Besoin d'aide et de conseils addictions

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#addictions #cocaïne #craving #drogues #ectsa #research chemicals
Fifrelin homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Salut tout le monde,

Je vais essayer de faire court. J’ai déjà posté sur ce site (que je trouve vraiment chouette, avec une bonne mentalité au passage), mais je n’ai jamais évoqué ce dont je vais vous parler aujourd’hui.

En deux mots, je pense que je me suis toujours voilé la face sur mes addictions, que ce soit à l’alcool ou aux drogues.

J’ai 26 ans et j’ai commencé à boire "beaucoup" en soirée, toujours dans un cadre festif, à partir de mes 16 ans, et de manière encore plus excessive une fois arrivé à l’université. J’ai fait mon baptême (rite de passage belge pour entrer dans un cercle étudiant) et j’ai été comitard plusieurs années (la personne qui baptise les "bleus").

Tout ça pour que vous compreniez que boire à outrance dans ce contexte est normalisé. Je constate que j’ai un léger souci avec l’alcool. Disons que j’ai du mal à m’arrêter et à me gérer en soirée. Mais ça, à la limite, ça passe car je gère encore plus ou moins. Étant quelqu’un de festif et sociable, je suis toujours le dernier en soirée et je peux boire 20 bières avec des potes sans problème. Bref, arrêtons de nous voiler la face, c’est une consommation déraisonnée.

La raison pour laquelle je vous écris, c’est plutôt par rapport aux drogues. J’ai commencé l’ecstasy à 18 ans en festival. Jusqu’à mes 21 ans, c’était occasionnel et en festival.

Après le COVID, ça a été de plus en plus fréquent, mais ça n’a jamais été un besoin. Je n’en prenais jamais seul, et encore moins plusieurs jours d’affilée, ni tous les weekends.

En 2023-2024, ma consommation a pris un tournant. Deux, pour ainsi dire. Le premier, bien que j’aie toujours été du genre à abuser avec les quantités, à toujours vouloir monter plus haut, est l’aspect temporel et quantitatif. Depuis deux ans, je prends beaucoup plus fréquemment et je cherche à sortir avec des gens qui consomment pour consommer. Nous avons tous une vie universitaire, saine, issus de bonnes familles. Sans vouloir faire de stéréotype, les addictions, elles, se moquent de ton capital économique ou social. Ce que je veux dire, c’est qu’on n’a pas des cadres de vie qui laissent penser qu’on finirait par tomber dans ce genre de travers.

Donc, 1) la fréquence : sachant qu’il y a 52 semaines dans une année, je dirais que j’ai consommé des stupéfiants (K, ecsta, MDMA, coke, 3MMC...) 25-30 fois. Ensuite, les quantités ont clairement augmenté.

Le vrai problème se situe ici : depuis quelques mois, je dis à mes potes que je vais arrêter ou, en tout cas, fortement ralentir. Je constate que ça fait déjà longtemps que je consomme, de plus en plus. Je vais bientôt être diplômé d’un master en gestion à l’université, et je n’ai pas envie de ruiner ma vie en tombant dans ce genre d’addiction alors que j’ai une vie cadrée.

Donc, depuis quelques mois, je dis que je veux arrêter. J’ai tenu une teuf techno (et encore, c’est parce que j’étais avec une copine qui ne consommait pas). En contrepartie, je me suis vraiment torché à la bière. Vous sentez un peu ce besoin de toujours se mettre dans un état…

Je constate qu’au final, depuis que j’ai dit que j’arrêtais, je ne pense plus qu’à ça. Ayant découvert les sites hollandais vendant des RC, j’ai commandé des psychostimulants fonctionnels : style 2FMA. C’était une nouvelle raison de prendre des traces sans être explosé, mais pour étudier. Spoiler : il y a un côté positif pendant quelques heures, mais la nuit blanche qui suit n’est clairement pas adaptée en période d’examens.

Là, je viens de commander 5g de 2MMC (substitut de 3MMC). Franchement, ce n’est même pas si terrible, mais j’ai pris 1.5g en deux jours, tout seul dans ma chambre. J’ai tellement honte. Vendredi passé, j’ai pris 1g de coke avec une pote (alors que ce n’était pas du tout prévu, mais je n’ai pas su, ni eu l’intention, ni l’envie de dire non). Je suis rentré chez moi. En général, je me serais endormi (ou pas, peu importe), mais maintenant, non, il m’en faut toujours plus. J’ai pris des traces de speed toute la nuit. La honte, vraiment.

Et j’ai envie de vous dire, taper encore en "after" à la limite... Là où je comprends que ma consommation devient très problématique, c’est que maintenant, parfois le matin, j’y pense en me réveillant. La seule chose qui m’arrête, c’est que je suis quelqu’un d’assez anxieux et prendre des stimulants (coke, speed, etc.) pour aller en cours, au taf, être avec ma famille, bref, dans un cadre hors teuf, ça me rend juste hyper anxieux. Sauf qu’en fait, ça ne m’arrête même plus. Je sais même pas pourquoi je prends parfois du 2MMC toute la journée à mon job étudiant, ou seul chez moi. Ça ne me fait même pas du bien. Pire, en société, ça me met mal, mes interactions sont fausses, pas naturelles. Je me fais clairement du mal, mais j’ai atteint un stade où, quand j’ai envie de prendre une trace, je n’arrive plus à me dire : "OK, là c’est fini, t’abuses".

Je tombe clairement dedans. Je ne contrôle plus du tout ma consommation. Je tombe dans une consommation de type "OK, il est 6h du matin, je vais jamais réussir à dormir donc - alors que je n’en ai même pas envie - je prends quelques traces de ketamine pour m’aider à m’endormir et éviter une nuit blanche."

Voilà en gros la situation de merde dans laquelle je tombe. J’avais besoin d’en parler un peu, car je n’ose pas dire à mes proches que je consomme seul, j’ai trop honte.

Je ne sais ps trop vers qui me tourner, ni quoi faire
il est hors de question que mes parents soient informés, je les décevrais trop.
Le problème c'est que je n'ai pas envie d'arrêter et j'en ai de Moins en moins envie. bien qu'à la fois je sens que je me fais clairement du mal et ne sais même pas pq jeune consomme ( surtout seul ). `

Edit : en me relisant, je voulais aussi que vous compreniez vraiment l'aspect du cadre festif et sain dans lequel je baigne, bien qu'il ne faille pas prendre à la légère toutes sortes de consommation, ça n'a jamais été dans un squat avec une ambiance de merde fin je sais pas comment expliquer ( vous avez l'image ),  ce que je veux dire c'est que ce cadre festif m'a toujours fait me voiler la face, me dire que je m'amusais juste avec mes potes et qu'on passait de bons moments, ces mêmes potes qui sont des gars intelligents, ayant déjà fait de belles choses dans leur vie, de belles réussites... Si eux se retournent la tête le week, que nous réussissons nos études, qu'on s'amuse, BEN AU  FINAL  pourquoi s'arrêter ? C'est vraiment cet aspect,  un peu paradoxal, de good vibes et création de bons moments avec certains pote ( pas tous car ils ne prennent pas tous des bails ) qui occultent parfois certaines pulsions en moi ; cherchant juste à "me dégommer" pour dire les choses de manière crue...  au final ma consommation n'a JAMAIS été raisonnable et je ne l'ai JAMAIS contrôlée ( si pour x ou y raison j'ai pu ne pas consommer beaucoup de produit ou d'alcool, en bref être raisonnable, cette raison n'a jamais été de l'ordre d'une volonté de me contrôler ou de ne pas être dans l'excès,   car si j'arrêtais ou si j'étais raisonnable c'est parce que le mood me l'imposait (ma meuf, mon ex, ambiance, potes qui n'ont pas envie etccc) et ne s'y prêtait pas,  donc je la faisais "calme" en suivant le mood finalement, à l'inverse je me serais dégom et aurait suivi mes pulsions à juste vouloir de tuer, ( aussi pour l'effet déshinibant et couper avec mes pesées et émotions beaucoup trop fortes et en montagne russe, à gérer,  (étant Hp avec Tdah, et hypersensible, termes  un peu à la mode ces temps, je n'aime pas le dire en général car on les utilise un peu à tous va de nos jours... retenez que je suis quelqu'un de sensible, qui gère mal ses émotions, et mal gérer ses émotions quand notre personnalité est construite de sorte à consommant analyser chaque personne et comportement... c'est Pesant.
Le fait de boire en soirée et de prendre des bails avec des potes me libère  un peu de tout ce flux persistant de pensée, de réflexion, et de questionnement...

voilà tout ça pour que vous compreniez un peu le contexte et ma personnalité, pas pour le plaisir de raconter ma Life. A l'instar des réponses bienveillantes et pleine de sens que j'ai déjà pu lire sur ce site,  je me sens à l'aise ici de vider un peu mon sac. Mais là j'ai besoin d'aide clairement, pcq seul je n'arriverai pas à arrêter et à sortir de ce qui pourrait potentiellement être le début de la fin.
-> Avis, conseils,...

Merci de m’avoir lu.

Dernière modification par cependant (05 juin 2024 à  18:34)

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Strunk homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Hello et merci pour ton témoignage,

Je me retrouve beaucoup dans ce qui tu décris. Le contexte festif a été également pour moi un moyen d'aborder ces produits de manière ponctuelle et dans un environnement exceptionnel.

Puis petit à petit s'en sont suivies mes premières conso seul, chez moi. Puis au taff. Puis pour un oui ou pour un non (je dois sortir acheter des trucs? hop une petite trace de C pour donner du courage et être efficace / fin d'apéro trop tôt a mon gout? aller j'me prendre un petit taz en rentrant chez moi pour kiffer sur de la musique / Je suis pas fatigué, de bonne humeur et je dois bosser sur un truc? Aller un peu de speed pour conserver l'état d'esprit ...)



En fait il y à 2 choses que j'ai compris :

1 - Se culpabiliser ne sert à rien. Tu dis que quand tu consomme seul tu te sent naze, que t'es déçu de toi; en fait cette déception pourrait t'amener à te sentir encore plus mal et à vouloir supprimer ce sentiment avec les produits.
Je dis pas que c'est pas bien se sentir nul, et je dis pas non plus qu'il faut se charger sans aucun remort, je pense juste que, parfois, il faut tenter de prendre du recul et se "pardonner" en essayant d'analyser ce qui t'a poussé à ce moment à consommer et ce que tu aurais pu faire pour détourner ton attention du produit.

2 - Dans mon cas, je consommais seul (et de plus en plus) par nostalgie des bons moments, par recherche de la plus grande perche possible (comme tu l'a décris) et parce que j'étais persuadé que la prochaine serait la bonne.
La C a beaucoup eu cet effet sur moi, qui m'a poussé a en reprendre encore et encore à la recherche du bien être qui soit n'était jamais là, soit était masqué par ma frustration et quête de l'effet. Et du coup, comme ces consommations étaient vaines je recommençais sans cesse.


En fait, ce que tu peux faire pour tenter déjà de comprendre ce qui t'amène a prendre des produits (dans certaines situations, état d'esprit et tout) c'est de consulter un médecin et/ou un CSAPA.
C'est des gens avec qui tu pourras parler de façon anonymes et qui ne te jugerons pas.
Exprimer à voix haute ce que l'on pense au fond de nous ça nous permet parfois de faire resonner le message et de mieux l'entendre. Ils pourront t'apporter des pistes de réflexion, un dialogue et des explications.

Si tu ne sais pas vers quel médecin te tourner, je te conseille d'aller dans un CAARUD près de chez toi, ils ont généralement des contacts et sauront t'orienter.


Maintenant, peut être que tu ne souhaite pas tout arrêter et il est possible d'avoir un équilibre pour continuer a consommer de temps en temps tout en vivant une vie "normale" à côté. Mais là ce sont des objectifs qu'il faut que tu te donne toi (et toi seul) afin de trouver ce qui pourrait marcher dans ton quotidien.

Tu as déjà conscience que tes conso sont problématiques et tu fais la démarche de venir en parler ce qui est un bon début !

C'est mon premier message sur ce forum (bien que je le lise depuis fort longtemps) alors j'avoue ne pas encore avoirs tous les codes pour te donner la meilleure réponse possible. Du coup n'hésites pas si tu as des questions, je reste ici pour te répondre :)

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elonnx homme
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Salut,

Je rejoins complètement la réponse de Strunk!
En particulier sur le fait que tu peux aller parler à ton docteur (ou si c'est le docteur de famille tu peux en trouver un perso), ainsi qu'aller dans un CSAPA, l'accompagnement dont j'ai bénéficié ces derniers mois m'a vraiment permis d'avancer dans ma gamberge;

Donc une précision personnelle sur l’aspect culpabilité. J'ai longtemps été là dedans.
Des années durant j'ai alterné des phases bien fatigantes, l'envie irrépressible de prendre des prods donc gros binge en soirées à les enchainer, culpabilité qui augmente jusqu'à me rendre dingue, arrêts complets pour me redonner bonne conscience, puis instabilités dans ma vie, retour aux prods et aux soirées à me retourner le crâne, culpabilité.... Ça a duré et duré... J'ai eu quelques consos seul durant ces années mais je culpabilisais beaucoup trop. Être en groupe me donnait une excuse pour m'en tartiner plein la gueule puisque tout le monde le fait. Sauf que n'étant plus en phase avec eux ou les soirées, je me suis retrouvé tjrs consommateur mais seul. J'me la suis collé comme j'avais l'habitude mais seul pas cool.... Descentes, bad, etc...

L'année dernière (merci à PA), j'ai fini par arrêter de me voiler la face. Quinze ans que je consomme, autant accepter le fait que d'être consommateur et arrêter de se prendre la tête, oui-non,oui-non...
L'idée c'était de me dire, si ça fait déjà quinze ans et qu'en culpabilisant très souvent et arrêtant tout autant, j'ai toujours repris, pour quelle raison les quinze prochaines années ne seraient pas ponctuées de consommations? Pour quelle raison je me lèverai un matin sans jamais y repenser? Aucune.

Finalement ça amène à la question suivante:
Comment faire pour que les quinze prochaines années se passent le mieux possible malgré des consos?
Quels produits je kiff vraiment, pour quelles raisons j'ai envie de les prendre, dans quels contextes? Conscientiser mes prises, trouver un équilibre entre vie pro, perso et prise de molécules.
Finalement, (au delà de quitter le groupe de pote avec qui je ne me sentais plus en phase), j'ai repris chaque produit tranquillement dans différentes quantités en appliquant la RDR et je sais maintenant quoi utiliser dans quel contexte et à quelle fréquence. 

Finalement: moins de grosses quantités/mélanges en soirée, des prises dans d'autres contextes qui m'apportent vraiment et ne me font quasi pas culpabiliser.
Puis finalement un diagnostique tombe, tout comme toi, hpi, tdah, troubles anxieux, dépressifs, alimentaires, du sommeil assez costauds. On me dit que je risque de devoir essayer la ritaline. Le fin mot de cette histoire c'est que j'avais bien senti qu'il fallait un truc pour équilibrer le bordel intérieur et je me m'étais pas si tant trompé dans mes recherches inconscientes.
Donc d'une manière ou d'une autre je serai un consommateur à vie.
Autant faire en sorte que ça se passe bien.

Et là, pour la première fois j'arrive à garder de la C chez moi. Comme quoi...
Plus je me détends vis à vis de ça, moins je consomme... C'est vraiment étrange lol

Dernière modification par elonnx (04 juin 2024 à  19:51)


« Je ne vois pas pourquoi je devrais renoncer à ma bêtise et adopter la leur, je ne veux pas couper ma vie en deux, je veux que ma vie à moi soit une, d’un bout à l’autre » Kundera

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Fifrelin homme
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elonnx a écrit

Salut,

Je rejoins complètement la réponse de Strunk!
En particulier sur le fait que tu peux aller parler à ton docteur (ou si c'est le docteur de famille tu peux en trouver un perso), ainsi qu'aller dans un CSAPA, l'accompagnement dont j'ai bénéficié ces derniers mois m'a vraiment permis d'avancer dans ma gamberge;

Donc une précision personnelle sur l’aspect culpabilité. J'ai longtemps été là dedans.
Des années durant j'ai alterné des phases bien fatigantes, l'envie irrépressible de prendre des prods donc gros binge en soirées à les enchainer, culpabilité qui augmente jusqu'à me rendre dingue, arrêts complets pour me redonner bonne conscience, puis instabilités dans ma vie, retour aux prods et aux soirées à me retourner le crâne, culpabilité.... Ça a duré et duré... J'ai eu quelques consos seul durant ces années mais je culpabilisais beaucoup trop. Être en groupe me donnait une excuse pour m'en tartiner plein la gueule puisque tout le monde le fait. Sauf que n'étant plus en phase avec eux ou les soirées, je me suis retrouvé tjrs consommateur mais seul. J'me la suis collé comme j'avais l'habitude mais seul pas cool.... Descentes, bad, etc...



L'année dernière (merci à PA), j'ai fini par arrêter de me voiler la face. Quinze ans que je consomme, autant accepter le fait que d'être consommateur et arrêter de se prendre la tête, oui-non,oui-non...
L'idée c'était de me dire, si ça fait déjà quinze ans et qu'en culpabilisant très souvent et arrêtant tout autant, j'ai toujours repris, pour quelle raison les quinze prochaines années ne seraient pas ponctuées de consommations? Pour quelle raison je me lèverai un matin sans jamais y repenser? Aucune.

Finalement ça amène à la question suivante:
Comment faire pour que les quinze prochaines années se passent le mieux possible malgré des consos?
Quels produits je kiff vraiment, pour quelles raisons j'ai envie de les prendre, dans quels contextes? Conscientiser mes prises, trouver un équilibre entre vie pro, perso et prise de molécules.
Finalement, (au delà de quitter le groupe de pote avec qui je ne me sentais plus en phase), j'ai repris chaque produit tranquillement dans différentes quantités en appliquant la RDR et je sais maintenant quoi utiliser dans quel contexte et à quelle fréquence. 

Finalement: moins de grosses quantités/mélanges en soirée, des prises dans d'autres contextes qui m'apportent vraiment et ne me font quasi pas culpabiliser.
Puis finalement un diagnostique tombe, tout comme toi, hpi, tdah, troubles anxieux, dépressifs, alimentaires, du sommeil assez costauds. On me dit que je risque de devoir essayer la ritaline. Le fin mot de cette histoire c'est que j'avais bien senti qu'il fallait un truc pour équilibrer le bordel intérieur et je me m'étais pas si tant trompé dans mes recherches inconscientes.
Donc d'une manière ou d'une autre je serai un consommateur à vie.
Autant faire en sorte que ça se passe bien.

Et là, pour la première fois j'arrive à garder de la C chez moi. Comme quoi...
Plus je me détends vis à vis de ça, moins je consomme... C'est vraiment étrange lol

merci pour ta réponse,
c'est encore un peu le bordel dans ma tête que par conscientiser une prise de produit sur un plan raisonné car cela reste encore pour moi qqch de récréatif peu importe l'aspect ou le but.  donc je ne me vois pas conscientiser cette prise sur le long terme et en faire ce qui cadre ma vie.

PAR CONTRE et c'est là que j'ai VRAIMENT besoin de conseils de personnes qui s'y connaissent, voire de professionnels de la santé ( je n'ai pas encore passé le cap de me diriger vers ce type de personnes, mais j'y pense de plus en plus sérieusement), est-ce qu'un tdah pourrait augmenter les chances d'apprécier autant les amphétamines. J'ai déjà lu que les amphétamines et les personnes ayant un TDAH pouvaient se sentir dans un état plus relaxé, moins distrait,... ce qui est clairement mon cas.

Je n'ai vraiment ce feeling "propre" qu'avec le speed, qui pourtant est une vraie merde en soi - à 10e le gramme... - genre avec la c ou la md, j'ai l'effet empathogène, kif de la vie mais il y a cet aspect fake que je n'ai pas avec les amphétamines (sauf si j'abuse évidemment).

J'ai vraiment l'impression que cela calme le brouillard, les questionnements, mon flux de pensées hyper fatiguant mentalement. Cela reste une force et j'en suis conscient mais c'est aussi une faiblesse, qui se caractérise par une sensibilité exacerbée dans les rapports sociaux. Or, prise d'amphétamines me permet de moins me poser de question dans mes rapports sociaux et de ne pas constamment avoir ce "double" langage mental. Par là double langage mental  j'entends ;  en parlant à qqn par exemple, j'analyse instantanément ce que je dis, pq je le dis, ce que j'aurais pu dire, la réaction de la personne et donc une sur interprétation du langage non verbal, il y a tjr mon "moi" intérieur qui parle et fait que je communique avec autrui  et mon "moi" qui s'analyse ensuite, d'où le double langage que j'évoquais. Une forme d'introspection continue...
les amphétamines calment cet aspect, évidemment je n'envisage pas une consommation  sur le long terme pour cet aspect de ma personnalité, bien que le lien ente TDAH et amphet m'intéresse et me questionne vachement au vu de ce que cela m'apporte quand j'en consomme, contrairement aux autres stup qui diffèrent par leur altération de ma façon de penser, Là où le Speed que j'achète me rend  juste plus calme, zen, posé, ...

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Fifrelin a écrit

Salut tout le monde,

Je vais essayer de faire court  j’ai atteint un stade où, quand j’ai envie de prendre une trace, je n’arrive plus à me dire : "OK, là c’est fini, t’abuses".

Je tombe clairement dedans. Je ne contrôle plus du tout ma consommation. Je tombe dans une consommation de type "OK, il est 6h du matin, je vais jamais réussir à dormir donc - alors que je n’en ai même pas envie - je prends quelques traces de ketamine pour m’aider à m’endormir et éviter une nuit blanche."

Voilà en gros la situation de merde dans laquelle je tombe. J’avais besoin d’en parler un peu, car je n’ose pas dire à mes proches que je consomme seul, j’ai trop honte.

Je ne sais ps trop vers qui me tourner, ni quoi faire
il est hors de question que mes parents soient informés, je les décevrais trop.
Le problème c'est que je n'ai pas envie d'arrêter et j'en ai de Moins en moins envie. bien qu'à la fois je sens que je me fais clairement du mal et ne sais même pas pq jeune consomme ( surtout seul ). `

Edit : en me relisant, je voulais aussi que vous compreniez vraiment l'aspect du cadre festif et sain dans lequel je baigne, bien qu'il ne faille pas prendre à la légère toutes sortes de consommation, ça n'a jamais été dans un squat avec une ambiance de merde fin je sais pas comment expliquer ( vous avez l'image ),  ce que je veux dire c'est que ce cadre festif m'a toujours fait me voiler la face, me dire que je m'amusais juste avec mes potes et qu'on passait de bons moments, ces mêmes potes qui sont des gars intelligents, ayant déjà fait de belles  pulsions à juste .
-> Avis, conseils,...

Merci de m’avoir lu.

Je viens de lire ton topic dans le détail, et même si je n'ai pas été du tout dans la même situation ni le même type de situations de consommation (j'expliquerai en détail), ce que tu nous livres ici est courageux, et d'ailleurs merci de ta confiance, et bravo de ton courage, pour enfin oser vider ton sac car c'est pas simple du tout (je me suis moi aussi très longtemps voilé la face sans JAMAIS oser parler de mon problème à qui que ce soit, venant également d'une famille élitiste qui m'a, soit dit en passant, brisée dès l'enfance, parler de cela? C'était inconcevable. Et j'avais aussi extrêmement peur du jugement des autres, il n'y a eu que mon homme de réellement au courant, au fil du temps, de l'évolution de mon problème d'addiction. Il fallait toujours que je présente une image hyper lisse, sans la moindre aspérité, toujours nickel.)

Je voudrais prendre le temps de te répondre de façon détaillée et j'ai présentement, trois gugus à quatre pattes qui veulent absolument aller se défouler dehors!lol

J'essaie de revenir dès que cela me sera possible.
À très vite, Myna.

Dernière modification par meumeuh (05 juin 2024 à  16:35)


°•✨️If you can't handle me at my worst, then U sure as hell don't deserve me at my best.✨️•°

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Mynight a écrit

Fifrelin a écrit

Salut tout le monde,

Je vais essayer de faire court  j’ai atteint un stade où, quand j’ai envie de prendre une trace, je n’arrive plus à me dire : "OK, là c’est fini, t’abuses".

Je tombe clairement dedans. Je ne contrôle plus du tout ma consommation. Je tombe dans une consommation de type "OK, il est 6h du matin, je vais jamais réussir à dormir donc - alors que je n’en ai même pas envie - je prends quelques traces de ketamine pour m’aider à m’endormir et éviter une nuit blanche."

Voilà en gros la situation de merde dans laquelle je tombe. J’avais besoin d’en parler un peu, car je n’ose pas dire à mes proches que je consomme seul, j’ai trop honte.

Je ne sais ps trop vers qui me tourner, ni quoi faire
il est hors de question que mes parents soient informés, je les décevrais trop.
Le problème c'est que je n'ai pas envie d'arrêter et j'en ai de Moins en moins envie. bien qu'à la fois je sens que je me fais clairement du mal et ne sais même pas pq jeune consomme ( surtout seul ). `

Edit : en me relisant, je voulais aussi que vous compreniez vraiment l'aspect du cadre festif et sain dans lequel je baigne, bien qu'il ne faille pas prendre à la légère toutes sortes de consommation, ça n'a jamais été dans un squat avec une ambiance de merde fin je sais pas comment expliquer ( vous avez l'image ),  ce que je veux dire c'est que ce cadre festif m'a toujours fait me voiler la face, me dire que je m'amusais juste avec mes potes et qu'on passait de bons moments, ces mêmes potes qui sont des gars intelligents, ayant déjà fait de belles  pulsions à juste .
-> Avis, conseils,...

Merci de m’avoir lu.

Je viens de lire ton topic dans le détail, et même si je n'ai pas été du tout dans la même situation ni le même type de situations de consommation (j'expliquerai en détail), ce que tu nous livres ici est courageux, et d'ailleurs merci de ta confiance, et bravo de ton courage, pour enfin oser vider ton sac car c'est pas simple du tout (je me suis moi aussi très longtemps voilé la face sans JAMAIS oser parler de mon problème à qui que ce soit, venant également d'une famille élitiste qui m'a, soit dit en passant, brisée dès l'enfance, parler de cela? C'était inconcevable. Et j'avais aussi extrêmement peur du jugement des autres, il n'y a eu que mon homme de réellement au courant, au fil du temps, de l'évolution de mon problème d'addiction. Il fallait toujours que je présente une image hyper lisse, sans la moindre aspérité, toujours nickel.)

Je voudrais prendre le temps de te répondre de façon détaillée et j'ai présentement, trois gugus à quatre pattes qui veulent absolument aller se défouler dehors!lol

J'essaie de revenir dès que cela me sera possible.
À très vite, Myna.

Ce sera avec grand plaisir que je prendrai soin de lire ton témoignage, ton vécu,...  qui seront sans nul doute bénéfiques pour mon travail de remise en question   

Petit "édit" ;  aujourd'hui ( venant de Belgique ) j'ai appelé un, "infor drogue" et aurai un rdv avec un professionnel de la santé d'ici 15 jours. En attendant malgré la meilleure volonté, parfois sans aucune raison, peu importe l'heure ou mes obligations je m'envoie une trace sur un coup de tête, je me comprends de moins en moins et suis sur une pente descendante qui ne me plaît guère.

Au plaisir de lire vos témoignages se rapprochant du mien, je pese que ça m'aide de voir que je ne suis toujours seul avec ce mode de fonctionnement,

Passe une bonne journée,

Amicalement,

Dernière modification par Fifrelin (05 juin 2024 à  16:45)

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Fifrelin homme
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Je reviens vers vous car ça fait 4 jours que j'arrive plus à ne pas consommer et à me fixer des limites.

J'ai de la 2FMA ( stimulant vrmt très long qui t'assure une nuit blanche ) , il doit me rester 0,6.
2,5 g de 2mmc
1 g de keta
1 carton de LSD

Au moment où j'écris ces lignes, cela fait 4 jours que j'ai consommé tous les jours, sauf 1 jour. Tous les jours, en me réveillant, j'ai la même détermination et certitude quant au fait que maintenant j'arrête d'abuser, de prendre seul d'une part, et quand même en grosse qtt d'autre part. Enfin... il n'est pas même question de détermination car je ne me force pas, "comme si j'en avais besoin". C'est vraiment d'un coup, une pulsion qui arrive de nulle part et qui me fait taper une petite clé dans un premier temps, puis une deuxième puis jusque 6h du matin à chaque fois. c'est comme si je n'étais plus DU TOUT maître de moi, le pire c'est qu'il n'est vrmt pas question d'un besoin à la base, comme si j'y pensais dès le matin et que j'en avais vrmt envie, non.

je suis en haut je discute avec des colocs, ou je rentre du sport, ou encore tout à l'heure je rentrais d'être allé en ville m'être mangé un petit bout en ville trql, de bonne humeur, à aucun moment je ne me disais ok ajd je tape encore dans des prod, et là d'un coup pulsion et hop petite clé de 2fma. Psychostimulant assez fonctionnel même pas tant récréatif que ça... je bosse quand même pour mes cours pcq j'ai un exam important vendredi... c'est pour vous dire à quel points plus rien ne m'arrête et ça me fait vrmt peur.

Pour en revenir au quantités de stupéfiants énnoncées plus haut, et pour que vous compreniez les qtt auxquelles je me confronte, j'ai quand même l'impression de pousser mon corps dans ses derniers retranchements sans AUCUNE raison valable juste pour ce petit effet de "planitude"...

-> Samedi, teuf techno je tape 1/2 g de c, et 2-300 de mg de 2mmc
le lendemain soir en revenant du sport à 23h, je retape toute la nuit
lundi seule et unique pause
mardi rebelotte
pareil  ajd sur un coup de tête j'ai commencé avec une pointe de 2FMA, je dois avoir pris 150mg en tout
ensuite la 2mmc je saurais pas dire mais je viens de terminer les 2,5G que j'avais donc 2,5g en 4 jours, ce qui est loin d'être négligeable
j'ai tapé une soirée de la k pour m'endormir mais j'en ai vrmt pas envie ces temps ci donc je touche plus, le lsd n'en parlons pas vu le peu d'heure de sommeil ce serait-ce le bad assuré.

Tout à l'heure sur un élan de lucidité j'ai jeté tout le 2FMA aux toilettes, j'ai regretté quasi instantanément et n'ai donc pas jeté les derniers résidus restants dans le pax... mais soit


Quelqu'un a déjà été confronté à ce genre de comportements impulsif qui ne se contrôle pas?

Si vous avez des conseils ou même certain témoignage, partage d'expérience à ce niveau là, je suis tout ouï, j'ai besoin de conseils et de comprendre.

merci à vous!

Dernière modification par Fifrelin (06 juin 2024 à  02:44)

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xorxe homme
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je me suis mis dans la meme sauce, mais moi quand je dis c'est bon stop tu arretes, je jette pas au chiotte, je le sniff , et puis apres ces journees a tourner entre stims , opiaces pour quand ca oppresse ou comportement trop speed bizarre , collyre pour cree une miosis , mixture de produit pour dormir. voila le crash , bimmmm 300-400mg de tramadol sur plusieurs jours c'est presque assez , parfois j'y ajoute la codeine .
puis je rebaisse et arrive le jour ou je suis convaincu se que je vais commander je vais gerer la conso , et ca repart en couilles .

Mon espoir ,le ban des rc en juillet , mais je suis convaincu que je trouverais un site de rc hors hollande ou alors jtrouverais du speed sur le dw

je consomme trop pour faire du sport, j'etais un mec qui faisait plus de seance de sport que il y a de jour dans la semaine (surement ca qui fait que mon coeur n'a pas lache)

Dernière modification par xorxe (08 juin 2024 à  22:42)

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Fifrelin homme
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xorxe a écrit

je me suis mis dans la meme sauce, mais moi quand je dis c'est bon stop tu arretes, je jette pas au chiotte, je le sniff , et puis apres ces journees a tourner entre stims , opiaces pour quand ca oppresse ou comportement trop speed bizarre , collyre pour cree une miosis , mixture de produit pour dormir. voila le crash , bimmmm 300-400mg de tramadol sur plusieurs jours c'est presque assez , parfois j'y ajoute la codeine .
puis je rebaisse et arrive le jour ou je suis convaincu se que je vais commander je vais gerer la conso , et ca repart en couilles .

Mon espoir ,le ban des rc en juillet , mais je suis convaincu que je trouverais un site de rc hors hollande ou alors jtrouverais du speed sur le dw

je consomme trop pour faire du sport, j'etais un mec qui faisait plus de seance de sport que il y a de jour dans la semaine (surement ca qui fait que mon coeur n'a pas lache)

Roh la galère, je compatis.
Prendre autant de médocs anesthésiants ça doit pas être la joie.

Courage mec!
-> Qu'as tu déjà mis en place ou que comptes tu mettre en place pour faire en sorte d'aller mieux ? L'idée n'est pas de stopper mais d'être sur la bonne voie. ( je vois les choses comme ça même s'il y a tjr bcp de culpabilité de mon côté.)

Concernant les RC, je trouve que c'est une vraie merde, surtout la 2MMC, j'ai dégommé 2,5 g en qq jours, suis passé d'une consommation festive à une consommation quotidienne et HYPER compulsive sans aucun contrôle en l'espace d'une semaine ...

Moi le vrai problème de mon côté c'est le côté compulsif que je ne contrôle plus du tout, pouvant passer d'une envie proche de ZERO à 1g de speed sur la nuit. ( Fait hier...)

J'ai réussi à jeter un pax de 2FMA mais serait incapable de jeter la c et le speed que j'ai acheté hmm pcq d'un côté je kiffe ça mais je voudrais juste gérer ma consommation comme avant.

Avant, si je recevais des stup 2 mois avant un festival et qu'il ny avait aucune soirée où je prenais de bails, et bien jamais je n'aurais été tenté de prendre seul, à aucun moment, mais comme expliqué plus haut, ce n'est plus le cas, je ne me comprends plus

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filousky homme
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Fifrelin a écrit

Quelqu'un a déjà été confronté à ce genre de comportements impulsif qui ne se contrôle pas?

Oui, moi, confronté à une angoisse de dépendance psychologique à la coke ou au speed. Aujourd'hui, ça ne m'arrive plus, question de soucis qui n'existent plus en raison d'un travail personnel sur moi-même et à un choix délibéré de vie sans contrainte, notamment sur mes consommations de produits. 

J'aime maintenant trop la vie (sous méthadone et pas que) pour  me coller dans des situations qui pourraient mener à ton questionnement, que je respecte, étant passé par ce que tu racontes sur tes consommations actuelles.

Le temps aide, à partir du moment ou tu es conscient de ce qui te gène et que tu fais ce qu'il faut de plus en plus souvent pour garder une stabilité sans "craving" aussi intense que celui que tu décris, ça viendra doucement ou peut-être vite.

Fifrelin a écrit

mais je voudrais juste gérer ma consommation comme avant.

Je te souhaite de retrouver vite ta gestion.

Amicalement

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smegma homme
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Hello,

Je sais pas si c'est une solution pour toi, mais il existe des boîtes qui s'ouvrent avec un timer. Y'en a une sur un site de vente bien connu qui commence par un A, qui est en métal et semble plus solide que celles en plastique facilement ouvrable en cas de craving monstre. C'est un investissement (~50euros!), certes, mais si t'arrives pas à te contrôler peut-être que ça peut t'aider. Voilà, sinon à part une volonté de fer, je vois rien d'autre personnellement.

Bon courage.

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