Psychopatatologiser

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Anaya non binaire
Nouveau Psycho
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Inscrit le 28 Jun 2021
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Bonjour tout le monde,

Voici un post « coup de gueule ».

Comment on définit la « santé mentale »? Selon quels critères, quelles normes ? Celles des médecins ? L’expression de la personne ?

Franchement, j’en ai raz le cul qu’on évalue la santé de quelqu’un a sa consommation. De cette distinction stérile entre normal et anormal. J’emmerde le DSM.

Si je ne me sens pas malade et que je consomme, ça veut forcément dire que je suis dans le « déni »? Tout le monde vulgarise des termes sans même en connaître le sens, ça m’insupporte. Alors il faudrait arracher la personne du déni en lui rabâchant à longueur de journée à quel point elle est malade, à quel point son comportement est pathologique, lui montrer son inquiétude parce qu’elle cherche « nécessairement » à se suicider à petits feux ! Ce jusqu’à ce qu’elle en soit convaincue, ayant cédé ainsi aux rapports de pouvoir qui structurent la société !

Certains et certaines sont clivés, obtus, réac. QUI prétends incarner la norme, la vérité absolue, gérer mon état mental à ma place ? QUI veut m’imposer sa manière de penser, parce je fais partie d’une « minorité vulnérable »?

Et si une cuite avec des potes m’apportait plus que tous les beaux discours sur le sevrage ? La joie de les voir sous un autre jour, l’effet cathartique, les confidences…
Apprendre à consommer à moindre risque, impossible pour certaines et certains, après une période d’abstinence.

Je me sens comme calimero, incomprise dans cette société qui valorise sur le physique et la performance. Discipline, discipline… contraintes… contentions… contorsions pour satisfaire des attentes qui ne me correspondent pas.

Enfin depuis 2 mois je vois des spots contre les violences faites aux femmes, au lieu des pubs pour les jeux d’argent, le coca ou le whisky. Le fonctionnement de la société est pervers, incitation, stigmatisation. Et le dopage dans le sport on en parle ??

Voilà, post un peu décousu certes, dont je ne m’excuserai pas.

« Il faut encore porter en soi un chaos, pour mettre au monde une étoile qui danse »
Nietzsche

« C’est avec les gros egos qu’on fait les petits chefs » fernandelle

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psychedex homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 30 Apr 2022
43 messages
La relation entre les drogues et la société est très toxique et mensongère, les drogues et drogués sont stigmatisés plutôt que compris (car comment l’Etat pourrait-il accepter avoir eu tort sur de nombreuses choses les concernant ?).

Aujourd’hui, la population ne connaît qu’approximativement les drogues, je ne compte pas le nombre de gens a qui j’ai du apprendre la différence entre LSD et MDMA ou encore qui ne savaient pas que le LSD n’est pas addictif. On nous apprend que c’est mauvais, point.

Mais toute l’hypocrisie de l’Etat se trouve dans les drogues légales : celles qui sont sources de nombreux problèmes connus à des stades parfois plus élevés que les drogues illégales, mais qui ne sont pas critiquées car elles sont avantageuses pour le gouvernement ou l’industrie pharmaceutique.

Le plus gros danger des drogues, c’est l’ignorance : évidemment que les drogues peuvent être sources d’un tas de problèmes/maladies, mais ces troubles et dépendances ne surgissent-ils pas en grande partie de la stigmatisation et critique des usagers ?

Quand j’ai commencé à fumer des joints à un rythme très élevé, j’étais mal renseigné sur les drogues et culpabilisait énormément par rapport à tout ça, ce qui ne faisait qu’aggraver la dépression qui m’avait lancé. Aujourd’hui, je consomme encore mais je suis renseigné sur les drogues et suis capable d’avoir une consommation saine mentalement.

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