Demande d’aide, mésusage quotidien et crise de manque aiguë

Salut !
J'espère que tu as pu tenir le coup. J'ose à peine imaginer la difficulté de la situation dans laquelle tu te trouves.
Je me doute que les conseils que je vais énumérer seront sans doute à côté de la plaque. Mais je me dis que, peut-être, tu es prêt à tout essayer.

Déjà, le problème de ta situation, c'est que les solutions ne peuvent pas être effectuées sur le moment donné (à l'instant t où tu ressens le manque). Ce moment, tu ne peux que le subir. Tu peux quand même essayer la méditation, la respiration, la balade, le sport, la lecture, pour tenter d'apaiser le corps. Même si ça ne te convainc pas, essaie ?
Mais sinon, le véritable apaisement passera forcément par un ensemble d'actions à mettre en place sur le long terme. Parler de ta situation, notamment du fait que tu surconsommes même dans cette situation, avec des médecins (d'ailleurs, je pense qu'un médecin, s'il t'avait reconnu, ne chercherait pas à te punir ou te réprimander, mais verrait de la souffrance, et se rendrait compte qu'il faut peut-être encore adapter la solution actuelle.)

Sur le long terme, je dirais que le sport peut être salvateur. ça finit par remplir un besoin qui ressemble un peu à la satisfaction d'une consommation de produit. Courir, par exemple. C'est simple et bête, mais c'est une question d'hormone. Quand tu vas mal, ça apaise. Le problème, c'est que si tu n'as pas l'habitude de courir, ça n'aura pas cet effet immédiatement. ça sera d'abord une souffrance, et ça peut le rester plusieurs semaines. D'où la nécessité du long terme.

Sinon, juste sortir et sprinter. Ou hurler. Je dis peut être n'importe quoi, mais je me dis qu'en multipliant les suggestions, peut-être qu'une te parlera...

En tout cas, tu m'as touché et je suis de tout coeur avec toi. Courage !

Petit UP, (et appel à l’aide bienveillante qui est quasiment omniprésente sur ce forum).


‼️Tout ce qui évoqué dans ce message est purement PERSONNEL, je n’encourage personne à prendre des risques, au contraire, je préfère témoigner et espérer que mon post aura une sorte d’effet RdR pour le long terme. Même si avant d’atteindre ce stade là il faudrait déjà que je réduise les risques que je prends de mon plein gré, et tout en ayant conscience du danger.

LES DOSES MENTIONNÉES SONT CELLES PRISES PAR UNE PERSONNE AVEC UNE ÉNORME PHARMACO-RESISTANCE.

ayant réussi à me procurer mon traitement, je n’ai pas su résister à ce besoin si fourbe qu’est le besoin de se sentir « mieux », aussi bien au niveau psychologique que somatique.
(Je reviendrai sur la place du mot somatique dans ma phrase car c’est l’un des problèmes majeurs pour moi.)

Pourtant, je sens que j’ai fait des progrès, j’ai eu mes traitements hier et pour autant je ne me suis pas jeté sur les comprimés de Ritaline. J’ai préféré anesthésier la douleur avec une forte dose de somnifères plutôt que de me jeter sur les stimulants.
Mais entre le message de ce matin (à mon réveil) et maintenant (soit 10h plus tard), l’addiction a repris le dessus… 110mg en 8h (rien d’affolant pour mes symptômes vitaux, j’étais auparavant à une posologie de 100mg de Ritaline par jour)


Alors là, de retour chez moi, j’hésite à consommer, je n’y trouve pas grand intérêt, mais j’en ressens le besoin. Et c’est là qu’intervient le côté somatique. Je n’arrive plus à manger, et ce même après un arrêt de 4 jours de TOUS les traitements. Je me sens affaibli, donc qui dit affaibli et psycho stimulants en main dis …. « Je dois consommer pour me sentir mieux physiquement »

Alors on pourra dire, t’as qu’à manger un petit truc, et ce serait sans doute le meilleur conseil que vous pourriez me donner. Mais le problème c’est que rien que d’imaginer mâcher de la nourriture me donne envie de vomir.


Ma solution (qui est donc spontanée et non pas réfléchie), prendre 5 somnifères dans le but de me reposer mais cette dose n’est, sur moi, pas suffisante pour m’endormir (et ce même si je me mets en condition)

Je veux décrocher de la Ritaline ! Le seul problème c’est que depuis le temps que je suis dans le milieu de la santé mentale, c’est un peu comme si on m’avait convaincu qu’un médicament ne peut se remplacer que par un autre…


J’aimerais juste avoir une vie où on ne solutionnerait pas tout par des petits cachets….  Là c’est un peu : t’es fatigué ou angoissé ? Somnifère. T’as besoin d’être concentré, éveillé ? Ritaline.

Et avec mes tendances impulsives j’ai facilement tendance à sortir des sentiers battus…

Je suis conscient des doses que je suis capable de prendre avant de finir au 15. Mais j’aimerais que ce seuil de « maximum » se voit baisser (alors la c’est de la chimie du corps et du cerveau, je n’y connais rien) et que, par conséquent je puisse compenser mon mal-être par des alternatives thérapeutiques qui ne dérégleront pas plus mon organisme qu’il ne l’est déjà.

Je ne suis même pas sûr que ce que j’écris ait un sens…

Cependant le sens pour moi est : depuis le début des prods, plus moyen de décrocher d’un état second (souvent sédatif) auquel je me suis beaucoup trop accommodé…

Si quelqu’un comprend ne serait-ce qu’une ou deux phrases de ce que j’ai écris, je vous serait reconnaissant m’écrire ce que vous jugerez utile à ma situation.

Merci,
Aki.

Merci pour ta réponse, je suis rassuré que quelqu’un ait réussi à déchiffrer mon message écrit un peu avec ce qui reste de mon cerveau…

31h que je suis éveillé, 1 boîte de stilnox avalée, pas moyen de dormir et en prime j’ai passé la nuit aux urgences… bien évidemment j’avais pris soin de prendre quelques traitements au cas où je m’ennuierais…

J’ai sous la main un peu de pilon, sur les dernières 11h j’ai gobé (sans lavage d’estomac) les 14 stilnox, pas d’effet désagréable, au contraire, seul contrainte je n’arrive pas à dormir…  j’ai aussi durant les dernières 24h sniffé une boîte entière de Ritaline.
Est-ce risqué de fumer ? (Je n’ai pas une très grande tolérance au shit)

J’ai un voyage prévu demain pour lequel je dois être réveillé à 8h, et j’ai trop peur de rater le départ… ce qui me fait me dire que je devrais plutôt me maintenir éveillé artificiellement avec la Ritaline, je sais que c’est une très mauvaise idée mais quand je dors parfois ça peut dépasser les 17h de sommeil, j’ai peur de m’endormir et de ne pas me réveiller pour mon voyage…

Les deux solutions qui sont soit prendre du stilnox + temesta + théralene + pétard soit enchaîner les prises de Ritaline… l’un comme l’autre = danger mais ce voyage est primordial pour moi…

Je ne suis plus assez lucide pour trouver une idée qui ne me mettrait pas en danger et me permettrait d’être au rendez-vous demain. Si quelqu’un a une suggestion je prends volontiers !

Merci pour votre soutien
PA vous êtes géniaux