Après le sevrage, des moments agréables, et puis d'autre...

Publié par ,
343 vues, 1 réponses
Maïky homme
Nouveau membre
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 18 Jun 2024
4 messages
Pour les personnes qui me connaissent, je suis connu sous le pseudo mikykeupon.
Je n'ai pas envie de refaire mon historique qui est hyper mouvementé. Mais en gros, j'ai un passé d'ancien polytox. Je n'étais pas jaloux et donc je prenais tout ce que l'on pouvait me proposer, même quand c'était des produits louche et que mes potes n'osaient pas. Je m'étais autoproclamé "testeur tout terrain".
Tout ça m'a conduit à passer de sacrés moments (que je vous laisse le plaisir, ou pas, de le découvrir sous mon ancien pseudo).
Mais aussi, et surtout, ceci plus les événements sociaux m'ont apporté une conscience politique qui m'a emmené petit à petit, à faire de plus ou moins grande chose, non pas pour changer le monde (je n'ai pas cette prétention), mais au moins de participer à essayer de mettre mon grain de sable dans ce rouage qu'est la société consumériste dans laquelle nous tentons de survivre. Certaines personnes avec plus ou moins de difficultés, et ceci en partie, il faut l'avouer, au milieu social dans lequel nous évoluons, la sensibilité faisant le reste.
A environ 40 ans, j'apprends que je vais devenir papa.
Je me suis posé tout un tas de questions, notamment celle de mes consos. Devrais-je lui cacher, consommer devant lui afin de déstigmatiser la chose ?
Il faut dire que depuis plusieurs mois les amphet de tout genre commençaient à avoir sur moi pour ainsi dire que les effets secondaires, comme-ci mon corps me disait
Je suis quasiment sûr que si je n'aurais pas eu cet enfant et que ma vie professionnelle aurais pris un autre virage, je ne serais pas le même qu'aujourd'hui et j'aurais sûrement été encore plus loin dans la lutte contre la stigmatisation des usagers et des auto-test pour la "science"coke-sniff
Pour en revenir à mon questionnement, avec ma conjointe de l'époque nous nous étions dit qu'il était hors de question que je cache mes conso à mon fils.
Le truc, c'est que les amphet me rendant de plus en plus parano, je ne voulais pas que mon fils me voie ainsi. En plus, ça jouait sur mon comportement au travail.
J'ai donc décidé de baisser doucement ma consommation de 3Gr de coke par semaine, plus quelque divers RC (ethyl, 3mmc), jusqu'à ce que nous décidions de déménager à la campagne pour offrir un environnement plus serein à notre fils.

Donc plus de boulot, plus de coke, cannabis +++, alcool ++, j'étais moins "présent" qu'avant. Alors que le but premier de mon arêt de consommation était que je voulais me souvenir de chaque étape de la vie de mon fils : les changements de couches, la première fois qu'il tenait assis, ses premières terreurs nocturnes, son premier papa... Mais autant vous dire qu'avec le cannabis, pour la mémoire ce n'est pas ce qui se fait de mieux.
Et là ça a été pour moi le plus dur.
Je me faisais régulièrement des allers-retours paris pour chercher mes plaquettes, car je ne connaissais personnes dans le coin, et ne cherchais pas ce genre de relation.

J'ai du faire un séjour d'environ 4 mois en clinique psychiatrique pour changer mes habitudes. Et le résultat est stupéfiant, si j'ose dire.
Vraiment plus d'envie de rien, pas mal de sport, j'entretiens bien mon logement, et ayant un boulot qui ne me convenait guerre, aide à domicile, je décide de réaliser mon rêve de petit-enfant et de travailler dans l'informatique.
J'entreprend donc ma reconversion professionnelle après avoir fait une rupture conventionnelle.
Tout se passait bien, j'ai d'ailleurs presque fini, il ne me reste plus que mon stage de 3 mois a effectuer, en plus ça va être un stage excellent où je vais pouvoir mettre en pratique chaque module que j'ai appris en théorie.
Le truc, c'est qu'au bout de plus de 8 mois enfermé chez moi, je commence à broyer du noir et à avoir des envies de consos pour oublié mon ennuie.
Je ne pratique presque plus de sport, je me laisse aller au niveau hygiène du logement, et même si je ne me bourre pas la gueule je boie assez régulièrement.
Evidemment, quand j'ai la garde de mon fils j'arrive bien plus facilement à combattre ces démons. Ah oui, parceque depuis que nous sommes à la campagne, ne supportant plus personnes, nous nous sommes séparé d'avec mon ex. Avec qui aujourd'hui nous avons de bons contact, et si tout se passe bien, à la rentré scolaire nous mettons en place la guarde alterné, car je vais être ringuard mais .

Donc pour m'aider j'ai comme antidepresseur venlafxine 75mg, seresta en axiolitique en cas de besoin plus 1 au coucher (50mg), lormetzepam 1mg + théralène 5mg au coucher et du selincro pour m'aider lorsque l'envie de boire est trop forte et que c'est un moment où je ne peux pas boire.
J'avais presque fini mon traitement, je ne prenait plus que du venlafxine 37,5mg plus 1/2 seresta 50mg au coucher (et un soir sur 2), mais le mois dernier j'ai eu une grosse rechute émotionnelle.

Voilà mon pavé, peut-être un peu trop long, si ça a plus sa place dans les blogs n'hésitez pas à me le faire savoir que je déplace, mais ça me plairait d'échanger avec d'autres personnes qui comme moi continue de lutter contre leurs démons.
Car les amphet, mêm si je ne les supporte plus, elles me manque.

Hors ligne

 

avatar
filousky homme
Modérateur
France
champi vert70champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 14 Dec 2008
12168 messages
Blogs
Salut Miky,

Si il est difficile de bien manger sans casser des œufs, les miens sont restés intacts et je serai le dernier des derniers de ne pas t'accueillir avec ma sincérité, mon amitié restant intacte et vierge de jugements venus d'émotions contrariées. 

Serais-je constitué de la même matière que toi ? 

Le Keupon est mort, vive le Keupon !

Fil

Analysez vos drogues gratuitement et anonymement avec Psychoactif

Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

Hors ligne

 


Remonter


Pour répondre à cette discussion, vous devez vous inscrire

Pied de page des forums