1
Dernière modification par Acid Test (22 octobre 2022 à 05:32)
Hors ligne
Dernière modification par Acid Test (21 octobre 2022 à 08:37)
Hors ligne
Dernière modification par prescripteur (21 octobre 2022 à 10:50)
Hors ligne
prescripteur a écrit
Bonjour, le traitement de la douleur est en effet problématique à l'hopital parce qu'en l'absence de prescription les infirmieres ne peuvent pas donner grand chose. Dans ton cas il aurait fallu que les medecins fassent une prescription détaillée, avec description des cas possibles, contrôle de la dose en observant la respiration etc..ça n'a manifestement pas été fait ou pas suffisamment.
Et quand les infirmieres veulent appeler le médecin de garde, elles se font parfois rabrouer.
Et quand elles sont impuissantes, elles ont tendance à cultiver le déni = c'est un malade exigeant ! C'est en effet inacceptable mais c'est "humain".
Donc ta critique met en cause le fonctionnement même de l'hopital et c'est un gros morceau à corriger !
Certains hopitaux ont mis en place des salles de surveillance avec monitoring, PCA (Patient Controlled Analgesia = appareil permettant au patient de declencher des injections de morphine, avec evidemment des limites de dose) mais c'est une question de moyens et depuis plusieurs decennies la "politique de santé" s'est attaché à diminuer ces moyens, sans égard pour les conséquence's pour les patients. Les vrais responsables de ton experience sont donc dans les Ministeres, les ARS, les bureaux, alors que le personnel sur le terrain subit souvent autant que les patients.
En tant que médecin retraité et notamment de Département d'Information Médicale je pense que la solution serait de travailler les milliers de données disponibles pour mettre le soin du patient en priorité et en déduire l'organisation et le financement. Malheureusement les données sont surtout utilisées pour "optimiser" (traduction "réduire") les moyens (Tarification à L'Activité). Au patient d'en souffrir !
Que pouvons nous faire à notre niveau de citoyen ? Malheureusement pas grand chose. Nous pouvons militer pour une meilleure prise en charge de la douleur, et notamment chez les consommateurs d'opiacés. et ton témoignage nous rappelle malheureusement notre impuissance mais il est utile et même indispensable.
Mais pour les pouvoirs publics il ne suffit pas d'entendre, il faut aussi écouter.
Amicalement
Merci pour ta réponse , avec laquelle je suis en majorité d'accord meme si je souhaite y apporter quelques précisions et ma vision personnelle du / des problemes que tu soulèves .
PA est un des derniers endroits où nous, usagers d'opiacés en traitement de maintenance , voir avec conso d'opis illicites en plus, pouvons venir nous exprimer , alors que nous sommes d'un coté criminalisés et de l'autre , stigmatisés et quasi considérés comme des rebus de la société et ça aussi ça fait mal !
Ta réponse m'a fait chaud au coeur ( j'en ai les larmes aux yeux !) car je sens de la compréhension et dans un moment comme celui que je vis, d'importante souffrance, dieu sait si on a besoin d'humanité et d'empathie .
Je reviens continuer ce post ...
Dernière modification par Acid Test (21 octobre 2022 à 21:24)
Hors ligne
Dernière modification par CaptainCrox' (21 octobre 2022 à 18:21)
Hors ligne
CaptainCrox' a écrit
Je suis sans mots et ne peux que comprendre ta situation invivable. J'ai été à ta place. Je le serai sûrement à nouveau.
Je trouve terrible que vu la panoplie de molécules disponibles, tu dois subir une telle souffrance physique et morale. Entre les opiacés et les anesthésiants et certains anti inflammatoires très efficaces, ils auraient pu soulager le manque et la douleur.
C'est souvent- sauf exception - du à un oubli un repport de prescription de la part d'un médecin qui est trop occupé et face à trop de paperasses pour que l'équipe infirmière puisse avoir un ordre medical. Ils ne peuvent donner que ce qui est prescrit et je confirme les dires de prescripteur, dans la pratique, la douleur aussi insupportable soit-elle, les médecins de garde mettent cela au second plan et se disent on verra plus tard. C'est inacceptable pour toi et je le comprends. Je ne crois pas qu'il y ait de mauvaises intentions profondes mais de l'ignorance, manque de temps et fatigue. Il y a aussi les cas de jugements mais ce n'est plus aussi fréquent. Je suis en Suisse et consciens qu'ici, ils sont "avancés". Toit dépend des soignants.
Moi, je m'assure que les urgences de chez moi aient une copie de mes prescription à jour et certificats medicaux dans leur système. J'ai donc déjà la preuve de mon médecin en cas d'hospitalisation imprévue que c'est mon traitement. Des directives anticipées pour mon antalgie.
J'ai eu les cas où l'on m'a très bien pris en charge et un récent cas où j'ai été activement torturé. Tu as lu mon post et y as répondu. Je suis très touché par ce qu'il t'arrive et en est la boule au ventre à te lire.
Il y a des médecins malsains tout comme il y a des patients malsains. Mais dans la pratique il y a tellement de paperasse et tellement de besoin de couvrir ses arrières que pour te filer un traitement particulier, cela prend un temps fou. Et nous ne sommes pas une priorité.
Les grands hôpitaux ont des consultations de la douleur mobile qui viennent te voir au chevet. Ils sont bien plus sensibilisés à cette thématique et réagissent vite en mettant un protocole adapté.
Le traitement du dépendant est compliqué. Combien de fois m'a-t-on dit : avez-vous vraiment mal ? On attend ? On prend un demi on avisera. On a cette image de manipulateurs pour certains soignants. "Il veut sa dose".
Oui. On veut notre dose. Par pout être uniquement shooté mais ne pas souffrir. Un engagement prioritaire contre la souffrance que les hôpitaux disent prendre sans l'appliquer si l'on n'est pas en danger immédiat.
Outre ta prise en charge de la douleur, je trouve que le suivi n'a pas été optimal. Pourquoi ne pas mettre en place les soins à domicile et livraisons de repas ?
Moi, maintenant, j'assure mes arrières. J'ai une réserve cachée sur moi en permanence quitte à m'automediquer si je tombe sur une hospitalisation urgente. J'ai tjrs sur moi la copie des prescriptions et les attestations pour que le relais à l'hôpital se fasse de suite. + copies numériques.
Combien de fois ai-je quitté l'hôpital ou n'y suis pas allé pour ne pas vivre cette mésaventure. Combien de fois ai-je du prouver à un psy que j'avais ma capacité de discernement pour avoir le droit de partir et décider de ma suite.
"On vous veut vivant mais on vous file pas le traitement dont vous avez normalement besoin."
Mon avis est mitigé car j'ai vécu les deux extrêmes. Ce début d'été, j'aurais dû mourir. Sur cette hospitalisation, je n'ai rien à redire. J'ai reçu mon traitement sans discussion en quelques heures. Ma vie à été sauvée du à un autre souci. D'autres fois, j'ai souffert, ou ai dû m'automediquer et me faire livrer mon stock en cachette.
Je dirais que tu es relativement chanceux de n'avoir que des agonistes opiacés purs et pas de la Buprénorphine qui aurait retardé la gestion douloureuse par des agonistes purs.
Si une hospitalisation prévue doit être faite, tu t'arranges pour avoir un papier signé listant tes soins et traitement qui te seront administrés. J'ai déjà été en rééducation dans des hôpitaux spécialisés et je me suis assuré via mon médecin et le médecin de l'hôpital que j'aurai ce qu'il me faut, sinon, j'entreprendrais les démarches appropriées.
Démarches longues et fatiguantes quand on n'a plus l'énergie.
Je n'apporte pas de solution ou de soulagement. Je suis vraiment navré. Je ne sais pas si d'autres témoignages m'ont autant touché que le tiens.
Je suis perdu, triste, révolté, incompris et désespéré. Et je ressens cela dans tes écrits.
C'est facile à dire quand on n'est plus dedans mais, ça ne dure pas. Le soir ou l'on m'a mis de la Naloxone pour me sevrer malgré des dommages à la colonne visible en image avec des douleurs insupportables, j'aurais pu me tuer ou supplier de me tuer. Ce soir, j'essaie de me dire que je suis content d'être là.
Psychoactif est une plate-forme d'échange et de soutien qui, rien que par l'humanité et le non jugement de ses membres (consommateurs, patients, soignants, staff ou ayant tous ces profils), sauve bien des vies et accompagne un grand nombre d'entre nous. Raccroche-toi à nous si cela peut t'aider, sache en tout cas que je serai là pour te lire et t'écrire si cela peut t'aider. Je n'ai que mon vécu et pas de solution mais des fois, partager peut aider.
Mon message est complètement décousu brouillon. J'écris ça de manière vraiment brute.
Merci d'avoir pris le temps de me répondre , ta réponse me touche ( et est tout a fait cohérente et ne me semble pas vraiment décousue), d'autant plus que je suis particulièrement à vif en ce moment vu les douleurs que j'ai , dues à mon accident, le traumatisme que j'ai vécu dans cet hopitall qui est pourtant un des plus grands hopitaux de région parisienne et le fait de me savoir à ce point à la merci du bon vouloir de certains si il m'arrive quoi que ce soit niveau santé, qui fasse que je ne puisse plus me déplacer librement et être totalement maitre de mes faits et gestes !
J'aimerais pouvoir donner plus de dètails sur l'hopital, l'accident et tout ça mais je suis resté volontairement flou sur certains points , pour garder mon anonymat autant que faire ce peut.
Ce qui est incroyable , c'est que ce grand hopital a une sorte de " CAARUD " juste à coté ( et pour les initiés , il n'y en a que deux ou trois en France de ce genre là , à défaut de trouver un mot plus proche qui puisse mieux définir l'endroit sans etre trop'précis.
Bon apres , ce n'est pas eux qui ont du choisir d'avoir cet endroit près de leur hopital , la ville a du leur imposer mais c'est dire comme la situation que j'ai vécu était ubuesque, vu le tyoe de lieu destiné aux usagers qui est à deux pas de chez eux !
Concernant le fait d'avoir une prescription et un stock de médocs adaptés à ma dèpendance sur moi , avec mes plus de 20 ans d'addiction, bien sur que j'ai toujours les deux avec moi , j'ai meme un stock d'ordonnance remontant sur plusieurs mois et pas seulement la dernière , au cas où ceux qui auraient besoin de ce documents pour croire ce que je leur raconte , n'aillent pas s'imaginer que ça pourrait etre une fausse ou que c'est une ordonnance que je n'ai eu que pour 28 jours seulement !
Quoi que vu le dosage vraiment important qui m'est prescrit , le moindre médecin compétent et digne de ce nom , devrait deviner que pour en être à un dosage pareil, il faut forcément que j'en prenne depuis des années , vu que ça pourrait tuer au moins 5 a 10 personnes en meme temps ( si ce n'est plus mais je ne connais pas le dosage mortel d'oxy ou l'équivalent en morphine orale , pouvant entrainer la mort par OD , pour une personne naive aux opis , alors je fais un calcul un peu " à vu de nez " !) .
Le problème c'est que vu l'accident que j'ai eu , je ne pouvais pas bouger et j'etais extrêmement choqué sur le moment ( j'ai vraiment cru ma dernière heure venue, vu l'enorme " camion " qui m'a roulé dessus deux fois de suite; enfin , deux doubles roues d'affilé m'ont roulé dessus . Un truc qui doit peser plus de 25 tonnes d'après ce que j'ai lu sur internet . Je ne sais meme pas comment je peux encore etre en vie !) !
J'ai juste eu le reflexe de dire à un des premiers passants qui s'est occupé de moi , de ne surtout pas me retirer mon casque vu qu'il commençait à le faire ( il n'avait manifestement jamais entendu parler de notions de secourisme, meme si ça partait d'une bonne intention !).
J'ai juste bougé les doigts des mains et des pieds pour voir si ils répondaient bien, afin d'essayer de voir si ma colonne vertébrale était touchée et heureusement ça n'a pas été le cas mais a part ça , je suis resté immobile en attendant les pompiers.
Les flics , arrivés en premier , m'ont fait soufflé dans le ballon pour voir l'alcoolemie mais je ne bois quasiment jamais et ensuite les pompiers ont pris la relève .
Je savais que j'avais entre autres choses , tous mes documents niveau santé et traitement de maintenance aux opis, mes ordonnances sur plusieurs mois donc, ainsi que de quoi tenir un jour ou deux en Oxy .
Mais comme j'allais dans l'atelier moto où je fais faire la majorité de l'entretien et autres interventions sur mes motos depuis des années , j'avais différentes pièces détachées sur moi , accrochées sur la moto et dans mes deux sacs à dos et l'accident s'est passé à 400m de chez eux .
J'ai dit aux flics où j'allais pour qu'ils les préviennent et le chef d'atelier a eu la gentillesse et la prèsence d'esprit de venir tout de suite récupérer la moto , les pièces détachèes et donc mes deux sacs a dos ( dont celui avec tous mes papiers, mes ordonnances , mes médocs , mon télèphone mobile, mon Ipad; enfin tout ce dont j'allais avoir besoin quelques heures plus tard !) ...
Je n'ai malheureusement pas eu le réflexe de lui dire de me laisser ce sac , tout simplement car j'étais vraiment en état de choc et j'ai du à peine l'apercevoir et lui parler deux secondes , le temps qu'il me dise embarquer la moto ( pour lui eviter de partir en fourrière et vu que de toute façon, c'est lui qui va s'en occuper réparation ! Coup de bol, la moto n'a pas grand chose d'après ce qu'il m'a dit et contrairement a moi, meme si ça aurait pu être bien pire pour moi vu le type d'accident !
Heureusement , quelqu'un d'autre de chez eux est venu me rapporter ce sac le lendemain soir ( leur gentillesse a tous les deux m'a vraiment ému !) , juste avant que je ne quitte l'hopital en ambulance ce soir là et évidemment , je me suis empressé de prendre une partie de l'oxy que j'avais dedans , en attendant d'arriver chez moi et pouvoir prendre quelque chose de plus fort , de l'hero et ce fut un réel soulagement !)
Voila pourquoi je n'avais pas avec moi , ce que j'ai toujours sur moi habituellement !
Ceci dit , une fois aux urgences , dans l'après midi, je leur ai dit ce que je prenais comme traitement et leur ai donné le nom de mon medecin , justement pour qu'ils puissent l'appeler et avoir confirmation de mes dires .
C'est d'ailleurs grâce à ça que j'ai pu avoir la moitié de mon traitement Oxy le soir même , Sinon je n'aurais meme pas eu ça et je n'ose pas imaginer la nuit que j'aurais passé , vu déjâ celle à laquelle j'ai eu droit !
Malheureusement , dans ce type d'accident tout de meme assez grave , difficile d'avoir la présence d'esprit qui s'impose meme pour ce genre de chose des plus importantes , vu la violence du traumatisme ( aussi bien physique que psychologique) !
Il y a quelque années , j'avais eu un autre accident où en voulant éviter une voiture qui déboitait soudainement sur la gauche pour en éviter une autre, qui s'est arrêté sur le bord de la chaussée d'un coup sans prévenir et j'ai du également du déboiter vers la gauche pour éviter la seconde voiture , qui venait elle même de déboiter sur la gauche .
Et évidemment , l'endroit étant mal eclairé le soir / la nuit , je me suis tapé sans l'avoir vu avant , un terre- plein centrale non signalé avec des pylônes en plastique à bandes réflechissantes , comme c'est le cas pour un autre se trouvant aussi isur cette route .
Je ne me suis aperçu de sa présence qu'au moment ou je l'ai pris de face et à je devais rouler relativement plus vite ( je devais etre à 70 -80km heure je pense, peut etre meme plus , vu que j'ai accéléré pour éviter la voiture il me semble) !) que lors de mon accident récent, qui était en pleine agglomération , contrairement à l'autre qui s'est passé hors agglomération .
J'ai été éjecté par dessus le guidon , j'ai du faire un soleil et la moto plus ou moins aussi !
Je me suis retrouvé expulsé sur la droite, donc sur la file et dans le sens dans lequel je roulais , j'ai glissé sur plusieurs dizaine des metres plus ou moins sur le coté / sur le dos , la tête devant ( dans le sens de la circulation ) et les pieds derrières et je voyais la moto rebondir sur la route et se rapprocher de plus en plus de moi , allant plus vite que moi sur la seconde partie de la " glissade " et évidemment , la moto a fini par me retomber dessus !
Nous nous sommes arrêté au bout de plusieurs dizaines de mètres et je me suis retrouvé bloqué sous la moto, incapable de me dégager .
Les voitures en question s'etaient barrées et heureusement , c'est un endroit où traine toute une population la nuit , des prostituèes , des transexuels et toute la faune de clients , de macs ( je suppose ) et des bandes mecs en générale entre 20-30 ou 25-35 ans , qui viennent trainer dans le coin .
Et juste a coté de l'endroit oû j'étais , il y avait justement un attroupement d'une dizaine de personnes du genre , dont certains sont venus me dégager de sous la moto et l'ont mises sur le bord de la chaussée.
Là aussi j'avais pris assez cher mais j'ai été capable de me lever ( en premier lieu pour ne pas rester couché au milieu de la route dans un endroit mal éclairé ) et de venir le mettre sur le trottoir meme si je ne me sentais vraiment pas bien et sentais que j'avais besoin de m'allonger !
Ils ont appelé la police et les pompiers ( ou au moins les pompiers et la police est arrivée, patrouillant régulièrement dans ce coin pour surveiller tout ce petit monde nocturne .
Et comme c'est le genre de gens qui n'aiment pas trop la police , certains sont partis mais lorsque les pompiers sont arrivés ( là ils ont mis beaucoup plus de temps a venir que la dernière fois , genre 30 mn au moins ) et en arrivant, ils ont eu peur de cet attroupement de moins de 10 personnes et lorsque je me suis approché d'eux en marchant avec mon casque sur la tete , les deux jeunes mecs pompiers sont devenus aggressifs en me disant je ne sais plus trop quoi mais je sentais qu'ils avaient peur alors que je leur disais etre le motard accidenté pour lequel ils avaient été appelés !
Tout ça m'a été confirme par la jeune femme pompier à l'nterieur du camion ensuite , qui m'a dit que parfois ils étaient appelés pour des traquenards ( certains sont vraiment cinglés !) et du coup ils se méfient lorsqu'ils interviennent dans ce type d'endroit et sur cette route précisément , ainsi que deux ou trois autres dans le coin .
Quoi qu'il en soit , ils finissent par me faire rentrer dans leur camion car je leur dis que je me sent mal et qu'il faut que je m'allonge .
J'ai un mal de chien â l'épaule et j'ai l'impression que je vais tourner de l'oeil !
Un flic passe vite fait dans le camion et lui ou un autre me dit qu'ils vont déplacer la moto pour éviter qu'elle soit volée et qu'elle parte en fourrière , ce qui est sympa car il me semble qu'au bout de quelques jours la fourrière devient payante pour chaque jour supplémentaire que la moto y passe .
Je leur donne les clefs , y compris celle de l'antivol pour pouvoir l'attacher .
Je dis aux pompiers de m'emmener a un hopital pas loin qui est a coté de chez moi et c'est ce qu'ils font .
Pendant le transport , l'ambiance se détend un peu , surtout grace à la nana pompier car les deux jeunes mecs pompiers semblent encore stressés par la peur qu'ils ont eu de tomber dans un traquenard .
Je ne m'attarde pas là dessus tellement c'est hallucinant mais comment peut on s'amuser â faire des traquenards à des hommes et femmes qui dédient et risquent leur vie tous les jours pour aider et sauver les autres de tout un tas de situations; incendies y compris !
Faut vraiment etre complètement demeuré et ne pas avoir de conscience , pour ne pas dire une once d'humanité !
Bien qu'à mon avis , c'est surtout une connerie profonde comme un puis sans fond et un manque totale d'éducation et tout ce que ça peut générer , qui motive ce genre de passe temps chez une partie d'entre ceux qui s'amusent à ça !
J'arrive donc à l'hopital,avec un mal de chien à l'épaule, les pompiers m'y déposent et j'attend dans une sorte de pièce attenante aux urgences , à coté de l'endroit où rentrent les camions de pompiers et les ambulances .
On me fait attendre trois plombes mais heureusement j'ai une bonne dose d'oxy avec moi et j'avais pris mon traitement seulement une heure ou deux avant l'accident qui a eu lieu en milieu de soirée .
Je me prend donc une bonne dose d'oxy par orale , avec un verre d'eau en me disant que de toute façon, comme d'habitude , ils ne vont quasiment rien me filer contre la douleur !
Et alors là , vraiment , je ne pensais as si bien dire car devinez ce que ces clowns me donnent pour calmer ma douleur ?
Un codoliprane ! Lol
Le truc qui ne m'aurait meme pas intéressé pour mes premières défonces lorsque j'ai commencé à essayer des drogues !
Quoi qu'il en soit, je dis à l'infirmier en souriant magré la douleur que je ne vais pas aller bien loin avec ça mais vu que j'ai ce qu'il me faut , je ne m'attarde pas sur le sujet lors de ce bref échange verbale .
Au bout d'un moment ils finissent par m'emmener faire des examens et hormis de multiples plaies aux jambes et je ne sais plus où, mon blouson , mes gants ( bien que l'un des deux se soit barré pendant la chute il me semble ) et mes bottes de motards ( les trois ètant en cuir et les bottes ayant des coques en acier au bout du pied ) m'ayant bien protégé , je me retrouve avec la cavicule fracturée tout de meme ( d'où mon mal de chien à l'èpaule ) et un bon traumatisme au thorax et aux côtes ( en ayant une ou deux de fêlées , au moins ).
Je passe la nuit ou au moins une partie de celle ci , aux urgences, jusqu'à une heure avancée de la nuit ou jusqu'au petit matin ( je ne sais plus trop) petit matin où je leur dit souhaiter me barrer ( pour aller reprendre un anti douleur à la hauteur de mes douleurs chez moi . EDIT: bien qu'en fait il me semble que je ne prenais plus d'hero à ce moment là et que j'avais baissé mon traitement , vu que je crois que c'était avant le sinistre que j'ai vécu ensuite , qui a été un énorme traumatisme et qui a fait que j'ai recommencé l'hero ) et signe une décharge qui me permet de partir .
Résultat des courses , heureusement que j'avais de quoi attenuer mes douleurs car ce n'est pas avec un codoliprane que j'aurais atténué quoi que ce soit !
Dernière modification par Acid Test (22 octobre 2022 à 15:18)
Hors ligne
Dernière modification par Acid Test (27 octobre 2022 à 12:17)
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Acid Test (30 octobre 2022 à 01:58)
Hors ligne
Dernière modification par Acid Test (01 novembre 2022 à 19:37)
Hors ligne
Acid Test a écrit
On me colle de l'acupan dans la perf et on me dit sèchement d'attendre que ça agisse alors que je demande en ralant de douleur , de la morphine mais on me répond que j'ai déjà eu ma dose jusqu'au lendemain .
Bonjour
je viens de lire ton texte. Quel honte ce traitement des toxs à l'hopital.
Je suis au subutex en injection... Je dois dire que moi aussi c'est un cauchemard de m'imaginer à l'hopital suite à un accident. Te lire ne me rassure pas du tout.
Pierre
Dernière modification par pierre (20 novembre 2022 à 15:07)
Hors ligne
pierre a écrit
Acid Test a écrit
On me colle de l'acupan dans la perf et on me dit sèchement d'attendre que ça agisse alors que je demande en ralant de douleur , de la morphine mais on me répond que j'ai déjà eu ma dose jusqu'au lendemain .
Bonjour
je viens de lire ton texte. Quel honte ce traitement des toxs à l'hopital.
Je suis au subutex en injection... Je dois dire que moi aussi c'est un cauchemard de m'imaginer à l'hopital suite à un accident. Te lire ne me rassure pas du tout.
Pierre
Salut Pierre ,
En effet , se retrouver à l'hopital pour x raison et surtout après un assez grave accident de la route ou problème de santé important , pour une personne dépendante aux opiacés comme nous ( qui consomme soit des opiacés illicites seulement ou en plus de son TSO ou traitement de maintenance aux opis , ou qui a des pratiques ROA non admises en milieu hospitalier ) est un véritable enfer !
Déjà , la stigmatisation est directe , au moins de la part d'une partie du personnel !
Autant aux urgences l'apres midi ( j'ai du etre conduit à cet hopital entre 11h et midi ) , les personnes ont ètè plutot sympas, sauf le medecin addicto , plein de suffisance , qui m'a dit qu'il allait faire tout ce qu'il fallait alors qu'il n'a en fait apparemment rien fait du tout !
Autant , le soir , je suis tombé sur deux infirmières de nuit imbuvables !
Et meme si celles des urgences étaient sympas ( ainsi que les médecins urgentistes non addicto , brancardiers et personnes au service imagerie la journée ) les infirmieres qui ont posé mon platre au coude l'ont fait n'importe comment et elles ont commise une belle boulette , tout comme les médecins urgentistes !
Le plâtre qu'elles m'ont posé , tombait en lambeaux , en tout petits morceaux dans mon lit dès le deuxieme jour , il est devenu mou a différents endroits au bout de 3 a 5 jours , alors que je ne l'avais meme pas mouillé , n'ayant pas encore pris de douche et il s'est percé sous le coude au bout de quelques jours !
Et comme en plus , elles n'ont pas désinfecté les deux plaies que j'avais au coude , heureusement que j'avais repris un RDV dans un autre hopital au bout d'un mois ( au lieu du mois et demi que j'ètais sensé attendre avant de retourner à l'hopital où j'avais été admis après l'accident , pour faire des radios et pour la consultation de controle de celles ci ) , car en remarquant l'état du platre et le fait que j'avais saigné dedans , ils ont décidé de me l'enlever et heureusement car les plaies en dessous s'ètaient infectées , l'une sur l'exterieur de mon coude , ayant un diametre et une profondeur telle , que l'on aurait pu y enfoncer le petit doigt !
D'après le médecin et l'infirmière de cet autre hopital , je suis passé près de la septicémie , tout simplement parce qu'ils n'ont pas pensé à désinfecter les deux plaies avant de poser le plâtre !
Et les médecins urgentistes eux , sont passés complètement à coté du fait que j'avais le thorax enfoncé, fracturé et tordu au niveau des pectoraux !
Alors imaginez les douleurs , entre la fracture du bassin, la fracture du coude , le thorax enfoncé et fracturé en plus des divers traumatismes sur tout le thorax et les multiples plaies , tout ça en plus du manque d'opiacés à partir de 2h du matin, jusqu'à 14h30 le lendemain où une infirmiere a eu pitié de moi et a fini par faire ce qu'il fallait pour qu'un médecin me prescrive une partie ( moins de la moitié ) de mon traitement oxy ( alors que les médecins de leur service d'urgences avaient été en contact avec mon médecin la veille ) , sachant que je consommais habituellement 1g à 1,5g d'hero ( en fonction de la pureté ) en plus ( testée sur une periode de plusieurs mois entre le printemps et l' été dernier , en générale en moyenne , autour des 40% de pureté + 15% de 6mam ) , principalement le soir , ce que je leur avais dit ( en plus d'un haut dosage d'oxy journalier ) , alors forcément vu mes douleurs , meme mon dosage habituel d'oxy était largement en dessous de la dose d'opiacés dont j'avais besoin pour atténuer les douleurs de toutes mess fractures et traumatismes au thorax entre autres !
Ça faisait plusieurs années que mon pire cauchemar était de me retrouver dans cette situation, bien que quelque part j'ai eu de la chance , car comme ils ont décidé de ne pas m'opérer et qu'ils manquent de lits , ils ont décidé de me laisser sortir le lendemain à condition que je puisse marcher avec des béquilles et que quelqu'un aille me chercher des béquilles en pharmacie avec l'ordonnance qu'ils m'avaient faite pour ça !
Sauf que je n'avais personne autour de moi pour aller me chercher des béquilles ( heureusement , la kiné de l'hosto , sympa , m'en a prêté pour que je puisse sortir ) et évidemment , j'étais incapable de marcher meme avec des béquilles ( d'autant que j'avais un bras dans le plâtre , plié à 45° , alors pour tenir une béquille c'est pas le top ! Lol ) mais je me suis bien gardé de leur dire car je voulais absolument sortir et échapper à l'enfer qui m'attendait encore le soir meme et les jours d'après , si je restais dans cet hôpital ( sachant qu'ils avaient appelé une ambulance pour me ramener chez moi et n'ont pas vraiment contrôlé si je pouvais marcher ou pas avec des béquilles, vu que les ambulanciers m'ont fait sortir de l'hosto sur une chaise roulante ) !
Car vu qu'ils n'ont pas été foutus de voir avec les deux scanners corporels entiers qu'ils m'ont fait passer , que j'avais le thorax enfoncé, fracturé et tordu , en plus ils ont sous évalué mes douleurs ces " cloches" ( y'a pas d'autre mots , vu les boulettes qu'ils ont fait , j'appelle ça de l'incompétence; ce qui a d'ailleurs bien fait halluciner les médecins et infirmières que j'ai vu ensuite ailleurs , dans l'autre hopital et les infirmières liberales qui ont refait les pansements de mes plaies au coude pendant 3 semaines à un mois !) .
Dernière modification par Acid Test (20 novembre 2022 à 18:47)
Hors ligne
Hors ligne
1
[ Forum ] Anésthésie & douleurs - Traitement antalgique opioïde de la douleur aiguë chez les patients sous TSO
|
12 | |
[ Forum ] Etude - Traitement de la douleur aigue chez les patients traités par MSO
|
3 | |
[ Forum ] Anésthésie & douleurs - TSO et douleur et anesthésie
|
22 | |
[ PsychoWIKI ] Méthadone et prise en charge de la douleur | ||
[ PsychoWIKI ] Commencer un traitement de méthadone |