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Mlle*Ordinaire a écrit
Déja je visualise bien mon objectif : celui de ne plus avoir les symptômes de manque PHYSIQUE à l'arret du produit.
Ce qui signifie qu'à la fin du sevrage, je serais capable de faire des pauses sans avoir extrêmement mal aux articulations, sans avoir de nausées, de sensations chaud-froid, de frissons, de jambes douloureuses, de difficultés à se concentrer ...
Evidemment c'est l'objectif d'une reprise de contrôle sur sa consommation. On ne se laisse plus contrôler (incluant l'impossibilité de résister aux syndromes de sevrages).
J'aimerais quand même t'avertir un peu sur ce que je viens de dire ci-dessus est partiellement vrai. Le sevrage physique c'est si simple en fait. Souffrir immensément 7-8 J, c'est un million de fois mieux que de souffrir psychologiquement pendant des mois dès que tu découvres les joies du PAWS. Et même moi qui ai fait un sevrage dégressif dans les règles, je me le suis pris en pleine face. Et ce petit salopard, il vient quand tout vas bien. Tu te crois soulagé d'avoir combattu le sevrage physique et tu penses que c'est fini...jusqu'à ce que tu le rencontres.
En fait c'est pour te dire que reprendre le contrôle sur ta consommation ce n'est pas te débarrasser du manque physique. C'est un pré-requis mais loin d'être le seul facteur de réussite, très très loin.
Mlle*Ordinaire a écrit
En attendant, je n'arrive pas à faire de pause sans endurer ces symptômes (en plus de la douleur dorsale droite). J'ai déja fais 48 h max, mais c'est dur. J'évite de m'infliger ce genre de sevrage sec alors que j'ai le choix de me tourner vers un sevrage progressif (supervisé par mon médecin) pour un même résultat (certes en plus long ... mais bon avec plus de douceur, et moins de risque de grosses rechutes à mon sens).
Mais c'est vrai que j'ai remarqué qu'au bout de 48 h d'arret, les effets étaient très bons :)
C'est sûr que c'est mieux Mais 48h t'as du en chier un peu non ? Je sais que les 18h premières heures, le tramadol s'élimine donc quelques frissons mais supportables. A partir de la 36ème heure, les jambes commencent à tirer et ça me rend fou. Mais bon, comme on est pas au paroxysme, soit je prends un xanax ou un halvane pour encore tenir.
Et si je peut te donner une astuce vraiment importante pour la réussite de ton sevrage.
Cela m'est arrivé beaucoup de fois, en période de sevrage, de savoir qu'une dose x allait me soulager et de ne pas avoir envie de prendre plus alors que ce sevrage est fait pour prendre une dose récréative.
Ce qui était surprenant pour moi, c'est la dissociation entre la volonté de mon corps (prendre vite !!!) et la volonté de mon cerveau. Et quand de tels moments surviennent, ça me met dans un état de confiance incroyable et me donne une force terrible pour ne pas lâcher.
Donc des sevrages pour reconsommer oui. Et pourquoi pas des sevrages pour diminuer la tolérance est réduire sa médication ? J'y ai trouvé un intérêt en tout cas.
Mlle*Ordinaire a écrit
Actuellement,je me dis que si je peux caser quelques "highs" tout au long de mon sevrage progressif, c'est un réel plus.
La question est de savoir comment répartir ces "highs" ?
Je me dis que je pourrais mettre en place un "écart" toutes les 2 semaines, et en parallèle, je continuerais de baisser de 50 mg tous les mois.
Concrètement, si je suis à 300 au mois, je peux prévoir un écart à 350-400. Alors que le mois suivant quand je serais à 250, au bout de 2 semaines stabilisées à cette dose, je pourrais envisager un écart à 300-350. Non?
! Disclaimer ! C'est mon avis ci-dessous !
Je penses que tu réfléchi trop et c'est pas très bon si tu veux retrouver le contrôle de la consommation.
On définit souvent l'addiction avec la métaphore du type qui à hâte d'être le soir pour fumer un joint ou le week-end pour prendre de la cocaïne et partir en soirée, avec la notion d'impatience, de hâte. Bien que grotesque, honteuse et dévalorisante pour le PUD en le faisant passer pour une bête sauvage, cette métaphore à un tout petit fond de vrai.
Se débarrasser d'une addiction tout en continuant à prendre la substance, c'est rendre sa consommation acyclique à tout prix. Si tu prévoit ta consommation, tu vas y penser sans arrêt. "Allez vivement dimanche, j'ai trop hâte".
Du coup la substance te contrôle toujours non ? Si tu en as besoin mais que tu refoules ce désir ? N'est-ce pas la porte d'entrée à une future dérive si tu es dans à un moral un peu bas ?
Pourquoi ne pas essayer de retrouver les mêmes habitudes de consommations que tu avais auparavant ? Si tu en prenais en soirée, et bien la prochaine ou encore celle d'après, pourquoi pas un extra. Sans faire l'équation "Soirée = Tramadol" ça c'est important !
En tout cas, plus je parles avec toi, plus je sens en toi une détermination à aller au bout de ton projet de contrôle de ta consommation, et je ne peux que te souhaiter de tout coeur de réussir.
Hors ligne
Cypion a écrit
J'aimerais quand même t'avertir un peu sur ce que je viens de dire ci-dessus est partiellement vrai. Le sevrage physique c'est si simple en fait. Souffrir immensément 7-8 J, c'est un million de fois mieux que de souffrir psychologiquement pendant des mois dès que tu découvres les joies du PAWS. Et même moi qui ai fait un sevrage dégressif dans les règles, je me le suis pris en pleine face. Et ce petit salopard, il vient quand tout vas bien. Tu te crois soulagé d'avoir combattu le sevrage physique et tu penses que c'est fini...jusqu'à ce que tu le rencontres.
En fait c'est pour te dire que reprendre le contrôle sur ta consommation ce n'est pas te débarrasser du manque physique. C'est un pré-requis mais loin d'être le seul facteur de réussite, très très loin.
J'ai entendu parler de ces fameux "PAWS". Tu penses qu'ils n'épargnent personne ? Comment ces "PAWS" sont survenus chez toi ? Comment tu les as surmonté?
Cypion a écrit
Et si je peut te donner une astuce vraiment importante pour la réussite de ton sevrage.
Cela m'est arrivé beaucoup de fois, en période de sevrage, de savoir qu'une dose x allait me soulager et de ne pas avoir envie de prendre plus alors que ce sevrage est fait pour prendre une dose récréative.
Ce qui était surprenant pour moi, c'est la dissociation entre la volonté de mon corps (prendre vite !!!) et la volonté de mon cerveau. Et quand de tels moments surviennent, ça me met dans un état de confiance incroyable et me donne une force terrible pour ne pas lâcher.
Donc des sevrages pour reconsommer oui. Et pourquoi pas des sevrages pour diminuer la tolérance est réduire sa médication ? J'y ai trouvé un intérêt en tout cas.
Je pense voir ce que tu veux dire. Peux tu me donner un exemple ?
Cypion a écrit
Se débarrasser d'une addiction tout en continuant à prendre la substance, c'est rendre sa consommation acyclique à tout prix. Si tu prévoit ta consommation, tu vas y penser sans arrêt. "Allez vivement dimanche, j'ai trop hâte".
Pourquoi ne pas essayer de retrouver les mêmes habitudes de consommations que tu avais auparavant ? Si tu en prenais en soirée, et bien la prochaine ou encore celle d'après, pourquoi pas un extra. Sans faire l'équation "Soirée = Tramadol" ça c'est important !
Disons que je voulais organiser mes écarts pour éviter de partir dans tous les sens. C'est à dire avoir un délai qui soit assez espacé pour éviter d'avoir des écarts trop rapprochés.. Après, je ne me sens pas obligée de faire un écart toutes les 2 semaines, j'ai la liberté de sauter un week end. Ce qui rejoint mes habitudes de consommation d'avant: préférez un week end plutôt qu'un autre parce que les conditions s'y prêtent mieux. Le but étant de consommer pour le plaisir. Par exemple, j'aime en prendre plus quand je fais du sport. Il y a une bonne synergie entre les 2 :)
J'ai une petite question qui me vient. Vu qu'on ressens mieux l'effet à jeun, une fois qu'on a mangé, combien de temps serait il nécessaire d'attendre pour en consommer?
Tu t'es beaucoup documenté? Un vrai spécialiste. :)
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (18 avril 2024 à 17:43)
Hors ligne
Mlle*Ordinaire a écrit
J'ai entendu parler de ces fameux "PAWS". Tu penses qu'ils n'épargnent personne ?
Le PAWS est encore sous-étudié et beaucoup de médecins ne savent même pas qu'il existe. Pour en avoir discuté avec eux, ils sont en courant d'une petite baisse d'humeur à la fin d'un sevrage qui doit durer quelques jours.
Quand j'ai demander ce qu'il faisait pour ça, dans 90% des cas ils prescrivent des anxiolytiques et/ou des antidépresseurs comme dans le cas d'un petit trouble thymiquo-anxieux sans savoir que le problème est beaucoup plus grave.
Oui, ils n'épargnent personne, c'est physiologique. A la fin d'un sevrage, la quantité de récepteurs μ est retombée assez bas tandis que la production d'endorphines recommence. Cependant :
- La quantité d'endorphines par rapport avec la qtité de récepteurs μ est suffisant pour ne pas induire de symptômes de sevrage physique mais largement insuffisant pour participer à la bonne régulation de l'humeur comme c'est le cas chez le patient sain,
- L'adaptation cellulaire découlant de la prise au long cours se résorbe en un temps assez long et des artefacts resterons à tout jamais.
Comme les opioïdes inhibent l'activité de l'AMPc (second messager), le cerveau augmente la quantité d'adénylate cyclase (enzyme effectuant la métabolisation AMP -> AMPcyclique). Lors d'un sevrage brutal, dans les neurones du cortex préfrontal, l'AMPc n'est plus contenu par l'opioïde et la brutale hausse de concentration aboutit à une libération massive de noradrénaline (extrême anxiété, transpiration, etc.).
Mais même à la fin du sevrage, si les taux d'AMPc sont redescendus (et ne libère plus autant de noradrénaline) ils sont tout de même trop élevé pour bien réguler la production de ce neurotransmetteur.
Le PAWS, c'est donc une déplétion assez importante en dopamine et en sérotonine, ainsi qu'un chamboulement de l'acide GABA, de la mélatonine, de l'oxytocyne, des endocannabinoïdes, enfin bref, tous les neurotransmetteurs chargés de réguler l'humeur ne sont pas stables. On note souvent une dépression ou des troubles anxio-dépressifs rarement cyclothymique ou bipolaire, qui ne peuvent que faciliter les rechutes dans les moments de faiblesse ou le craving vient nous salués.
Et ajoute à ça l'effet antidépresseur du tramadol et c'est encore plus le bordel dans les synapses.
Mlle*Ordinaire a écrit
Comment ces "PAWS" sont survenus chez toi ? Comment tu les as surmonté?
Pour moi il ne survient pas. Il est la, depuis le début du sevrage physique, pointant le bout de son nez et au bout d'une semaine, plutôt que de juste me montrer son nez, il se décide à se présenter devant moi.
Et le surmonter....J'aurais dis reprendre une belle vie, redécouvrir les joies de tellement de belles choses, le sport, l'amour, la vie sociale...Evidemment oui. Et ou je trouve l'énergie et la volonté hein ? Quand le PAWS me prends mon dernier élan de motivation...
Tout ça j'ai essayé, sauf que quand ça à commencé à devenir des pensées un peu suicidaire, des gestes un peu dangereux (s'approcher un peu du vide), j'ai vraiment compris que ça n'allait pas.
Antidépresseur tout de suite (Seroplex 20mg) avec Xanax (0,25mg *3/j) et Loxapine (25mg/J). J'ai mal toléré les symptômes extrapyramidaux de la loxapine (et le lepticur je tremblait pas mais je vomissait...choisit ton symptôme ) donc je suis passé sur du Tercian 25mg/j.
Donc je n'était plus triste mais assommé. Et j'ai fait le triste constat :
La substance m'a enfermée dans la pire des prisons,
Le sevrage m'a fait libérer,
Le PAWS me fait regretter,
Et pour que ça finisse, je repars dans une prison avec non plus une mais trois cellule, plus luxueuses mais plus ennuyantes.
Fuck ! Un matin je suis aller me chercher du tramadol et j'ai pris 150mg (sans antidépresseurs, évidemment). Au delà de l'effet récréatif, j'ai vécu un soulagement miraculeux. Et le lendemain, comme il restait un peu de tramadol dans le sang, j'ai vécu une superbe journée.
J'ai revu mon addictologue en lui disant que j'arrêtais tout et que je voulais repasser à 100mg/j parce que j'en avais marre. Le suivi à été un peu plus difficile (elle voulait être sûr que c'était 100mg et uniquement 100mg) mais comme j'ai tout bien fait, aucun soucis. D'ailleurs, j'ai augmenté à 150 depuis hier et c'est pas mal du tout, un tout petit antidépresseur. Et d'ailleurs je m'arrêterais surement la. J'ai juste à prendre mon comprimé de 150mg LP à 9h le matin et voila.
Mlle*Ordinaire a écrit
Je pense voir ce que tu veux dire. Peux tu me donner un exemple ?
J'ai un souvenir tout particulier qui restera sans doute très longtemps tant il est beau et révélateur que même au fond, l'humain à en lui une force magistrale.
Un samedi matin comme un autre. Je me lève, un peu fatigué mais ça va. Ah aujourd'hui c'est le jour ou je me defonce !! Cool.
Je me lève, et puis je vois un beau soleil dehors, magnifique. En plus, ma compagne est avec moi et on a juste prévu de voir des amis.
La matinée passe et l'envie de prendre les cachets commence à arriver. Mais j'ai jamais le temps vu qu'on prépare tout pour les recevoir. Midi, ils arrivent. On discute comme jamais, un petit verre de blanc, un apéro super sympa. Ils repartent à 16h et nous, on commence à se détendre devant la télé.
On s'endort un peu et à 18h, je me rend compte que j'ai complètement oublié le tramadol. Je me demande alors quoi faire et j'ai dis pour la première fois de ma vie "j'ai pas envie de consommer finalement". Et la soirée s'est terminée sur un havlane parce que ça commençait à tirer quand même.
Je sais que ça peut paraître insignifiant mais pour moi, c'est la révélation que je pouvais battre mon putain de mental. Moi qui ai attendu pour consommer, presque entrain de succomber à un craving, j'ai réussi à dire non ! A refuser la requête de mon cerveau. Et pour moi, si je l'ai fait une fois alors je peut le faire autant de fois que je veux ! (Bien sûr, le craving est plus malin que ça mais c'était une expérience exceptionnelle).
Mlle*Ordinaire a écrit
Disons que je voulais organiser mes écarts pour éviter de partir dans tous les sens. C'est à dire avoir un délai qui soit assez espacé pour éviter d'avoir des écarts trop rapprochés.. Après, je ne me sens pas obligée de faire un écart toutes les 2 semaines, j'ai la liberté de sauter un week end. Ce qui rejoint mes habitudes de consommation d'avant: préférez un week end plutôt qu'un autre parce que les conditions s'y prêtent mieux. Le but étant de consommer pour le plaisir. Par exemple, j'aime en prendre plus quand je fais du sport. Il y a une bonne synergie entre les 2 :)
J'ai une petite question qui me vient. Vu qu'on ressens mieux l'effet à jeun, une fois qu'on a mangé, combien de temps serait il nécessaire d'attendre pour en consommer?
D'accord je vois ce que tu veux dire. J'insistait vraiment sur la hâte de consommer, susceptible de renforcer l'addiction tu vois. J'ai connu l'obsession de la substance, quand je ne la consomme pas elle est dans ma tête. Et quand tu dis "un vrai spécialiste", malgré moi, c'est mon côté obsessionnel
Pour le sport, je recommanderais la prudence. Le tramadol agissant sur la sérotonine, il y a un risque majoré d'hyperthermie maligne d'effort (surtout sur les efforts d'endurance en plein soleil) et des évènements cardiovasculaires particulièrement des arythmies. Bon, j'imagine que tu as un coeur en acier trempé donc tu risques au pire une petite fièvre. Par contre, Beaucoup de personnes oublient que le tramadol provoque une déshydratation plus importante comparé à d'autres opioïdes. Il faut prendre ça en compte lors de son effort !
Maintenant par rapport à la nourriture.
Je suis tombé sur une étude pharmacocinétique sur le tramadol est une autre molécule : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6153956/
Selon cet article, les concentrations sériques d'ODSMT ne pas réduites s'il y a apport de nourriture 30mn avant. C'est très étrange parce qu'après avoir manger et pris mon tramadol, les effets sont réduits. Et ce n'est pas étonnant :
Cmax : Concentration plasmatique maximale (taux le plus élevé que peut atteindre le tramadol)
Tmax : Délai d'apparition de la Cmax
Pour le tramadol :
- Patient à jeun : Cmax = 243,61ng/mL et Tmax = 2,67h (2h40)
- Patient non à jeun : Cmax = 267,02ng/mL et Tmax = 3,67 (3h40)
La différence n'est pas seulement significative mais immense.
D'autant que le tramadol se métabolise continuellement en ODSMT (présence de CYP2D6 dans le SNC). Plus le tramadol est lent à atteindre son pic, plus le pic d'ODSMT est long à survenir (l'étude mentionne 30mn de plus pour un patient non à jeun).
L'étude à été réalisée sur des patients consommant le tramadol 30mn après avoir manger. Sans doute qu'il faudrait attendre entre 4 et 6h pour retrouver un estomac un peu vide. Par contre, redevenir à jeun c'est entre 12 et 18h donc plus long déjà...
Pour profiter au mieux, il faudrait donc rester à jeun de T à T+2h30 pour s'assurer que la digestion ne ralentiras pas le pic du tramadol.
Désolé pour cette réponse complexe, je me rends compte que ça fait prétentieux mais je m'en fiche, ces sujets sont si passionnants et c'est une des rares belles choses dans ma vie donc je m'en donne à coeur joie
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Cypion a écrit
Et quand tu dis "un vrai spécialiste", malgré moi, c'est mon côté obsessionnel
Cypion a écrit
Désolé pour cette réponse complexe, je me rends compte que ça fait prétentieux mais je m'en fiche, ces sujets sont si passionnants et c'est une des rares belles choses dans ma vie donc je m'en donne à coeur joie
Bienvenu au club ! C'est un sujet qui m'inspire. Depuis que j'ai fais la rencontre de cette étrange molécule qu'est le tramadol, je ne peux m'empecher d'approfondir mes connaissances sur le sujet. Et tu m'aides beaucoup !
Cypion a écrit
J'ai revu mon addictologue en lui disant que j'arrêtais tout et que je voulais repasser à 100mg/j parce que j'en avais marre. Le suivi à été un peu plus difficile (elle voulait être sûr que c'était 100mg et uniquement 100mg) mais comme j'ai tout bien fait, aucun soucis. D'ailleurs, j'ai augmenté à 150 depuis hier et c'est pas mal du tout, un tout petit antidépresseur. Et d'ailleurs je m'arrêterais surement la. J'ai juste à prendre mon comprimé de 150mg LP à 9h le matin et voila.
Dans le cas où ces "PAWS" pourraient survenir, je serais tenter de choisir le tramadol. C'est toujours mieux que de "jouer le cobaye" pour un trouver un antidépresseur adapté. Et encore, s'il en existe au moins UN qui me soit adapté, sans trop d'effets secondaires ?
Néanmoins, le fait que tu soit passé de 100 à 150 mg tramadol, me fait quand même réléchir.
Même si tu dis, à propos de ta hausse: "je m'arreterais surement là". On peux quand même penser que tu n'es pas à l'abris de remonter une nouvelle fois de 50 mg dans quelques mois.
Et hélas, on ne peux pas nier l'existence de ce phénomène d'accoutumance. Si bien que prendre le tramadol toute sa vie en tant que "petit antidpéresseur" peux rester une prescription limitée puisqu'à un moment ou un autre, il faudra angmenter la dose pour "réveiller" de nouveau l'effet du produit. Peut être que je me trompe ? Au fond, j'aimerais bien ...
Cypion a écrit
Maintenant par rapport à la nourriture.
Je suis tombé sur une étude pharmacocinétique sur le tramadol est une autre molécule : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6153956/
voila.
Intéressant, tu aurais d'autres études de ce genre ?
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (19 avril 2024 à 13:37)
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