GBL - Les effets recherches / Les effets secondaires

Salut,

je vois un addicto en ce moment qui ne connait pas bien le produit et qui m'a demandé de lui écrire/dire ce que je recherchais lors de mes prises de GBL, et ce qui arrivait vraiment (les effets secondaires)

Voilà ce que j'ai compilé. Vous retrouvez vous dans cette liste ? Avez-vous des "effets non désirés" différents ? Par exemple on parle beaucoup de "foncedalle" pour la weed, mais celles que j'ai connues sous GBL étaient les plus voraces, toujours suivies d'un coma juste après (30mn/1h de sieste instantanné après avoir mangé), et j'ai l'impression qu'on en parle peu.

Voici donc la liste

Les raisons qui me poussent à consommer du GBL

Parfois c'est une raison en particulier, parfois c'est plusieurs, c'est très souvent un mélange non défini. Voici quelques raisons sans ordre particulier.

- L'envie de « sortir de moi », l'impression d'être enfermé en moi-même, trop inhibé, et de passer à côté d'opportunités (sociales ou professionnelles). Le GBL me permet de faire tomber les murs mentaux dans lesquels j'ai parfois l'impression d'être enfermé

- Lubrifiant social : j'ai l'impression que tout contact social en dehors de mon cercle d'amis (qui me connaissent et m'acceptent tel que je suis) est une terrible épreuve. Que tout le monde va se rendre compte je suis inadapté socialement ou bizarre, et que je vais soit les décevoir (s'ils ont une vague idée de qui je suis) soit pas les intéresser du tout.

- L'impression d'être une « meilleure personne » dans le sens où je suis moins inhibé et plus bavard. Souvent dans une discussion en groupe je vais avoir tendance à m'effacer et ne pas oser parler, ce qui n'est pas le cas avec du GBL. L'alcool peut aussi faire cet effet, mais beaucoup moins prévisible. Je vais également être plus enjoué.

- En gros, le point commun c'est la réduction (voire la perte) du côté self-conscious et des doutes qui envahissent ma tête.

- « Anxiolytique » : fait disparaître les angoisses. De même si une vague de blues se fait sentir, le gbl peut la faire disparaître. Utilisé en anticipation de choses qui m'angoissent pour que non seulement je n'ai plus peur qu'elles n'arrivent mais encore mieux : j'ai hâte

- Recherche d'émotions + fortes.

- Vernis : toute balade ou trajet devient plus agréable sous GBL. L'impression d'être dans un clip, que tout est léger et plaisant. M'aide à me motiver à me sortir de chez moi, à trouver le monde plus beau qu'en vrai.

- Sexuellement, me permet également d'être moins inhibé (j'ai tendance à ne rien tenter du tout sobre, à avoir trop peur du rateau, et/ou faire du sexe très « vanille »)



Ce qui arrive vraiment quand je prends du GBL

Ce que je décris plus haut arrive réellement, je ne suis pas dans une situation où ma prise de produit n'a pas du tout l'effet recherché. Mais elle s'accompagne « d'effets secondaires / indésirables » que je ne souhaite pas, mais qui sont tout de même présents

- Le secret et/ou les mensonges : je n'aime pas que les autres sachent que je suis dans un état second, car je pense qu'ils invalideraient ainsi tout ce que je peux ressentir et/ou me jugeraient. Sentiment de culpabilité exacerbé au moment de la prise, qui va paradoxalement s'atténuer une fois les effets ressentis  ? mauvaise spirale

- Je suis beaucoup moins à l'écoute et parle trop, en étant plus vulgaire/provocateur/borderline

- Je vais avoir tendance à m'agacer, perdre patience, voire à aller dans la confrontation (genre me clasher sur internet). Grande difficulté à « passer à autre chose »

- Toutes les émotions sont exacerbées, qu'elles soient positives ou négatives. La plupart du temps cela va dans le côté positif, mais si quelque chose vient ternir le tableau, cela peut être très difficile (pleurs, colère)

- La prise est prévue comme étant ponctuelle et contrôlée. Ça a été le cas à une époque, c'est beaucoup plus difficile. Je crois que le fait de savoir que désormais il ne faut pas que ça perdure dans le temps fait que je vais avoir tendance à vouloir « en profiter le plus possible » et donc à très vite prendre plus de doses (mais dans un laps de temps plus court) et à faire en sorte qu'une habitude s'installe. Ça couplé avec l'absence de rythme (voiture/travail) fait que j'avais des moments où il m'était impossible d'en prendre, ce qui n'est plus le cas maintenant.

- souvent, après une prise, je suis pris d'une gigantesque "foncedalle", envie de grignoter quelque chose, manger quoi que ce soit. Si j'ai qqchose à manger, je peux le faire jusqu'à l'écoeurement, voire jusqu'au "food coma". Si je mange beaucoup peu après une prise de GBL, je vais faire une sieste de 30mn à 1h

- Comme cela s'installe sur la durée, je sais pertinemment que tu vas voir que mon comportement / mes habitudes changent, que ce n'est qu'une question de temps / culpabilité.

- Il est très difficile de se raisonner au moment d'une potentielle prise. Une fois l'idée d'en prendre et la possibilité d'en prendre installée, difficile de l'enlever de sa tête. Tout au plus retarder l'échéance jusqu'à ce qu'il ne soit plus faisable d'en prendre.

- Une fois une dose prise, et l'effet ressenti, difficile de ne pas vouloir prolonger l'effet avec une deuxième dose qui viendrait non seulement le prolonger, mais l'intensifier.

- Une fois sous produit, quasiment impossible de réfléchir de façon constructive. Tout est dans l'émotion, pas dans la réflexion. Impossible donc de travailler, ou même jouer/regarder un film. Cela peut créer des matinées / après-midi « foutues en l'air » côté productivité.

- Je vais avoir tendance à prendre contact / proposer à des amis de faire qqchose une fois sous emprise. Mais à me démotiver si le RDV n'est pas immédiat. Difficile donc de ne pas en reprendre au moment / avant le RDV. Peur de ce que ça signifie : avais-je vraiment envie de les voir ? Pourquoi suis-je si casanier sans ? Comment me motiver à sortir de mon cocon autrement ?

- Dans l'idée, je m'en sers comme béquille, mais très vite, je ne me vois plus marcher sans. Chaque trajet, voyage, rencontre devient un prétexte : « ça sera mieux avec du GBL » et surtout : ça sera moins bien sans. Alors que quand j'en ai pas, je fais tout sans, et c'est ok. Mais dur de se le rappeler quand on en a en sa possession.

- Mon sommeil en prend un coup, avec un sommeil beaucoup plus léger et des réveils réguliers pendant la nuit. Parfois ça peut donner des heures d'insomnies.

ET vous, alors ?