Le manque évolue avec le temps. Je me souviens que mes premiers chiens étaient moins hard que mes derniers...' qqs douleurs aux reins, le syndrome des
jambes sans repos, les diarrhées, vomissements, alors qu'à balle j'étais obligée de sortir mes fecalomes à la petite cuillère(sexy), extrêmement angoissée, troubles du sommeil abusés, délires, impatiences...
une fois avec la
methadone j'ai vécu une expérience assez traumatisante. J'étais en Thaïlande et j'étais descendue à 35mg (début 90 puis eu baisse
et stagnation à 40mg depuis un moment, j'étais en vacances et j'ai testé le 35). Sauf que je suis allée dans le nord et j'ai eu un plan pour de la blanche. Ct magnifique ça faisait longtemps que je n'avais pas eu un tel produit, le bonheur. J'ai pas augmenté la
methadone après la session ct pas ouf mais tranquille. Pendant une semaine je me suis investie à fond dans le
speed et la
ke et est arrivé le jour du nouvel an. Déjà à balle en début de soirée je décide de bouffer une goutte calif bien violente. Un super set commence et là mon corps se tord complètement. J'ai toujours eu un peu mal au dos avec les
opiacés et le
lsd mais là j'étais complètement bloquée. Yavait du monde partout je me suis retrouvée sur la plage à me gerber dessus et cette douleur.!.j'aicru que j'allais crever.... comme si une main lugubre t'attrape et t injecte un poison qui te parcours tous les muscles et les entrailles. J'étais en position fœtale de sécurité
la tête dans la sable en disant qu'il me fallait une dose ou une ambulance. J'avais prévue le coup j'avais 60mg en gélules sur moi. J'ai attendu les 45 plus longues minute de ma vie, c'est monté et là ct le paradis mais avec un beau choc psychologique quand même. Pour cette expérience j'ai l'impression que c'est le
lsd qui m'a puni pour avoir trop abusé pendant 2 semaines...
Quand j'ai arrêté la
methadone il ya presque 8 mois maintenant j'ai moins souffert physiquement car très bien assistée au niveau médicamenteux. Bon OK tu chies de l'eau pdt un mois tu fais la carpe, tu pus comme jamais. Jai eu l'impression que j'allais m'évanouir toutes les dix minutes, tu es vénère, tu
as du mal à marcher, tu es révolté, tu dors pas, quand tu es entouré de personnes qui ne connaissent pas tu te sens incomprise ça te rend dingue. Et puis c'est long avec l'arrêt de la
methadone, le pire pour moi ça a été les myalgies et le
PAWS Par contre ya qqch que j'apprécie énormément dans le manque (quand la douleur est passée).C'est l'impression que mon 3ème œil est complètement ouvert, je suis hyper réceptive aux énergies, je vis de l'intensité émotionnelle, je me sens presente et vivante plus que jamais. Comme si j'étais Dans un autre monde mais qui me semble être celui qu'on ne voit pas en temps normal. Ça rend également créative.... c'est comme une perche dans un moment difficile.
Le manque peut ressembler à une grosse grippe ou la dengue. Mais j'arrive pas à faire un lien tellement cette sensation est unique en son genre. J'aurais tellement plus à ajouter car je l'ai vécu de nombreuses fois mais j'ai pas le courage de m'étaler plus longtemps. Merci de m'avoir lue
Nartrouv
Dernière modification par Nineta (04 février 2023 à 18:45)