proposition de texte parodique pour illustrer le fonctionnement des CSAPA

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proposition de texte parodique pour illustrer le fonctionnement des CSAPA


Bonjour, je crois que ce texte montre le côté particulier du fonctionnement des CSAPA qui sur certains points s'écarte des règles communes de la relation medecin patient.
Il ne s'agit pour le moment que d'une ébauche et j'accepte avec plaisir toute critique ou suggestion.

nb= J'ai choisi l'insuline car , comme les TSO, elle est plus preventive (des complications du diabete) que traitement d'une maladie. Dans l'ideal elle doit etre prescrite avant que le diabete ne crée des complications. Il en est de même des TSO pour prévenir les complications de l'usage !

Ayant constaté le bon rapport coût efficacité des CSAPA le gouvernement envisage de leur confier la délivrance de l'insuline dans le cadre des CSAPD. Dans cette perspective nous avons ébauché le règlement intérieur suivant.

Préambule

Les Diabétiques sont fréquemment indisciplinés, notamment dans le régime alimentaire (achat compulsif et clandestin de pots de confiture, notamment) ce qui nuit à leur santé et augmente les coûts pour la collectvité. Par ailleurs ils tendent à cacher ces écarts de régime, en recourant parfois au mensonge.
Les professionnels des CSAPD, tout en respectant les patients, devront donc ne jamais oublier de faire respecter les règles de bon usage de l'insuline et de respect du régime alimentaire.
La confiance qu'ils accordent à leurs patients sera donc toujours vigilante.
Ils pourront pour ce faire prononcer des sanctions décidées selon les avis des professionnels concernés et/ou le règlement intérieur local du CSAPD.

Initiation

Le traitement par insuline sera initié après un Rendez vous avec l'infirmier, le médecin et le psychologue et décision de l'équipe de soins.

nb Carence en insuline.

Pendant l'instruction du dossier il y aura carence en insuline. Il en sera de même lors d'interruptions par sanctions ou par problèmes de fonctionnement du CSAPD.
Le patient devra donc se tourner vers son médecin traitant pour un traitement de substitution non insuliné.
En cas de problème il pourra se tourner vers des plantes à vertu anti-diabétiques, notamment mûrier noir, myertille, cannelle et curcuma.
En cas de décompensation du diabète le patient devra s'adresser aux urgences.

Début du traitement

Le traitement sera administré et/ou délivré au CSAPD sur une base quotidienne pendant le temps necessaire. La durée de cette période de passage quotidien au CSAPD sera déterminée selon les avis des professionnels concernés et/ou le règlement intérieur local du CSAPD.
nb= cette formulation est en contradiction avec les droits des patients, établis par la Loi qui imposent la consultation et l'accord du patient.. Pour les raisons exposées en préambule.


Surveillance

Une surveillance appropriée sera mise en place avec notamment des mesures répétés de la glycémie au doigt lors des venues quotidiennes. Une glycémie supérieure à 10 mmoles/L pendant la journée pourra entrainer des sanctions (baisse de la dose d'insuline voire exclusion du programme).

Evolution de la prise en charge

La venue quotidienne sera remplacée progressivement par une venue moins frequente (hebdomadaire voire mensuelle) selon les avis des professionnels concernés et/ou le règlement intérieur local du CSAPD et selon les signes de bon comportement du patient.

Type d'insuline

Les ampoules d'insuline seront utilisées pendant un an au moins. Les stylos injecteurs, exposant au risque de détournement, seront permis, sur autorisation du Médecin Conseil,  après un an d'utilisation des ampoules.

Relais  en médecine de ville

Après un temps détérminé selon les avis des professionnels concernés et/ou le règlement intérieur local du CSAPD , le patient pourra être adressé à son médecin de ville pour prescription et/ou au pharmacien pour délivrance.

Financement

Les places en CSAPD seront fixées en fonction du financement attribué et sans considération indue aux ressentis des acteurs de terrain, ressentis souvent excessifs ou trompeurs.
nb=En cas de carence, se reporter au chapitre "carence en insuline.

Toutefois, en cas de dysfonctionnement majeur, l'ARS pourra, le cas échéant, et en considération de la gravité des faits dûment constatés, des disponibilités budgétaires et des plans régionaux pertinents et après consultation de la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA) (https://www.legifrance.gouv.fr/download … lWvrPu1M), mettre en oeuvre un rattrapage budgétaire dans les années suivantes

.

Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2022 à  16:33)

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Plotchiplocth homme
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Je pensais à un petit mot de mise en perspective après, pour dire en bref:

ça vous semble totalement et à juste titre scandaleux? C'est pourtant ainsi que se déroulent de nombreuses prises en charge en CSAPA, vous concernant peut-être vous même ou vos proches/ entourage/ voisins/ amis/ collègues, dans un fonctionnement imposé dérogeant souvent aux règles déontologiques, au cadre éthique et au droit des patients.
Ces manquements ont bien sûr des conséquences directes en terme de qualité des soins, par une stigmatisation des personnes dépendantes. Ils participent à l'intégration du stigmate par les personnes concernées, avec pour conséquence une perte de dignité, d'estime de soi et de capacité d'agir, un majoration de la culpabilité, une impossibilité ou une difficulté à la prise en compte de leurs besoins, de leurs souhaits, de leurs pratiques de leur personne, de leur parcours.
Toutes ces conséquences altèrent la qualité de vie et impossibilisent le rétablissement de la personne, alors même que ces établissements portent des objectifs de soins contraires à cette réalité effective produite.
Nous demandons un changement radical dans le fonctionnement des CSAPA afin qu'ils respectent les personnes dépendantes et leurs droits. Maintenant.


J'improvise un peu alors je sais pas si c'est bien adapté. Je vous laisse prendre le mieux s'il y en a

Dernière modification par Plotchiplocth (31 octobre 2022 à  13:55)

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Fastofle homme
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Bonjour,

Vraiment sympa ce petit texte parodique. Mais tellement vrai...

J'ajouterai qu'en cas d'exclusion, cette dernière pourra être définitive car il n'y a pas de droit à l'oubli et que notre diabétique se débrouillera pour son insuline jusqu'à la fin de ses jours ou attendra le départ à la retraite de l'ensemble de l'équipe et son renouvellement.

« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »

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Bonjour, je rebondis sur le post de Plotch pour dire que je pense que les CSAPA sont AMHA trop centrés sur les TSO. Du coup, ils peuvent avoir l'impression d'etre des fournisseurs exclusifs et monopolistiques, avec des "clients" pieds et poing liés. Ce qui est vrai dans une certaine mesure. Si cela a favorisé la disponibilité des TSO à un moment il est temps que les TSO rentrent dans le droit commun, du moins pour les prescriptions qui ne demandent pas un avis hyper-spécialisé.
Le premier temps serait que la primoprescription de Methadone par les medecins de ville (formés) soit enfin mise en place, conformément aux voeux de tous les acteurs, usagers ou soignants.
Il ,faut aussi obtenir que les médecins ne bloquent plus sur les prescriptions de TSO. S'ils pensent que c'est dangereux qu'ils voient quels medicaments sont responsables des décès à doses thérapeutiques. Dans le document suivant aucun TSO n'apparait.
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01719243/document   (voir page 68)

Enfin il serait bon que les CSAPA fassent des actions positives pour etre bien plus que des distributeurs de TSO, notamment sur les addictions les plus courantes, cocaine, MDMA, chem sex, cathinones, N2O etc...
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (31 octobre 2022 à  16:17)

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Je suis entièrement d'accord - MM

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pierre
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Il faut que les CSAPA travaillent sur le stigmates des PUD et arretent d'etre un lieu de reproduction et du renforcement du stigmate sur les usagers. Il faut que ca devienne un de leur mission première. Pourquoi ?

Non seulement les préjugés sur les drogues tuent plus que les drogues elles mêmes, mais le plus grand changement qu'on peut apporter dans la vie des usagers, c'est de déconstruire avec eux les préjugés sur les drogués qu'ils ont intégré. (la fameuse violence symbolique ou auto-stigmatisation). C'est le plus efficace empowerment que je connaisse.

Et  forcément si on parle de changement important pour la qualité de vie et du pouvoir d'agir des usagers, ca devrait être traité comme une mission première des CSAPA. Hors ce n'est pas ce qu'il se passe, c'est même le contraire. Ils embauchent des personnes qui sont formatées avec les mêmes préjugés que la société sur les drogues. Ces personnes ne font au mieux que de reproduire cette stigmatisation sur les usagers et au pire, ils s'enferrent encore plus dans les préjugés avec des prophéties autoréalisatrices  : "les usagers sont des menteurs, donc tout ce que je vais construire dans l'accompagnement va tendre à prouver que c'est des menteurs", ou encore "la drogue c'est l'immédiateté, donc tout ce que je vais faire va tendre à prouver que les usagers ne résistent pas à la frustration"... Cela veut dire que si ils ne  ne travaillent pas dessus sérieusement et spécifiquement, les CSAPA deviennent un lieu de reproduction et de renforcement du stigmate (et donc de violence) au lieu d'être un lieu d'émancipation.


Pour d'autres groupes stigmatisés comme les femmes victimes de violence, les enjeux lies aux stigmates sont travaillés dans les structures dans tout le parcours d'accompagnement. A quand le même niveau de réflexion et de prise en compte du stigmate dans les CSAPA ? On est loin de ce que nous pouvons appeler la "RDR psycho-sociale ou citoyenne"  (celle qui s'interesse au stigmate)
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Oui!!
 
-dito-

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Bonjour, je rajouterais que les CSAPA devraient etre des centres de soins intégrés traitant tous les aspects médicaux physiques, psychiques, sociaux de la personne.
Dans le premier pdf du post suivant je relève que la surmortalité (statistique) des addicts est plus due à leur appartenance à un groupe à risque (hygiène de vie, sédentarité, tabac, conditions socio economiques justice et prison etc) qu'à leur consommation

https://www.psychoactif.org/forum/2022/ … .html#divx

Comme les diabetiques avec l'hyperglycémie. Si les médecins se contentaient de réguler la glycémie sans aborder l'ensemble des autres problèmes de santé (ce qui n'est pas le cas), on serait comme dans bien trop de CSAPAs. Amicalement

Dernière modification par prescripteur (31 octobre 2022 à  18:04)

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S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Donc le tableau catastrophique

Je ne prétend pas que ce soit catastrophique et d'ailleurs je souligne qu'au début des TSO "l'exception" CSAPA a permis la disponibilité des TSO. Mais ça date des années 1990. Et, depuis, les CSAPA, comme les usagers, ont pris le pli d'un fonctionnement d'urgence qui dure. Je plaide donc pour que "l'exception" devienne une banalité et que les TSO soient prescrits comme les autres medicaments, sauf dans les cas difficiles.
Et que les CSAPA aient d'autres fonctions que distribuer les TSO.
Je signale que j'ai été médecin de CSAPA pendant des années et c'est en toute amitié que j'incite les soignants à sortir d'une routine qui entraine parfois des comportements negatifs, comme le montrent certains temoignages sur PA. Et que j'incite les usagers à aider les soignants à rentrer dans le cadre médical "normal".
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (31 octobre 2022 à  19:32)


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meumeuh homme
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MDPVerge a écrit

En fait j'ai l'impression que c'est surtout lorsqu'on tombe sur une jeune personne qu'on est mieux écouté. Faut t'il attendre le passage en retraite des vieux médecins pour que les choses évoluent ?

Non pas forcément  ! Je sais pas si tu parles de médecins addictologues mais parfois des jeunes addictos serais même moins ouvert d'esprit, si je puis dire.... bref c'est donc plus compliqué que cela.


Perso j'ai un tso et bien je suis passé par une psychiatre, que mon médecin traitant connaît, car à l'époque je bossais en CDI et pour moi impossible de devoir me rendre chaque matin au Centre ...


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Acid Test homme
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C'est marrant et permet d'évoquer un sujet  et des problèmes importants, de manière humoristique !
N'ayant jamais mis les pieds dans un CSAPA ( Les CAARUD sont plus sympas ! Lol ) c'est  en gros la vision que j'en avais , suite à la lecture que j'ai pu faire d'un certain nombre de posts ici sur le sujet !

Les traitements pour les problèmes cardiaques auraient aussi bien pu etre utilisés ,  pour faire ce parallèle  parodique , que celui pour le diabète .

J'ai eu la chance entre 1999 et 2000, d'avoir d'abord accès à du Subutex par mon médecin généraliste de l'époque,  spécialisé dans les addictions ( il n'était pas qu'addictologue mais était connu à Barbès pour être le médecin chez qui aller pour ce type de problèmes) , puis après un voyage de 3 mois en Nouvelle- Zèlande , d'où je suis rentré un peu en " catastrophe " , n'ayant plus de Subu et n'ayant pas réussi a me faire prescrire de la metha ( le Subutex étant interdit là bas  , meme si en tant qu'étranger/ touriste , on est autorisé à rentrer avec son traitement Subutex sur le territoire NZ  ) là bas car aucun médecin néo- Zélandais  ne voulait m'initier à la methadone, en tant qu'étranger non natif de NZ ( et ils n'en avaient peut etre pas le droit !) , j'ai fini par me faire péniblement prescrire une sorte de codeine ( je ne sais plus sous quelle forme de médoc) , pour me taper les 32h de voyage de retour vers la France ( avec une escale  de quelque chose comme 8h à Séoul, en Corèe du Sud ( un voyage atroce ,largement  sous dosé , pour ne pas dire en manque !

Arrivé à Paris , j'ai d'abord foncé chercher du brown pour un bon gros shoot et je suis ensuite retourné voir ce médecin qui a décidé de me passer sous methadone , me la décrivant comme la " Rolls " des TSO !
Il m'a initié à 120mg par jour dès les premiers jours ( mais il connaissait mon niveau d'addiction depuis un moment bien qu'il aurait pu varier pendant ces 3 mois mais je lui ai dit quelle était ma conso les quelques semaines ou j'ai shootè du brown avant de revenir le voir après mon voyage )   ce qui ferait hurler plus d'un medecin de CSAPA / addictologue aujourd'hui et tout s'est bien passé , sachant que j'ai quasiment tout de suite diminué ( mais continué à m'en faire prescrire 120 mg par jour pour en avoir d'avance pendant un moment ).

Dernière modification par Acid Test (03 novembre 2022 à  04:35)

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Bonjour, je rajoute le texte suivant à ma proposition. A la reflexion....
Je rappelle que toutes les propositions sont bienvenues.

Financement

Les places en CSAPD seront fixées en fonction du financement attribué et sans considération indue aux ressentis des acteurs de terrain, ressentis souvent excessifs ou trompeurs.
nb=En cas de carence, se reporter au chapitre "carence en insuline.

Toutefois, en cas de dysfonctionnement majeur, l'ARS pourra, le cas échéant, et en considération de la gravité des faits dûment constatés, des disponibilités budgétaires et des plans régionaux pertinents et après consultation de la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA) (https://www.legifrance.gouv.fr/download … lWvrPu1M), mettre en oeuvre un rattrapage budgétaire dans les années suivantes.

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Dernière modification par prescripteur (03 novembre 2022 à  13:12)


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Imaginez une personne se faisant passer pour insulino-dépendante pour avoir un stock. Tout ça pour le revendre et rendre diabétique d'autres personnes et gagner du fric. Imaginez des médecins se spécialisant dans la vente de ce produit hautement prisé. Imaginez les élites se taper des petits shots d'insuline pour le plaisir, en soirées mondaines

Comme les dealers alors ! girl_devilgirl_devilgirl_devilgirl_devil
Je croyais naivement que pour l'heroine, la cocaine etc.. les usagers s'adressaient majoritairement aux dealers et que le détournement médicamenteux était marginal.
Voir l'exemple des Suisses qui ont dû passer de l'heroine fournie en centre spécialisé à l'héroine "à emporter" pendant les confinement COVID. Beaucoup criaient au scandale, au risque de détournement massiF. Et bien , la crise du COVID passée, ils ont décidé de continuer, au moins jusqu'à Mars 2023.

https://www.rts.ch/info/sciences-tech/m … icile.html

Imaginez des médecins se spécialisant dans la vente de ce produit hautement prisé.

Un texte sur la confiance et son importance

https://www.maieusthesie.com/nouveautes … fiance.htm

Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2022 à  08:58)


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Bonjour, la délivrance en pharmacie de l'insuline peut très bien être mensuelle et cela n'arrive pas, sauf en cas de volonté suicidaire. Voir le texte sur la confiance.

https://www.maieusthesie.com/nouveautes … fiance.htm

Evidemment cela demande du medecin et du patient un peu de bienveiillance.

Pour l'insuline voir (qui montre que le diabetique doit même avoir des reserves).

https://www.vidal.fr/medicaments/gammes … 52292.html

Conseils

Il est prudent de disposer d'une insuline équivalente pour seringue afin de faire face à une perte ou à un défaut de fonctionnement du stylo.

Si vous utilisez deux stylos destinés à injecter deux insulines, veillez à pouvoir les distinguer facilement.

Pour le maniement précis du stylo, conformez-vous à la notice fournie par le fabricant et veillez à ne pas l'égarer.

La sécurité d'une injection d'insuline au travers des vêtements, sans désinfection préalable, est maintenant établie avec certitude.

En cas d'activité sportive, il est préférable d'injecter l'insuline à distance des muscles qui travaillent pour éviter une absorption trop rapide de l'insuline. De plus, une adaptation des doses d'insuline est habituellement nécessaire selon les conseils du médecin.

Prenez contact avec les associations pour diabétiques : elles diffusent une information utile sur le traitement et la surveillance du diabète.

Votre entourage doit savoir reconnaître les signes d'une hypoglycémie et pouvoir vous administrer, en cas de perte de connaissance, une ampoule de GLUCAGEN. Celle-ci est conservée de préférence au réfrigérateur ou, en cas de nécessité, à température ambiante (inférieure à 25 °C) pendant 2 ans.

Veillez à ne pas manquer d'insuline, notamment pendant les week-ends et jours fériés ; lors de vos déplacements, munissez-vous d'une réserve ou de votre ordonnance en cours de validité. Un certificat de traitement par insuline peut être nécessaire pour franchir certaines frontières.

L'insuline se conserve sans problème 4 à 6 semaines à une température inférieure à 25 °C et plusieurs mois à une température proche de 0 °C (mais elle ne doit jamais être congelée). Elle se dégrade d'autant plus vite que la température est élevée.
En pratique :

    conservez les cartouches non entamées dans la partie basse du réfrigérateur. Si c'est impossible, ne les conservez pas plus de 1 ou 2 mois (selon que vous êtes dans une région chaude ou froide) ;

    conservez les cartouches entamées hors du réfrigérateur pendant une durée maximale de 4 semaines, dans un endroit propre et sec de préférence, à l'abri de la lumière et des hausses de température (pas plus de 30 °C) ;

    une exposition accidentelle ou inévitable à une température de l'ordre de 30 °C à 35 °C est possible sans dommage pendant 2 ou 3 jours ;

    jetez toute cartouche suspecte d'avoir été exposée à la congélation ou à une chaleur excessive, et notamment celles qui ne sont pas limpides et incolores ;

    lors des voyages long-courriers, conservez votre insuline dans vos bagages de cabine pour éviter une exposition au froid excessif dans la soute à bagages.

Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2022 à  09:09)


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Échec Scolaire homme
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Bonjour,

A l'évidence, les conditions de délivrance, de dispensation, la liberté de pouvoir voyager librement à l'étranger, le traitement de la douleur et l'accueil dans les structures de santé sont assimilables lorsque l’on parle d’insuline et de substitution. La comparaison est pleinement justifiée. 

Par contre, le diabète est une maladie qui est traitée par l'insuline et la dépendance aux opiacés n'est PAS une maladie traitée par MSO, car ici ce n'est plus comparable n’est-ce pas ?

En outre,  on ne guérit pas du diabète, et si on suit cette logique par assimilation, on ne guérira pas de la dépendance aux opiacés, même avec un traitement à vie comme pour le diabète. La maladie des opiacés devient irrémédiable même avec le traitement correcteur proposé à VIE  puisque c'est comme du diabète (raisonnement implacable).

Bref, on peut allègrement filer la métaphore dans tous les sens, on peut vite dire ou comprendre n'importe quoi.

En résumé, lorsque l'on compare diabète et substitution, c'est aussi pour dire ” vous êtes malades et vous avez besoin d'un traitement à vie”. En tout cas on le droit de le voir comme ça et je l'ai souvent entendu en CSAPA, mais sans explications. C’est sûrement d'ailleurs globalement vrai, tout dépend du point de vue que l'on adopte et de la personne que l'on a en face de soi. Mais ”globalement” c'est pas encore du diabète pour lequel tous ceux qui en souffrent sont concernés.

Il y a une multitude de contre-exemples pour lesquels le parallèle que vous faites n'est pas pertinent, j'ai la flemme de tous les citer. Le diabète comparé aux MSO ça marche par vertige de l'analogie sur un public déjà conquis, c'est sympa comme raisonnement mais ça a ses limites en plus de ne pas être nouveau ni exclusif. Pour moi ça réduit la compréhension globale de la problématique, c’est pratique, ça en jette mais pour moi c'est pour les noobs.


La substitution c'est une bonne chose mais le délire sur le diabète, ça va 5 min.

Bon WE.

Dernière modification par Échec Scolaire (05 novembre 2022 à  12:45)

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Bonjour, le but etait de mettre en evidence le caractere "hors règles" du fonctionnement des CSAPA et de la prescription des TSO, tellement "banalisé" qu'on n'en perçoit pas les conséquences sur les PUD. Jusqu'à ce que des témoignages en montrent l'existence et parfois la gravité.
Il fallait choisir un élement de comparaison qui parle aux soignants mais j'aurais evidemment pu choisir d'autres maladies. J'ai choisi l'insuline parce que, comme les TSO, elle est parfois prescrite pour prevenir les complications et non pour traiter des symptomes (hors l'hypoglycémie).
Mais, evidemment il ne s'agissait pas de comparer les traitements (TSO et insuline) sur l'utilité médicale.
Mais votre reaction montre bien que les contraintes , parfois abusives, des CSAPA restent encore à dénoncer et à être perçues par les soigants.

Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2022 à  12:38)


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Échec Scolaire homme
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Bonjour Prescripteur,

Merci d'avoir répondu.
Mon texte n'est pas spécialement pour vous croyez-le, mais comme je vous le disais j'ai souvent entendu cette analogie en CSAPA,. j’y suis habitué et je n’en suis jamais surpris. C'est surtout après eux que j'en ai, pour diverses raisons.

Je pense que je comprends l'utilité de cette histoire de diabète, il n'y a sûrement pas mieux sous le coude,  c'est simple et pratique compte tenu du contexte.
Je voulais juste souligner qu’en opérant d'une manière aussi simplificatrice, le médecin peut conduire son patient à occulter tout un pan de l'histoire, et qu’aussi c'est pour le moins une drôle de façon d'énoncer des choses que l’on pourrait dire plus simplement. C'est ça qui m'a posé question, à titre personnel.
Sans vouloir vouloir être parano, on voudrait donner un traitement sans que personne ne se pose de questions, pas plus le patient que le prescripteur, on s'y prendrait pas autrement qu’avec cette histoire de diabète.

Pour l'anecdote, j'en ai arrêté la substitution, et pourtant j'ai été substitué longtemps.
Du moins ça a été l'un des éléments déclencheurs, tellement ce type de raisonnement m'énerve, ça me semble trop facile pour ne pas être du bullshit au moins en partie, car ça fait l'économie de toute forme d'explications, et même de logique. Lorsque j'en vois y adhérer de manière inconditionnelle, je suis atterré.

Voilà pour mon expérience en CSAPA sur ce point, il y a eu du positif et du négatif.

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Bonjour, en fait c'est à partir d'une discussion d'equipe sur le fonctionnement des CSAPA et notamment la stigmatisation des usagers, la non écoute des demandes des usagers etc... qu'on s'est demandé ce qu'on pouvait faire.
On peut protester mais nous le faisons depuis des années sans que ça change beaucoup.
C'est pourquoi je me suis dit que l'humour pouvait "ouvrir les yeux" , c'est du moins ce que j'espere. Amicalement

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je rajoute aussi sous

La durée de cette période de passage quotidien au CSAPD sera déterminée selon les avis des professionnels concernés et/ou le règlement intérieur local du CSAPD.

le texte

nb= cette formulation est en contradiction avec les droits des patients, établis par la Loi qui imposent l'accord du patient.. Pour les raisons exposées en préambule.

ref (dans ce post uniquement)

https://www.has-sante.fr/jcms/c_1715928 … rientation

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/ar … 2020-08-31

Article L1111-4
Version en vigueur du 04 février 2016 au 01 octobre 2020

Modifié par LOI n°2016-87 du 2 février 2016 - art. 5

Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu'il lui fournit, les décisions concernant sa santé.

Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement. Le suivi du malade reste cependant assuré par le médecin, notamment son accompagnement palliatif.

Le médecin a l'obligation de respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix et de leur gravité. Si, par sa volonté de refuser ou d'interrompre tout traitement, la personne met sa vie en danger, elle doit réitérer sa décision dans un délai raisonnable. Elle peut faire appel à un autre membre du corps médical. L'ensemble de la procédure est inscrite dans le dossier médical du patient. L

Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2022 à  16:49)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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cependant
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Échec Scolaire a écrit

ce type de raisonnement m'énerve, ça me semble trop facile pour ne pas être du bullshit au moins en partie, car ça fait l'économie de toute forme d'explications, et même de logique. Lorsque j'en vois y adhérer de manière inconditionnelle, je suis atterré.

Salut,

Moi aussi ca me posait problème le parralèle maladie/TSO. Justement ce que disait Prescripteur c'était que l'insulinodependance n'était en soi une maladie (enfin

prescripteur a écrit

sera argumenter mieux que moi !

Après je viens d'y penser, un parallèle intéressant pourrait se faire avec la contraception hormonale qui est médicalisée sans être un traitement pour une maladie (enfin si on ne considère pas la grossesse comme pathologie boulet ). Et les CEPF à la place des CSAPA.


Dès que j'ai le temps, j'essaye de voir ce que ça donne si on remplace insuline par contraception hormonale (qui peut être aussi sous forme injectable, bien que pas très repandue en Occident –  et imposée à leur insu à des femmes dans des pays en voie de développement).

Mais comme ça ne concerne que les personnes avec un utérus, ça risque d'être moins parlant. Quoique...
Mais oui, comme la contraception subit pas mal de jugements moraux comme les TSO, ça peut paraitre normal à certains réactionnaires qu'on soit encadrées si on se permet de céder au plaisir et qu'on le paye tongue


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Salut,

L'idée est bonne, le texte bien rédigé mais.... Il y a en effet un truc qui ne vas pas je trouve dans la comparaison :

- le diabète est une maladie mortelle si le patient n'a pas son traitement a portée de main rapidement. Ou si pas insulinodépendant, les dégats provoqués sur le système peuvent être extrêmement graves.
- le diabète est une maladie incurable.

Cela fait qu'à cette comparaison, le péquin moyen peut émettere ces contre-argument :

"- Ouais mais le diabétique il crève lui si il a pas son traitement... l'opiomane lui, se retrouve "juste" en manque, cela ne met pas en danger son intégrité physique.

- Oui, mais la dépendance ça peut se soigner, on peut se sevrer sans TSO, le diabète il n'y a qu'un choix : l'insuline.

- Restreindre l'accès à l'insuline n'a pas de sens : on ne peut pas se défoncer avec, il n'y a pas de risques de simulation d'un diabète pour se défoncer et/ou le revendre après au marché noir."


Et vu AMHA que c'est principalement suivant ces peurs (pour la plupart infondée,s oui) qu'une telle restriction a été mise en place... Je ne suis pas sûr que cela permettent de faire comprendre à n'importe qui le problème que représente la difficulté d'accès aux TSO, et son caractère disproportionnée.

Limite ça pourrait marcher avec les anxiolytique/antidep' , lesquels pourraient plus être considérés par les personnes lambda comme des traitements de "confort", et non des traitement indispensable à sa survie stricto-sensu (sauf suicidaires graves éventuellement ?)

Même si je ne le partage pas, il faut se mettre du pdv des gens qu'il convient de convaincre pour... les convaincres justement wink

drogue-peace

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Oui, Cependant je suis preneur. Toutefois le refus de prescrire des TSO comporte bien un risque, notamment par OD, s'il entraine une conso dangereuse. Donc ce risque letal doit à mon avis etre noté.
Pour l'insuline elle est salvatrice dans le Diabete de type 1 mais eventuellement plutot preventive dans celui de type 2. L'hyperglycémie y est plus modérée mais peut entrainer des complications si elle n'est pas contrôlée.

quant à

- Oui, mais la dépendance ça peut se soigner, on peut se sevrer sans TSO, le diabète il n'y a qu'un choix : l'insuline.

C'est l'argument des pouvoirs publics americains qui a créé la crise des opioides et plus de 100 000 décès par an, par OD ! Il est rare qu'on puisse se sevrer sans TSO. Donc en appliquant le "on peut se sevrer sans TSO" ils ont renvoyé vers le marché noir tous ceux qui prenaient des opiacés prescrits et fait exploser le taux d'OD. A pleurer !

Mais, comme je le dis à cependant, d'autres choix sont en effet possibles pour mon texte.. Amicalement

Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2022 à  22:51)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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AnonLect homme
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prescripteur a écrit

Oui, Cependant je suis preneur. Toutefois le refus de prescrire des TSO comporte bien un risque, notamment par OD, s'il entraine une conso dangereuse. Donc ce risque letal doit à mon avis etre noté.
Pour l'insuline elle est salvatrice dans le Diabete de type 1 mais eventuellement plutot preventive dans celui de type 2. L'hyperglycémie y est plus modérée mais peut entrainer des complications si elle n'est pas contrôlée.

quant à

- Oui, mais la dépendance ça peut se soigner, on peut se sevrer sans TSO, le diabète il n'y a qu'un choix : l'insuline.

C'est l'argument des pouvoirs publics americains qui a créé la crise des opioides et plus de 100 000 décès par an, par OD ! Il est rare qu'on puisse se sevrer sans TSO. Donc en appliquant le "on peut se sevrer sans TSO" ils ont renvoyé vers le marché noir tous ceux qui prenaient des opiacés prescrits et fait exploser le taux d'OD. A pleurer !

Oui, mais va faire comprendre ça aux personnes lambda ... !

On en est encore malheureusement à considérer qu'un traitement au CANNABIS comporte d'énormes risques, justifiant de restreindre l'essai à une poignée de patients, atteint de quelques pathologies triées sur le volet, et même après ça, il reste des conditions pour intégrer l'essai (traitement "standard" insuffisamment efficace, entre autre)... Pour du putain de CANNABIS ! censored mur .

Alors que dans les faits, ça n'a aucune autre raison que le fait que "le cannabis c'est une drogue, et les drogues c'est très dangereux, ça oui !! Pourquoi c'est dangereux vous demandez ? Mais parce que c'est une DROGUE !! Rendez-vous compte !"

Il n'y a aucun argument logique et factuelle qui puisse expliqué une telle frilosité sur le Cannabis thérapeutique, souvent bien moins dangereux que les susmentionné traitement "standard".

Alors imagine un peu pour les TSO, pour les opiacés en général, dont la terrible Morphine et l'impitoyable Héroïne ! girl_devil

Alors faire comprendre que les "centres de désintoxs" et autres Alcooliques Anonymes ne sont pas une bonne solution .... lol
Pourtant ça devrait sauter aux yeux quand on voit ces stars américaines et autres milliardaires gosse de riche en tout genre qui font 5 détox, toutes soldées par un echec... Avant de crever d'une OD quelques année plus tard ....
Mais continuons donc, ça à l'air d'être efficace ! lol

Ce qui serait pourtant un premier pas pour que les gens lambdas comprennent la métaphore "TSO/Insuline" quoi.

Puis les TSO, ce ne sont pas vraiment des traitement "préventifs", dans le sens ils ne préviennent pas vraiment un dommage physiologique futur, mais permettent plutôt de vivre bien/mieux avec une dépendance non-vitale, qui elle est toujours la. Le dommage évité est court terme et transitoire vers un état de guérison.

Et encore une fois, ce n'est pas moi qui pense ça. J'oppose juste les arguments qu'un contradicteur légèrement malin pourrait opposer à ce texte qui est destiné à un public large. Donc il faut AMHA y trouver des réponses.

Donc fort justement oui, c'est très exactement l'argument des pouvoirs publics américains... Et donc le type argument qui vous sera opposé. Et ces personnes penseront que la crise des opioïds vient quasi uniquement de leur trop grande facilité d'accès, et donc que ce n'est pas la faute des "pouvoirs publics américains" justement.

Voila pourquoi la comparaison avec anxio/antidep' me paraît plus adéquate.

drogue-peace

Dernière modification par AnonLect (06 novembre 2022 à  00:03)

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Échec Scolaire homme
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cependant a écrit

Échec Scolaire a écrit

ce type de raisonnement m'énerve, ça me semble trop facile pour ne pas être du bullshit au moins en partie, car ça fait l'économie de toute forme d'explications, et même de logique. Lorsque j'en vois y adhérer de manière inconditionnelle, je suis atterré.

Moi aussi ca me posait problème le parralèle maladie/TSO. Justement ce que disait Prescripteur c'était que l'insulinodependance n'était en soi une maladie (enfin

Effectivement, on peut voir le diabète comme ”facteur de risques”, au même titre que  l’hypertension ou le cholestérol.
C'est d'ailleurs ce qu'il ressort dans les sérologies avec hémoglobine glyquée (il y a des intervalles en rapport avec la gravité, je suis diabétique de type 2, j'ai l’habitude).
Autrement dit, si l'on suit la logique, la substitution diminue les ”risques”, ce qui ne me semble pas déconnant.
Encore faut-il savoir de quels risques parle-t-on, il y en a semble-t-il pour le groupe, pour la société et pour l'individu.

Pour le diabète, ce n'est peut-être pas une maladie mais les conséquences de cette non-maladie restent graves, impactant qualité comme espérance de vie et deviennent alors des maladies.
Bref, c'est une façon de parler. Pour moi ça revient au même et dans le cadre de la substitution, ça me donne l'impression de noyer le poisson plutôt qu’expliquer clairement quelque chose et prendre en compte l'individu.

On compare ce qui comparable. Ici j'ai l'impression qu'on a des cailloux et des lapins, puis qu'on essaie de les lier par la force de l'esprit de conviction parce qu'il faut absolument trouver des analogies pour pousser des idées.

Plus encore, qu'avec cette histoire de diabète on nous parle comme à des enfants, pour ne pas dire pire.

Certes je me trompe peut-être mais voilà où j'en suis rendu après plus de 20 ans de substitution et de CSAPA (aujourd'hui c'est terminé).
Si l'on pouvait comparer si facilement l’insuline et les MSO, il aurait du m'arriver des bricoles, alors qu'il il ne s'est rien passé de particulier ni pendant ni après mon arrêt. Mon cas ne fait pas généralité évidemment, et il y a je le crois bien, des risques à arrêter la substitution.
Mais il ne faudrait pas que ça devienne un cliché ou une évidence à cause d'une métaphore peu adaptée.

Dernière modification par Échec Scolaire (06 novembre 2022 à  08:22)

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Bonjour, je vous rappelle que le but de mon texte c'est justement de faire comprendre ce que vous dites aux "personnes lambda" (plutot les pros lambda des CSAPA et autorites de sante), pas de faire un parallele entre diabete et MSO pour le traitement  ou pour entériner un rapprochement fictif.
Mais si vous voyez comment etre plus efficace, je suis preneur.

Le fonctionnement actuel des CSAPA et en général de la prescription des MSO est "hors normes" sur beaucoup de points, notamment le peu de cas donné au consentement de la personne, le financement limitant le nombre de places, la stigmatisation des usagers, "permettant" entre autres le refus de prescrire ou de délivrer, les délais de prise en charge parfois excessifs (cf financement) etc..
Mon texte essaie donc de mettre en évidence certains de ces points qui sont tellement habituels qu'ils en viennent à être vus comme "allant de soi".

Nous voulons donc ramener les MSO dans le cadre général de la prescription et de la délivrance. L'important est d'y arriver !

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (06 novembre 2022 à  10:08)


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