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Mlle*Ordinaire a écrit
Bonjour,
Merci d'avoir prit le temps de me répondre :)
Tu connais bien le sujet :).
Pour savoir si j'ai bien comprit:
Si je passe de 300 à 250 mg et que je reste 10 jours à cette dose, et supposons qu'au 11 ème jour, je prends 300 mg l'effet sera donc plus fort ? Si tel est le cas, c'est signe qu'il a eu une baisse de tolérance?
Hello,
Je t’en prie ne t’en fait pas. On est là pour ça ahah.
Tu sentiras un effet oui mais quasiment indistinguable.
Ce que je fait moi j’appelle ça un « tolérance breakdown ». En fait c’est s’imposer une sevrage opiacé aider par d’autres substances pour faire cesser la tolérance instantanée (celle qui est due au fait que le tramadol occupe les récepteurs sans les activés). Passé 12-18h de sevrage, tu commences à t’attaquer à la population des récepteurs. Et généralement, je cède à la 36eme heure en me réveillant le matin. C’est extrêmement difficile d’être en plein milieu des symptômes.
Du coup oui, au bout de 36h, tu commences à déjà à faire bien baisser ta tolérance. Mais perdre 50mg en une semaine ça sera pas assez. Si 500mg est une dose récréative pour toi, disons que maintenant il ne faut que 450mg pour obtenir le même effet. Ce qui est déjà très bien on le rappelle.
Mais grossomodo, pour faire baisser la tolérance ou éviter de la faire grimper :
- Se stabiliser sur un dosage pour stabiliser la tolérance,
- Essayer de la maintenir le plus longtemps possible,
- Restreindre les extras a des occasions rares.
Petite anecdote, je voulais faire baisser la tolérance rapidement et j’ai décider de prendre de la naloxone, parce que « ça va plus vite avec et puis de toute façon foutu pour foutu ». J’ai amèrement regretté avec 1,8mg en intranasale. J’ai connu meilleure expérience mais rarement pire vraiment.
Enfin pour ton dos je crains de ne pas pouvoir t’aider. Mais as tu penser à consulter un centre-antidouleur et puis il te reste aussi la rééducation, la kinésithérapie.
J’espère t’avoir aider,
Amicalement,
Cyp’
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Cypion a écrit
Mais grossomodo, pour faire baisser la tolérance ou éviter de la faire grimper :
- Se stabiliser sur un dosage pour stabiliser la tolérance,
- Essayer de la maintenir le plus longtemps possible,
- Restreindre les extras a des occasions rares.
Du coups, j'ai un peu tout faux, ça m'angoisse. J'ai rdv avec mon médecin. Et à vrai dire, je n'ai pas était très stable ce mois ci . Je culpabilise : j'aurais du me tenir à 300 mg aussi le week end au lieu d'augmenter jusqu'à 400 mg. Je ne le faisais qu'une fois par semaine, mais ça suffit peut être à casser tout le rythme .. Merci de ces infos en tous cas. D'ailleurs, tu as quel rapport aujourd'hui avec le tramadol ?
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Mlle*Ordinaire a écrit
Cypion a écrit
Mais grossomodo, pour faire baisser la tolérance ou éviter de la faire grimper :
- Se stabiliser sur un dosage pour stabiliser la tolérance,
- Essayer de la maintenir le plus longtemps possible,
- Restreindre les extras a des occasions rares.Du coups, j'ai un peu tout faux, ça m'angoisse. J'ai rdv avec mon médecin. Et à vrai dire, je n'ai pas était très stable ce mois ci . Je culpabilise : j'aurais du me tenir à 300 mg aussi le week end au lieu d'augmenter jusqu'à 400 mg. Je ne le faisais qu'une fois par semaine, mais ça suffit peut être à casser tout le rythme .. Merci de ces infos en tous cas. D'ailleurs, tu as quel rapport aujourd'hui avec le tramadol ?
Je penses que tu devrais pas culpabiliser. La stabilisation prend beaucoup de temps parfois. Ça peut être facile comme horrible surtout quand on a du mal à accepter que la sensation incroyable que nous offre ce produit doit être oubliée absolument.
Actuellement mon rapport c’est que le tramadol est une béquille. Finalement, je l’utilises comme « pseudo-TSO ». Dans le sens que je suis à 100mg/j (pour le physique parce que j’ai dérapé encore) et parfois je monte les doses si je veux me faire un petit trip.
Mais j’ai pas supporter le PAWS. Et même si c’est placebo, ça me fait du bien sans être dangereux. Je m’en débarrasserais un peu plus tard.
Amicalement,
Cyp’
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Cypion a écrit
Actuellement mon rapport c’est que le tramadol est une béquille. Finalement, je l’utilises comme « pseudo-TSO ». Dans le sens que je suis à 100mg/j (pour le physique parce que j’ai dérapé encore) et parfois je monte les doses si je veux me faire un petit trip.
D'accord ?
Les informations que tu détiens sur la tolérance de ce médicament, viennent de tes expériences passées ?
Et tu monte les doses jusqu'à combien pour un petit trip ?
J'aimerais bien être satisfaite avec peu
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Mlle*Ordinaire a écrit
Du coups, suite au RDV avec mon médecin, je reste de nouveau à 300 mg par jour pour ce mois. Le but reste la stabilisation du fractionnement des 300mg. Je n'arrive qu'à faire 2 prises a ce jour. L'idéal serait de faire 3 prises de 100 mg par jour selon lui. Bref, j'essaye de faire au mieux ..
D'accord ?
Les informations que tu détiens sur la tolérance de ce médicament, viennent de tes expériences passées ?
Et tu monte les doses jusqu'à combien pour un petit trip ?
J'aimerais bien être satisfaite avec peu
C’est mieux si t’es stabilisé c’est une bonne nouvelle du coup :)
De 100mg n’atteint 250-350 ça dépend depuis combien de temps et si j’ai fait un mini sevrage ou pas.
Quand je suis à 100mg depuis 1-2 semaines, il faut forcer à 350 pour obtenir des bons effets.
En revanche, si je fait mes 36h d’arrêt brutal, 200mg redevient une bonne dose.
Après c’est ma tolérance au produit. Au tout début, j’étais satisfait à 75mg et maintenant ce n’est plus le cas.
Par contre tu es sur des hautes doses de tramadol. Bon on est accoutumé à l’effet opiacé mais pas attention à l’effet serotoninergique qui peut être fatal en cas de surdosage.
En tout cas, pour faire baisser la tolérance il faut casser les habitudes du cerveau et de toute façon réduire la dose. C’est le seul moyen que je connaisse.
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Cypion a écrit
De 100mg n’atteint 250-350 ça dépend depuis combien de temps et si j’ai fait un mini sevrage ou pas.
Quand je suis à 100mg depuis 1-2 semaines, il faut forcer à 350 pour obtenir des bons effets.
En revanche, si je fait mes 36h d’arrêt brutal, 200mg redevient une bonne dose.
Après c’est ma tolérance au produit. Au tout début, j’étais satisfait à 75mg et maintenant ce n’est plus le cas.
Selon tes expériences, tu es en train de me dire qu'avec un arrêt de 36h, on peux réduire la dose pour avoir de bons effets?
Après, il déja faut savoir tenir 36 h ...
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Mlle*Ordinaire a écrit
Chercher les "hights" ça me parle. C'est "presque céder à la tentation" . Ça risque de rendre plus de temps que prévu, et ce, malgré ma volonté de réduire. Je cherche à me satisfaire avec moins de ce que je consomme, un peu comme toi : 100 mg par jour. Il me reste encore à cheminer. Mais j'ose y crois. Après, je crois que connaître son produit, aide à apprivoiser sa consommation.
En moyenne ou à peu près, combien de temps il t'a fallut pour passer d'un palier à un autre ? Par exemple de 500 à 450 ? Ou de 450 à 400 ? Quel rapport avais tu avec ton médecin pendant ces baisses ?
En tous cas heureuse que tu aie trouver ton équilibre.
Merci de tes infos, ça m'aide à m'avancer :)
Mon addicto une crème !! M’encourageant dans toutes mes démarches et surtout me félicitant à chaque palier franchi.
Entre nous, elle ne m’a pas donner réellement de technique. C’était surtout de me donner du tramadol et ensuite, le prochain rdv on se voit et on soir on diminue soit non.
Pour passer de 250mg/j à 200mg/j ça a pris 2 mois. J’étais clairement pas prêt, je recherchais toujours les effets du tramadol.
Et puis ensuite c’était 50-100mg/mois-2mois et ensuite tu baisse de 10 en 10, soit par semaine soit par 2 semaine à partir de 75mg et ensuite j’ai essayé d’arrêter à 50mg en tenant 2 mois avec un PAWS.
Voili voilou mais on est tous différent et peut être que toi t’auras besoin de + ou - de temps.
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Dernière modification par Mlle*Ordinaire (14 avril 2024 à 13:57)
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Mlle*Ordinaire a écrit
Un médecin bienveillant comme le mien :). Et heureusement, puisque grâce à elle, je gagne en sérénité. On travaille le fractionnement plus que la dose journalière. La baisse n'était donc pas sa priorité ce mois ci.
Très heureux de l'entendre !!! Un bon médecin, à l'écoute et surtout pas méprisante, c'est un plus non négligeable !
Mlle*Ordinaire a écrit
D'ailleurs, comment tu répartissais le tramadol dans ta journée? Et quand tu recherchais les effets "hights " ?
Assez simple, c'était un matin, un le soir, le tout en libération prolongée. Au début c'était 150 matin et 100 le soir donc 250mg/j. Et puis tu commences à réduire.
Autant je pouvais me passer du 100 le soir +/- facilement (à gros coup de sédatifs), mais celui du matin c'est difficile.
Et pour les highs, généralement c'était en une prise. En fait, l'un des problèmes du tramadol à haute dose, c'est que tu n'obtiens plus d'effets opioïdes parce que tu sature les enzymes qui transforment le tramadol en ODMST. Donc je prenais 350-450mg :
150mg à T, 100 à T+30mn, 100 à T+1h et parfois, encore 100 à T+1h30. Le tout pour laisser du temps au foie afin de faire son boulot ahah.
Mlle*Ordinaire a écrit
J'ai encore de petites questions pour nuancer tes réponses :
Tu me dis qu'il t'as fallu 2 mois pour rester à une même dose :dans ces 2 mois, est ce que tu as rehaussé quelques fois la dose ? Si c'est le cas, à quelle fréquence?
Ou bien tu restais à 2 mois complètement stable ? ? Si non, au bout de combien de temps de stabilité as tu su que tu étais prêt à franchir un palier ?
Je sais qu'on est tous différent et chacun a son rythme. On se rejoint sur cette idée. Mais ton parcours m'inspire et m'aide à m'auto analyser pour mieux me cadrer :).
Pour tout te dire, c'est un proche qui à fait la démarche de m'emmener voir un addicto. Cool, j'ai des prescriptions et du tramadol gratuit !! Tu vois que à cette phrase, je n'était clairement pas prêt.
Alors tu augmentes, tu réduit pour la tolérance, tu endures le sevrage et profites des highs. En clair, aucune stabilisation, donc forcément, le délai est long avant d'être tranquille.
Et comment savoir que tu es prêt pour un palier ? Je dirais que tu ne le sais jamais vraiment. Par contre, tu peux mettre toutes tes chances si :
- Tu es dans une bonne passe psychologique,
- Tu as des proches près de toi,
- Tu peux te laisser des temps de repos et de répit.
Et ensuite, il faut attendre entre 7 et 10j (parfois plus) pour voir le cerveau s'habituer à cette diminution.
Mais on est jamais prêt, enfin pour moi ! Tu peux juste savoir si la baisse est trop raide. Le but n'est pas de s'infliger un sevrage et de souffrir mais d'endurer un peu pour réduire. En tout cas, j'ai toujours vu la diminution progressive des doses comme ça.
Heureux de pouvoir t'aider en tout cas
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Cypion a écrit
Et pour les highs, généralement c'était en une prise. En fait, l'un des problèmes du tramadol à haute dose, c'est que tu n'obtiens plus d'effets opioïdes parce que tu sature les enzymes qui transforment le tramadol en ODMST. Donc je prenais 350-450mg :
150mg à T, 100 à T+30mn, 100 à T+1h et parfois, encore 100 à T+1h30. Le tout pour laisser du temps au foie afin de faire son boulot ahah.
J'en apprends tous les jours :)
Qu'est ce que le "ODMST"?
Du coups, je cherche à comprendre : Pour tirer tout le potentiel d'une grosse dose selon sa tolérance, le mieux est de fractionner cette dose en plusieurs prises de 100 mg, espacer de 30 min ou de 1h ?
Concrètement, quelles sont les différences d'effets physiques entre une dose prise de cette manière et une dose prise totalement en une unique et même fois ?
En supposant que tu aies expérimenté les 2 façons.
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Mlle*Ordinaire a écrit
J'en apprends tous les jours :)
Qu'est ce que le "ODMST"?
Du coups, je cherche à comprendre : Pour tirer tout le potentiel d'une grosse dose selon sa tolérance, le mieux est de fractionner cette dose en plusieurs prises de 100 mg, espacer de 30 min ou de 1h ?
Concrètement, quelles sont les différences d'effets physiques entre une dose prise de cette manière et une dose prise totalement en une unique et même fois ?
En supposant que tu aies expérimenté les 2 façons.
Bon avant de te répondre il faut que tu saches que tout les métabolismes sont différents. Tout ce qui peut marcher pour moi peut ne pas marcher, super bien marcher, et trop marcher avec risques de surdosage.
Ne recopie pas mon schéma parce qu’on ne sait jamais !! Par contre, tu peux t’inspirer du mien en augmentant progressivement les doses jusqu’à que tu soit satisfaite.
En tant qu’usager de tramadol à haute dose, on est confronté à un problème : la métabolisation.
Dans le corps, le tramadol n’agit pas comme un opioide mais comme un serotoninergique. Le foie le transforme en O-desmethyltramadol (ODSMT) qui lui est opioide (1,2~1,5 fois puissance morphine).
À haute dose, les enzymes qui transforment le tramadol sont vite saturés et au final, les taux de tramadol sanguin sont élevé mais ceux du ODSMT sont plus faibles.
On ressent moins d’effets opioides et les risques serotoninergiques augmentent, voilà pourquoi, après 400mg/j (500mg chez nos amis suisses) c’est une zone dangereuse.
Mon schéma repose sur l’observation qu’une dose de tramadol pris d’un coup saturera les enzymes hépatiques. Laisser 30mn à 45mn au foie permet, toujours selon moi et mon expérience, de réduire la saturation des enzymes et donc de métaboliser de nouvelles molécules de tramadol.
Personnellement, l’application de ce protocole m’a été plutôt bénéfique, au sens où j’ai réduit les effets serotoninergiques désagréables (fièvre, tremblements, sueurs et transpirations et surtout parfois des absences épileptiques qui me faisait peur), en augmentant les effets opioides. Je profite ainsi bien mieux et réduit les risques.
Prend soin de toi
Amicalement,
Cyp’
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Mlle*Ordinaire a écrit
Je n'arrive qu'à faire 2 prises a ce jour. L'idéal serait de faire 3 prises de 100 mg par jour selon lui. Bref, j'essaye de faire au mieux
Salut,
c'est quand meme bizarre !
en general, dans les protocoles TSO ou pseudo tso, les medecins poussent plutot pour reduire le nombre de prises par jour. Apres j'imagine que son but c'est de "lisser" sur la journée, en évitant un up&down (et l'effet de high quand ça monte) ?
Mais je ne comprends pas son obstination si toi tu te trouves bien en deux prises ?
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cependant a écrit
Salut,
c'est quand meme bizarre !
en general, dans les protocoles TSO ou pseudo tso, les medecins poussent plutot pour reduire le nombre de prises par jour. Apres j'imagine que son but c'est de "lisser" sur la journée, en évitant un up&down (et l'effet de high quand ça monte) ?
Mais je ne comprends pas son obstination si toi tu te trouves bien en deux prises ?
C’est une excellente réflexion @cependant.
Néanmoins, je penses que ça dépend beaucoup du type de comprimé qui est utilisé.
Si c’est du LI (à mon sens une erreur dans un sevrage dégressif), la demi-vie du tramadol avoisinant 8h, il peut être intéressant de faire 3/h comme tu dis pour lisser et éviter les montées. Sauf que ça sert à rien parce que ça reste du LI et les montées, avec une perte de tolérance, elles réapparaissent facilement.
Le LP est pour moi une meilleure solution :
- Plus longue durée d’action (12-16h),
- Donc réduisant le besoin de penser à la substance, à s’organiser pour le prendre, etc. C’est bénéfique parce que ça créer un détachement de la substance.
- Meilleure adaptation de la posologie. Je trouve plus simple d’adapter la posologie sur du LP que du LI. En tout cas, j’ai trouvé plus simple de réduire sur du LP que l’inverse.
Donc passer sur du LP peut être une excellente idée. Maintenant, c’est toujours une question de tolérance et d’organisme. Ce qui marche chez les uns peut être mortel chez les autres. C’est extrapolé mais parfois vrai.
Amicalement,
Cyp’
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Cypion a écrit
Bon avant de te répondre il faut que tu saches que tout les métabolismes sont différents. Tout ce qui peut marcher pour moi peut ne pas marcher, super bien marcher, et trop marcher avec risques de surdosage.
Ne recopie pas mon schéma parce qu’on ne sait jamais !! Par contre, tu peux t’inspirer du mien en augmentant progressivement les doses jusqu’à que tu soit satisfaite.
En tant qu’usager de tramadol à haute dose, on est confronté à un problème : la métabolisation.
Dans le corps, le tramadol n’agit pas comme un opioide mais comme un serotoninergique. Le foie le transforme en O-desmethyltramadol (ODSMT) qui lui est opioide (1,2~1,5 fois puissance morphine).
À haute dose, les enzymes qui transforment le tramadol sont vite saturés et au final, les taux de tramadol sanguin sont élevé mais ceux du ODSMT sont plus faibles.
On ressent moins d’effets opioides et les risques serotoninergiques augmentent, voilà pourquoi, après 400mg/j (500mg chez nos amis suisses) c’est une zone dangereuse.
Mon schéma repose sur l’observation qu’une dose de tramadol pris d’un coup saturera les enzymes hépatiques. Laisser 30mn à 45mn au foie permet, toujours selon moi et mon expérience, de réduire la saturation des enzymes et donc de métaboliser de nouvelles molécules de tramadol.
Personnellement, l’application de ce protocole m’a été plutôt bénéfique, au sens où j’ai réduit les effets serotoninergiques désagréables (fièvre, tremblements, sueurs et transpirations et surtout parfois des absences épileptiques qui me faisait peur), en augmentant les effets opioides. Je profite ainsi bien mieux et réduit les risques.
Je ne suis pas du genre à foncer sans réfléchir. Je suis prudente avec les médicaments, mais c'est très bien de me mettre en garde :).
Après il faut savoir qu'au début avant de passer au fractionnement (gentillement demandé par mon médécin) je prenais mes 400 mg en une seule fois (évidemment je suis arrivée à cette dose en plusieurs mois). J'aurais aimé savoir qu'il y avait une autre façon de prendre cette dose unique en limitant les risques serotoninergique.
Actuellement, je suis en phase de stabilisation dans mon fractionnement donc ce n'est pas pour tout de suite :). Mais rien ne m'empeche d'augmenter mon niveau de connaissances.
Une dernière petite question au sujet de la métabolisation: Quand tu prenais ton tramadol (à dose thérapeutique ou pas), tu le prenais à quelle distance de tes repas ?
J'évite de prendre trop proche des repas, par peur d'avoir moins l'effet antalgique du médicament. Peut être que je me trompe?
Encore merci :)
cependant a écrit
Mlle*Ordinaire a écrit
Je n'arrive qu'à faire 2 prises a ce jour. L'idéal serait de faire 3 prises de 100 mg par jour selon lui. Bref, j'essaye de faire au mieux
Salut,
c'est quand meme bizarre !
en general, dans les protocoles TSO ou pseudo tso, les medecins poussent plutot pour reduire le nombre de prises par jour. Apres j'imagine que son but c'est de "lisser" sur la journée, en évitant un up&down (et l'effet de high quand ça monte) ?
Mais je ne comprends pas son obstination si toi tu te trouves bien en deux prises ?
Effectivement, je me sens bien avec 2 prises (plutôt que 3). En plus, la 3 ème dose tombe le soir. Et à vrai dire, je n'ai pas besoin de ça pour aller dormir(je prends de la mélatonine pour m'aider à dormir). Après, la médecin me dit que cette 3ème dose pourrait me permettre de ne pas être en manque le lendemain matin. Mais ça ne changeait rien, le matin ça piquait tout autant (à mon grand regret )
Au moins avec mon fractionnement actuel : 150 mg le matin et 150 mg tramadol L.I en début d'après midi, je suis plus active, je vis ma vie quoi, je ne suis pas sans cesse à attendre la dose suivante que si j'etais à 100 mg le matin, 100 mg, début après midi, et 100 mg le soir. Donc bon ...
Et mon médecin préfère que je reste sur tramadol L.I ...
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (15 avril 2024 à 20:25)
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Mlle*Ordinaire a écrit
Je ne suis pas du genre à foncer sans réfléchir. Je suis prudente avec les médicaments, mais c'est très bien de me mettre en garde :).
Après il faut savoir qu'au début avant de passer au fractionnement (gentillement demandé par mon médécin) je prenais mes 400 mg en une seule fois (évidemment je suis arrivée à cette dose en plusieurs mois). J'aurais aimé savoir qu'il y avait une autre façon de prendre cette dose unique en limitant les risques serotoninergique.
Actuellement, je suis en phase de stabilisation dans mon fractionnement donc ce n'est pas pour tout de suite :). Mais rien ne m'empeche d'augmenter mon niveau de connaissances.
Une dernière petite question au sujet de la métabolisation: Quand tu prenais ton tramadol (à dose thérapeutique ou pas), tu le prenais à quelle distance de tes repas ?
J'évite de prendre trop proche des repas, par peur d'avoir moins l'effet antalgique du médicament. Peut être que je me trompe?
Encore merci :)
J’imagine tout à fait que tu es réfléchi ! Mais je ne connaît pas parfaitement mon interlocuteur et au cas où, je reste du côté de la loi !
Par rapport à la réduction des risques concernant la sérotonine sur prise de tramadol en dose unique, je n’ai aucune recommandation à part de réduire le plus possible ta tolérance pour limiter les risques.
À 400mg, j’imagine mal ton foie réussir à tout transformer en ODSMT. Surtout avec tout ça qui arrive en même temps et qui sature les sites enzymatiques.
Je trouve que tu fait les choses bien avec ton médecin et même toute seule ça fait plaisir. Après c’est à toi de trouver l’équilibre entre ta volonté de réduire et la souffrance que tu veut endurer pour arriver à ce but. Certains préfèrent le sevrage sec, d’autres un TSO conventionnel voir moins (morphine), et encore d’autres une réduction des doses. Dans tous les cas, il faut se concentrer sur le pourquoi et une fois qu’on a bien fouiller dans le passé, on se tourne vers l’avenir.
Par rapport aux repas, le tramadol à jeun est une règle chez moi. Et bizarrement, les meilleurs effets c’est à jeun. J’ai vu beaucoup de gens vomir ou être pris de nausées terribles le ventre vide, moi jamais et l’expérience n’en est que plus belle. En tout cas c’est mon avis.
Mais considère que le tramadol agit en 25mn (prémisse presque placebo) a 2h30 voir 3h. Mais à partir de 1h45-2h, sa concentration plasmatique n’augmente plus donc tu peux manger à partir de là si tu veux être à jeun obligatoirement.
La nourriture et certaines molécules peuvent être décomposé par les enzymes CYP2D6 et donc le tramadol se métabolise moins en ODSMT ce qui diminue les effets. Est-ce significatif ? Chez moi il semble que oui. Et chez d’autres ?
Mais je trouve que prendre à jeun pour avoir plus d’effets c’est être encore accroché aux effets highs d’une substance et je penses que pour le craving c’est pas top. D’un autre côté, tu as envie de suivre ce chemin là, aucun soucis et d’ailleurs je te suit aussi.
Et je suis convaincu qu’on peut réussir un sevrage en s’autorisant des écarts. Tout est une question de gestion et de modération. Mais pas de restriction c’est le plus important. Enfin tout ça c’est mon avis !! On va pas dialoguer pendant des heures la dessus, mais je préfère me faire un trip le dimanche que de rechuter durablement parce que j’ai succombé au craving. Principe modération vs restriction…que la France peine à intégrer. Mais c’est un autre sujet ça :)
Prend soin de toi
Cyp’
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Cypion a écrit
Et je suis convaincu qu’on peut réussir un sevrage en s’autorisant des écarts. Tout est une question de gestion et de modération. Mais pas de restriction c’est le plus important. Enfin tout ça c’est mon avis !! On va pas dialoguer pendant des heures la dessus, mais je préfère me faire un trip le dimanche que de rechuter durablement parce que j’ai succombé au craving. Principe modération vs restriction
Pour moi aussi ça marche comme ça...qui dit frustration dit craving chez moi !
Bref, pour l'OP, bah je sais pas quoi dire...moi je resterai sur quelque choses qui me convient, d'autant plus que sans dépasser les doses prescrites il n'y a pas de galères de délivrance...mais bon je comprends que "tu veux bien faire"... Mais je me demande vraiment les raisons du médecin.
D'autant plus que comme dit Cypion en général les médecins préfèrent du LP pour un sevrage dégressif/stabilisation, même si dans la pratique pour moi j'arrive plus facilement à baisser du LI car le LP ça prend plus de temps à agir et je dois anticiper plus.
Mais déjà si là t'es à 300mg/jour, alors qu'il y a un moment t'étais à 400mg, attendre un peu avant d'amener des gros changements ça peut être raisonnable.
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cependant a écrit
Pour moi aussi ça marche comme ça...qui dit frustration dit craving chez moi !
Bref, pour l'OP, bah je sais pas quoi dire...moi je resterai sur quelque choses qui me convient, d'autant plus que sans dépasser les doses prescrites il n'y a pas de galères de délivrance...mais bon je comprends que "tu veux bien faire"... Mais je me demande vraiment les raisons du médecin.
D'autant plus que comme dit Cypion en général les médecins préfèrent du LP pour un sevrage dégressif/stabilisation, même si dans la pratique pour moi j'arrive plus facilement à baisser du LI car le LP ça prend plus de temps à agir et je dois anticiper plus.
Mais déjà si là t'es à 300mg/jour, alors qu'il y a un moment t'étais à 400mg, attendre un peu avant d'amener des gros changements ça peut être raisonnable.
Je penses comme toi mais surtout que ça dépend beaucoup du type de sevrage qu’on veut faire.
Un sevrage express, on va réduire les doses rapidement mais bon…ça vaut ce que ça vaut.
Et il faut déterminer la gestion de l’usage. On s’autorise des écarts ? Non ? Oui ? Si oui combien, à quelles doses, etc.
S’autoriser des écarts irréguliers et en espaçant, le seul risque c’est de se retrouver dans le brouillard pendant 1-2j voir plus. Si c’est bien fait, ça ne met pas le sevrage à mal. Là où est la difficulté, c’est de mettre un stop le lendemain. Et c’est difficile…ah oui
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Cypion a écrit
Et je suis convaincu qu’on peut réussir un sevrage en s’autorisant des écarts. Tout est une question de gestion et de modération. Mais pas de restriction c’est le plus important. Enfin tout ça c’est mon avis !! On va pas dialoguer pendant des heures la dessus, mais je préfère me faire un trip le dimanche que de rechuter durablement parce que j’ai succombé au craving. Principe modération vs restriction…que la France peine à intégrer. Mais c’est un autre sujet ça :)
cependant a écrit
Pour moi aussi ça marche comme ça...qui dit frustration dit craving chez moi !
Ah j'aimerais y croire :). J'ai juste un petit peur de mettre à mal mon rythme de sevrage. Ça va faire 10 jours que je suis sur la même dose. Et j'aimerais m'autoriser un petit écart ...
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (16 avril 2024 à 16:05)
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Mlle*Ordinaire a écrit
Dans mes débuts au tramadol (il y un an), je le prenais JUSTE avant de manger les effets restaient très bons (même à petite dose, dans mes débuts). Mais au fil du temps, les effets devenaient moins bon. J'ai donc augmenté la dose. Puis j'ai fini par prendre le tramadol à jeun (ça fait plusieurs mois maintenant).
Évidemment, comment oublier les premières fois ? Cette période de "lune de miel" où tout semblait facile, beau, évident ... Enfin, je pense que vous savez de quoi je parle?
Ce pourquoi, aujourd'hui, cette molécule me fascine et attise ma curiosité dans son potentiel d'action. C'est dingue quand même qu'une "sorte de chimie" peut nous rendre incroyablement bien .. (il faut le vivre pour le croire).
Le tramadol à jeun de toute façon c’est la première méthode pour combattre la tolérance lorsqu’elle s’installe. Et ensuite on fait plus que ça
Alors je sais pas toi mais cette « lune de miel » j’arrive à la retrouver en diminuant vachement ma tolérance mais sur des jours en consommant très peu et vivant un petit sevrage quand même (et parfois pas si petit que ça).
Mlle*Ordinaire a écrit
Ah j'aimerais y croire :). J'ai juste un petit peur de mettre à mal mon rythme de sevrage. Ça va faire 10 jours que je suis sur la même dose. Et j'aimerais m'autoriser un petit écart ...
10j c’est peut être un peu tôt pour un premier écart. Plus tu seras loin de ton dernier écart plus il sera facile de résister à la tentation le lendemain. Avant de me faire un écart, je regarde toujours si je suis en bonne forme, bon moral et si c’est une vraie envie et pas seulement un craving passager. D’ailleurs je ne prends rien sous craving ! Je préfère résister que me détester juste après parce que craquer.
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Cypion a écrit
Alors je sais pas toi mais cette « lune de miel » j’arrive à la retrouver en diminuant vachement ma tolérance mais sur des jours en consommant très peu et vivant un petit sevrage quand même (et parfois pas si petit que ça).
Pour être sincère (et notamment avec moi même), je n'ai pas envie d'arreter mais de baisser.
Déja,j'aimerais retrouver ma liberté face au produit. Retrouver le controle de ma consommation. Donc dans un premier temps, mon but est de baisser pour rester à un minima (suffisant pour supporter mes douleurs) et pouvoir ainsi m'autoriser quelques écarts, quelques fois. Et j'ai bien compris que la tactique dite "mini(s) sevrage(s)" permet de retrouver de bon effets. C'est pourquoi, j'ai abandonné l'idée d'augmenter ma dose journalière pour me pencher sur la baisse de tolérance. Évidemment, il faut supporter quelques symptômes de sevrage via la baisse. Mais, l'idée de retrouver la "lune de miel" m'encourage. :)
Cypion a écrit
10j c’est peut être un peu tôt pour un premier écart. Plus tu seras loin de ton dernier écart plus il sera facile de résister à la tentation le lendemain. Avant de me faire un écart, je regarde toujours si je suis en bonne forme, bon moral et si c’est une vraie envie et pas seulement un craving passager. D’ailleurs je ne prends rien sous craving ! Je préfère résister que me détester juste après parce que craquer.
Bah disons que je sens assez sereine pour pouvoir m'autoriser un écart: pas forcément aujourd'hui, ni demain ... Je ne suis pas forcément pressée ... Mais j'aimerais bien un week end. :)
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Mlle*Ordinaire a écrit
Pour être sincère (et notamment avec moi même), je n'ai pas envie d'arreter mais de baisser.
Déja,j'aimerais retrouver ma liberté face au produit. Retrouver le controle de ma consommation. Donc dans un premier temps, mon but est de baisser pour rester à un minima (suffisant pour supporter mes douleurs) et pouvoir ainsi m'autoriser quelques écarts, quelques fois. Et j'ai bien compris que la tactique dite "mini(s) sevrage(s)" permet de retrouver de bon effets. C'est pourquoi, j'ai abandonné l'idée d'augmenter ma dose journalière pour me pencher sur la baisse de tolérance. Évidemment, il faut supporter quelques symptômes de sevrage via la baisse. Mais, l'idée de retrouver la "lune de miel" m'encourage. :)
Oui bien sûr, c’est une stratégie comme une autre et si elle te convient il faut que tu l’adoptes. Et j’aime beaucoup l’idée de retrouver ta liberté face au produit.
C’est sans doute le meilleur des procédés. Arrêter d’un coup donne des résultats médiocres voir nuls à long terme, le dégressif ou la substitution restrictive (méthadone/buprenorphine et rien d’autre) est une porte d’entrée géante à l’arrive de craving.
Sans doute qu’à vie je prendrais des opiacés. Et alors ? Je suis en bonne santé, je me sens bien je vis bien je bosse bref je suis comme tout le monde.
Mais as-tu un plan pour le long-terme ? Parce que je penses que faire du yo-yo constamment c’est pas forcément très judicieux, enfin c’est mon avis.
Pour moi, le mieux a été de me sevrer du tramadol et avant de repartir sur une dose, j’arrivais à faire des pauses et à repartir mes highs de manière assez espacés.
Et pour te répondre, un week-end est génial pour profiter au mieux des effets du tramadol. Détendu, pas l’anxiété du travail, un monde qui s’ouvre.
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Cypion a écrit
Sans doute qu’à vie je prendrais des opiacés. Et alors ? Je suis en bonne santé, je me sens bien je vis bien je bosse bref je suis comme tout le monde.
Je partage l'idée. Tout est une question de mesure ...
Cypion a écrit
Mais as-tu un plan pour le long-terme ? Parce que je penses que faire du yo-yo constamment c’est pas forcément très judicieux, enfin c’est mon avis.
Pour moi, le mieux a été de me sevrer du tramadol et avant de repartir sur une dose, j’arrivais à faire des pauses et à repartir mes highs de manière assez espacés.
Déja je visualise bien mon objectif : celui de ne plus avoir les symptômes de manque PHYSIQUE à l'arret du produit.
Ce qui signifie qu'à la fin du sevrage, je serais capable de faire des pauses sans avoir extrêmement mal aux articulations, sans avoir de nausées, de sensations chaud-froid, de frissons, de jambes douloureuses, de difficultés à se concentrer ...
En attendant, je n'arrive pas à faire de pause sans endurer ces symptômes (en plus de la douleur dorsale droite). J'ai déja fais 48 h max, mais c'est dur. J'évite de m'infliger ce genre de sevrage sec alors que j'ai le choix de me tourner vers un sevrage progressif (supervisé par mon médecin) pour un même résultat (certes en plus long ... mais bon avec plus de douceur, et moins de risque de grosses rechutes à mon sens).
Mais c'est vrai que j'ai remarqué qu'au bout de 48 h d'arret, les effets étaient très bons :)
Actuellement,je me dis que si je peux caser quelques "highs" tout au long de mon sevrage progressif, c'est un réel plus.
La question est de savoir comment répartir ces "highs" ?
Je me dis que je pourrais mettre en place un "écart" toutes les 2 semaines, et en parallèle, je continuerais de baisser de 50 mg tous les mois.
Concrètement, si je suis à 300 au mois, je peux prévoir un écart à 350-400. Alors que le mois suivant quand je serais à 250, au bout de 2 semaines stabilisées à cette dose, je pourrais envisager un écart à 300-350. Non?
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (17 avril 2024 à 15:50)
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