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Dernière modification par cependant (05 juin 2024 à 18:34)
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Dernière modification par elonnx (04 juin 2024 à 19:51)
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elonnx a écrit
Salut,
Je rejoins complètement la réponse de Strunk!
En particulier sur le fait que tu peux aller parler à ton docteur (ou si c'est le docteur de famille tu peux en trouver un perso), ainsi qu'aller dans un CSAPA, l'accompagnement dont j'ai bénéficié ces derniers mois m'a vraiment permis d'avancer dans ma gamberge;
Donc une précision personnelle sur l’aspect culpabilité. J'ai longtemps été là dedans.
Des années durant j'ai alterné des phases bien fatigantes, l'envie irrépressible de prendre des prods donc gros binge en soirées à les enchainer, culpabilité qui augmente jusqu'à me rendre dingue, arrêts complets pour me redonner bonne conscience, puis instabilités dans ma vie, retour aux prods et aux soirées à me retourner le crâne, culpabilité.... Ça a duré et duré... J'ai eu quelques consos seul durant ces années mais je culpabilisais beaucoup trop. Être en groupe me donnait une excuse pour m'en tartiner plein la gueule puisque tout le monde le fait. Sauf que n'étant plus en phase avec eux ou les soirées, je me suis retrouvé tjrs consommateur mais seul. J'me la suis collé comme j'avais l'habitude mais seul pas cool.... Descentes, bad, etc...
L'année dernière (merci à PA), j'ai fini par arrêter de me voiler la face. Quinze ans que je consomme, autant accepter le fait que d'être consommateur et arrêter de se prendre la tête, oui-non,oui-non...
L'idée c'était de me dire, si ça fait déjà quinze ans et qu'en culpabilisant très souvent et arrêtant tout autant, j'ai toujours repris, pour quelle raison les quinze prochaines années ne seraient pas ponctuées de consommations? Pour quelle raison je me lèverai un matin sans jamais y repenser? Aucune.
Finalement ça amène à la question suivante:
Comment faire pour que les quinze prochaines années se passent le mieux possible malgré des consos?
Quels produits je kiff vraiment, pour quelles raisons j'ai envie de les prendre, dans quels contextes? Conscientiser mes prises, trouver un équilibre entre vie pro, perso et prise de molécules.
Finalement, (au delà de quitter le groupe de pote avec qui je ne me sentais plus en phase), j'ai repris chaque produit tranquillement dans différentes quantités en appliquant la RDR et je sais maintenant quoi utiliser dans quel contexte et à quelle fréquence.
Finalement: moins de grosses quantités/mélanges en soirée, des prises dans d'autres contextes qui m'apportent vraiment et ne me font quasi pas culpabiliser.
Puis finalement un diagnostique tombe, tout comme toi, hpi, tdah, troubles anxieux, dépressifs, alimentaires, du sommeil assez costauds. On me dit que je risque de devoir essayer la ritaline. Le fin mot de cette histoire c'est que j'avais bien senti qu'il fallait un truc pour équilibrer le bordel intérieur et je me m'étais pas si tant trompé dans mes recherches inconscientes.
Donc d'une manière ou d'une autre je serai un consommateur à vie.
Autant faire en sorte que ça se passe bien.
Et là, pour la première fois j'arrive à garder de la C chez moi. Comme quoi...
Plus je me détends vis à vis de ça, moins je consomme... C'est vraiment étrange lol
merci pour ta réponse,
c'est encore un peu le bordel dans ma tête que par conscientiser une prise de produit sur un plan raisonné car cela reste encore pour moi qqch de récréatif peu importe l'aspect ou le but. donc je ne me vois pas conscientiser cette prise sur le long terme et en faire ce qui cadre ma vie.
PAR CONTRE et c'est là que j'ai VRAIMENT besoin de conseils de personnes qui s'y connaissent, voire de professionnels de la santé ( je n'ai pas encore passé le cap de me diriger vers ce type de personnes, mais j'y pense de plus en plus sérieusement), est-ce qu'un tdah pourrait augmenter les chances d'apprécier autant les amphétamines. J'ai déjà lu que les amphétamines et les personnes ayant un TDAH pouvaient se sentir dans un état plus relaxé, moins distrait,... ce qui est clairement mon cas.
Je n'ai vraiment ce feeling "propre" qu'avec le speed, qui pourtant est une vraie merde en soi - à 10e le gramme... - genre avec la c ou la md, j'ai l'effet empathogène, kif de la vie mais il y a cet aspect fake que je n'ai pas avec les amphétamines (sauf si j'abuse évidemment).
J'ai vraiment l'impression que cela calme le brouillard, les questionnements, mon flux de pensées hyper fatiguant mentalement. Cela reste une force et j'en suis conscient mais c'est aussi une faiblesse, qui se caractérise par une sensibilité exacerbée dans les rapports sociaux. Or, prise d'amphétamines me permet de moins me poser de question dans mes rapports sociaux et de ne pas constamment avoir ce "double" langage mental. Par là double langage mental j'entends ; en parlant à qqn par exemple, j'analyse instantanément ce que je dis, pq je le dis, ce que j'aurais pu dire, la réaction de la personne et donc une sur interprétation du langage non verbal, il y a tjr mon "moi" intérieur qui parle et fait que je communique avec autrui et mon "moi" qui s'analyse ensuite, d'où le double langage que j'évoquais. Une forme d'introspection continue...
les amphétamines calment cet aspect, évidemment je n'envisage pas une consommation sur le long terme pour cet aspect de ma personnalité, bien que le lien ente TDAH et amphet m'intéresse et me questionne vachement au vu de ce que cela m'apporte quand j'en consomme, contrairement aux autres stup qui diffèrent par leur altération de ma façon de penser, Là où le Speed que j'achète me rend juste plus calme, zen, posé, ...
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Fifrelin a écrit
Salut tout le monde,
Je vais essayer de faire court j’ai atteint un stade où, quand j’ai envie de prendre une trace, je n’arrive plus à me dire : "OK, là c’est fini, t’abuses".
Je tombe clairement dedans. Je ne contrôle plus du tout ma consommation. Je tombe dans une consommation de type "OK, il est 6h du matin, je vais jamais réussir à dormir donc - alors que je n’en ai même pas envie - je prends quelques traces de ketamine pour m’aider à m’endormir et éviter une nuit blanche."
Voilà en gros la situation de merde dans laquelle je tombe. J’avais besoin d’en parler un peu, car je n’ose pas dire à mes proches que je consomme seul, j’ai trop honte.
Je ne sais ps trop vers qui me tourner, ni quoi faire
il est hors de question que mes parents soient informés, je les décevrais trop.
Le problème c'est que je n'ai pas envie d'arrêter et j'en ai de Moins en moins envie. bien qu'à la fois je sens que je me fais clairement du mal et ne sais même pas pq jeune consomme ( surtout seul ). `
Edit : en me relisant, je voulais aussi que vous compreniez vraiment l'aspect du cadre festif et sain dans lequel je baigne, bien qu'il ne faille pas prendre à la légère toutes sortes de consommation, ça n'a jamais été dans un squat avec une ambiance de merde fin je sais pas comment expliquer ( vous avez l'image ), ce que je veux dire c'est que ce cadre festif m'a toujours fait me voiler la face, me dire que je m'amusais juste avec mes potes et qu'on passait de bons moments, ces mêmes potes qui sont des gars intelligents, ayant déjà fait de belles pulsions à juste .
-> Avis, conseils,...
Merci de m’avoir lu.
Je viens de lire ton topic dans le détail, et même si je n'ai pas été du tout dans la même situation ni le même type de situations de consommation (j'expliquerai en détail), ce que tu nous livres ici est courageux, et d'ailleurs merci de ta confiance, et bravo de ton courage, pour enfin oser vider ton sac car c'est pas simple du tout (je me suis moi aussi très longtemps voilé la face sans JAMAIS oser parler de mon problème à qui que ce soit, venant également d'une famille élitiste qui m'a, soit dit en passant, brisée dès l'enfance, parler de cela? C'était inconcevable. Et j'avais aussi extrêmement peur du jugement des autres, il n'y a eu que mon homme de réellement au courant, au fil du temps, de l'évolution de mon problème d'addiction. Il fallait toujours que je présente une image hyper lisse, sans la moindre aspérité, toujours nickel.)
Je voudrais prendre le temps de te répondre de façon détaillée et j'ai présentement, trois gugus à quatre pattes qui veulent absolument aller se défouler dehors!
J'essaie de revenir dès que cela me sera possible.
À très vite, Myna.
Dernière modification par meumeuh (05 juin 2024 à 16:35)
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Mynight a écrit
Fifrelin a écrit
Salut tout le monde,
Je vais essayer de faire court j’ai atteint un stade où, quand j’ai envie de prendre une trace, je n’arrive plus à me dire : "OK, là c’est fini, t’abuses".
Je tombe clairement dedans. Je ne contrôle plus du tout ma consommation. Je tombe dans une consommation de type "OK, il est 6h du matin, je vais jamais réussir à dormir donc - alors que je n’en ai même pas envie - je prends quelques traces de ketamine pour m’aider à m’endormir et éviter une nuit blanche."
Voilà en gros la situation de merde dans laquelle je tombe. J’avais besoin d’en parler un peu, car je n’ose pas dire à mes proches que je consomme seul, j’ai trop honte.
Je ne sais ps trop vers qui me tourner, ni quoi faire
il est hors de question que mes parents soient informés, je les décevrais trop.
Le problème c'est que je n'ai pas envie d'arrêter et j'en ai de Moins en moins envie. bien qu'à la fois je sens que je me fais clairement du mal et ne sais même pas pq jeune consomme ( surtout seul ). `
Edit : en me relisant, je voulais aussi que vous compreniez vraiment l'aspect du cadre festif et sain dans lequel je baigne, bien qu'il ne faille pas prendre à la légère toutes sortes de consommation, ça n'a jamais été dans un squat avec une ambiance de merde fin je sais pas comment expliquer ( vous avez l'image ), ce que je veux dire c'est que ce cadre festif m'a toujours fait me voiler la face, me dire que je m'amusais juste avec mes potes et qu'on passait de bons moments, ces mêmes potes qui sont des gars intelligents, ayant déjà fait de belles pulsions à juste .
-> Avis, conseils,...
Merci de m’avoir lu.Je viens de lire ton topic dans le détail, et même si je n'ai pas été du tout dans la même situation ni le même type de situations de consommation (j'expliquerai en détail), ce que tu nous livres ici est courageux, et d'ailleurs merci de ta confiance, et bravo de ton courage, pour enfin oser vider ton sac car c'est pas simple du tout (je me suis moi aussi très longtemps voilé la face sans JAMAIS oser parler de mon problème à qui que ce soit, venant également d'une famille élitiste qui m'a, soit dit en passant, brisée dès l'enfance, parler de cela? C'était inconcevable. Et j'avais aussi extrêmement peur du jugement des autres, il n'y a eu que mon homme de réellement au courant, au fil du temps, de l'évolution de mon problème d'addiction. Il fallait toujours que je présente une image hyper lisse, sans la moindre aspérité, toujours nickel.)
Je voudrais prendre le temps de te répondre de façon détaillée et j'ai présentement, trois gugus à quatre pattes qui veulent absolument aller se défouler dehors!
J'essaie de revenir dès que cela me sera possible.
À très vite, Myna.
Ce sera avec grand plaisir que je prendrai soin de lire ton témoignage, ton vécu,... qui seront sans nul doute bénéfiques pour mon travail de remise en question
Petit "édit" ; aujourd'hui ( venant de Belgique ) j'ai appelé un, "infor drogue" et aurai un rdv avec un professionnel de la santé d'ici 15 jours. En attendant malgré la meilleure volonté, parfois sans aucune raison, peu importe l'heure ou mes obligations je m'envoie une trace sur un coup de tête, je me comprends de moins en moins et suis sur une pente descendante qui ne me plaît guère.
Au plaisir de lire vos témoignages se rapprochant du mien, je pese que ça m'aide de voir que je ne suis toujours seul avec ce mode de fonctionnement,
Passe une bonne journée,
Amicalement,
Dernière modification par Fifrelin (05 juin 2024 à 16:45)
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Dernière modification par Fifrelin (06 juin 2024 à 02:44)
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Dernière modification par xorxe (08 juin 2024 à 22:42)
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xorxe a écrit
je me suis mis dans la meme sauce, mais moi quand je dis c'est bon stop tu arretes, je jette pas au chiotte, je le sniff , et puis apres ces journees a tourner entre stims , opiaces pour quand ca oppresse ou comportement trop speed bizarre , collyre pour cree une miosis , mixture de produit pour dormir. voila le crash , bimmmm 300-400mg de tramadol sur plusieurs jours c'est presque assez , parfois j'y ajoute la codeine .
puis je rebaisse et arrive le jour ou je suis convaincu se que je vais commander je vais gerer la conso , et ca repart en couilles .
Mon espoir ,le ban des rc en juillet , mais je suis convaincu que je trouverais un site de rc hors hollande ou alors jtrouverais du speed sur le dw
je consomme trop pour faire du sport, j'etais un mec qui faisait plus de seance de sport que il y a de jour dans la semaine (surement ca qui fait que mon coeur n'a pas lache)
Roh la galère, je compatis.
Prendre autant de médocs anesthésiants ça doit pas être la joie.
Courage mec!
-> Qu'as tu déjà mis en place ou que comptes tu mettre en place pour faire en sorte d'aller mieux ? L'idée n'est pas de stopper mais d'être sur la bonne voie. ( je vois les choses comme ça même s'il y a tjr bcp de culpabilité de mon côté.)
Concernant les RC, je trouve que c'est une vraie merde, surtout la 2MMC, j'ai dégommé 2,5 g en qq jours, suis passé d'une consommation festive à une consommation quotidienne et HYPER compulsive sans aucun contrôle en l'espace d'une semaine ...
Moi le vrai problème de mon côté c'est le côté compulsif que je ne contrôle plus du tout, pouvant passer d'une envie proche de ZERO à 1g de speed sur la nuit. ( Fait hier...)
J'ai réussi à jeter un pax de 2FMA mais serait incapable de jeter la c et le speed que j'ai acheté pcq d'un côté je kiffe ça mais je voudrais juste gérer ma consommation comme avant.
Avant, si je recevais des stup 2 mois avant un festival et qu'il ny avait aucune soirée où je prenais de bails, et bien jamais je n'aurais été tenté de prendre seul, à aucun moment, mais comme expliqué plus haut, ce n'est plus le cas, je ne me comprends plus
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Fifrelin a écrit
Quelqu'un a déjà été confronté à ce genre de comportements impulsif qui ne se contrôle pas?
Oui, moi, confronté à une angoisse de dépendance psychologique à la coke ou au speed. Aujourd'hui, ça ne m'arrive plus, question de soucis qui n'existent plus en raison d'un travail personnel sur moi-même et à un choix délibéré de vie sans contrainte, notamment sur mes consommations de produits.
J'aime maintenant trop la vie (sous méthadone et pas que) pour me coller dans des situations qui pourraient mener à ton questionnement, que je respecte, étant passé par ce que tu racontes sur tes consommations actuelles.
Le temps aide, à partir du moment ou tu es conscient de ce qui te gène et que tu fais ce qu'il faut de plus en plus souvent pour garder une stabilité sans "craving" aussi intense que celui que tu décris, ça viendra doucement ou peut-être vite.
Fifrelin a écrit
mais je voudrais juste gérer ma consommation comme avant.
Je te souhaite de retrouver vite ta gestion.
Amicalement
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