Conjointe d’une personne addict, j’ai besoin d’aide pour l’aider
Publié par Sopoppy,
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- Sopoppy
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Bonsoir à tous,
Je me suis mariée y a moins d’un an, en connaissance de la situation de mon mari qui consomme de l’héroïne depuis deux ans
Il a déjà consommé des opiacés héroïne, tramadol ou même de la cocaine.
D’habitude il arrive à faire un sevrage brutal tout seul, mais cette fois il a eu beaucoup de mal. Il a demandé de l’aide, donc il prenait de la méthadone pendant 4 mois,mais il n’était pas assidu, il trichait avec de l’héroïne, ou du tramadol ou encore de la cocaine. Après ça il a décidé d’arrêter la méthadone car il avait une perte de libido (enfin il en avait envie mais sans pouvoir bander) personnellement ça ne me pose pas de problème, j’ai très envie de lui certes, mais ce qui compte c’est qu’il guérisse, après ça il a repris de l’héroïne et de la cocaine pour diminuer sa done, il se l’injectait tout au long de ses deux années, l’était de ses bras est insupportable à voire, il s’est esquinté la peau, on dirait des cratères et non pas des cicatrices.
Là il me dit qu’il veut arrêter depuis des mois, il a essayé 2 ou 3 fois un sevrage brutal mais il a pas dépassé le seuil des 3j, après 3 jours de vomissements et de souffrance il repart en acheter. Il m’a dit que c’était de l’héroïne pure qu’il prenait.
La le médecin lui a prescrit du Gabatrex, Lystansia et du Moncitra je ne sais pas si vous les avez déjà essayé, mais avant même de commencer son traitement il m’a dit qu’il allait pas le soulager.
Je veux juste l’aider, je prends tellement sur moi puis je pete des câbles, je sais pas comment lui parler, comment l’aider, quoi faire.
J’aurais une autre question, lors du sevrage est ce que la personne hallucine ? (Par exemple elle imagine des personnes dans les jardins ou autre)
J’ai juste besoin d’être guidé, car il est de nature réservé, mais en plus il veut pas parler de son addiction, je me sens perdue et désemparée.
NB1: il consomme du cannabis quotidiennement entre 3 à 7 joints en moyenne
NB2: il ne voit pas de psychologue ou de psychiatre.
Merci d’avance
Je me suis mariée y a moins d’un an, en connaissance de la situation de mon mari qui consomme de l’héroïne depuis deux ans
Il a déjà consommé des opiacés héroïne, tramadol ou même de la cocaine.
D’habitude il arrive à faire un sevrage brutal tout seul, mais cette fois il a eu beaucoup de mal. Il a demandé de l’aide, donc il prenait de la méthadone pendant 4 mois,mais il n’était pas assidu, il trichait avec de l’héroïne, ou du tramadol ou encore de la cocaine. Après ça il a décidé d’arrêter la méthadone car il avait une perte de libido (enfin il en avait envie mais sans pouvoir bander) personnellement ça ne me pose pas de problème, j’ai très envie de lui certes, mais ce qui compte c’est qu’il guérisse, après ça il a repris de l’héroïne et de la cocaine pour diminuer sa done, il se l’injectait tout au long de ses deux années, l’était de ses bras est insupportable à voire, il s’est esquinté la peau, on dirait des cratères et non pas des cicatrices.
Là il me dit qu’il veut arrêter depuis des mois, il a essayé 2 ou 3 fois un sevrage brutal mais il a pas dépassé le seuil des 3j, après 3 jours de vomissements et de souffrance il repart en acheter. Il m’a dit que c’était de l’héroïne pure qu’il prenait.
La le médecin lui a prescrit du Gabatrex, Lystansia et du Moncitra je ne sais pas si vous les avez déjà essayé, mais avant même de commencer son traitement il m’a dit qu’il allait pas le soulager.
Je veux juste l’aider, je prends tellement sur moi puis je pete des câbles, je sais pas comment lui parler, comment l’aider, quoi faire.
J’aurais une autre question, lors du sevrage est ce que la personne hallucine ? (Par exemple elle imagine des personnes dans les jardins ou autre)
J’ai juste besoin d’être guidé, car il est de nature réservé, mais en plus il veut pas parler de son addiction, je me sens perdue et désemparée.
NB1: il consomme du cannabis quotidiennement entre 3 à 7 joints en moyenne
NB2: il ne voit pas de psychologue ou de psychiatre.
Merci d’avance
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- - caramel beurre salé -
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Salut,
Je passe en speed sur le forum pour te répondre,
Si ton conjoint consomme des opiacés depuis plusieurs années et en est à ce taper des manques assez violents,la méthode du sevrage à la dure est vouée à l'échec.
Il faut qu'il prenne rendez vous avec un csapa,tu dis qu'il prend de la methadone,j'imagine que si il n'est pas suivi par un csapa ou un médecin il doit choper sa metha en mode débrouille...
Même les sevrages de methadone qui sont fait de façon trop rapide sont voué à l'échec...il s'inflige trop de douleurs inutiles tant au niveaux physique que psychique
Le sevrage physique des opiacés n'est que la première partie du sevrage,derrière il y a ce qu'on appelle le paws (syndrome de sevrage prolongé ) qui induit une assez grosse déprime.
Bien à toi
Je passe en speed sur le forum pour te répondre,
Si ton conjoint consomme des opiacés depuis plusieurs années et en est à ce taper des manques assez violents,la méthode du sevrage à la dure est vouée à l'échec.
Il faut qu'il prenne rendez vous avec un csapa,tu dis qu'il prend de la methadone,j'imagine que si il n'est pas suivi par un csapa ou un médecin il doit choper sa metha en mode débrouille...
Même les sevrages de methadone qui sont fait de façon trop rapide sont voué à l'échec...il s'inflige trop de douleurs inutiles tant au niveaux physique que psychique
Le sevrage physique des opiacés n'est que la première partie du sevrage,derrière il y a ce qu'on appelle le paws (syndrome de sevrage prolongé ) qui induit une assez grosse déprime.
Bien à toi
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- Sopoppy
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Merci pour vos retours
Au fait il fait un refus catégorique à la méthadone, en raison des effets secondaires comme l’impuissance sachant que c’est pas comme si on le faisait depuis. Donc je sais pas si c’est réel ou il fuit juste ce protocole.
Il commencera demain ce traitement, il a dit qu’il n’allait plus y toucher, j’ai toujours envie d’y croire, s’il replonge, je l’obligerais à prendre de la méthadone
Dites moi s’il vous plaît si vous avez eu des effets secondaires et à quelle dose vous avez débuté et à combien vous vous sentiez bien
Merci encore
Au fait il fait un refus catégorique à la méthadone, en raison des effets secondaires comme l’impuissance sachant que c’est pas comme si on le faisait depuis. Donc je sais pas si c’est réel ou il fuit juste ce protocole.
Il commencera demain ce traitement, il a dit qu’il n’allait plus y toucher, j’ai toujours envie d’y croire, s’il replonge, je l’obligerais à prendre de la méthadone
Dites moi s’il vous plaît si vous avez eu des effets secondaires et à quelle dose vous avez débuté et à combien vous vous sentiez bien
Merci encore
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Bonjour, je te joins un bon texte , auquel je ne vois rien à ajouter (mis à part le graissage des passages essentiels). Amicalement
https://www.noovomoi.ca/vivre/couple/ar … 36097.html
Lorsque nous vivons avec une personne ayant une dépendance, c’est l’impuissance et la frustration qui l’emportent. Que ce soit envers l’alcool, la drogue, la nourriture, le travail, les jeux, le sexe ou l’Internet, la dépendance de votre conjoint(e) risque de vous faire sombrer si vous ne mettez pas votre énergie au bon endroit. Voici donc quelques pistes de solutions qui pourraient vous aider à y voir plus clair.
Pour mieux comprendre la dépendance
La dépendance se caractérise simplement par un moyen d’évitement face à une souffrance. La personne adopte des comportements destructeurs, car elle est incapable de supporter la douleur, qu’elle soit physique ou psychologique. L’objet ou le comportement de dépendance devient donc un remède rapide et efficace pour contrer la souffrance qui l’habite. Or, le cercle vicieux n’est jamais bien loin, car la pression que la personne dépendante subit face aux différents commentaires de son entourage accentue son sentiment de mal-être, ce qui active le comportement d’addiction. Donc, comment devons-nous réagir?
Faire une croix sur son rôle de sauveur
Vous avez caché les bouteilles d’alcool, vous avez installé un contrôle parentale pour Internet, vous l’avez empêché de sortir, vous l’avez menacé de le (la) quitter, etc. mais aucune de ces stratégies ne s’est avérées efficaces. Plusieurs décident de tout prendre en charge pour aider le (la) partenaire dépendant(e), mais si vous adoptez ce comportement, c’est envers vous que vous aurez un comportement destructeur. Vous allez finir par vous oublier et vous épuiser. Il faut donc rediriger l’énergie vers soi et tenter de responsabiliser la personne dépendante.
La conspiration du silence
Pour vous aider à responsabiliser votre conjoint(e) face à sa dépendance, plusieurs spécialistes suggèrent de mettre en place une sorte de «conspiration du silence» afin de lui faire prendre conscience que lui/elle seul(e) décide de son comportement. L’idée est donc de ne plus lui faire de remarques ou de commentaires concernant son comportement, de ne plus lui demander de diminuer sa consommation ou de lui faire remarquer le nombre d’heures qu’il passe sur Internet, etc. Vous diminuez ainsi sa pression et les risques que les comportements destructeurs reprennent de plus belle et vous le/la laissez prendre la responsabilité face à sa problématique.
La vie doit continuer
Il est primordial de vous recentrer sur vous-même et de vous extraire de la problématique de dépendance. Mentionnez-lui votre impuissance, votre frustration et toutes les émotions qui vous grugent de l'intérieur. Votre conjoint(e) a besoin d’une aide professionnelle et rassurez-le (la) que vous serez à ses côtés lorsque la décision d’une démarche psychologique sera amorcée. D’ici là, faites des activités qui vous plaisent et dirigez-vous vers votre propre bonheur. C’est la meilleure façon de lui donner l’envie de vous suivre vers la vie!
Véronique Larivière, sexologue
Clinique de Psychologie de Québec
https://www.noovomoi.ca/vivre/couple/ar … 36097.html
Lorsque nous vivons avec une personne ayant une dépendance, c’est l’impuissance et la frustration qui l’emportent. Que ce soit envers l’alcool, la drogue, la nourriture, le travail, les jeux, le sexe ou l’Internet, la dépendance de votre conjoint(e) risque de vous faire sombrer si vous ne mettez pas votre énergie au bon endroit. Voici donc quelques pistes de solutions qui pourraient vous aider à y voir plus clair.
Pour mieux comprendre la dépendance
La dépendance se caractérise simplement par un moyen d’évitement face à une souffrance. La personne adopte des comportements destructeurs, car elle est incapable de supporter la douleur, qu’elle soit physique ou psychologique. L’objet ou le comportement de dépendance devient donc un remède rapide et efficace pour contrer la souffrance qui l’habite. Or, le cercle vicieux n’est jamais bien loin, car la pression que la personne dépendante subit face aux différents commentaires de son entourage accentue son sentiment de mal-être, ce qui active le comportement d’addiction. Donc, comment devons-nous réagir?
Faire une croix sur son rôle de sauveur
Vous avez caché les bouteilles d’alcool, vous avez installé un contrôle parentale pour Internet, vous l’avez empêché de sortir, vous l’avez menacé de le (la) quitter, etc. mais aucune de ces stratégies ne s’est avérées efficaces. Plusieurs décident de tout prendre en charge pour aider le (la) partenaire dépendant(e), mais si vous adoptez ce comportement, c’est envers vous que vous aurez un comportement destructeur. Vous allez finir par vous oublier et vous épuiser. Il faut donc rediriger l’énergie vers soi et tenter de responsabiliser la personne dépendante.
La conspiration du silence
Pour vous aider à responsabiliser votre conjoint(e) face à sa dépendance, plusieurs spécialistes suggèrent de mettre en place une sorte de «conspiration du silence» afin de lui faire prendre conscience que lui/elle seul(e) décide de son comportement. L’idée est donc de ne plus lui faire de remarques ou de commentaires concernant son comportement, de ne plus lui demander de diminuer sa consommation ou de lui faire remarquer le nombre d’heures qu’il passe sur Internet, etc. Vous diminuez ainsi sa pression et les risques que les comportements destructeurs reprennent de plus belle et vous le/la laissez prendre la responsabilité face à sa problématique.
La vie doit continuer
Il est primordial de vous recentrer sur vous-même et de vous extraire de la problématique de dépendance. Mentionnez-lui votre impuissance, votre frustration et toutes les émotions qui vous grugent de l'intérieur. Votre conjoint(e) a besoin d’une aide professionnelle et rassurez-le (la) que vous serez à ses côtés lorsque la décision d’une démarche psychologique sera amorcée. D’ici là, faites des activités qui vous plaisent et dirigez-vous vers votre propre bonheur. C’est la meilleure façon de lui donner l’envie de vous suivre vers la vie!
Véronique Larivière, sexologue
Clinique de Psychologie de Québec
Dernière modification par prescripteur (18 juillet 2023 à 10:22)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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- Lauwlax
- Kōri no hi
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- Inscrit le 31 Mar 2022
- 43 messages
Sopoppy a écrit
Merci pour vos retours
Au fait il fait un refus catégorique à la méthadone, en raison des effets secondaires comme l’impuissance sachant que c’est pas comme si on le faisait depuis. Donc je sais pas si c’est réel ou il fuit juste ce protocole.
Il commencera demain ce traitement, il a dit qu’il n’allait plus y toucher, j’ai toujours envie d’y croire, s’il replonge, je l’obligerais à prendre de la méthadone
Dites moi s’il vous plaît si vous avez eu des effets secondaires et à quelle dose vous avez débuté et à combien vous vous sentiez bien
Merci encore
Hello,
Je me permets de répondre car j'ai moi même eu une libido désastreuse avec la méthadone, au point de ne plus pouvoir bander même si l'envie était là (elle l'était très peu d'ailleurs).
Je suis depuis passer sous buprénorphine et ça a été une véritable délivrance de ce côté là. Peut être une piste pour ton homme ?
Je me permets aussi de réagir à ta phrase qui dit que tu l'obligera à prendre de la méthadone. Je comprends que tu l'aime et veux tout faire pour qu'il s'en sorte mais, crois moi, ce n'est pas la solution. Ca risque même de le pousser à te cacher ses consos et instaurer un climat de méfiance dans votre couple. Du coup encore plus empirer les choses.
J'espère sincèrement que vous trouverez une solution !
Peace out !
Don't let the muggles get you down !
J'ai ma pire ennemie/meilleure amie tatouée dans le cou.
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- Marco 68
- Psycho Head
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Moi comme effet secondaire j'ai la forte transpiration c'est tout. Bander pas de problème c'est la libido à 0 l'effet de cette molécule.
Ma dose de confort est 80/100mg. Déjà 40mg couvre, on dit, 1gram de came. Plus ➕ ou moins ➖.
Ma dose de confort est 80/100mg. Déjà 40mg couvre, on dit, 1gram de came. Plus ➕ ou moins ➖.
Calcio Storico Fiorentino : azzurri di S. Croce
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- Sopoppy
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- Inscrit le 15 Jul 2023
- 4 messages
Je vous remercie encore de vos retours
Ainsi que pour le texte, je vais essayer de partager ça avec lui
Je vous avoue qu’on est tous à bout et sous pression en raison de son addiction, et nous n’avons pas la bonne méthode pour bien faire les choses.
J’avoue que l’obliger à prendre de la méthadone n’est pas forcément la solution vu que ça doit venir de lui.
Je vais essayer de m’impliquer intelligemment dans sa situation sans pour autant oublier mon rôle d’épouse qui est de le soutenir quelque soit la situation.
J’espère que tout va rentrer dans l’ordre
Ainsi que pour le texte, je vais essayer de partager ça avec lui
Je vous avoue qu’on est tous à bout et sous pression en raison de son addiction, et nous n’avons pas la bonne méthode pour bien faire les choses.
J’avoue que l’obliger à prendre de la méthadone n’est pas forcément la solution vu que ça doit venir de lui.
Je vais essayer de m’impliquer intelligemment dans sa situation sans pour autant oublier mon rôle d’épouse qui est de le soutenir quelque soit la situation.
J’espère que tout va rentrer dans l’ordre
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