconne totalement en ayant abusé de produits), je peux dire que je ne lui en veut pas à la personne pour son abus.
Juste il y a des trucs que je ne peux pas supporter et une limite qui m'amène à me protéger. Je ne la deteste pas, c'est juste pour moi, il a fallu qu'à un moment je mette de la distance et je pose mes limites. Et j'apprécie quand on m'écoute à ce sujet. Mais sans se culpabiliser et ce n'est pas facile je sais.
Même si on y peut rien après coup c'est important pour moi que j'arrive à m'exprimer. Après ça dépend de la relation...j'avoue qu'avec une personne que j'aime j'ai réussi à entendre aussi ce qu'elle me disait et même si pas à pardonner - car il y a des choses qui restent inacceptables (je ne dis pas c'est ton cas !), c'est dépassé.
Et le fait de se donner du temps et de l'espace ça nous a permis de nous rapprocher.
Et ce n'est pas grave que tu as consommé...après la perte totale de contrôle...bah voilà ça arrive...là déjà tu te pose les bonnes questions sur quoi l'a causé. Et ce n'est pas facile, mais petit à petit l'important c'est que t'arrives à mettre en place les choses comme tu les souhaites.
Pas simple mais bon courage, les effets de la surdose de coke vont partir et je te souhaite que tu ailles mieux.
Merci beaucoup... C'est très gentil. Oui je pense que la question à se poser c'est cela en effet : qu'est-ce qui a fait que j'ai complètement "disjoncté", comme l'on dit ?
Je pense que c'est ça qu'il faut chercher, car ça ne me ressemble pas du tout ce que j'ai fait - surtout que j'avais retrouvé mon sérieux ces derniers temps...
Hors ligne
Hors ligne
HeroinIsMyLife a écrit
Car c'est vrai, je trouve que tu n'as vraiment pas tort. Il y a sans doute autre chose. Et je pense le savoir : j'étais fatigué, j'en avais ras-le-bol, je me sentais très anxieux... Honnêtement oui, je pense que je voulais déjà mettre fin à mes jours à ce moment-là.
C'est sans doute cette sorte de pulsion de mort, comme le dirait Freud, que j'ai eu à ce moment, qui a fait, sans doute, que j'ai tout pris. Maintenant peut-être que je me trompe, qu'il y a un mélange d'autres choses... Je ne sais pas.
Pardonnez-moi, ce que je dis peut paraître très pessimiste, trop pessimiste... Mais c'est l'hypothèse qui me semble la plus évidente. J'ai été diagnostiqué avec de l'Autisme, et j'ai eu beaucoup d'épisodes dépressifs, en sus d'une angoisse généralisée. L'autre hypothèse, c'est que je voulais rompre l'angoisse, qui était présente malgré le vin - bref, c'est sans doute un mélange de beaucoup de choses...
Salut,
Comme dit Captain', ne t'excuses pas de la teneur émotionnelle de ton message, le forum est fait pour ça aussi, et c'est au contraire un "honneur" pour ceux qui repondent si quelque mot tapé sur le clavier peuvent te rasserener quelque peu :)
Tout ça pour dire que perso, pour faire de la psychologie de comptoir plus terre à terre, et si plutôt qu'une "pulsion de mort", ce n'était pas simplement dans l'euphorie du moment : une bonne journée passée avec une fille que t'apprécie, l'achat et la prise de C, plaisir que tu t'étais refusé depuis fort longtemps si j'ai bien saisi...
Couplé à l'anxiété que tu voulais atténuer et sûrement à cette bonne journée que tu voulais prolonger, à cette bonne compagnie dont tu voulais encore profiter... Enfin à cette fille, que tu voulais impressionner... ?
Moi ça me ferait plutôt penser à ça perso, après je ne suis pas dans ta tête, ça vaut ce que ça vaut
Même si, pareil, le coup du g en 5 min, sans t'en rendre compte je trouve ça "étrange" aussi :). Même en ayant l'habitude de l'IV, quand tu sors la poudre du pochetar, tu peux juger à peu prés à l'oeil combien y a, ne serait-ce que proportionnellement à ce qu'il semble rester dans ton pocheton...
J'aimerai bien savoir ce que tu as vu quand tu as fait ta trace ? Ou alors tu l'as vu mais ton cerveau n'a pas interprété l'information que ta ligne semblait être constituée de l'entieretée de ton pochetar ? En gros qu'est ce que tu t'es dit consciemment à ce moment là ?
Après pour le fait de faire n'importe quoi, faire l'imbécile, le kéké ou que sais-je bon... 1g de C en 5 min ça doit sacrémment stimuler et à mon avis ça peut faire faire des dingueries a n'importe qui ...
Un peu comme l'alcool, fonction de ta dose et de ta tolérance, et avant de faire un comas éthylique, ça peut amener à faire des sacrées dingueries, comme on en fait pas en étant sobre... Pour le coup, stimulation excessive et deshinibition exagérée me semble suffisante pour cela :)
C'est fait, c'est fait malheureusement, tu n'y peux plus rien... Il ne sert a rien de s'autoflageler.
Mais par contre je rejoins les autres sur ce point : même si tu as du mal à t'en empêcher, surtout ne PAS HARCELER ! Surtout pas. Le moins de messages possible, mais des messages pleins de sens.
Tu dis ce que tu as sur le coeur, tout ce que tu veux lui dire, ce que tu veux pour le futur de cette relation (je parle pas de lui avouer ton amour ou autre truc du style,le cas échéant, mais du fait de vous revoir ou pas, et dans quel cadre etc.) En 1,2, voir 3 longs messages... Mais pas plus.
Et il faut attendre un certains temps avant d'éventuellement relancer, genre 2 semaine si elle est pas revenue vers toi... Mais pas 15 messages par jour, et surtout pas des messages où tu attends une réponse, les gens n'aiment pas du tout, et préfère la facilité de tout simplement ne pas répondre...
Laisse lui le temps de digérer, de réflechir etc. Et même si elle ne répond pas dans les semaines qui suivent, tu pourras éventuellement la recontacter, mais sur un autre sujet, plus léger...
Bon ça doit pas beaucoup t'aider mais ... Bon courage en tout cas, et culpabilise pas trop, même si, mettons, t'as fais les trucs les plus ridicules de la terre, tant que tu ne lui a pas fait de mal, bon... Il n'y a pas mort d'homme, et elle pourrait bien te pardonner plus vite qu'escompter ?
Prend soin de toi.
Hors ligne
AnonLect a écrit
HeroinIsMyLife a écrit
Car c'est vrai, je trouve que tu n'as vraiment pas tort. Il y a sans doute autre chose. Et je pense le savoir : j'étais fatigué, j'en avais ras-le-bol, je me sentais très anxieux... Honnêtement oui, je pense que je voulais déjà mettre fin à mes jours à ce moment-là.
C'est sans doute cette sorte de pulsion de mort, comme le dirait Freud, que j'ai eu à ce moment, qui a fait, sans doute, que j'ai tout pris. Maintenant peut-être que je me trompe, qu'il y a un mélange d'autres choses... Je ne sais pas.
Pardonnez-moi, ce que je dis peut paraître très pessimiste, trop pessimiste... Mais c'est l'hypothèse qui me semble la plus évidente. J'ai été diagnostiqué avec de l'Autisme, et j'ai eu beaucoup d'épisodes dépressifs, en sus d'une angoisse généralisée. L'autre hypothèse, c'est que je voulais rompre l'angoisse, qui était présente malgré le vin - bref, c'est sans doute un mélange de beaucoup de choses...Salut,
Comme dit Captain', ne t'excuses pas de la teneur émotionnelle de ton message, le forum est fait pour ça aussi, et c'est au contraire un "honneur" pour ceux qui repondent si quelque mot tapé sur le clavier peuvent te rasserener quelque peu :)
Tout ça pour dire que perso, pour faire de la psychologie de comptoir plus terre à terre, et si plutôt qu'une "pulsion de mort", ce n'était pas simplement dans l'euphorie du moment : une bonne journée passée avec une fille que t'apprécie, l'achat et la prise de C, plaisir que tu t'étais refusé depuis fort longtemps si j'ai bien saisi...
Couplé à l'anxiété que tu voulais atténuer et sûrement à cette bonne journée que tu voulais prolonger, à cette bonne compagnie dont tu voulais encore profiter... Enfin à cette fille, que tu voulais impressionner... ?
Moi ça me ferait plutôt penser à ça perso, après je ne suis pas dans ta tête, ça vaut ce que ça vaut
Même si, pareil, le coup du g en 5 min, sans t'en rendre compte je trouve ça "étrange" aussi :). Même en ayant l'habitude de l'IV, quand tu sors la poudre du pochetar, tu peux juger à peu prés à l'oeil combien y a, ne serait-ce que proportionnellement à ce qu'il semble rester dans ton pocheton...
J'aimerai bien savoir ce que tu as vu quand tu as fait ta trace ? Ou alors tu l'as vu mais ton cerveau n'a pas interprété l'information que ta ligne semblait être constituée de l'entieretée de ton pochetar ? En gros qu'est ce que tu t'es dit consciemment à ce moment là ?
Après pour le fait de faire n'importe quoi, faire l'imbécile, le kéké ou que sais-je bon... 1g de C en 5 min ça doit sacrémment stimuler et à mon avis ça peut faire faire des dingueries a n'importe qui ...
Un peu comme l'alcool, fonction de ta dose et de ta tolérance, et avant de faire un comas éthylique, ça peut amener à faire des sacrées dingueries, comme on en fait pas en étant sobre... Pour le coup, stimulation excessive et deshinibition exagérée me semble suffisante pour cela :)
C'est fait, c'est fait malheureusement, tu n'y peux plus rien... Il ne sert a rien de s'autoflageler.
Mais par contre je rejoins les autres sur ce point : même si tu as du mal à t'en empêcher, surtout ne PAS HARCELER ! Surtout pas. Le moins de messages possible, mais des messages pleins de sens.
Tu dis ce que tu as sur le coeur, tout ce que tu veux lui dire, ce que tu veux pour le futur de cette relation (je parle pas de lui avouer ton amour ou autre truc du style,le cas échéant, mais du fait de vous revoir ou pas, et dans quel cadre etc.) En 1,2, voir 3 longs messages... Mais pas plus.
Et il faut attendre un certains temps avant d'éventuellement relancer, genre 2 semaine si elle est pas revenue vers toi... Mais pas 15 messages par jour, et surtout pas des messages où tu attends une réponse, les gens n'aiment pas du tout, et préfère la facilité de tout simplement ne pas répondre...
Laisse lui le temps de digérer, de réflechir etc. Et même si elle ne répond pas dans les semaines qui suivent, tu pourras éventuellement la recontacter, mais sur un autre sujet, plus léger...
Bon ça doit pas beaucoup t'aider mais ... Bon courage en tout cas, et culpabilise pas trop, même si, mettons, t'as fais les trucs les plus ridicules de la terre, tant que tu ne lui a pas fait de mal, bon... Il n'y a pas mort d'homme, et elle pourrait bien te pardonner plus vite qu'escompter ?
Prend soin de toi.
Merci pour ta réponse ! En effet, tu as raison : il y a sans doute eu, au départ, après la "pulsion de mort", l'euphorie du moment, l'excitation de reprendre de la C, le fait de se dire "c'est en sniff, ça me fera pas grand chose par rapport à l'IV" etc. Maintenant je ne voulais pas du tout l'impressionner : c'est juste une amie, je préfère les garçons, je ne suis pas tellement attiré par les filles...
Et oui en effet : j'ai fait la bêtise de lui envoyer un peu trop de messages dans la panique et l'anxiété Lundi et Mardi surtout. Pas de messages Mercredi. Un message Jeudi pour lui demander si elle venait au CSAPA. Depuis, plus de SMS.
Je me suis entretenu avec la psy aujourd'hui : cela m'a fait du bien, ça m'a permis de me débarrasser en partie de ma parano, de ma honte, de ma culpabilité et de faire le point...
Voilà. Je ne vais tout de même pas vous cacher que je ne suis pas très en forme ce soir - mais pour diverses raisons...
Merci à vous en tout cas, et n'hésitez pas !
HIML.
PS : Merci d'effacer le message suivant : sans faire exprès, j'ai appuyé sur "citer" au lieu de "modifier", et je ne sais pas comment l'on supprime ses propres messages...
Dernière modification par HeroinIsMyLife (28 octobre 2022 à 21:22)
Hors ligne
HeroinIsMyLife a écrit
g-rusalem a écrit
Est-ce que tu crois que c'est la seule explication qui tienne ? Après 3 verres de vin, taper 10x la dose en 5 min "sans s'en rendre compte". Pourquoi ? A mon avis, au risque de faire de la psychologie à 2 balles, il y a vraiment des causes à comprendre qui vont plus loin que le "j'avais l'habitude de l'IV avant". Ça me fait un peu l'effet d'une digue qui ait lâché soudainement. Il y a des enseignements à tirer de cette expérience, pour être mieux armé dans le futur si un tel cas se reproduit à mon avis.
C'est-à-dire ? À quoi penses-tu toi ?
Car c'est vrai, je trouve que tu n'as vraiment pas tort. Il y a sans doute autre chose. Et je pense le savoir : j'étais fatigué, j'en avais ras-le-bol, je me sentais très anxieux... Honnêtement oui, je pense que je voulais déjà mettre fin à mes jours à ce moment-là.
Je ne suis pas un homme très heureux - mais je n'aime pas le dire. Pardonnez-moi je n'aime guère en parler...
C'est sans doute cette sorte de pulsion de mort, comme le dirait Freud, que j'ai eu à ce moment, qui a fait, sans doute, que j'ai tout pris. Maintenant peut-être que je me trompe, qu'il y a un mélange d'autres choses... Je ne sais pas.
Pardonnez-moi, ce que je dis peut paraître très pessimiste, trop pessimiste... Mais c'est l'hypothèse qui me semble la plus évidente. J'ai été diagnostiqué avec de l'Autisme, et j'ai eu beaucoup d'épisodes dépressifs, en sus d'une angoisse généralisée. L'autre hypothèse, c'est que je voulais rompre l'angoisse, qui était présente malgré le vin - bref, c'est sans doute un mélange de beaucoup de choses...
Merci en tout cas pour votre réponse ! Et pardonnez le caractère certes triste de ce message, mais rassurez-vous, je souhaitais juste donner une explication !
Puisqu'on invoque ici les mânes de Freud (et pour une fois que ce n'est pas pour lui tailler un costard...) & sa pulsion de mort, je vais esquisser une réponse toute freudienne (tu en fais ce que tu veux, ce sont des pistes...)...Quelques touches d'interprétation qui me viennent en te lisant.
La pulsion de mort ne fonctionne qu'avec la pulsion de vie ; et la pulsion de mort produit ses effets délétères quand elle est prise dans un mouvement de désintrication avec son pendant "vital"... Rien de tout cela, ici, d'après moi.
En revanche, cette "impulsion" mortifère en dit long sur un conflit inconscient dont la cause est ta libido, c'est-à-dire ta mentalisation fantasmatique & sexuelle (je dis sexuelle, pas génitale !) sur cette "amie"... Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.
Bref, cette overdose - déclenchée par une consommation frénétique dont tu ne t'es pas rendu compte - est un tour que t'a joué ton inconscient. Un mauvais tour qui ressemble, soit à un sabotage en bonne et due forme (facile comme explication...), soit à une demande d'amour si angoissante que son extinction en passait par l'acte suicidaire.
Le désir subjectif fait toujours planer une menace de folie dans l'air, et les sentiments rendent parfois fous... L'autisme d'une certaine manière signale une organisation psychique originale dont le fonctionnement est très particulier : c'est parce qu'il a été dit jusqu'à l'épuisement du sens que l'autiste contourne l'énonciation de son désir exprimé en "je" et qu'il est parlé par le désir de l'autre qui parle à sa place ; pris "à la lettre" dans le désir de l'autre...
Devant le désir et l'excitation (normale) pour l'autre en face de toi, cette amie, la cocaine a fait office de pare-excitation bricolé tout en maintenant cette excitation à son niveau : sauter sur la cocaine, à défaut de sauter sur cette "amie" peut-être ?... Et dans la libido d'objet, aucune crainte à avoir avec la cocaine, substance inerte...
Se "débrancher" par overdose est une manière inconsciente de ne pas prendre la responsabilité de ton désir, au risque d'en mourir (et ce n'est pas de ta faute, c'est un mécanisme courant), désir de l'autre, désir de l'étranger qu'est autrui, désir pour une fois de parler à l'autre et non plus à soi parlé par l'autre. Le diagnostic d'autisme que tu mentionnes ajoute à cela certainement (mais je fais peut-être erreur) une gêne sociale doublée d'un sentiment (ressenti ou vrai) d'une incommunicabilité fondamentale : de là cette angoisse généralisée...
L'alcool délie les langues, la drogue aussi, à petite dose; à haute dose, elle éteint la parole, elle met à l'abri de parler (avec des sons, avec son corps), elle tue (au propre comme au figuré). Et cette amie voulait l'alcool, voulait la drogue (c'est son droit), et sans refus possible, la seule protestation fut de tout avaler d'un coup ; cocaine qui t'a sauvé de l'aliénation à l'autre au moment où le "je" se fait pressant.
D'où messages répétés par texto... seul face à ton désir, une petite parano s'est déclenchée, façon de replacer la voix de l'autre sur la tienne, l'autre sans qui il est impossible de vivre puisqu'il te parle. Alors comment lui résister (il en va de ton désir, et donc de ta vie) tout en lui formulant une demande d'amour (amour et amitié, c'est à peu près pareil) effrayante ? La drogue tranche ce dilemme intenable...
C'est-à-dire ? À quoi penses-tu toi ?
Bah ce genre de binge énorme cache forcément quelque chose. Je ne sais pas si c'était vraiment suicidaire. Moi, je m'étais tapé plusieurs grammes de MDMA tout seul, et en 48 h, brusquement alors que je ne les avais pas touchés depuis plusieurs mois ou toujours avec contrôle. Ça me paraît évident et je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas capté sur le moment, mais c'était ma manière de me rendre inapte à une situation professionnelle qui m'angoissait fortement. Pas une tentative de suicide non, juste d'oublis total. J'ai juste ressenti une énorme pulsion de consommer de façon frénétique. Inutile de dire que j'ai ramassé plusieurs mois après...
Pardonnez-moi, ce que je dis peut paraître très pessimiste, trop pessimiste... Mais c'est l'hypothèse qui me semble la plus évidente. J'ai été diagnostiqué avec de l'Autisme, et j'ai eu beaucoup d'épisodes dépressifs, en sus d'une angoisse généralisée. L'autre hypothèse, c'est que je voulais rompre l'angoisse, qui était présente malgré le vin - bref, c'est sans doute un mélange de beaucoup de choses...
Merci en tout cas pour votre réponse ! Et pardonnez le caractère certes triste de ce message, mais rassurez-vous, je souhaitais juste donner une explication !
Je rejoins les autres, il n'y a pas matière à s'excuser. Et c'est surement utile que tu essayes de décortiquer un peu ce qui s'est joué pendant ce moment, pour le prévenir ou le voir arriver la prochaine fois.
Hors ligne
Dernière modification par Acid Test (29 octobre 2022 à 22:45)
Hors ligne
Anonyme2553 a écrit
HeroinIsMyLife a écrit
C'est-à-dire ? À quoi penses-tu toi ?
Car c'est vrai, je trouve que tu n'as vraiment pas tort. Il y a sans doute autre chose. Et je pense le savoir : j'étais fatigué, j'en avais ras-le-bol, je me sentais très anxieux... Honnêtement oui, je pense que je voulais déjà mettre fin à mes jours à ce moment-là.
Je ne suis pas un homme très heureux - mais je n'aime pas le dire. Pardonnez-moi je n'aime guère en parler...
C'est sans doute cette sorte de pulsion de mort, comme le dirait Freud, que j'ai eu à ce moment, qui a fait, sans doute, que j'ai tout pris. Maintenant peut-être que je me trompe, qu'il y a un mélange d'autres choses... Je ne sais pas.
Pardonnez-moi, ce que je dis peut paraître très pessimiste, trop pessimiste... Mais c'est l'hypothèse qui me semble la plus évidente. J'ai été diagnostiqué avec de l'Autisme, et j'ai eu beaucoup d'épisodes dépressifs, en sus d'une angoisse généralisée. L'autre hypothèse, c'est que je voulais rompre l'angoisse, qui était présente malgré le vin - bref, c'est sans doute un mélange de beaucoup de choses...
Merci en tout cas pour votre réponse ! Et pardonnez le caractère certes triste de ce message, mais rassurez-vous, je souhaitais juste donner une explication !Puisqu'on invoque ici les mânes de Freud (et pour une fois que ce n'est pas pour lui tailler un costard...) & sa pulsion de mort, je vais esquisser une réponse toute freudienne (tu en fais ce que tu veux, ce sont des pistes...)...Quelques touches d'interprétation qui me viennent en te lisant.
La pulsion de mort ne fonctionne qu'avec la pulsion de vie ; et la pulsion de mort produit ses effets délétères quand elle est prise dans un mouvement de désintrication avec son pendant "vital"... Rien de tout cela, ici, d'après moi.
En revanche, cette "impulsion" mortifère en dit long sur un conflit inconscient dont la cause est ta libido, c'est-à-dire ta mentalisation fantasmatique & sexuelle (je dis sexuelle, pas génitale !) sur cette "amie"... Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.
Bref, cette overdose - déclenchée par une consommation frénétique dont tu ne t'es pas rendu compte - est un tour que t'a joué ton inconscient. Un mauvais tour qui ressemble, soit à un sabotage en bonne et due forme (facile comme explication...), soit à une demande d'amour si angoissante que son extinction en passait par l'acte suicidaire.
Le désir subjectif fait toujours planer une menace de folie dans l'air, et les sentiments rendent parfois fous... L'autisme d'une certaine manière signale une organisation psychique originale dont le fonctionnement est très particulier : c'est parce qu'il a été dit jusqu'à l'épuisement du sens que l'autiste contourne l'énonciation de son désir exprimé en "je" et qu'il est parlé par le désir de l'autre qui parle à sa place ; pris "à la lettre" dans le désir de l'autre...
Devant le désir et l'excitation (normale) pour l'autre en face de toi, cette amie, la cocaine a fait office de pare-excitation bricolé tout en maintenant cette excitation à son niveau : sauter sur la cocaine, à défaut de sauter sur cette "amie" peut-être ?... Et dans la libido d'objet, aucune crainte à avoir avec la cocaine, substance inerte...
Se "débrancher" par overdose est une manière inconsciente de ne pas prendre la responsabilité de ton désir, au risque d'en mourir (et ce n'est pas de ta faute, c'est un mécanisme courant), désir de l'autre, désir de l'étranger qu'est autrui, désir pour une fois de parler à l'autre et non plus à soi parlé par l'autre. Le diagnostic d'autisme que tu mentionnes ajoute à cela certainement (mais je fais peut-être erreur) une gêne sociale doublée d'un sentiment (ressenti ou vrai) d'une incommunicabilité fondamentale : de là cette angoisse généralisée...
L'alcool délie les langues, la drogue aussi, à petite dose; à haute dose, elle éteint la parole, elle met à l'abri de parler (avec des sons, avec son corps), elle tue (au propre comme au figuré). Et cette amie voulait l'alcool, voulait la drogue (c'est son droit), et sans refus possible, la seule protestation fut de tout avaler d'un coup ; cocaine qui t'a sauvé de l'aliénation à l'autre au moment où le "je" se fait pressant.
D'où messages répétés par texto... seul face à ton désir, une petite parano s'est déclenchée, façon de replacer la voix de l'autre sur la tienne, l'autre sans qui il est impossible de vivre puisqu'il te parle. Alors comment lui résister (il en va de ton désir, et donc de ta vie) tout en lui formulant une demande d'amour (amour et amitié, c'est à peu près pareil) effrayante ? La drogue tranche ce dilemme intenable...
J'aime beaucoup ce que tu dis, mais certains passages me paraissent un peu ésotériques... Pourrais-tu développer un peu plus s'il te plaît, rendre cela plus vulgarisé, pour ceux qui, moi y compris, ne sont pas forcément des pros de la psychanalyse ? Merci !
De ce que j'ai compris, je trouve que tu dis des choses très intéressantes en tout cas... Mais j'ai besoin d'avoir la certification que j'ai bien compris. J'ai peur de faire un contre-sens... Merci, ie t'embrasse !
Hors ligne
Anonyme2553 a écrit
HeroinIsMyLife a écrit
C'est-à-dire ? À quoi penses-tu toi ?
Car c'est vrai, je trouve que tu n'as vraiment pas tort. Il y a sans doute autre chose. Et je pense le savoir : j'étais fatigué, j'en avais ras-le-bol, je me sentais très anxieux... Honnêtement oui, je pense que je voulais déjà mettre fin à mes jours à ce moment-là.
Je ne suis pas un homme très heureux - mais je n'aime pas le dire. Pardonnez-moi je n'aime guère en parler...
C'est sans doute cette sorte de pulsion de mort, comme le dirait Freud, que j'ai eu à ce moment, qui a fait, sans doute, que j'ai tout pris. Maintenant peut-être que je me trompe, qu'il y a un mélange d'autres choses... Je ne sais pas.
Pardonnez-moi, ce que je dis peut paraître très pessimiste, trop pessimiste... Mais c'est l'hypothèse qui me semble la plus évidente. J'ai été diagnostiqué avec de l'Autisme, et j'ai eu beaucoup d'épisodes dépressifs, en sus d'une angoisse généralisée. L'autre hypothèse, c'est que je voulais rompre l'angoisse, qui était présente malgré le vin - bref, c'est sans doute un mélange de beaucoup de choses...
Merci en tout cas pour votre réponse ! Et pardonnez le caractère certes triste de ce message, mais rassurez-vous, je souhaitais juste donner une explication !Puisqu'on invoque ici les mânes de Freud (et pour une fois que ce n'est pas pour lui tailler un costard...) & sa pulsion de mort, je vais esquisser une réponse toute freudienne (tu en fais ce que tu veux, ce sont des pistes...)...Quelques touches d'interprétation qui me viennent en te lisant.
La pulsion de mort ne fonctionne qu'avec la pulsion de vie ; et la pulsion de mort produit ses effets délétères quand elle est prise dans un mouvement de désintrication avec son pendant "vital"... Rien de tout cela, ici, d'après moi.
En revanche, cette "impulsion" mortifère en dit long sur un conflit inconscient dont la cause est ta libido, c'est-à-dire ta mentalisation fantasmatique & sexuelle (je dis sexuelle, pas génitale !) sur cette "amie"... Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.
Bref, cette overdose - déclenchée par une consommation frénétique dont tu ne t'es pas rendu compte - est un tour que t'a joué ton inconscient. Un mauvais tour qui ressemble, soit à un sabotage en bonne et due forme (facile comme explication...), soit à une demande d'amour si angoissante que son extinction en passait par l'acte suicidaire.
Le désir subjectif fait toujours planer une menace de folie dans l'air, et les sentiments rendent parfois fous... L'autisme d'une certaine manière signale une organisation psychique originale dont le fonctionnement est très particulier : c'est parce qu'il a été dit jusqu'à l'épuisement du sens que l'autiste contourne l'énonciation de son désir exprimé en "je" et qu'il est parlé par le désir de l'autre qui parle à sa place ; pris "à la lettre" dans le désir de l'autre...
Devant le désir et l'excitation (normale) pour l'autre en face de toi, cette amie, la cocaine a fait office de pare-excitation bricolé tout en maintenant cette excitation à son niveau : sauter sur la cocaine, à défaut de sauter sur cette "amie" peut-être ?... Et dans la libido d'objet, aucune crainte à avoir avec la cocaine, substance inerte...
Se "débrancher" par overdose est une manière inconsciente de ne pas prendre la responsabilité de ton désir, au risque d'en mourir (et ce n'est pas de ta faute, c'est un mécanisme courant), désir de l'autre, désir de l'étranger qu'est autrui, désir pour une fois de parler à l'autre et non plus à soi parlé par l'autre. Le diagnostic d'autisme que tu mentionnes ajoute à cela certainement (mais je fais peut-être erreur) une gêne sociale doublée d'un sentiment (ressenti ou vrai) d'une incommunicabilité fondamentale : de là cette angoisse généralisée...
L'alcool délie les langues, la drogue aussi, à petite dose; à haute dose, elle éteint la parole, elle met à l'abri de parler (avec des sons, avec son corps), elle tue (au propre comme au figuré). Et cette amie voulait l'alcool, voulait la drogue (c'est son droit), et sans refus possible, la seule protestation fut de tout avaler d'un coup ; cocaine qui t'a sauvé de l'aliénation à l'autre au moment où le "je" se fait pressant.
D'où messages répétés par texto... seul face à ton désir, une petite parano s'est déclenchée, façon de replacer la voix de l'autre sur la tienne, l'autre sans qui il est impossible de vivre puisqu'il te parle. Alors comment lui résister (il en va de ton désir, et donc de ta vie) tout en lui formulant une demande d'amour (amour et amitié, c'est à peu près pareil) effrayante ? La drogue tranche ce dilemme intenable...
Interessant comme explication , si ce n'est qu'il nous précise bien dans un de ses posts être attiré par les hommes et non par les femmes puisqu'il nous dit :
" Maintenant je ne voulais pas du tout l'impressionner : c'est juste une amie, je préfère les garçons, je ne suis pas tellement attiré par les filles..." .
Alors si ce qu'il nous dit est vraiment ce qu'il ressent et je ne vois pas pourquoi il ne nous dirait pas la vérité , vu comme il se livre dans ses posts , je ne suis pas sur que cette explication soit celle qui colle le plus avec la réalité , encore une fois , d'après ce qu'il nous dit , à moins que son inconscient joue une part importante , dont justement il n'aurait pas conscience et qu'il soit en fait attiré par cette fille contrairement à ce qu'il pense mais j'ai du mal a y croire !
Maintenant, je ne suis pas dans sa tête et je ne sais pas si il a encore des doutes quelque part au fond de lui ou de son esprit, sur son orientation sexuelle , bien que la manière dont il l'exprime , laisse plutôt penser qu'il se sait attiré par les hommes .
Si ce n'est que si on veut essayer d'interpréter le moindre de ses mots au pied de la lettre , il dit " pas tellement attiré par les femmes " et non pas " pas du tout attiré par les femmes " , alors est-ce que ça laisserait transparaitre une certaine hésitation qui se cacherait dans les limbes de son inconscient ?
Là , il n'y a que lui qui peut y répondre en sondant son esprit et ses pulsions !
Alors à moins qu'a défaut d'avoir un partenaire homme lui permettant de projeter consciemment ses pulsions sexuelles sur quelqu'un de précis , il ait reporté inconsciemment ce besoin sur son amie et que ça ait pu provoquer en lui un conflit inconscient et qui sait , puisse avoir été la raison de cette prise de cocaine incontrôlée afin de ne pas affronter consciemment ce transfère de désir sur une personne du sexe opposé, alors qu'il pense consciemment préferer les hommes ...
Ça fait beaucoup de " Si " dans l'équation meme si la profondeur insondable de l'esprit humain réserve parfois des surprises et non des moindres .
Ceci dit , je suis loin d'etre un spécialiste en psychanalyse , alors c'est juste mon raisonnement que j'ai posté ici et j'ai peut etre raté quelque chose qui fasse qu'il soit erroné .
À coté de ça , je me demandais pourquoi tu avais écrit / dit :
" Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.
Je lis bien que tu dis que ce serait trop long à développer mais une petite explication de ce qui te fais dire cela serait tout de meme interessante .
C'est toujours interessant d'apprendre quelque chose que l'on ne sait pas.
Hors ligne
Acid Test a écrit
Culpabiliser juste assez pour tirer une leçon de tout ça sera suffisant , pas besoin de te flageller !
Salut,
Je ne pense pas qu'il ait besoin d'aller jusque-là pour tirer une leçon, mais seul lui peut savoir ..le mieux est de ne pas culpabiliser du tout
HeroinIsMyLife a écrit
Cupalbiliter
Au même titre que tu culpabiliser pour prendre ton petit bout de sub en sniff... Auparavant.
Au lieu de laisser sous la langue.
C'est de mon point de vue de se faire du mal pour pas grand-chose
Je suis bien placer car je suis passé aussi par là ... mais me suis débarrasser de tout ça par mon émancipation.
Prends soin de toi :)
MM
Hors ligne
Acid Test a écrit
Anonyme2553 a écrit
Puisqu'on invoque ici les mânes de Freud (et pour une fois que ce n'est pas pour lui tailler un costard...) & sa pulsion de mort, je vais esquisser une réponse toute freudienne (tu en fais ce que tu veux, ce sont des pistes...)...Quelques touches d'interprétation qui me viennent en te lisant.
La pulsion de mort ne fonctionne qu'avec la pulsion de vie ; et la pulsion de mort produit ses effets délétères quand elle est prise dans un mouvement de désintrication avec son pendant "vital"... Rien de tout cela, ici, d'après moi.
En revanche, cette "impulsion" mortifère en dit long sur un conflit inconscient dont la cause est ta libido, c'est-à-dire ta mentalisation fantasmatique & sexuelle (je dis sexuelle, pas génitale !) sur cette "amie"... Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.
Bref, cette overdose - déclenchée par une consommation frénétique dont tu ne t'es pas rendu compte - est un tour que t'a joué ton inconscient. Un mauvais tour qui ressemble, soit à un sabotage en bonne et due forme (facile comme explication...), soit à une demande d'amour si angoissante que son extinction en passait par l'acte suicidaire.
Le désir subjectif fait toujours planer une menace de folie dans l'air, et les sentiments rendent parfois fous... L'autisme d'une certaine manière signale une organisation psychique originale dont le fonctionnement est très particulier : c'est parce qu'il a été dit jusqu'à l'épuisement du sens que l'autiste contourne l'énonciation de son désir exprimé en "je" et qu'il est parlé par le désir de l'autre qui parle à sa place ; pris "à la lettre" dans le désir de l'autre...
Devant le désir et l'excitation (normale) pour l'autre en face de toi, cette amie, la cocaine a fait office de pare-excitation bricolé tout en maintenant cette excitation à son niveau : sauter sur la cocaine, à défaut de sauter sur cette "amie" peut-être ?... Et dans la libido d'objet, aucune crainte à avoir avec la cocaine, substance inerte...
Se "débrancher" par overdose est une manière inconsciente de ne pas prendre la responsabilité de ton désir, au risque d'en mourir (et ce n'est pas de ta faute, c'est un mécanisme courant), désir de l'autre, désir de l'étranger qu'est autrui, désir pour une fois de parler à l'autre et non plus à soi parlé par l'autre. Le diagnostic d'autisme que tu mentionnes ajoute à cela certainement (mais je fais peut-être erreur) une gêne sociale doublée d'un sentiment (ressenti ou vrai) d'une incommunicabilité fondamentale : de là cette angoisse généralisée...
L'alcool délie les langues, la drogue aussi, à petite dose; à haute dose, elle éteint la parole, elle met à l'abri de parler (avec des sons, avec son corps), elle tue (au propre comme au figuré). Et cette amie voulait l'alcool, voulait la drogue (c'est son droit), et sans refus possible, la seule protestation fut de tout avaler d'un coup ; cocaine qui t'a sauvé de l'aliénation à l'autre au moment où le "je" se fait pressant.
D'où messages répétés par texto... seul face à ton désir, une petite parano s'est déclenchée, façon de replacer la voix de l'autre sur la tienne, l'autre sans qui il est impossible de vivre puisqu'il te parle. Alors comment lui résister (il en va de ton désir, et donc de ta vie) tout en lui formulant une demande d'amour (amour et amitié, c'est à peu près pareil) effrayante ? La drogue tranche ce dilemme intenable...Interessant comme explication , si ce n'est qu'il nous précise bien dans un de ses posts être attiré par les hommes et non par les femmes puisqu'il nous dit :
" Maintenant je ne voulais pas du tout l'impressionner : c'est juste une amie, je préfère les garçons, je ne suis pas tellement attiré par les filles..." .
Alors si ce qu'il nous dit est vraiment ce qu'il ressent et je ne vois pas pourquoi il ne nous dirait pas la vérité , vu comme il se livre dans ses posts , je ne suis pas sur que cette explication soit celle qui colle le plus avec la réalité , encore une fois , d'après ce qu'il nous dit , à moins que son inconscient joue une part importante , dont justement il n'aurait pas conscience et qu'il soit en fait attiré par cette fille contrairement à ce qu'il pense mais j'ai du mal a y croire !
Maintenant, je ne suis pas dans sa tête et je ne sais pas si il a encore des doutes quelque part au fond de lui ou de son esprit, sur son orientation sexuelle , bien que la manière dont il l'exprime , laisse plutôt penser qu'il se sait attiré par les hommes .
Si ce n'est que si on veut essayer d'interpréter le moindre de ses mots au pied de la lettre , il dit " pas tellement attiré par les femmes " et non pas " pas du tout attiré par les femmes " , alors est-ce que ça laisserait transparaitre une certaine hésitation qui se cacherait dans les limbes de son inconscient ?
Là , il n'y a que lui qui peut y répondre en sondant son esprit et ses pulsions !
Alors à moins qu'a défaut d'avoir un partenaire homme lui permettant de projeter consciemment ses pulsions sexuelles sur quelqu'un de précis , il ait reporté inconsciemment ce besoin sur son amie et que ça ait pu provoquer en lui un conflit inconscient et qui sait , puisse avoir été la raison de cette prise de cocaine incontrôlée afin de ne pas affronter consciemment ce transfère de désir sur une personne du sexe opposé, alors qu'il pense consciemment préferer les hommes ...
Ça fait beaucoup de " Si " dans l'équation meme si la profondeur insondable de l'esprit humain réserve parfois des surprises et non des moindres .
Ceci dit , je suis loin d'etre un spécialiste en psychanalyse , alors c'est juste mon raisonnement que j'ai posté ici et j'ai peut etre raté quelque chose qui fasse qu'il soit erroné .
À coté de ça , je me demandais pourquoi tu avais écrit / dit :
" Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.
Je lis bien que tu dis que ce serait trop long à développer mais une petite explication de ce qui te fais dire cela serait tout de meme interessante .
C'est toujours interessant d'apprendre quelque chose que l'on ne sait pas.
Bonjour ! En effet, je suis plutôt attiré par les hommes. En fait, j'ai en réalité peu d'imaginaire sexuel... Le peu que j'ai essayé de sexe avec les femmes (2 fois en tout), ne m'a absolument pas plu, voire écœuré. Et je trouve beaucoup de garçons mignons, gentils et affectueux... J'en conclus que j'aime les garçons. Maintenant peut-être que je n'aime pas non plus la sexualité, hormis la masturbation de temps à autre, que je pratique très peu...
Voilà. Tu as donc raison dans ton message, car j'ai eu du mal à comprendre cette interprétation freudienne - maintenant peut-être que j'ai mal compris quelque chose ! Je suis ouvert à tout.
Bonne journée à tous. J'ai mieux dormi cette nuit : ça fait du bien pour une fois...
PS : Juste une chose : pendant ces 5 ans, j'ai souvent rêvé que je prenais de la coke, mais qu'elle ne me fasse aucun effet, ou que je ne réussisse pas. C'était un cauchemar récurrent. Là c'est l'inverse total qui s'est produit ! Quelle ironie...
Hors ligne
HeroinIsMyLife a écrit
Anonyme2553 a écrit
Puisqu'on invoque ici les mânes de Freud (et pour une fois que ce n'est pas pour lui tailler un costard...) & sa pulsion de mort, je vais esquisser une réponse toute freudienne (tu en fais ce que tu veux, ce sont des pistes...)...Quelques touches d'interprétation qui me viennent en te lisant.
La pulsion de mort ne fonctionne qu'avec la pulsion de vie ; et la pulsion de mort produit ses effets délétères quand elle est prise dans un mouvement de désintrication avec son pendant "vital"... Rien de tout cela, ici, d'après moi.
En revanche, cette "impulsion" mortifère en dit long sur un conflit inconscient dont la cause est ta libido, c'est-à-dire ta mentalisation fantasmatique & sexuelle (je dis sexuelle, pas génitale !) sur cette "amie"... Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.
Bref, cette overdose - déclenchée par une consommation frénétique dont tu ne t'es pas rendu compte - est un tour que t'a joué ton inconscient. Un mauvais tour qui ressemble, soit à un sabotage en bonne et due forme (facile comme explication...), soit à une demande d'amour si angoissante que son extinction en passait par l'acte suicidaire.
Le désir subjectif fait toujours planer une menace de folie dans l'air, et les sentiments rendent parfois fous... L'autisme d'une certaine manière signale une organisation psychique originale dont le fonctionnement est très particulier : c'est parce qu'il a été dit jusqu'à l'épuisement du sens que l'autiste contourne l'énonciation de son désir exprimé en "je" et qu'il est parlé par le désir de l'autre qui parle à sa place ; pris "à la lettre" dans le désir de l'autre...
Devant le désir et l'excitation (normale) pour l'autre en face de toi, cette amie, la cocaine a fait office de pare-excitation bricolé tout en maintenant cette excitation à son niveau : sauter sur la cocaine, à défaut de sauter sur cette "amie" peut-être ?... Et dans la libido d'objet, aucune crainte à avoir avec la cocaine, substance inerte...
Se "débrancher" par overdose est une manière inconsciente de ne pas prendre la responsabilité de ton désir, au risque d'en mourir (et ce n'est pas de ta faute, c'est un mécanisme courant), désir de l'autre, désir de l'étranger qu'est autrui, désir pour une fois de parler à l'autre et non plus à soi parlé par l'autre. Le diagnostic d'autisme que tu mentionnes ajoute à cela certainement (mais je fais peut-être erreur) une gêne sociale doublée d'un sentiment (ressenti ou vrai) d'une incommunicabilité fondamentale : de là cette angoisse généralisée...
L'alcool délie les langues, la drogue aussi, à petite dose; à haute dose, elle éteint la parole, elle met à l'abri de parler (avec des sons, avec son corps), elle tue (au propre comme au figuré). Et cette amie voulait l'alcool, voulait la drogue (c'est son droit), et sans refus possible, la seule protestation fut de tout avaler d'un coup ; cocaine qui t'a sauvé de l'aliénation à l'autre au moment où le "je" se fait pressant.
D'où messages répétés par texto... seul face à ton désir, une petite parano s'est déclenchée, façon de replacer la voix de l'autre sur la tienne, l'autre sans qui il est impossible de vivre puisqu'il te parle. Alors comment lui résister (il en va de ton désir, et donc de ta vie) tout en lui formulant une demande d'amour (amour et amitié, c'est à peu près pareil) effrayante ? La drogue tranche ce dilemme intenable...J'aime beaucoup ce que tu dis, mais certains passages me paraissent un peu ésotériques... Pourrais-tu développer un peu plus s'il te plaît, rendre cela plus vulgarisé, pour ceux qui, moi y compris, ne sont pas forcément des pros de la psychanalyse ? Merci !
De ce que j'ai compris, je trouve que tu dis des choses très intéressantes en tout cas... Mais j'ai besoin d'avoir la certification que j'ai bien compris. J'ai peur de faire un contre-sens... Merci, ie t'embrasse !
Pardon, j'ai écrit vite et un peu en jargon ; ce sont des pistes, il ne m'appartient pas en dernier lieu de dire ta vérité à ta place, car tu la sais mieux que moi même si tu es plein de questionnements avec toute cette histoire... donc il n'y a pas un seul sens, tu y comprendras ce que tu voudras, et faire un contre-sens, c'est quand même trouver un sens, donc rien de grave... Il faut se méfier de la certitude d'avoir compris, on ne comprend jamais totalement quand il s'agit de subjectivité. Et puis, je n'ai écrit ça qu'à partir de ce que tu dis dans ton post, c'est très mince comme point de départ pour poser des hypothèses interprétatives solides...
Si tu veux bien on poursuit la conversation en MP car on parle ici d'autisme, de psy, etc., c'est très personnel et à aucun moment ça ne devrait être accessible à d'autres lecteurs du site.
Je suis un peu gêné car je me rends compte que je t'en ai dit beaucoup et la règle en psychanalyse, c'est qu'on ne parle pas à la place de l'autre, car on en n'en sait toujours moins que lui, et parce que c'est courir le risque d'une effraction psychique, c'est-à-dire faire un forçage interprétatif chez quelqu'un qui n'est pas prêt à l'entendre. C'est un peu dangereux et ça peut être mal reçu et surtout c'est exposé à des tiers lecteurs qui n'ont pas à connaître cela et qui souvent le comprennent mal. Bref, ça fait un peu psychanalyse sauvage, c'est hors propos avec la ligne édito RdR de Psychoactif, et c'est clivant. Je vais arrêter de répondre ici ou là avec un point de vue psychanalytique, je me rends compte que ça n'apporte pas grand chose que je jargonne du Lacan tout seul dans mon coin ; je ne suis pas un oracle, je ne fais pas d'analyse par écran interposé, et je n'ai pas vocation au fond à parler pour les autres...
Celles et ceux qui souhaitent un point de vue psychanalytique peuvent toujours m'écrire en MP, je répondrai amicalement, avec prudence et de manière claire et concise. Pour le reste, pas la peine d'étaler dans le vide des tartines de psychanalyse sur les forums.
Désolé pour cette mise au point, je m'aperçois que mon usage de PA a un peu dévié ; c'est un site sur et pour la drogue et la RdR, et ça suffit ainsi.
Bonne journée !
Celles et ceux qui souhaitent un point de vue psychanalytique peuvent toujours m'écrire en MP, je répondrai amicalement, avec prudence et de manière claire et concise. Pour le reste, pas la peine d'étaler dans le vide des tartines de psychanalyse sur les forums.
Tu te cherches une clientèle ? Ceux qui souhaitent un point de vue psychanalytique peuvent aussi s'adresser directement à des professionnels reconnus plutôt que de parler en MP à un individu random sur le net.
Dernière modification par filousky (30 octobre 2022 à 10:12)
Hors ligne
HeroinIsMyLife a écrit
Acid Test a écrit
Interessant comme explication , si ce n'est qu'il nous précise bien dans un de ses posts être attiré par les hommes et non par les femmes puisqu'il nous dit :
" Maintenant je ne voulais pas du tout l'impressionner : c'est juste une amie, je préfère les garçons, je ne suis pas tellement attiré par les filles..." .
Alors si ce qu'il nous dit est vraiment ce qu'il ressent et je ne vois pas pourquoi il ne nous dirait pas la vérité , vu comme il se livre dans ses posts , je ne suis pas sur que cette explication soit celle qui colle le plus avec la réalité , encore une fois , d'après ce qu'il nous dit , à moins que son inconscient joue une part importante , dont justement il n'aurait pas conscience et qu'il soit en fait attiré par cette fille contrairement à ce qu'il pense mais j'ai du mal a y croire !
Maintenant, je ne suis pas dans sa tête et je ne sais pas si il a encore des doutes quelque part au fond de lui ou de son esprit, sur son orientation sexuelle , bien que la manière dont il l'exprime , laisse plutôt penser qu'il se sait attiré par les hommes .
Si ce n'est que si on veut essayer d'interpréter le moindre de ses mots au pied de la lettre , il dit " pas tellement attiré par les femmes " et non pas " pas du tout attiré par les femmes " , alors est-ce que ça laisserait transparaitre une certaine hésitation qui se cacherait dans les limbes de son inconscient ?
Là , il n'y a que lui qui peut y répondre en sondant son esprit et ses pulsions !
Alors à moins qu'a défaut d'avoir un partenaire homme lui permettant de projeter consciemment ses pulsions sexuelles sur quelqu'un de précis , il ait reporté inconsciemment ce besoin sur son amie et que ça ait pu provoquer en lui un conflit inconscient et qui sait , puisse avoir été la raison de cette prise de cocaine incontrôlée afin de ne pas affronter consciemment ce transfère de désir sur une personne du sexe opposé, alors qu'il pense consciemment préferer les hommes ...
Ça fait beaucoup de " Si " dans l'équation meme si la profondeur insondable de l'esprit humain réserve parfois des surprises et non des moindres .
Ceci dit , je suis loin d'etre un spécialiste en psychanalyse , alors c'est juste mon raisonnement que j'ai posté ici et j'ai peut etre raté quelque chose qui fasse qu'il soit erroné .
À coté de ça , je me demandais pourquoi tu avais écrit / dit :
" Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.
Je lis bien que tu dis que ce serait trop long à développer mais une petite explication de ce qui te fais dire cela serait tout de meme interessante .
C'est toujours interessant d'apprendre quelque chose que l'on ne sait pas.Bonjour ! En effet, je suis plutôt attiré par les hommes. En fait, j'ai en réalité peu d'imaginaire sexuel... Le peu que j'ai essayé de sexe avec les femmes (2 fois en tout), ne m'a absolument pas plu, voire écœuré. Et je trouve beaucoup de garçons mignons, gentils et affectueux... J'en conclus que j'aime les garçons. Maintenant peut-être que je n'aime pas non plus la sexualité, hormis la masturbation de temps à autre, que je pratique très peu...
Voilà. Tu as donc raison dans ton message, car j'ai eu du mal à comprendre cette interprétation freudienne - maintenant peut-être que j'ai mal compris quelque chose ! Je suis ouvert à tout.
Bonne journée à tous. J'ai mieux dormi cette nuit : ça fait du bien pour une fois...
PS : Juste une chose : pendant ces 5 ans, j'ai souvent rêvé que je prenais de la coke, mais qu'elle ne me fasse aucun effet, ou que je ne réussisse pas. C'était un cauchemar récurrent. Là c'est l'inverse total qui s'est produit ! Quelle ironie...
Intéressant, j'ai lu ton post comme si tout était hétéro, alors que je suis moi même homo... intéressant cette confusion, cette méprise, ça veut dire bcp ; je crois deviner pourquoi, c'est assez simple ; quant à ce que tu dis de la sexualité, tu la vis sur un versant psychotique, j'en dis pas plus.
Intéressant ton rêve qui se réalise...
g-rusalem a écrit
Celles et ceux qui souhaitent un point de vue psychanalytique peuvent toujours m'écrire en MP, je répondrai amicalement, avec prudence et de manière claire et concise. Pour le reste, pas la peine d'étaler dans le vide des tartines de psychanalyse sur les forums.
Tu te cherches une clientèle ? Ceux qui souhaitent un point de vue psychanalytique peuvent aussi s'adresser directement à des professionnels reconnus plutôt que de parler en MP à un individu random sur le net.
Tu me fatigues... je parle de point de vue, pas de cadre analytique ou d'interprétation. Et justement, ce n'est surtout pas le psychanalyste qui renseigne sur la psychanalyse. Le psychanalyste ne s'occupe que du cadre analytique, et de la parole du patient.
Et enlève ton lien, la SPP est la société de psychanalyse la plus orthodoxe et la moins rénovée dans sa pratique, elle est garante du texte et de la clinique freudiens en France mais n'a pas suivi les évolutions théoriques et pratiques d'après-guerre.
L'Ecole des Forums du champ lacanien, le Quatrième Groupe, sont par exemple des sociétés plus intéressantes et très fécondes sur les plans cliniques et théoriques.
Franchement tu m'uses, enlève ce lien de la SPP, t'as aucune conscience de ce que tu balances... les psychanalystes de la SPP par exemple ne prennent pas d'analysant consommateurs de drogues, à la différence des autres écoles...
Tu rates vraiment une occasion de te taire.
Franchement, on est loins de la RdR et de la drogue, évite ce genre de commentaires...
Dernière modification par filousky (30 octobre 2022 à 10:12)
Acid Test a écrit
Anonyme2553 a écrit
Puisqu'on invoque ici les mânes de Freud (et pour une fois que ce n'est pas pour lui tailler un costard...) & sa pulsion de mort, je vais esquisser une réponse toute freudienne (tu en fais ce que tu veux, ce sont des pistes...)...Quelques touches d'interprétation qui me viennent en te lisant.
La pulsion de mort ne fonctionne qu'avec la pulsion de vie ; et la pulsion de mort produit ses effets délétères quand elle est prise dans un mouvement de désintrication avec son pendant "vital"... Rien de tout cela, ici, d'après moi.
En revanche, cette "impulsion" mortifère en dit long sur un conflit inconscient dont la cause est ta libido, c'est-à-dire ta mentalisation fantasmatique & sexuelle (je dis sexuelle, pas génitale !) sur cette "amie"... Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.
Bref, cette overdose - déclenchée par une consommation frénétique dont tu ne t'es pas rendu compte - est un tour que t'a joué ton inconscient. Un mauvais tour qui ressemble, soit à un sabotage en bonne et due forme (facile comme explication...), soit à une demande d'amour si angoissante que son extinction en passait par l'acte suicidaire.
Le désir subjectif fait toujours planer une menace de folie dans l'air, et les sentiments rendent parfois fous... L'autisme d'une certaine manière signale une organisation psychique originale dont le fonctionnement est très particulier : c'est parce qu'il a été dit jusqu'à l'épuisement du sens que l'autiste contourne l'énonciation de son désir exprimé en "je" et qu'il est parlé par le désir de l'autre qui parle à sa place ; pris "à la lettre" dans le désir de l'autre...
Devant le désir et l'excitation (normale) pour l'autre en face de toi, cette amie, la cocaine a fait office de pare-excitation bricolé tout en maintenant cette excitation à son niveau : sauter sur la cocaine, à défaut de sauter sur cette "amie" peut-être ?... Et dans la libido d'objet, aucune crainte à avoir avec la cocaine, substance inerte...
Se "débrancher" par overdose est une manière inconsciente de ne pas prendre la responsabilité de ton désir, au risque d'en mourir (et ce n'est pas de ta faute, c'est un mécanisme courant), désir de l'autre, désir de l'étranger qu'est autrui, désir pour une fois de parler à l'autre et non plus à soi parlé par l'autre. Le diagnostic d'autisme que tu mentionnes ajoute à cela certainement (mais je fais peut-être erreur) une gêne sociale doublée d'un sentiment (ressenti ou vrai) d'une incommunicabilité fondamentale : de là cette angoisse généralisée...
L'alcool délie les langues, la drogue aussi, à petite dose; à haute dose, elle éteint la parole, elle met à l'abri de parler (avec des sons, avec son corps), elle tue (au propre comme au figuré). Et cette amie voulait l'alcool, voulait la drogue (c'est son droit), et sans refus possible, la seule protestation fut de tout avaler d'un coup ; cocaine qui t'a sauvé de l'aliénation à l'autre au moment où le "je" se fait pressant.
D'où messages répétés par texto... seul face à ton désir, une petite parano s'est déclenchée, façon de replacer la voix de l'autre sur la tienne, l'autre sans qui il est impossible de vivre puisqu'il te parle. Alors comment lui résister (il en va de ton désir, et donc de ta vie) tout en lui formulant une demande d'amour (amour et amitié, c'est à peu près pareil) effrayante ? La drogue tranche ce dilemme intenable...Interessant comme explication , si ce n'est qu'il nous précise bien dans un de ses posts être attiré par les hommes et non par les femmes puisqu'il nous dit :
" Maintenant je ne voulais pas du tout l'impressionner : c'est juste une amie, je préfère les garçons, je ne suis pas tellement attiré par les filles..." .
Alors si ce qu'il nous dit est vraiment ce qu'il ressent et je ne vois pas pourquoi il ne nous dirait pas la vérité , vu comme il se livre dans ses posts , je ne suis pas sur que cette explication soit celle qui colle le plus avec la réalité , encore une fois , d'après ce qu'il nous dit , à moins que son inconscient joue une part importante , dont justement il n'aurait pas conscience et qu'il soit en fait attiré par cette fille contrairement à ce qu'il pense mais j'ai du mal a y croire !
Maintenant, je ne suis pas dans sa tête et je ne sais pas si il a encore des doutes quelque part au fond de lui ou de son esprit, sur son orientation sexuelle , bien que la manière dont il l'exprime , laisse plutôt penser qu'il se sait attiré par les hommes .
Si ce n'est que si on veut essayer d'interpréter le moindre de ses mots au pied de la lettre , il dit " pas tellement attiré par les femmes " et non pas " pas du tout attiré par les femmes " , alors est-ce que ça laisserait transparaitre une certaine hésitation qui se cacherait dans les limbes de son inconscient ?
Là , il n'y a que lui qui peut y répondre en sondant son esprit et ses pulsions !
Alors à moins qu'a défaut d'avoir un partenaire homme lui permettant de projeter consciemment ses pulsions sexuelles sur quelqu'un de précis , il ait reporté inconsciemment ce besoin sur son amie et que ça ait pu provoquer en lui un conflit inconscient et qui sait , puisse avoir été la raison de cette prise de cocaine incontrôlée afin de ne pas affronter consciemment ce transfère de désir sur une personne du sexe opposé, alors qu'il pense consciemment préferer les hommes ...
Ça fait beaucoup de " Si " dans l'équation meme si la profondeur insondable de l'esprit humain réserve parfois des surprises et non des moindres .
Ceci dit , je suis loin d'etre un spécialiste en psychanalyse , alors c'est juste mon raisonnement que j'ai posté ici et j'ai peut etre raté quelque chose qui fasse qu'il soit erroné .
À coté de ça , je me demandais pourquoi tu avais écrit / dit :
" Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.
Je lis bien que tu dis que ce serait trop long à développer mais une petite explication de ce qui te fais dire cela serait tout de meme interessante .
C'est toujours interessant d'apprendre quelque chose que l'on ne sait pas.
Le champi sur la sur-interprétation, non merci franchement on peut s'en passer...
T'as la réponse à ta question sur hétéro/homo (bien vu !) ; "je ne vois pas pourquoi il ne dirait pas la vérité" : parce qu'on la dit rarement, en vertu du refoulement qui produit déni et oubli... c'est justement sa vérité qu'il ne dit (ou ne sait pas encore dire) ici, mais je n'y peux pas grand chose. Quant au quiproquo hétéro/homo, au lieu d'y voir une sur-interprétation parce qu'on y connait rien, on peut aller du côté de la bisexualité psychique et des modalités sexuelles sur le versant psychotique.
Je ne développerai pas ici sur sexualité et autisme, trop clivant, trop éloigné du sujet du forum et de la ligne édito de PA, et trop personnel, ça n'a rien à faire ici.
Finalement, on peut se contenter d'un commentaire du type "pas la peine de culpabiliser", ça mange pas de pain, ça n'explique rien, et ça occupe l'espace.
Anonyme2553 a écrit
HeroinIsMyLife a écrit
J'aime beaucoup ce que tu dis, mais certains passages me paraissent un peu ésotériques... Pourrais-tu développer un peu plus s'il te plaît, rendre cela plus vulgarisé, pour ceux qui, moi y compris, ne sont pas forcément des pros de la psychanalyse ? Merci !
De ce que j'ai compris, je trouve que tu dis des choses très intéressantes en tout cas... Mais j'ai besoin d'avoir la certification que j'ai bien compris. J'ai peur de faire un contre-sens... Merci, ie t'embrasse !Pardon, j'ai écrit vite et un peu en jargon ; ce sont des pistes, il ne m'appartient pas en dernier lieu de dire ta vérité à ta place, car tu la sais mieux que moi même si tu es plein de questionnements avec toute cette histoire... donc il n'y a pas un seul sens, tu y comprendras ce que tu voudras, et faire un contre-sens, c'est quand même trouver un sens, donc rien de grave... Il faut se méfier de la certitude d'avoir compris, on ne comprend jamais totalement quand il s'agit de subjectivité. Et puis, je n'ai écrit ça qu'à partir de ce que tu dis dans ton post, c'est très mince comme point de départ pour poser des hypothèses interprétatives solides...
Si tu veux bien on poursuit la conversation en MP car on parle ici d'autisme, de psy, etc., c'est très personnel et à aucun moment ça ne devrait être accessible à d'autres lecteurs du site.
Je suis un peu gêné car je me rends compte que je t'en ai dit beaucoup et la règle en psychanalyse, c'est qu'on ne parle pas à la place de l'autre, car on en n'en sait toujours moins que lui, et parce que c'est courir le risque d'une effraction psychique, c'est-à-dire faire un forçage interprétatif chez quelqu'un qui n'est pas prêt à l'entendre. C'est un peu dangereux et ça peut être mal reçu et surtout c'est exposé à des tiers lecteurs qui n'ont pas à connaître cela et qui souvent le comprennent mal. Bref, ça fait un peu psychanalyse sauvage, c'est hors propos avec la ligne édito RdR de Psychoactif, et c'est clivant. Je vais arrêter de répondre ici ou là avec un point de vue psychanalytique, je me rends compte que ça n'apporte pas grand chose que je jargonne du Lacan tout seul dans mon coin ; je ne suis pas un oracle, je ne fais pas d'analyse par écran interposé, et je n'ai pas vocation au fond à parler pour les autres...
Celles et ceux qui souhaitent un point de vue psychanalytique peuvent toujours m'écrire en MP, je répondrai amicalement, avec prudence et de manière claire et concise. Pour le reste, pas la peine d'étaler dans le vide des tartines de psychanalyse sur les forums.
Désolé pour cette mise au point, je m'aperçois que mon usage de PA a un peu dévié ; c'est un site sur et pour la drogue et la RdR, et ça suffit ainsi.
Bonne journée !
Merci beaucoup pour cette réponse ! C'est très aimable à toi de m'inviter en MP. Tu peux m'en envoyer un si tu le désires, je serais heureux de lire tes interprétations, car j'ai eu du mal à saisir, par exemple, quand tu as dit que je vivais ma sexualité de manière psychotique...
Merci à toi, bon Dimanche !
Hors ligne
Dernière modification par Morning Glory (30 octobre 2022 à 11:37)
Hors ligne
HeroinIsMyLife a écrit
Anonyme2553 a écrit
Pardon, j'ai écrit vite et un peu en jargon ; ce sont des pistes, il ne m'appartient pas en dernier lieu de dire ta vérité à ta place, car tu la sais mieux que moi même si tu es plein de questionnements avec toute cette histoire... donc il n'y a pas un seul sens, tu y comprendras ce que tu voudras, et faire un contre-sens, c'est quand même trouver un sens, donc rien de grave... Il faut se méfier de la certitude d'avoir compris, on ne comprend jamais totalement quand il s'agit de subjectivité. Et puis, je n'ai écrit ça qu'à partir de ce que tu dis dans ton post, c'est très mince comme point de départ pour poser des hypothèses interprétatives solides...
Si tu veux bien on poursuit la conversation en MP car on parle ici d'autisme, de psy, etc., c'est très personnel et à aucun moment ça ne devrait être accessible à d'autres lecteurs du site.
Je suis un peu gêné car je me rends compte que je t'en ai dit beaucoup et la règle en psychanalyse, c'est qu'on ne parle pas à la place de l'autre, car on en n'en sait toujours moins que lui, et parce que c'est courir le risque d'une effraction psychique, c'est-à-dire faire un forçage interprétatif chez quelqu'un qui n'est pas prêt à l'entendre. C'est un peu dangereux et ça peut être mal reçu et surtout c'est exposé à des tiers lecteurs qui n'ont pas à connaître cela et qui souvent le comprennent mal. Bref, ça fait un peu psychanalyse sauvage, c'est hors propos avec la ligne édito RdR de Psychoactif, et c'est clivant. Je vais arrêter de répondre ici ou là avec un point de vue psychanalytique, je me rends compte que ça n'apporte pas grand chose que je jargonne du Lacan tout seul dans mon coin ; je ne suis pas un oracle, je ne fais pas d'analyse par écran interposé, et je n'ai pas vocation au fond à parler pour les autres...
Celles et ceux qui souhaitent un point de vue psychanalytique peuvent toujours m'écrire en MP, je répondrai amicalement, avec prudence et de manière claire et concise. Pour le reste, pas la peine d'étaler dans le vide des tartines de psychanalyse sur les forums.
Désolé pour cette mise au point, je m'aperçois que mon usage de PA a un peu dévié ; c'est un site sur et pour la drogue et la RdR, et ça suffit ainsi.
Bonne journée !Merci beaucoup pour cette réponse ! C'est très aimable à toi de m'inviter en MP. Tu peux m'en envoyer un si tu le désires, je serais heureux de lire tes interprétations, car j'ai eu du mal à saisir, par exemple, quand tu as dit que je vivais ma sexualité de manière psychotique...
Merci à toi, bon Dimanche !
Compte tenu des réactions type champi jaune "bullshit", en fait je vais m'abstenir complètement d'aller sur le terrain de la psychanalyse, ça ne sert à rien ; et je ne suis pas la Jeanne d'Arc de l'analyse après tout, je jette l'éponge, ça ne changera rien pour moi et tant pis pour le point de vue psychique. Quand je dis sexualité sur un versant psychotique, ce n'est pas une interprétation, c'est de la clinique médicale psychiatrique ; si tu veux en savoir plus, Google ou auprès de ton psychiatre, s'il est disposé à t'en parler (mais ce n'est pas trop dans les habitudes de la profession...)
Bon dimanche
Morning Glory a écrit
Je n'ai pas tout lu. Je veux juste m'assurer d'une chose: quelqu'un ici a-t-il rappelé que c'est une pseudo science la psychanalyse, contrairement à la psychologie expérimentale (dont découlent les TCC par exemple)? Et que donc cela ne repose sur pas plus de choses de concret que des théories improuvables et irréfutables (donc impossibles à mettre à l'épreuve) ?
Si c'est fait alors nickel heroinismylife fait ce qu'il veut et croit en ce qu'il veut. Sinon, baser de l'aide là dessus sans avertir au préalable, j'y trouve assez hasardeux.
En plus, que sait-on des compétences et diplômes des personnes sur un forum, quoi?... N'importe qui peut s'autoproclamer ce qu'il veut et venir donner des "thérapies" en MP... Je trouve ça cho.
Ah non j'ai ouvert la boite de Pandore avec la psychanalyse, le sujet est clos, j'arrête d'en parler, c'est vraiment pas le lieu ici, et visiblement ça n'a aucun intérêt... poubelle la psychanalyse et on en parle plus
Dernière modification par HeroinIsMyLife (30 octobre 2022 à 12:14)
Hors ligne
Anonyme2553 a écrit
Acid Test a écrit
Interessant comme explication , si ce n'est qu'il nous précise bien dans un de ses posts être attiré par les hommes et non par les femmes puisqu'il nous dit :
" Maintenant je ne voulais pas du tout l'impressionner : c'est juste une amie, je préfère les garçons, je ne suis pas tellement attiré par les filles..." .
Alors si ce qu'il nous dit est vraiment ce qu'il ressent et je ne vois pas pourquoi il ne nous dirait pas la vérité , vu comme il se livre dans ses posts , je ne suis pas sur que cette explication soit celle qui colle le plus avec la réalité , encore une fois , d'après ce qu'il nous dit , à moins que son inconscient joue une part importante , dont justement il n'aurait pas conscience et qu'il soit en fait attiré par cette fille contrairement à ce qu'il pense mais j'ai du mal a y croire !
Maintenant, je ne suis pas dans sa tête et je ne sais pas si il a encore des doutes quelque part au fond de lui ou de son esprit, sur son orientation sexuelle , bien que la manière dont il l'exprime , laisse plutôt penser qu'il se sait attiré par les hommes .
Si ce n'est que si on veut essayer d'interpréter le moindre de ses mots au pied de la lettre , il dit " pas tellement attiré par les femmes " et non pas " pas du tout attiré par les femmes " , alors est-ce que ça laisserait transparaitre une certaine hésitation qui se cacherait dans les limbes de son inconscient ?
Là , il n'y a que lui qui peut y répondre en sondant son esprit et ses pulsions !
Alors à moins qu'a défaut d'avoir un partenaire homme lui permettant de projeter consciemment ses pulsions sexuelles sur quelqu'un de précis , il ait reporté inconsciemment ce besoin sur son amie et que ça ait pu provoquer en lui un conflit inconscient et qui sait , puisse avoir été la raison de cette prise de cocaine incontrôlée afin de ne pas affronter consciemment ce transfère de désir sur une personne du sexe opposé, alors qu'il pense consciemment préferer les hommes ...
Ça fait beaucoup de " Si " dans l'équation meme si la profondeur insondable de l'esprit humain réserve parfois des surprises et non des moindres .
Ceci dit , je suis loin d'etre un spécialiste en psychanalyse , alors c'est juste mon raisonnement que j'ai posté ici et j'ai peut etre raté quelque chose qui fasse qu'il soit erroné .
À coté de ça , je me demandais pourquoi tu avais écrit / dit :
" Quant à l'idée de suicide, récurrente, elle est peut-être à comprendre du côté de l'autisme mais il serait trop long de développer.
Je lis bien que tu dis que ce serait trop long à développer mais une petite explication de ce qui te fais dire cela serait tout de meme interessante .
C'est toujours interessant d'apprendre quelque chose que l'on ne sait pas.Le champi sur la sur-interprétation, non merci franchement on peut s'en passer...
T'as la réponse à ta question sur hétéro/homo (bien vu !) ; "je ne vois pas pourquoi il ne dirait pas la vérité" : parce qu'on la dit rarement, en vertu du refoulement qui produit déni et oubli... c'est justement sa vérité qu'il ne dit (ou ne sait pas encore dire) ici, mais je n'y peux pas grand chose. Quant au quiproquo hétéro/homo, au lieu d'y voir une sur-interprétation parce qu'on y connait rien, on peut aller du côté de la bisexualité psychique et des modalités sexuelles sur le versant psychotique.
Je ne développerai pas ici sur sexualité et autisme, trop clivant, trop éloigné du sujet du forum et de la ligne édito de PA, et trop personnel, ça n'a rien à faire ici.
Finalement, on peut se contenter d'un commentaire du type "pas la peine de culpabiliser", ça mange pas de pain, ça n'explique rien, et ça occupe l'espace.
Je ne voulais pas dénigrer ton interprétation , ni créer de conflits et je n'ai vraiment absolument rien contre la psychanalyse; au contraire je trouve cela interessant même je n'ai que tres peu de connaissances sur le sujet , malgré que je m'y sois interessé il y a une bonne trentaine d'année et avais lu deux ou trois bouquins sur le sujet .
Dont entre autres , Introduction à la psychanalyse , écrit par Freud , qu'un pote à qui apparemment je l'avais conseillé à l'époque, me l'a rappelé récemment, en me disant que toutes les 2 phrases il avait du prendre son dictionnaire pour essayer de comprendre de quoi ça parlait , avant de finir par laisser tomber tellement c'était du Chinois pour lui ! Lol
Mais le temps et peut etre aussi les nombreuses substances prises entre temps, font que je n'en ai plus qu'un vague souvenir , n'y étant pas revenu depuis .
Je précise bien que je suis loin d'etre un spécialiste dans le domaine et que ce que j'écrivais n'était que mon interprétation, fruit de mon raisonnement , en me basant sur ce qu'il avait écrit et dit de lui dans ses posts , tout en disant aussi que mon interprétation pouvait etre erronée, si elle n'avait pas tenu compte de quelque chose que je n'aurais pas remarqué par exemple.
J'ai trouvé ton interprétation interessante mais j'ai eu l'impression que tu n'avais pas tenu compte de ce qu'il avait précisé ensuite dans un autre de ses posts , au sujet de son orientation sexuelle , ou en tout cas , ce qu'il en ressentait consciemment .
Je pense que l'on peut tout à fait discuter d'un sujet , meme si on peut avoir des interprétations et opinions qui diffèrent et les défendre en argumentant et je pense qu'il n'y a pas de raison , si ce n'est de rentrer dans des conflits , en tout cas de ne pas pouvoir discuter meme si nous avons des avis qui divergent sur certaines choses .
C'est justement aussi l'interet d'un forum, de pouvoir échanger des opinions, des avis des interprétations et des connaissances , sur tel ou tel sujet , tout en le faisant dans le calme et le respect des autres .
Surtout que qu'est ce que ce serait chiant un monde où tout le monde serait d'accord sur tout en permanence ! Lol
J'estime que je ne connais pas grand chose , sur beaucoup de choses , voir meme sur la majorité des choses , â part deux ou trois sujets auxquels je me suis particulièrement intéressé car ils m'ont passionné mais il me reste encore tout à apprendre sur tellement de sujets ; c'est ce qui est intéressant dans la vie justement , en tout cas pour ceux qui sont curieux et ont une certaine soif d'apprendre.
Personnellement , je pense que la psychanalyse a aussi sa place sur ce forum, que l'on soit d'accord ou pas avec les interprétations qu'elles fait sur différents sujets .
Quant à mon experience personnelle avec la psychologie et la psychanalyse ( surtout avec la psychanalyse, plus qu'avec la psychologie ) , elle est assez limitée !
Lorsque j'ai fait une cure de désintox ( dont je parle d'ailleurs dans ce topic ) il y a une trentaine d'années , avant la généralisation des TSO comme la metha et le Sub, mon père m'a envoyé voir un psy pendant un an suite à cette cure .
J'estime malheureusement, que ça ne m'a rien apporté , si ce n'est de pouvoir me faire exempter du service militaire .
j'ai refait une tentative avec une psy il y a quelques années à cause d'une dépression du fait d'être coince dans une situation dont je n'arrivais pas à m'extraire pour avancer mais j'y ai mis un terme apres quelques mois, estimant que ma dépression etait circonstancielle , par rapport â une situation bien précise que je vivais et que ce n'ètait apparemment pas la psy qui me donnerait des clés pour essayer de m'en sortir !
En plus de ça , pour toutes les propositions qu'elle me faisait, histoire de me changer les idées, pour m'ouvrir l.esprit et essayer de décoincer la situation en question avec une impulsion , quelle qu'elle soit ( pour faire court ) , elle ne se renseignait pas avant de me les proposer , pour savoir si elles étaient faisables !
Deux exemples .
La première , elle me dit , pourquoi vous ne partiriez pas en Israel dans un kibboutz quelques mois pour voir autre chose ( je précise que je ne suis pas de confession juive et c'est d'ailleurs pour cette raison que ça n'a pas été faisable !) ?
Elle me donne donc le nom d'une assos a contacter , sans me donner le numéro , que j'ai bien galéré à trouver et j'appelle !
La dame que j'ai en ligne me dit , " C'est pour faire votre Aliyah ?".
Je lui dit que non et lui explique vaguement la situation comme quoi je voudrais me renseigner piur savoir comment ça se passe pour partir quelques mois dans un Kibboutz ( sans lui parler de dépression) et elle me répond que c'est réservé aux juifs souhaitant faire leur Aliyah ( faire leur retour vers Israel ) !
Comme ça , ça été vote réglé ! Lol
La seconde chose qu'elle m'a proposé , étant guitariste , a été d'aller faire un stage de musique Jazz dans le Sud de la France , dans une Assos tres sympa d'après elle !
Je regarde leur site sur internet , nous étions en Octobre à ce moment là il me semble et je vois que les stages étaient exclusivement pendant l'été ...
Elle n'aurait pas pu se renseigner un peu quand même, avant de me proposer des solutions que de toute façon je ne pouvais meme pas essayer ?
Merde , ça fait partie de son boulot ça quand même !
Portant elle est apparemment mariée à un Psy assez reconnu ( ce qui ne veut pas dire qu'elle soit douée elle même ceci dit !) dans le milieu et en tout cas , au moins , elle était plutot sympa ( mais ça ne suffisait pas , a 70€ de l'heure non remboursé et à raison d'une a deux scéances par semaine , on attend quand meme plus que ça d'un/ d'une Psy ! Lol ).
Concernant le dossier fait par ce psy pour me faire exempter du service militaire , je me souviens encore des fameux trois jours ( qui si je me souviens bien, ce sont passés justement quelques mois après cette cure , alors que j'ètais encore sous traitement anxiolytiques, anti-dépresseurs , somnifères puissants, le tout à haute dose ) , qui pour moi n'ont duré qu'une demie journée , car dans l'autocar qui nous emmenait sur le lieux où devaient se passer les 3 jours , j'ai rencontré deux martiniquais , qui avaient amené avec eux une grande bouteille ( 1L ?) de Rhum et qui comptaient bien la boire rapidement pour arriver bourrés et se faire exempter aussi .
Nous avons donc bu la bouteille a trois en quelques dizaines de minutes et sommes arrivés bien attaqués sur la " base " en question .
Et la première chose qu'ils nous ont fait faire a été de nous mettre dans des salles avec des sortes de pupitres / tables et chaises d'ecoliers, en nous demandant de remplir un questionnaire ou un QCM , je ne sais plus trop.
Et évidemment , au bout de quelques minutes , entre mes médocs ( tranxene 50 , anafranyl 75 et les deux ou trois Rohypnols 2mg pris la veille au soir , les deux ou trois pétards du matin avant de prendre leur bus et le Rhum des martiniquais, il n'avpas fallu longtemps pour que je m'endorme sur la table en ronflant allègrement ( surtout que j'ai une cloison nasale déviée de naissance dans une narine, qui fait qu'elle se bouche quand je respire par le nez , alors j'ai souvent tendance à le faire par la bouche ).
Le sergeant ou je ne sais quel était son grade , me réveille une fois , puis une seconde fois et enfin une troisième fois, a quelques minutes d'intervalle ( en plus à l'époque j'avais les cheveux longs , qui m'arrivaient quasiment enbas du dis; tout ce qu'ils aiment a l'armée ! Lol ) et me dit " vous avez un problème monsieur Trucmuche ?" .
Et je lui répond que j'ai un dossier psy gros comme un botin des pages jaunes , à remettre à ses superieurs , qui spécifie que je ne suis pas apte a faire mon service militaire .
Il m'envoit donc dans un bureau ou un de ses supérieurs m'attend , me dit de m'assoir et je lui donne le dossier en question !
La dégaine de hippy , " ex toxicomane " qui vient de faire une cure de desintox quelques mois pkus tôt et empestant l'alcool déjà le premier jour dés 8 ou 9h du matin, il ne lui a pas fallu 10 mn pour me déclarer inapte au service militaire et je suis reparti manu militari d'où je venais ; c'est a dire chez moi ! Lol
Pour revenir sur la psychanalyse et finir lâ dessus , autant voir ce psy pendant un an ne m'a vraiment rien apporté , ni fait decouvrir sur moi meme , hormis le fait de me faire réformer pour le service militaire ( que je considérais vraiment comme une perte de temps !) , autant j'ai appris à la mort de mon père il y a quelques années , qu'il avait èté voir ce psy , qui ètait aussi Psychanaliste , pendant des années , pour faire une analyse et ce jusqu'a sa mort ou presque si je me souviens bien .
Et meme si il est vrai que les 10 dernières années avant la mort de mon père , je n'ai pas eu beaucoup de rapports avec lui contrairement à mes deux demi-frères , je n'ai pas eu l'impression que de faire cette analyse , l'ait fait changer et aborder la vie ou les rapports avec ses enfants différemment et de ce qu'ils m'en ont dit , mes demi- frères non plus il me semble ( qui ont appris qu'il avait fait cette analyse pendant des années , comme moi , juste après sa mort en tombant sur certains papiers / documents en attestant.)
Dernière modification par Acid Test (30 octobre 2022 à 16:27)
Hors ligne
Putain Acid test, j'ai compté, tu mets 28 lignes pour démarrer ton message. Tu es le dieu des préliminaires. C'est plus marcher sur des œufs à ce niveau, j'ai pas les mots
Dernière modification par g-rusalem (30 octobre 2022 à 16:23)
Hors ligne
g-rusalem a écrit
Putain Acid test, j'ai compté, tu mets 28 lignes pour démarrer ton message. Tu es le dieu des préliminaires. C'est plus marcher sur des œufs à ce niveau, j'ai pas les mots
Les préliminaires , c'est ce qui fait tout pour la suite ; c'est ce qui met dans l'ambiance ! Lol
Y'en a qui marchent sur l'eau, moi je marche sur les oeufs ; chacun ses pouvoirs ! Lol
Ceci dit je n'ai pas l'impression d'avoir mis 28 lignes avant de commencer mon message, puisqu'il commence dès le début en m'adressant à la personne qui a fait cette approche psychanalytique, qui anime tant la discussion dans ce post !
Donc si je comprends ( et compte ) bien , tu estimes que mon post commence réellement par " j'estime que je ne connais pas grand chose sur beaucoup de choses " ?
Aprés , je reconnais que j'ai une tendance à la digression et a une certaine élasticité dans mes posts ( c'est le fonctionnement par association d'idées de la pensée arborescente ) ! Lol
Je m'aperçois que j'aime bien écrire en fait !
En fait j'allais poster quelque chose à ce sujet cette nuit mais n'ai pas eu le courage de le finir car il était tard , alors je ne l'ai pas posté !
Ah je vieilli ! Lol
Obligé d'aller rechercher le sens de TL ; DR pour comprendre le commentaire de MT ( salut MT , comment ça va ?) ! Lol
Ça faisait un moment que je n'avais pas posté jusqu'à récemment , alors j'avoue que j'en ai profité pour me rattraper ! Lol
Je plaisante bien qu'il est vrai que j'écris souvent des posts assez longs !
En fait , j'écris assez facilement et à la différence de beaucoup qui utilisent un smartphone pour aller sur le net en général et sur PA entre autres forums et sites , j'utlise une tablette ( Ipad Air pour ne pas le nommer ) et depuis que j'en ai une , soit plus de 10 ans , je m'en sert énormément tous les jours pour tout sur internet .
Du coup, ayant une grande visibilité ( bien plus proche d'un ordi et assez différente d'un smartphone) , plus lisible et bien plus facile à utiliser qu'un smartphone à mon avis , de par cette visibilité et pour la rapiditè à taper un texte , vu qu'on passe " achement " moins de temps a essayer de viser les lettres et chiffres pour taper un texte ( pourtant je n'ai pas les doigts comme de grosses saucisses mais bon ! Lol ) ;c'est donc beaucoup plus facile et rapide et je ne me rend pas toujours compte que pour ceux qui sont sur Smartphone notamment , ça doit peut être être moins facilement / rapidement lisible .
Et je lis plutôt assez rapidement aussi ( quoi que , je suis toujours épaté par le rythme de lecture de certaines personnes qui lisent manifestement très rapidement des bouquins , bien plus rapidement que moi je pense ) bien que parfois mon esprit s'évade ailleurs lorsque je lis des trucs qui ne me passionnent pas trop et au bout de 2 ou 3 pages je suis obligé de revenir en arrière , m'apercevant que je n'ai pas la moindre idée de ce que je viens de lire ! Lol
Peut etre ( voir meme surement !) un problème de concentration , lorsque le sujet ne m'accroche pas suffisamment !
Je me demande d'ailleurs à quel point ça a pu me gêner dans mes études étant plus jeune.
Quoi qu'il en soit , Je bats ma coulpe comme dirait l'autre ( et non "j'm'en bas la coulpe " ) !
Dernière modification par Acid Test (30 octobre 2022 à 20:46)
Hors ligne
Hors ligne
Acid Test a écrit
Aprés , je reconnais que j'ai une tendance à la digression et a une certaine élasticité dans mes posts ( c'est le fonctionnement par association d'idées de la pensée arborescente ) ! Lol
Je m'aperçois que j'aime bien écrire en fait !
En fait j'allais poster quelque chose à ce sujet cette nuit mais n'ai pas eu le courage de le finir car il était tard , alors je ne l'ai pas posté !
Ah je vieilli ! Lol
Obligé d'aller rechercher le sens de TL ; DR pour comprendre le commentaire de MT ( salut MT , comment ça va ?) ! Lol
Ça faisait un moment que je n'avais pas posté jusqu'à récemment , alors j'avoue que j'en ai profité pour me rattraper ! Lol
Je plaisante bien qu'il est vrai que j'écris souvent des posts assez longs !
Coucou mon Nacid'
TL;DR c'est juste une abréviation pour dire "trop long, pas lu"
("too long; didn't read")
C'est une abréviation assez connue, donc je pensais que ça passerait
(Et je plaisantais, j'ai évidemment tout lu )
Je te comprends bien au fait, je suis le roi du pavé moi aussi...
Du coup j'imagine que pas mal de gens sautent mes posts, mais des fois je reçois des gentils messages qui font que j'me dit que si ça intéresse au moins une personne, c'était pas du temps gâché ^^
Ça prend pas très longtemps de toute façon quand t'écris vite, sans avoir besoin de regarder le clavier... question d'habitude
Content de voir que tu postes toujours sur le forum de temps en temps, moi aussi je passe encore une fois de temps en temps voir ce qu'il se passe, et "lâcher 2/3 coms"
Ça fait plaiz' de voir à quel point il a évolué notre petit squat
Allez bisous les amis
MT
Hors ligne
3 | ||
[ Forum ] Gérer sa consommation - La C et moi, c'est fini ... ?
|
5 | |
[ Forum ] Sniffer - La cocaïne a fini par avoir mon nez
|
43 | |
[ PsychoWIKI ] Complications aiguës de l'usage de cocaïne | ||
[ PsychoWIKI ] Cocaine, effets, risques, témoignages |