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Je réalise que personne ne connaît la vérité sur ma conso de cocaïne, personne. Pas un ami, pas un médecin. D'un côté, j'ai trop honte pour en parler, de l'autre, c'est mon secret à moi, ma double vie que je chéris secrètement.
La vérité c'est.... et puis merde j'ai pas envie d'en parler, vous voyez bien le truc, je suis sur une sorte de ligne de flottaison, à la limite de la perte totale de contrôle.
La vérité ce sont les allergies et les rhumes inventés pour justifier ce nez toujours encombré. La vérité c'est quand par un matin froid de novembre j'appelle ma dealeuse malgré les 2 nuits blanches que j'ai déjà dans les pattes parce que j'arrive à la fin de mes cartouches et que l'angoisse de ne plus avoir de cc me submerge. La vérité ce sont une bonne dizaine de dealers, aucun d'entre eux ne sait vraiment ce que je prend (et ils s'en foutent sûrement, et ils ont raison). La vérité ce sont 3... ou 4, ou 5, crédits consommation. La vérité c'est parfois un acouphène parfois un début d'hallu. La vérité c'est que, putain, des fois quand c'est bon, c'est vraiment bon.
La vérité c'est qu'il faudrait que je conclue par oui promis je ralentis j'arrête, mais que je n'en ai pas grand chose à foutre et je n'en ai pas envie. Ça me met sur pied, ça me fait avancer. La dépendance est quand même toujours une belle salope et se fait toujours plus présente sur mon épaule. Je continue à croire que quand je voudrais en sortir j'aurai une chance d'y parvenir.
La vérité c'est.... et puis merde j'ai pas envie d'en parler, vous voyez bien le truc, je suis sur une sorte de ligne de flottaison, à la limite de la perte totale de contrôle.
La vérité ce sont les allergies et les rhumes inventés pour justifier ce nez toujours encombré. La vérité c'est quand par un matin froid de novembre j'appelle ma dealeuse malgré les 2 nuits blanches que j'ai déjà dans les pattes parce que j'arrive à la fin de mes cartouches et que l'angoisse de ne plus avoir de cc me submerge. La vérité ce sont une bonne dizaine de dealers, aucun d'entre eux ne sait vraiment ce que je prend (et ils s'en foutent sûrement, et ils ont raison). La vérité ce sont 3... ou 4, ou 5, crédits consommation. La vérité c'est parfois un acouphène parfois un début d'hallu. La vérité c'est que, putain, des fois quand c'est bon, c'est vraiment bon.
La vérité c'est qu'il faudrait que je conclue par oui promis je ralentis j'arrête, mais que je n'en ai pas grand chose à foutre et je n'en ai pas envie. Ça me met sur pied, ça me fait avancer. La dépendance est quand même toujours une belle salope et se fait toujours plus présente sur mon épaule. Je continue à croire que quand je voudrais en sortir j'aurai une chance d'y parvenir.
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Ah la cocaïne ça accroche moi même y'a vraiment des périodes où je suis en plein dedans, moi je la fix mais c'est le même problème, ça peut m'arriver de passer 3 ou 4g grammes dans une journée sur une petite semaine je peux te dire que après tu le sent passer tu prends -500e dans les dents je peux te dire que le retour à la réalité fait mal.
Mais quand tes en pleine conso tu ne raisonnes pas comme ça, en tout cas je parle pour moi, tant que y'a de la thune y'a de la cocaine et c'est qu'une fois retombée que tu prends conscience de la connerie que tu as faites et la descente peut faire mal, tu as pris des crédits conso et tout moi j'en suis jamais arrivée là mais tôt ou tard la sanction va tomber, LE PIRE truc à se dire c'est "bon dans tous les cas je suis dans la merde donc à ça près autant s'en foutre"
Un pas en avant c'est un pas en avant, pour l'instant tu as l'air de dire que tu te vois pas arrêter et je respecte totalement ça je te dis ça pour plus tard car tôt ou tard il faudra mettre un terme à ce cercle infernal.
L'avantage, si on pui dire, de la cocaine c'est que ça accroche sur un plan psycho mais au niveau physique c'est vraiment inexistant même si les conso sont énormes, Là où je veux en venir c'est que personnellement les premières heures après une grosse période de conso je m'arrange pour pioncer sec et puis au réveil je suis de nouveau frais, j'ai plus tellement envie de conso, sans même se mettre à dormir, une fois que tu as fait ta descente (qui peut être longue et éprouvante je dis pas) tu regagnes quand même en raisonnement et en discipline si on pui dire. ça aide à prendre du recul.
C'est pas comme les cachetons en général ou comme les opiacés où quand tu arrêtes après longtemps en general tu es toujours accroché donc faut diminuer pas à pas en faisant gaffe ou alors tu en chies.
Pour la cocaine c'est surout l'impact psychologique, l'habitude, l'anxiété que procure le fait de plus en avoir alors ça passe vraiment en premier par la prise de conscience.
Là tu es dans une phase où tu es pas dans le mode d'arrêter ou de consommer plus ""raisonnablement"" c'est à dire dans tes moyens mais tu en seras réduite à l'obligation tôt ou tard si tu vis à crédit.
Il vaut mieux que tu prennes les choses en main avant qu'on vienne te demander des comptes.
Rien qu'au point de vue financier je pense que tu t'en sortiras beaucoup mieux si tu n'es pas en plus empatouillée dans une histoire de coke.
Je sais que c'est facile à dire, on fait tous comme on peut pour garder la tête hors de l'eau.
. Cordialement.
Mais quand tes en pleine conso tu ne raisonnes pas comme ça, en tout cas je parle pour moi, tant que y'a de la thune y'a de la cocaine et c'est qu'une fois retombée que tu prends conscience de la connerie que tu as faites et la descente peut faire mal, tu as pris des crédits conso et tout moi j'en suis jamais arrivée là mais tôt ou tard la sanction va tomber, LE PIRE truc à se dire c'est "bon dans tous les cas je suis dans la merde donc à ça près autant s'en foutre"
Un pas en avant c'est un pas en avant, pour l'instant tu as l'air de dire que tu te vois pas arrêter et je respecte totalement ça je te dis ça pour plus tard car tôt ou tard il faudra mettre un terme à ce cercle infernal.
L'avantage, si on pui dire, de la cocaine c'est que ça accroche sur un plan psycho mais au niveau physique c'est vraiment inexistant même si les conso sont énormes, Là où je veux en venir c'est que personnellement les premières heures après une grosse période de conso je m'arrange pour pioncer sec et puis au réveil je suis de nouveau frais, j'ai plus tellement envie de conso, sans même se mettre à dormir, une fois que tu as fait ta descente (qui peut être longue et éprouvante je dis pas) tu regagnes quand même en raisonnement et en discipline si on pui dire. ça aide à prendre du recul.
C'est pas comme les cachetons en général ou comme les opiacés où quand tu arrêtes après longtemps en general tu es toujours accroché donc faut diminuer pas à pas en faisant gaffe ou alors tu en chies.
Pour la cocaine c'est surout l'impact psychologique, l'habitude, l'anxiété que procure le fait de plus en avoir alors ça passe vraiment en premier par la prise de conscience.
Là tu es dans une phase où tu es pas dans le mode d'arrêter ou de consommer plus ""raisonnablement"" c'est à dire dans tes moyens mais tu en seras réduite à l'obligation tôt ou tard si tu vis à crédit.
Il vaut mieux que tu prennes les choses en main avant qu'on vienne te demander des comptes.
Rien qu'au point de vue financier je pense que tu t'en sortiras beaucoup mieux si tu n'es pas en plus empatouillée dans une histoire de coke.
Je sais que c'est facile à dire, on fait tous comme on peut pour garder la tête hors de l'eau.
. Cordialement.
Sainte Jeanne d’Arc louange, tu nous as libérés.
Sancta Johanna de Arc lauda te liberasti nos
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