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Cycle a écrit
Mon objectif est de savoir si le vapo peut être une solution pour retrouver une bonne mémoire et réviser correctement mes cours (je suis en dernière année de licence)
Je sais pas si c'est une bonne idée de travailler sous cannabis, au final ou si ça équilibre la balance.
A noter que j'ai aussi peur d'être pris dans une prophétie auto-réalisatrice : que je réduit tout seul ma capacité à mémoriser en rejetant la faute sur le cannabis en mode effet placebo.
Alors que peut-être que la mémoire est juste un muscle qu'il faut travailler pour qu'elle fonctionne parfaitement dans de haute étude (et que je me suis pas encore assez entraîné).
Voilà que pensez vous de tout cela ?
La vaporisation perturbe-t-elle votre mémoire ? Moins que la fume ?
Peut-on mieux travailler sous cannabis ?
Le cannabis perturbe ma mémoire à court terme que je le vaporise à petite dose ou que je le fume Impossible pour moi de partir de la maison avec tout ce dont j'aoi besoin sans oublier une chose.
Un peu de cannabis me stimule pour travailler, mais je dois rester dans le micro dosage sinon, j'oublie trop de détails parfois essentiels.
le question : Peut-on mieux travailler sous cannabis ? mérite deux réponses :
- oui, si le cannabis vient calmer et recentrer un esprit qui a tendance à se barrer tous azimuts ou si ce dernier donne la motivation de s'y mettre.
- non si la mémoire à court terme importe beaucoup ainsi que les réflexes.
Je peux citer deux exemples de personnes proches de moi :
- mon fils aîné fumait ue peu de weed en première année de fac, alors guitariste chanteur leader d'un groupe funk. Il avait déjà naturellement une tendance à planer fort et à vivre des émotions puissantes. Il a arrêté le cannabis assez vite en ayant marre d'aller vomir avant chaque entrée en scène et puis a stoppé cete consommation pour faire un doctorat en physique fondamentale.
- Un de mes meilleurs potes de mon âge est écrivain pauvre depuis toujours. Il a publié quelques dizaines de livres et dirigé l'Écho des Savannes, etc... Sans l'écriture, sa vie est terne. le souci est que sans cannabis il ne peut pas écrire. Quand il vient passer trois semaines chez moi, j'ai de la très bonne weed et il avance pas mal dans l'écriture du prochain manuscrit. Et mon dieu, parfois que ses phrases sont lourdes de sens !
Tout ce que je t'ai répondu ne te donne pas une réponse perso utile, j'en suis conscient, mais des pistes.
Amicalement.
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Le THC ainsi que d'autres cannabinoïdes ont des fonctions neuroprotectrices démontrées par de nombreuses études regroupées dans cette catégorie : https://www.principesactifs.org/categ/publications/maladies-neurologiques/
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linec13 a écrit
Des fois je commence une grille de mots fléchés, et quand je sèche il me suffit parfois de quelques taffes sur un oinj pour que je trouve les mots qui me manquaient, c’est hyper bizarre et je m’explique pas pourquoi
salut,
sur moi c'est encore pire!
j’ai plus de mémoire et quand je fume un joints certain souvenirs revienne clairement puis disparaisse dans le néant, enfin en apparence il ne disparaisse pas en fait j'y est plus accès, c'est tout
L'exposition chronique des adolescents au Δ-9-tétrahydrocannabinol (THC) est liée à un risque neuropsychiatrique élevé et induit des anomalies neuronales, moléculaires et comportementales ressemblant à des endophénotypes neuropsychiatriques. Des données antérieures ont révélé que les circuits mésocorticolimbiques, y compris le cortex préfrontal (CPF) et la voie mésolimbique de la dopamine (DA), sont particulièrement sensibles aux altérations pathologiques induites par le THC, y compris la dysrégulation des états d'activité DAergique, la perte du contrôle inhibiteur GABAergique du CPF et les anomalies affectives et cognitives. Il existe actuellement peu de stratégies d'intervention pharmacologique capables de prévenir les adaptations neuropathologiques induites par le THC. La l-théanine est un acide aminé analogue du l-glutamate et de la l-glutamine dérivé de diverses sources végétales, dont les feuilles de thé vert. Il a déjà été démontré que la l-théanine modulait les niveaux de GABA, de DA et de glutamate dans diverses régions neuronales et qu'elle possédait des propriétés neuroprotectrices. En utilisant un modèle préclinique d'exposition au THC chez des rats mâles, nous rapportons que le prétraitement à la l-théanine avant l'exposition au THC chez l'adolescent est capable de prévenir la dysrégulation à long terme, induite par le THC, des états d'activité DAergique du PFC et de la VTA, un effet neuroprotecteur qui persiste jusqu'à l'âge adulte. En outre, le prétraitement à la l-théanine a bloqué la régulation négative induite par le THC des voies de signalisation locales GSK-3 (glycogène synthase kinase 3) et Akt directement dans le PFC, deux biomarqueurs précédemment associés au risque psychiatrique lié au cannabis et à la dysrégulation DAergique sous-corticale. Enfin, la l-théanine a puissamment bloqué le développement d'anomalies affectives et cognitives communément associées à l'exposition au THC chez les adolescents, démontrant ainsi les effets neuroprotecteurs fonctionnels et à long terme de la l-théanine dans le système mésocorticolimbique.
Avec la tendance croissante à la légalisation et à la consommation de cannabis pendant l'adolescence, il est essentiel d'élargir les connaissances sur les effets potentiels de l'exposition au cannabis pendant l'adolescence sur le développement du cerveau et d'identifier des stratégies pharmacologiques potentielles pour minimiser la neuropathologie induite par le Δ-9-tétrahydrocannabinol (THC). Des preuves antérieures démontrent que l'exposition au THC chez les adolescents induit des anomalies affectives et cognitives durables, une dysrégulation mésocorticolimbique et des biomarqueurs moléculaires semblables à ceux de la schizophrénie qui persistent à l'âge adulte. Nous démontrons pour la première fois que la l-théanine, un acide aminé analogue du l-glutamate et de la l-glutamine, est capable de prévenir les effets secondaires à long terme du THC. La l-théanine a empêché le développement d'aberrations comportementales induites par le THC, a bloqué la régulation négative corticale des voies de signalisation locales GSK-3 (glycogène synthase kinase 3) et Akt, et a normalisé le dérèglement de l'activité DAergique du PFC et de la VTA, démontrant ainsi des effets neuroprotecteurs puissants et fonctionnels contre la neuropathologie développementale induite par le THC.
Dernière modification par DopeIsBeautiful (28 mars 2024 à 12:44)
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Dernière modification par Mister No (28 mars 2024 à 21:08)
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