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maknoy a écrit
Salutations
Alors si j'ai un conseil c'est de demander le Valium en solution buvable très pratique pour une réduction progressive lors d'un sevrage.
Les informations importantes sur le Valium en solution buvable :
C'est donc un flacon (comme un flacon de Rivotril sauf que c'est marqué Valium)
30 gouttes = 10mg
Le flacon contient ~600 gouttes
Il n'y a qu'un dosage (20ml a 1% de diazepam) après c'est des ampoules injectable d'ailleurs il est a noter que contrairement aux rivotril il est pratiquement dénué d'excipients notamment d'arômes hypersucres, la solution est donc très amère.
A vrai dire c'est presque la même composition que celle des ampoules..
Mais pour un sevrage tu peux doser a 0,33mg près c'est très bien je pense.
Take Care
Malheureusement je peu pas aller voir un médecin comme ça actuellement juste pour une ordonnance, coute trop cher (j'ai déménagé au canada en juin dernier et j'ai pas encore l'assurance maladie). Je vais tester comme ça mais merci de l'info je ne connaissais pas, ça peut être super pratique effectivement !
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Jyre a écrit
Hey !
Ah oui effectivement, bonne technique le 1 jour sur 2 ! Je vais déjà tenter comme ça, merci !
Si je peux me permettre doucement avec les prises toutes les 48 heures parce que honnêtement même à très faible dose le syndrome de sevrage de benzodiazépine et absolument atroce je préfère prévenir c'est un des manques les plus dégueulasses que j'ai jamais connu je vais vous faire une petite liste :
Les effets de sevrage causés par l'arrêt de sédatifs-hypnotiques, tels que les benzodiazépines, les barbituriques ou l'alcool, peuvent entraîner de graves complications. L'interruption de la prise de benzodiazépines est parfois citée comme étant plus dangereuse que celle des opioïdes[24]. Les utilisateurs reçoivent en général peu de conseils et de soutien durant l'arrêt[25].
Les symptômes suivants peuvent apparaître lors d'une réduction progressive ou brusque de la posologie :
Acouphènes[34]
Aphasie légère ou modérée[35]
Augmentation de la durée totale de sommeil paradoxal[36]
Akathisie
Anxiété et agitation[37], attaques de panique[1],[38]
Bouffées de chaleur ou sueurs froides[38]
Cauchemars[39]
Courbatures[38]
Douleurs thoraciques[38]
Dépersonalisation[40] et déréalisation[41]
Dépression[42]
Pupilles dilatées[21]
Étourdissements[38]
Bouche sèche[38]
Dysphorie[43],[44]
Élévation de la pression artérielle[45]
Fatigue et faiblesse musculaire[38]
Hyperacousie[46],[47]
Hypotension orthostatique[39]
Hyperosmie[35]
Hypertension[48]
Hallucinations hypnagogiques[49]
Hypocondrie[38]
Insomnie[39]
Sensibilité accrue au touché[41]
Pollakiurie[38]
Trouble de la mémoire et de la concentration[1],[38]
Perte d'appétit[50]
Perte de poids[50]
Sautes d'humeur[38]
Spasmes musculaires, crampes, inconfort physique, fasciculations[51]
Troubles gastro-intestinaux (nausée, diarrhée, vomissements)[39],[52],[53]
Troubles auditifs[38]
Maux de tête[1]
Trouble obsessionnel compulsif[54],[55]
Paresthésies[38],[41],[35],[5],[56]
Paranoïa[35]
Transpiration excessive[1]
Photophobie[35]
Syndrome des jambes sans repos[23]
Troubles du goût et de l'odorat[38]
Tachycardie[57]
Tremblements[58],[59]
Troubles visuels[41]
Vision floue[38]
Un arrêt rapide peut entraîner un syndrome plus grave :
Catatonie[60],[61],[62]
Confusion mentale[37]
Convulsions, potentiellement létales[37],[63],[64]
Coma[65] (dans de rares cas)
Trouble apparenté au delirium tremens[66],[67]
Hyperthermie[39]
Manie[68],[69]
Trouble apparenté au syndrome malin des neuroleptiques[70],[71] (dans de rares cas)
Trouble mental organique[72]
Syndrome de stress post-traumatique[23]
Psychose[73],[74]
Pensées suicidaires[75] ou suicide[76]
Violences et agressions[38],[77]
À mesure que le sevrage progresse, les patients constatent souvent que leur santé physique et mentale, leur humeur et leur cognition s'améliorent
Donc prudence ! Le tout est de baisser très progressivement, il vaut mieux une dose très faible quotidienne que rien un jour sur deux.. Le pire manque avec les benzos c'est pas d'être sous dosé, mais de ne pas être dosé.
Take Care.
.
Source : Syndrome de sevrage benzodiazépines Wikipedia
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Hey les amis, j'ai pas dit 1 jour sur 2 !
Ca ferait 48H entre 2 prises.
J'ai proposé : J1 tu le prends le soir, J2 tu prends rien, J3 du le prend le matin, J4 du le prends le soir, etc
Ce qui fait seulement 36H entre 2 prises !
J'ai appelé ça 1.5 jours sur 2, mais je me suis mal exprimé, j'aurais dû dire : tous les 1.5 jours.
maknoy a écrit
même à très faible dose le syndrome de sevrage de benzodiazépine et absolument atroce
J'ai moi aussi vécu un premier sevrage très difficile, qui n'a pas réussi d'ailleurs... Mais c'était en passant de grosses doses quotidiennes à plus rien du tout du jour au lendemain (et contre mon gré).
Tu as vécu un sevrage atroce en baissant progressivement jusqu’à des doses aussi faibles que Jyre ? Pour rappel, il est à seulement 0.8mg/jour de Valium.
Si c'est le cas, ton témoignage est précieux, et je t'invite à ouvrir un nouveau sujet pour nous le raconter. Tu es probablement plus sensible que la moyenne à la dépendance aux benzos, et ton témoignage pourrait aider les autres personnes dans ton cas.
Mais ça reste une minorité : ça serait dommage d'effrayer la plupart des usagers de benzos qui veulent arrêter, et qui ne sont probablement pas dans le même cas.
Je suis d'accord avec toi que le Valium liquide ça doit être nickel pour terminer un sevrage super progressivement ! Mais c'est pas forcement indispensable, ça dépend des gens, de la durée de la conso, et des doses maxi lors de cette conso. Et Jyre n'a pas accès au Valium liquide, alors il faut bien trouver d'autres solutions.
Perso, pour mon second sevrage, celui qui a marché, j'ai fait comme Jyre. Et quand je suis arrivé au point où je ne pouvais pas fractionner plus mes comprimés, j'ai fait une prise tous les 1.5 jours, puis une prise tous les deux jours. J'ai rien senti passer, et ça a super bien marché. Plus de benzo pendant 15 ans, et maintenant, une conso occasionnelle bien contrôlée, sans dépendance ni accoutumance.
Amicalement.
Dernière modification par Pesteux (09 juin 2023 à 20:55)
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Tu as vécu un sevrage atroce en baissant progressivement jusqu’à des doses aussi faibles que Jyre ? Pour rappel, il est à seulement 0.8mg/jour de Valium.
Si c'est le cas, ton témoignage est précieux, et je t'invite à ouvrir un nouveau sujet pour nous le raconter. Tu es probablement plus sensible que la moyenne à la dépendance aux benzos, et ton témoignage pourrait aider les autres personnes dans ton cas.
En effet tu mets le doigt sur quelque chose, ça me fait peur.. J'espère que je fais pas un syndrome de sevrage prolongé aux benzodiazepines..
C'est surtout que par rapport au début (ya 15 ans) aujourd'hui pour une même réduction, les syndromes sont pires.. Convulsions hallucinations.. A l'hôpital il m'ont diagnostique Delirium Tremens.. J'ai dis mais je bois pas d'alcool ?
Alcool ou pas un syndrome de sevrage que ce soit GHB Ethaqualone phenobarbital zolpidem Flunitrazepam Clonazepam.. Bah c'est pareil, Delirium Tremens pharmaceutique..
Mais ça va mieux aujourd'hui... Mais pourquoi tout le monde parle de l'alcool comme le pire depresseur GABAoniste ? Et un sevrage de Rohypnol ou de Propofol c'est peanut peut être..
Pardonnez mon dégoût envers cette hypocrisie ambiante dans notre société ou la diplomatie se perd..
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15 ans de conso ?! Ca doit être super dur de décrocher. Quand je vois comme j'en ai chié après seulement 5 ans... Dans ce cas, le besoin de progressivité doit être démultiplié. D'où la différence avec Jyre.
Clairement, le sevrage de Benzo est très largement sous-estimé par les médecins. A l'époque, en 99, il n'y a que ASUD qui a pris mon histoire au sérieux.
Ils ont fini par te croire à l'hosto ?
C'est une réduction de quelle dose à quelle dose qui t'a donné des convulsions et hallus ? Et quelle molécule ?
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Bonjour Jyre
Jyre a écrit
Juste pour dire que j'en ai pas repris depuis, j'ai eu zéro symptôme, la dépersonnalisation et les attaques de panique ne sont jamais revenu !
C'est sympa de nous donner des nouvelles. Content de lire que tout s'est bien passé
Porte-toi bien :)
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