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Nineta a écrit
Vaut mieux en rire serieux !
Bravo !
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Kikillbil a écrit
À l'heure actuelle je n'ai toujours pas craquer mais je suis devenu dur avec moi même et avec les autres par la même occasion (je m'en rend compte et travail sur ça) mais c'est ce qui m'aide à tenir
Salut,
merci du partage de ton expérience.
Cependant, je me pose sincèrement la question des bénéfices d'un tel choix.
Le champ sémantique que tu utilise pour ton arrêt est celui des difficultés, de la dureté, du combat...
Ça me surprends...on ne devrait pas plutôt arrêter pour être bien ?
Personnellement, je ne compte pas arrêter si je ne suis pas bien sans et si c'est juste du défi moral contre « ce vice ». Je lutte pour mon bien-être (et celuis des autres au passage de façon plus large, contre les injustices etc, mais là ça va faire un HS), non pas contre moi même et encore moins contre un produit. Du coup, comment dire, pour le moment je ne compte pas arrêter, mais ça m'est personnel.
Voilà, j'espère juste que tu trouveras la façon d'être serein et heureux et d'arrêter de lutter en permanence contre les moulins à vents d'une abstinence forcée...
En tout cas, ton expérience me réconforte à dire que souvent l'arrêt des produits et des traitements se rapproche plus de l'exigence morale pour être "propres" dans une société qui, à mes yeux, et bien sale. Dommage, mais assez significatif...
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Kikillbil a écrit
Moi perso je ne pouvais plus vivre avec une tso. J'étais devenu l'ombre de moi même. Quels sont les bénéfices ? Bah tu redevient toi même avec une pensée claire et précise, et ça change tout. Certains disent que leur tso est comme une béquille, moi je dirais plutôt que c'est comme un sac à dos qui s'alourdit avec les années.
Je ne conseille pas de se sevrer à la dure, mais je dis à ceux qui le font d'être dur jusqu'au bout pour éviter les rechutes.
Que tu es ce ressenti ok mais on ne peut pas en faire une généralité;
des sevrages j'en ai fait mais j'ai plus de bénéfices à me maintenir avec un TSO que sans et c'est une certitude, après chacun est libre de faire son choix ... moi j'ai fait le miens
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meumeuh a écrit
Kikillbil a écrit
Moi perso je ne pouvais plus vivre avec une tso. J'étais devenu l'ombre de moi même. Quels sont les bénéfices ? Bah tu redevient toi même avec une pensée claire et précise, et ça change tout. Certains disent que leur tso est comme une béquille, moi je dirais plutôt que c'est comme un sac à dos qui s'alourdit avec les années.
Je ne conseille pas de se sevrer à la dure, mais je dis à ceux qui le font d'être dur jusqu'au bout pour éviter les rechutes.Que tu es ce ressenti ok mais on ne peut pas en faire une généralité;
des sevrages j'en ai fait mais j'ai plus de bénéfices à me maintenir avec un TSO que sans et c'est une certitude, après chacun est libre de faire son choix ... moi j'ai fait le miens
Le principal c'est de trouver un équilibre, avec ou sans tso, si tu as trouvé le tient c'est le principal. Après nous sommes tous différents face aux produits donc je trouve cool de partager des avis différents, ça permet de mieux comprendre certaines situations.
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Kikillbil a écrit
Moi perso je ne pouvais plus vivre avec une tso. J'étais devenu l'ombre de moi même. Quels sont les bénéfices ? Bah tu redevient toi même avec une pensée claire et précise, et ça change tout. Certains disent que leur tso est comme une béquille, moi je dirais plutôt que c'est comme un sac à dos qui s'alourdit avec les années.
Je ne conseille pas de se sevrer à la dure, mais je dis à ceux qui le font d'être dur jusqu'au bout pour éviter les rechutes.
Salut! J'ai été interpellée par ton post. Tu as arrêté quand ? Tu as réussi ton sevrage sans suite négatives psychologiquement ? Et sans compensation avec d'autres molécules?
J'ai moi même fini par avoir ce sentiment de me trainer un boulet avec la methadone, inconfort physique particulièrement, opiate rage (menfin la colère me tient en même temps) j'étais convaincue qu'il fallait que j'arrête.. je vais pas me répéter si tu as lu mes autres post.. mais je suis à mon neuvième mois de sevrage et en plein PAWS. Franchement c'est la merde de ouf, j'ai juste envie d'une dose et de "partir en vacances" comme noah dans un de mes films préférés "Tideland".
Rien est assez fort pour me stabiliser j'ai l'impression de revenir des années en arrière dans la tourmente de la pharmaco dépendance et toute les frustrations que cela entraîne. Comme je le disais plus haut j'ai été aux urgences psychiatriques pour faire avancer les choses pour mon suivi.
J'ai eu un premier rdv CMP de durée normale (30min) mais juste présentation j'y suis retournée il y a 3 jours, j'ai dit avoir consommé du speed et de la c dans le week-end et là l'entretien à pris une tournure que je ne serai bien interprété mais je l'ai ressenti le jugement...). Bref elle me demande si ct bien "je lui dis oui mais redescente difficile ", elle m'a répondu c'est normal d'être mal quand on prend de la drogue et quon va pas bien... ok. elle m'a sortie mon ordonnance pour mon augmentation d'AD,
(qu'elle a foiré et qui me fout dans la merde) elle a râlé sur le seresta prescrit au CSAPA en insistant pour que je prenne du tercian et l'entretien c'est terminé là dessus... prochain rdv le 25 avril. J'ai pas eue la répartie tellement ça m'a choquée. Mis à part dire que je n'avais plus les moyens de payer ma psy qu'il n'y avait pas de psychiatre au CSAPA et que le séjour de rupture en maison de repos n'aurait certainement pas lieu (ils sont débordés)
Double retour en arrière, 1er rdv,; un dossier pour les statistiques, 30 minutes en salle d'attente, 5 minutes d'entretien pour savoir si tu as bien fait caca ? et prochain rdv dans 1 mois et demi. Comment on fait quand on a pas une thune pour se payer des cures, ded thérapies alternatives.?... je me suis, sans mentir donnée tous les moyens pour me faire aider. 6 demandes en maison de repos sans retour, cure sevrage hospitalier viré en 3 jours, pas de suivi depuis mon début de TSO.
Alors oui j'ai toujours fait sans et à la limite c'est mon karma. Avance seule, il n'y a que toi qui ai la solution...
Reprendre la methadone pourrait évidemment me soulager mais putain je me suis donnée tellement de mal pour arrêter. Et mon idée est de serrer encore
les dents avec l'objectif de savoir si je peux me passer de molécule juste parce que cela me permet de supporter mon quotidien. Quand je n'ai plus de drogues autour de moi tout s'effondre. Au final les drogues m'ont fait bien avancer en mode merci j'aurais jamais pu tenir sans. Mais au fond j'ai envie de savoir si je peux être heureuse sans. J'aimerais vraiment le savoir.
Je suis en plein pèlerinage et je suis terriblement partagée, je me connais je suis une putain d'obstinee mais après tout ce que j'ai enduréje me demande si ça vaut pas le coup de tenir encore peu.... .
Bref voilà j'en ai marre de souffrir mais je m'accroche. Tienbo largpa merci de m'avoir lue
Nartrouv
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Dernière modification par Nils1984 (15 mars 2023 à 14:15)
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La métha m'à aidé pendant un temps mais aujourd'hui je n'arrive plus à diminuer et je stagne !
Je pense qu'il faut analyser le pourquoi tu n'arrive plus à diminuer. Car si tu n'arrive pas à diminuer progressivement tu auras probablement encore plus de mal à stopper brutalement.
Peut etre as tu atteint une dose optimale (ou presque la stagnation est souvent le terme utilisé pour decrire le PAWS). Dans ce cas il vaut mieux se concentrer sur la stagnation (psychotherapie mais aussi modifications du mode de vie) et arreter la Methadone quand les choses iront mieux.
Aller à l'étranger est un projet valable mais on peut deja faire pas mal en France. As tu lu ou vu "les chemins noirs" de S Tesson ? C'est l'exemple de ce qu'on peut faire et qui ne coûte pas cher. Et c'est un bon entrainement au voyage.
https://www.randonner-malin.com/sur-les-chemins-noirs/
Attention, par sécurité, il vaut mieux commencer petit et accompagné.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (28 avril 2023 à 16:17)
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Salut Nineta !
Nineta a écrit
j'en ai parlé à ma psychiatre aujourd'hui en lui expliquant bien pour les effets inquiétants de la quetiapine.
Pour celle ci elle m'a dit qu'il fallait seulement la prendre une fois posée prête à s'endormir.. elle m'a augmenté le zoloft et aussi le valium. Je vais avoir un passage infirmier par jour pour m'aider à gérer mon traitement.... plus un suivi en hôpital de jour.
Si ça te fait t'évanouir et perdre conscience plusieurs minutes au point d'en devenir incontinente comme tu l'as rapporté sur l'autre post, ça ne me parait pas normal de se contenter de te dire de la prendre avant d'aller te coucher. Je suis pas médecin, mais ça me parait n'importe quoi !
A ta place, je consulterais d'autres médecins pour avoir plusieurs avis. Et en attendant, je diminuerais sans son accord, parce que ça me ferait flipper.
Nineta a écrit
Je lui ai expliqué que la methadone avait été le traitement qui m'avait le plus stabilisée de toute ma vie mais elle a mis en avant qu'en gros la dépression et la dissociation étaient déjà tellement à un stade avancé que cela ne changerait rien à mon état. Que je pense effacer tous mes problèmes grâce à une molécule alors qu'un travail thérapeutique est indispensable dans ma situation. Du coup parfois je me demande si les effets de down (on dirait un zombie) et le craving intense ne viennent pas juste de maladie car ça fait parti des symptômes d'une dépression et d'un problème d'addiction.
Je suis d'accord avec elle qu'un travail thérapeutique est indispensable dans ta situation.
Mais je ne suis pas du tout d'accord avec elle pour prédire d'avance que la reprise d'un TSO ne changerait rien à ton état. Ca, il faut essayer pour le savoir. Certes, il existe un risque de se retrouver avec une addiction de plus sans rien avoir amélioré. Mais ça n'est pas certain, comme le montrait le magnifique témoignage de Kaneda, qui a fini dans les morceaux choisis. Pour moi, toi seule peux décider si ça vaut la peine d'essayer. Je remets le lien pour ceux qui ne l'ont pas encore lu :
https://www.psychoactif.org/forum/viewt … =1#p637535
Et je ne vois pas du tout en quoi la reprise d'un TSO s'opposerait à un travail psychothérapeutique. C'est vrai que calmer les symptômes peut démotiver, mais d'un autre côté, des symptômes dépressifs trop aigus démotivent également, en plus de faire souffrir !
Nineta a écrit
je me demande si les effets de down (on dirait un zombie) et le craving intense ne viennent pas juste de maladie car ça fait parti des symptômes d'une dépression et d'un problème d'addiction.
Pour moi, à partir du moment où tu as consommé pour calmer les symptômes de ta dépression, et bien ta dépression et ta conso sont liées. Comme nouées en quelque sorte. Ca n'a pas de sens de vouloir absolument distinguer les deux, c'est un point de vue purement théorique, mais en pratique, c'est un tout. Puisque toi-même tu fais le lien entre les deux dans ton discours sur le sujet.
Donc à mon avis, agir sur les deux fronts à la fois, celui du TSO et celui de la psychologie, c'est une approche tout à fait valable.
D'ailleurs, elle trouve bien normal de te prescrire des médicaments pour soulager tes symptômes dépressifs, alors pourquoi le TSO serait exclu de la panoplie ? C'est juste nier son potentiel thérapeutique, par principe.
Courage !
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Dernière modification par Nineta (24 octobre 2023 à 20:58)
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