Sevrage

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Cecilepomme femme
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Bonjour
Je ne sais pas encore vraiment comment fonctionne le forum donc désolée si j’ouvre une discussion sur un sujet déjà existant.
Je voulais partager mon vécu et avoir aussi des retours pour savoir si j’ai tord ou pas de mettre ce qui m’arrive sur le dos des médicaments.
Tout commence il y a un an pour ve qui concerne les symptômes que je pense être des symptômes de sevrage. Depuis 6 ans je suis sous Paroxitine. J’alterne les périodes dépressives et surtout j’ai des problèmes d’anxiété qui chez moi se manifestent par la peur de la maladie. On m’a diagnostiqué une fibromyalgie ce qui fait que j’alterne constamment differente douleurs et à chaque fois j’ai peur que cela cache une maladie grave. Je n’ai jamais de répi avec ma santé. La paroxitine m’était prescrite à 20mg mais assez rapidement je l’ai baissée à 10mg. Bon an, mal an j’essaye de faire face même si au fil du temps je vois bien que ma consommation d’alcool pour calmer mes angoisses augmente. Il y a un an, une anxiété plus forte me cause aussi des problèmes d’endormissement. J’avais suite à la Covid de nouveaux problèmes de santé qui me faisait craindre une neuropathie et je n’arrivais pas à faire face. Mon docteur m’a alors prescrit du Témazépam (benzodiazépine). Avec ça je m’endormais comme un bébé et au moins la nuit mes pensées me laissaient tranquilles. Très vite, au bout d’une quinzaine de jours, à mes douleurs neuropatiques de la Covid, se sont rajoutées des fasciculations et des douleurs dans les mollets qui au fil de la journée étaient de plus en plus fortes. J’étais paniquée à l’idée d’avoir une SLA et le jour où j’ai vu un neurologue qui m’a dit que ce n’était pas ça, tellement rassurée, j’ai arrêté le soir même de prendre le Témazépam. Cette nuit là j’ai cru crever. J’avais des chocs dans la tête, j’entendais des bruits qui n’existaient pas, mon corps sautait. J’avais l’impression de commencer des crises d'épilepsie. J’ai dormi cette nuit là 2h. J’étais paniquée même si j’ai fait tout de suite le lien avec l’arrêt brutal du Témazépam. Je cherchais sur internet des informations et je doutais car je n’en avais pris que pendant 1 mois. Avec du recul je pense que mes 1ers symptômes, fasciculations, douleurs musculaires dans les mollets étaient dûs à des symptômes de sevrage entre 2 doses. Le Témazépam a une demie vie courte et ça correspond . Cette nuit d’horreur a été suivie par plusieurs autres et puis ça s’est un atténué au bout de 15 jours. J’ai revu un autre neurologue et je lui ai décrit mes symptômes et aussi ce que je pensais en être la cause. Pour lui c’était totalement exclu que le Témazépam puisse être l’explication et il a établi un simple diagnostique de syndrome de fasciculation bégnines. Les mois qui ont suivis je continuais à avoir des myoclonies qui m’empêchaient de m’endormir. Paradoxalement moi qui avec ma fibromyalgie était tout le temps fatiguée même après de longues nuits, je n’étais plus jamais fatiguée. Les mois passaient et en m’informant sur internet je découvrais le scandale sanitaire des médicaments psychiatriques. Les myoclonies étaient de moins en moins fortes et mon but était d’arrêter aussi la Paroxitine. En novembre 2022, de 10mg je suis passée à 5mg. Ça allait même si j’avais un peu plus de myoclonies. 1 mois plus tard, je suis descendue à 2,5mg en coupant encore mon cachet. Ça allait et d’un coup, environ 1 mois plus tard, les myoclonies nocturnes se sont faites de plus en plus fortes. Je dormais de moins en moins et paradoxalement je n’étais pas fatiguée. J’étais en revanche de plus en plus nerveuse. Ma consommation d’alcool augmentait de nouveau. En février je décide de rentrer en France (j’habite à l’étranger) car je ne tiens plus. Je fais plusieurs nuits totalement blanches tellement je subis des secousses de tout mon corps. En France immédiatement on me remonte à 10mg de Paroxitine. Malheureusement, bouffée par l’anxiété et toutes ces nuits avec en moyenne 3h de sommeil je m’effondre. Je finis aux urgences psychiatriques et là vive les benzos et la Paroxitine à 20mg. C’est merveilleux je dors et je suis calme mais je sais que les médicaments c’est l’enfer. Je ne reste pas longtemps hospitalisée et j’ai un suivi psychiatrique dehors. Je veux parler des médicaments et comprendre ce qui m’arrive. Pourrait-il que ces sevrages succesifs à mon initiative soient à l’explication de mon état et de ces myoclonies ? Non selon la psychiatre.
Très vite, en moins d’une semaine, j’arrête le Xanax et l’autre benzo pour dormir dont j’ai oublié le nom. J’ai bien trop peur de ces médicaments. Je dors toujours mal car les myoclonies sont présentes même si elles sont un peu moins fortes que quand j’étais à 2,5mg de Paroxitine. Quelques semaines plus tard je me mets à faire des urticaires géants. Tous les jours j’ai des crises d’urticaire. Les anti histaminiques aidaient heureusement. Les semaines passent et tous les jours je suis couverte de plaques, je saute toujours dès que je cherche à dormir. Je baisse la paroxitine et, hasard ou pas, j’ai presque plus de myoclonies et je n’ai plus d’urticaire. Je déduis qu’en dessous d’une certaine dose j’ai des symptomes de sevrage et au dessus j’ai un syndrome lié à trop de sérotonine dans le corps. Bref, je me bats avec mes symptômes d’anxiété, les myoclonies nocturnes toute seule et avec l’aide d’internet. Aucun des médecins que j’ai vu prend au sérieux les problèmes éventuels liés au sevrage.
Merci de m’avoir lue??

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