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Dernière modification par eXo (27 août 2022 à 16:19)
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Dernière modification par Mychkine (29 août 2022 à 10:15)
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Dernière modification par eXo (27 août 2022 à 17:27)
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eXo a écrit
Bon, je n'aurai pas cru que l'arrêt serait aussi difficile après seulement 48 heures de prise à 150mg par jour.
Je ressens un manque considérable - ma dépression, mes troubles anxieux sont de nouveau là.
Aucun élan vital - la vie me paraît si fade et difficile
Sorry pour ça
Ce que tu écris ici me confirme dans mon intuition que l'appétence inhabituelle que tu ressens pour cette drogue est un signal d'alarme quant à son potentiel d'addictivité...
Si tu me permets une question, est-tu revenu actuellement à ton état mental antérieur aux premières gélules de trama, ou le contrecoup est-il pire que le mal qu'elles étaient censées soulager ?
Dans le second cas, il est clair que la molécule est plus nocive que bénéfique et ce dès le court terme.
Dans le premier, il me semble que le problème se situe à un autre niveau, comme tu en es sûrement conscient.
Le tramadol/les opiacés en général pour soigner les symptômes d'une dépression fonctionnent excellement, comme tu en as été témoin, mais ne valent pas grand-chose, de mon vécu, dès lors que la durée de l'expérience s'allonge excessivement. Cela tient, paraît-il, à leur caractère pro-inflammatoire, qui accentue in fine les traits neurologiques caractéristiques de la dépression (de plus en plus décrite, dans les articles récents, comme étant une maladie liée d'une façon ou d'une autre à l'inflammation cérébrale).
À l'inverse, et incidemment, certaines substances telles que les psychédéliques (notamment la psylocibine des champignons) sont en train de faire les preuves de leurs propriétés antidépressives, par un chemin physiologique impliquant justement, entre autres, les marqueurs de l'inflammation. Je posterai des articles si j'y pense, mais tu peux faire toi-même tes recherches sur pubmed par ex.
Bonne chance pour la suite.
Dernière modification par Mychkine (29 août 2022 à 10:28)
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Mychkine a écrit
eXo a écrit
Bon, je n'aurai pas cru que l'arrêt serait aussi difficile après seulement 48 heures de prise à 150mg par jour.
Je ressens un manque considérable - ma dépression, mes troubles anxieux sont de nouveau là.
Aucun élan vital - la vie me paraît si fade et difficileSorry pour ça
Ce que tu écris ici me confirme dans mon intuition que l'appétence inhabituelle que tu ressens pour cette drogue est un signal d'alarme quant à son potentiel d'addictivité...
Si tu me permets une question, est-tu revenu actuellement à ton état mental antérieur aux premières gélules de trama, ou le contrecoup est-il pire que le mal qu'elles étaient censées soulager ?
Dans le second cas, il est clair que la molécule est plus nocive que bénéfique et ce dès le court terme.
Dans le premier, il me semble que le problème se situe à un autre niveau, comme tu en es sûrement conscient.
Le tramadol/les opiacés en général pour soigner les symptômes d'une dépression fonctionnent excellement, comme tu en as été témoin, mais ne valent pas grand-chose, de mon vécu, dès lors que la durée de l'expérience s'allonge excessivement. Cela tient, paraît-il, à leur caractère pro-inflammatoire, qui accentue in fine les traits neurologiques caractéristiques de la dépression (de plus en plus décrite, dans les articles récents, comme étant une maladie liée d'une façon ou d'une autre à l'inflammation cérébrale).
À l'inverse, et incidemment, certaines substances telles que les psychédéliques (notamment la psylocibine des champignons) sont en train de faire les preuves de leurs propriétés antidépressives, par un chemin physiologique impliquant justement, entre autres, les marqueurs de l'inflammation. Je posterai des articles si j'y pense, mais tu peux faire toi-même tes recherches sur pubmed par ex.
Bonne chance pour la suite.
Hello Mychkine !
Pour répondre à ta question, le contre-coup d'hier, sans aucune prise, était juste horrible - je n'avais absolument plus envie d'avancer... repli total, avec de grosses bouffées de chaleur, les mains moites et une grosse nervosité - totalement à cran.
Désormais, cela va mieux - j'ai ainsi pris la décision de zapper littéralement les opioïdes bien que ma première expérience m'ait laissé un sacré souvenir (...)
En revanche, j'ai l'impression d'avoir des trous de mémoire - je cherche avec difficultés certains mots sans que cela soit dramatique ou effrayant.
Ici, je vois mon psychiatre dans deux jours où je tenterai de lui évoquer également mon doute au sujet de l'Escitalopram et de son efficacité incertaine (?)
J'hésite entre remettre les compteurs à zéro avec un sevrage progressif ou bien, demander un rendez-vous en hôpital afin d'obtenir un second avis sur le précédent diagnostic reçu - à savoir : une dépression résistante.
Enfin, concernant les alternatives "atypiques", on m'avait évoqué l'Esketamine seulement, le médecin en charge de ce traitement a finalement préféré faire cela avec ses patients de longue date de par une surveillance médicale importante.
Encore un énorme merci pour ton retour et tes excellents conseils !
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eXo a écrit
Bon, finalement j’en chie encore - oppressé, gorge serrée, etc
Hell'O,
Juste pour info, c'ést un médecin qui te l'a prescrit ?
Car en effet tramadol et ISRS, IMAO est je dirais "déconseillé" voire même"à proscrire" dans certains cas.
Le risque de SS = Syndrome sérotoninergique, n'est pas à prendre à la légère.
syndrome sérotoninergique
Les propriétés de modulation sérotoninergique de tramadol lui donne la possibilité d'interagir avec d'autres agents sérotoninergiques. Il y a un risque accru de toxicité sérotoninergique lorsque le tramadol est pris en association avec les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (par exemple, les antidépresseur ISRS).
Même à doses élevées, le tramadol peut également provoquer seul des syndromes sérotoninergiques avec fièvre, transpiration, nausées, vomissements, convulsions. Des convulsions ont été rapportés dans les humains recevant des doses orales uniques excessifs (700 mg). Pour le traitement des convulsions provoqués par la toxicité du Tramadol, on peut administrer diazepam.
« Depuis quelques jours j'ai une douleur tout juste supportable au dos, donc j'en parle à mon médecin de ville et non à mon addictologue (première erreur), j'avais en tête l'intention de me faire prescrire du tramadol 200 LP, le doc est ce que j'appelle un écrivain (il ne pose aucunes questions il rempli mon ordonnance point). Donc, je me retrouve avec 2 boîtes et mon dos s'en porte bien mieux. Bref, les fêtes passent et je reprend mon travail normalement. Sauf que il m'arrive de prendre 4 cachet d'un coup pour gérer la douleur et tant qu'à y être planer un peu... Je précise que je suis en phase de réduction de méthadone (13mg/j). Et mardi dernier, alors que la veille j'avais déjà bouffé 6 cachets de tramadol 200, voilà que j'enchaîne avec 6 autres vers 9h30... Vers 13h00, alors que tout aller bien, je n'étais même pas stone, je me retrouve d'un seul coup dans un camion des pompiers entrain de chercher à donner la date du jours au pompier qui me pause toutes sorte de questions auxquels je n'ai pas de réponses... je ne sais même pas comment je m'appelle... Pour faire bref, j'apprend que j'ai tapé une crise de convulsion avec arrêt respiratoire etc.»
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … om=similar
Addiction, Tramadol, codéine
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … u_tramadol
Amicalement,
[MM]
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meumeuh a écrit
eXo a écrit
Bon, finalement j’en chie encore - oppressé, gorge serrée, etc
Hell'O,
Juste pour info, c'ést un médecin qui te l'a prescrit ?
Car en effet tramadol et ISRS, IMAO est je dirais "déconseillé" voire même"à proscrire" dans certains cas.
Le risque de SS = Syndrome sérotoninergique, n'est pas à prendre à la légère.
syndrome sérotoninergiqueLes propriétés de modulation sérotoninergique de tramadol lui donne la possibilité d'interagir avec d'autres agents sérotoninergiques. Il y a un risque accru de toxicité sérotoninergique lorsque le tramadol est pris en association avec les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (par exemple, les antidépresseur ISRS).
Même à doses élevées, le tramadol peut également provoquer seul des syndromes sérotoninergiques avec fièvre, transpiration, nausées, vomissements, convulsions. Des convulsions ont été rapportés dans les humains recevant des doses orales uniques excessifs (700 mg). Pour le traitement des convulsions provoqués par la toxicité du Tramadol, on peut administrer diazepam.
« Depuis quelques jours j'ai une douleur tout juste supportable au dos, donc j'en parle à mon médecin de ville et non à mon addictologue (première erreur), j'avais en tête l'intention de me faire prescrire du tramadol 200 LP, le doc est ce que j'appelle un écrivain (il ne pose aucunes questions il rempli mon ordonnance point). Donc, je me retrouve avec 2 boîtes et mon dos s'en porte bien mieux. Bref, les fêtes passent et je reprend mon travail normalement. Sauf que il m'arrive de prendre 4 cachet d'un coup pour gérer la douleur et tant qu'à y être planer un peu... Je précise que je suis en phase de réduction de méthadone (13mg/j). Et mardi dernier, alors que la veille j'avais déjà bouffé 6 cachets de tramadol 200, voilà que j'enchaîne avec 6 autres vers 9h30... Vers 13h00, alors que tout aller bien, je n'étais même pas stone, je me retrouve d'un seul coup dans un camion des pompiers entrain de chercher à donner la date du jours au pompier qui me pause toutes sorte de questions auxquels je n'ai pas de réponses... je ne sais même pas comment je m'appelle... Pour faire bref, j'apprend que j'ai tapé une crise de convulsion avec arrêt respiratoire etc.»https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … om=similar
Addiction, Tramadol, codéine
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … u_tramadol
Amicalement,
[MM]
Hell’O meumeuh !
Alors oui, c’est un médecin urgentiste qui m’a prescrit le Tramadol et qui est du même hôpital où je suis suivi sur le plan psy - dossier apparent donc lors des consultations.
Ce dernier m’a conseillé dans l’ordre et selon l’importance de la douleur :
Dafalgan 1g 3x/j
Diclofénac 50mg 3x/j
Tramadol 50mg 4x/j
Ayant fait une chute assez importante comme initialement rapporté, la douleur m’est parfois difficile, surtout en position assise alors, j’ai eu la (mauvaise) idée de commencer directement avec l’association Diclofénac/Tramadol.
D’après ma compagne, je n’ai pas écouté le médecin urgentiste - alors je ne sais pas s’il s’agit de ma faute ou non - est-ce important ?
Enfin, mon psychiatre fort débordé m’avait laissé son numéro WhatsApp en cas d’urgence - petit message samedi dernier pour lui exprimer mon interrogation et…aucun signe de vie - je n'en aurai probablement pas avant mercredi, jour de notre rendez-vous.
Merci donc encore une fois à vous tous pour votre précieuse aide !
PS : Le récit que tu as posté est effrayant.
Dernière modification par eXo (29 août 2022 à 18:23)
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Dernière modification par Mychkine (01 septembre 2022 à 10:23)
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Mychkine a écrit
Hey,
Après quelques recherches, il s'avère (d'après les informations disponibles dans les basses de données médicales) que l'incidence du syndrome sérotoninergique à la prescription de tramadol + ISRS se présente comme relativement faible selon les statistiques hospitalières. C'est pourquoi la plupart des médecins on tendance à ne pas la trouver inquiétante, comme le suggère l'exercice suivant, apparemment à destination des futurs pharmaciens urgentistes :
https://www.google.com/url?sa=i&rct … 9994240057
qui explique sans doute aussi l'attitude de ton médecin.
Par contre, sur le forum, tu seras confronté à des avis plus précautionneux, en partie à cause de la propension des UD à ne pas respecter les indications et les maxima des dosages pour lesquels ces drogues sont usuellement prescrites. C'est pas exceptionnel de lire des témoignages de personnes ayant absorbé des quantités effarantes, parfois plus d'un gramme de trama d'un coup, ce qui même seul peut causer un SS. D'où le réflexe ici à jouer la carte de la prudence, que n'ont pas forcément les toubibs pour CE mélange précis, eu égard au peu d'incidents et de complications (par rapport à la fréquence de prescription) recensés au sein de la littérature officielle. En revanche, avec des individus qui passent leur temps à détourner les médicaments, ce que font - explicitement - beaucoup d'entre nous ici, souvent en conjonction avec d'autres prods, le tout sans supervision médicale et à des doses n'ayant jamais été scientifiquement testées sur des humains, le taux de problèmes peut rapidement exploser.
J'aurai donc, moi, tendance à te conseiller d'écouter ce que te dit ton psy dans l'affaire qui nous occupe, sans pour autant mettre de côté la problématique du phénomène addictif, auquel tu sembles spécialement sensible pour ce produit.
Hey Mychkine !
Encore une fois, un énorme merci à toi pour cet avis fort complet !
Je lirai ton lien un peu plus tard - lien que je partagerai également à ma compagne qui va se lancer dans le « petit monde » de la psychiatrie.
Ici j’ai convenu avec mon psychiatre de stopper l’escitalopram de par mon avis dubitatif sur la question.
J’ai également essayé de me contenter du Paracétamol et du Diclofénac mais mes douleurs sont de plus en plus fortes au fil des jours.
Je verrai dans deux jours mon généraliste pour en discuter mais je dois avouer hésiter à reprendre le Tramadol d’ici 15 jours environ si mon état stagne ou empire et cela, malgré ma sensibilité importante.
En plus de cela je traverse un passage à vide - j’ai vraiment besoin d’aller un peu mieux, physiquement et mentalement.
Je croise les doigts pour la suite.
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