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Moth a écrit
Et si la douleur était là en permanence mais conscientisée que sous psychédéliques ?
Je me pose la même question...
Je tiens à apporter mon témoignage car j'ai eu et entendu plein d'expériences différentes à ce sujet. Perso je n'ai jamais été un personne très douloureuse, néanmoins lorsque j'étais sous methadone ou en manque de came mes douleurs ont toujours été accentuées lors des prises de LSD. Par contre il en était rien quand je prenais de la psylocybine bien au contraire ! On sait désormais que cette molécule a un effet positif sur les algies de la face ainsi que d'autres maladies notamment la dépression.... on connaît également tous les bienfaits du THC et du CBD sur les douleurs chroniques. La DMT est clairement myorelaxante au moment de la prise. La mescaline je ne sais pas, et pour le 4HO j'en ai toujours pris sans avoir mal donc voilà... Du coup il est vrai que tout cela me questionne car j'ai l'impression que c'est quitte ou double en fonction de l'état mental ou de la pathologie..
Mon conjoint est un gros consommateur de psyché en tout genre alors qu'il a une spondylarthrite ankylosante depuis l'enfance. Je vis au quotidien avec une personne qui souffre beaucoup physiquement et cela m'en apprend énormément sur la gestion de la douleur. Il fume du cannabis quotidiennement et occasionnellement il prend de grosse dose de LSD (il est d'accord pour la psylocybine c'est ce qu'il ya de plus efficace contre ses crises). Lorsqu'il est sous les LSD, il est de façon générale beaucoup moins douloureux et du coup beaucoup plus actif (en teuf par exemple c'est le roi du dancefloor !). Par contre vu que le LSD à aussi pour fonction de nous faire parvenir des messages de notre subconscient, ben ça peut avoir l'effet inverse sur certaines prises.Quand il est en période de grosses crises, le fait de prendre un psyché peut le renvoyer vers la souffrance psychique que ses douleurs chroniques entraînent. Ça vient aussi dire prends soin de toi...
Ça engendre un gros lâcher prise qui du coup vient réveiller ce pourquoi il est mal et là c'est douloureux. Et parfois, c'est le contraire comme si le produit venait lui dire, tu gères en ce moment, tu fais attention à ton bien être donc tu mérites de kiffer ce soir.
Je parle uniquement d'un ressenti personnel je n'ai pas plus d'informations scientifiques sur ce sujet !!!
Perso il en a été de même avec la methadone, mon mental conditionnait mon trip et ma sensation de douleur. Il faut savoir que j'ai longtemps été sous dosée car j'ai baissé trop vite donc j'avais souvent mal au dos. C'est important de le souligner. Du coup, sous metha j'ai toujours été obligée d'augmenter les doses de mon traitement pour passer une bonne soirée. Lors de grosses sessions ou j'abusais sur plusieurs prods différents (tjs du psyché au milieu) ben j'ai pu avoir les plus grosses crises de manque jamais ressenties même pdt un sevrage... depuis que j'ai arrêté mon TSO je n'ai plus de douleurs physiques quand je prends du L et ça fait partie pour moi des effets positifs de cet arrêt. Parce qu'il n'y a aussi du négatif malheureusement notamment au niveau psychique!
Voilà pour moi j'espère que ce sujet rencontrera du succès car cela m'intéresse beaucoup.
Nartrouv !
Dernière modification par Nineta (02 janvier 2023 à 15:28)
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Nineta a écrit
Moth a écrit
Et si la douleur était là en permanence mais conscientisée que sous psychédéliques ?
Je me pose la même question...
Je tiens à apporter mon témoignage car j'ai eu et entendu plein d'expériences différentes à ce sujet. Perso je n'ai jamais été un personne très douloureuse, néanmoins lorsque j'étais sous methadone ou en manque de came mes douleurs ont toujours été accentuées lors des prises de LSD. Par contre il en était rien quand je prenais de la psylocybine bien au contraire ! On sait désormais que cette molécule a un effet positif sur les algies de la face ainsi que d'autres maladies notamment la dépression.... on connaît également tous les bienfaits du THC et du CBD sur les douleurs chroniques. La DMT est clairement myorelaxante au moment de la prise. La mescaline je ne sais pas, et pour le 4HO j'en ai toujours pris sans avoir mal donc voilà... Du coup il est vrai que tout cela me questionne car j'ai l'impression que c'est quitte ou double en fonction de l'état mental ou de la pathologie..
Mon conjoint est un gros consommateur de psyché en tout genre alors qu'il a une spondylarthrite ankylosante depuis l'enfance. Je vis au quotidien avec une personne qui souffre beaucoup physiquement et cela m'en apprend énormément sur la gestion de la douleur. Il fume du cannabis quotidiennement et occasionnellement il prend de grosse dose de LSD (il est d'accord pour la psylocybine c'est ce qu'il ya de plus efficace contre ses crises). Lorsqu'il est sous les LSD, il est de façon générale beaucoup moins douloureux et du coup beaucoup plus actif (en teuf par exemple c'est le roi du dancefloor !). Par contre vu que le LSD à aussi pour fonction de nous faire parvenir des messages de notre subconscient, ben ça peut avoir l'effet inverse sur certaines prises.Quand il est en période de grosses crises, le fait de prendre un psyché peut le renvoyer vers la souffrance psychique que ses douleurs chroniques entraînent. Ça vient aussi dire prends soin de toi...
Ça engendre un gros lâcher prise qui du coup vient réveiller ce pourquoi il est mal et là c'est douloureux. Et parfois, c'est le contraire comme si le produit venait lui dire, tu gères en ce moment, tu fais attention à ton bien être donc tu mérites de kiffer ce soir.
Je parle uniquement d'un ressenti personnel je n'ai pas plus d'informations scientifiques sur ce sujet !!!
Perso il en a été de même avec la methadone, mon mental conditionnait mon trip et ma sensation de douleur. Il faut savoir que j'ai longtemps été sous dosée car j'ai baissé trop vite donc j'avais souvent mal au dos. C'est important de le souligner. Du coup, sous metha j'ai toujours été obligée d'augmenter les doses de mon traitement pour passer une bonne soirée. Lors de grosses sessions ou j'abusais sur plusieurs prods différents (tjs du psyché au milieu) ben j'ai pu avoir les plus grosses crises de manque jamais ressenties même pdt un sevrage... depuis que j'ai arrêté mon TSO je n'ai plus de douleurs physiques quand je prends du L et ça fait partie pour moi des effets positifs de cet arrêt. Parce qu'il n'y a aussi du négatif malheureusement notamment au niveau psychique!
Voilà pour moi j'espère que ce sujet rencontrera du succès car cela m'intéresse beaucoup.
Nartrouv !
Merci de ce témoignage :)
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