Je suis preneur de tous retours d’expérience, qu’ils soient positifs ou non, concernant l’usage de molécules comme le
modafinil ou le méthylphénidate en (auto) « pseudo » -substitution à la
cocaïne. Vos témoignages, ici ou en privé, m’intéressent beaucoup. Même si j’ai consulté plusieurs études sur le sujet qui semblent encourageantes, il me manque des récits d’usagers qui aient expérimenté cette voie (toujours en considérant dans le même temps l’accompagnement psy et addicto) des retours personnels qui, bien que subjectifs, apportent une perspective complémentaire à l’approche médicale classique, souvent trop distante de la réalité individuelle vécue.
De mon côté, j’ai commencé (24h à peine) avec de la
ritaline 30mg (de jour) et du
temesta 1mg (de nuit), obtenue par le biais d’un contact pour le premier et de mon médecin généraliste de l’autre. Mon MedGen m’a orienter à passer d’ici peu un bilan neuropsychiatrique pour évaluer un potentiel
TDAH et une anxiété sociale légère (avec des causes de traumas familiaux à l’adolescence (si besoin de plus de détails (chercheurs, étudiants, associatifs, je suis dispo et ouvert à en parler)) que je traîne depuis l’adolescence. Selon lui, cette anxiété, combinée à ma personnalité ambivertie, pourrait expliquer pourquoi je trouve certaines activités passionnantes tout en étant épuisantes, notamment la politique. Mon mode de vie très actif a 100 à l’heure, plein de mouvements, de nouveautés, d’enjeux et défis m’a longtemps empêché de me poser des questions sur mes véritables besoins émotionnels et psychologiques parce que je regarder plus mes objectifs que ma personne comme outil pour les atteindre.
Mon MG pense que j’ai tendance à masquer mes symptômes à travers des comportements d’automédication dès que je ressens un léger “trop plein mental”, en utilisant des substances telles que la
cocaïne, l’alcool, la
caféine ou encore la
nicotine (à haute dose 20-30 mg/ml via une e-cig, en continu de l’éveil jusqu’à l’endormissement, pipot au bec). En parallèle, j’adopte des comportements d’évitement comme la procrastination ou l’autosabotage relationnel, ce qui m’aide temporairement à gérer mes émotions sans véritablement résoudre le fond du problème.
Il estime que je me retrouve dans une forme de dépendance impulsive. Par exemple, après quelques bières, mes inhibitions s’effondrent, et je suis prêt à faire des choses que je n’aurais jamais envisagées à jeun. Cela entraîne des conséquences sociales difficiles à gérer, me poussant à boire encore plus pour me détendre en société. Ensuite, pour compenser, je consomme de la
cocaïne pour essayer d’avoir l’air plus “réveillé” et moins bourré, mais l’effet inverse se produit souvent : tremblements, transpiration excessive, paranoïa. Je me retrouve à me demander sans cesse : “Est-ce qu’ils voient que je suis sous
cocaïne ?” – la réponse étant bien sûr : “Oui”. Ce cercle vicieux me fait perdre tout plaisir et m’enferme dans une spirale dont il est difficile de sortir.
Le MG m’a donc conseillé de par au psy/addicto, dans le cas d’un diagnostic démentant le
TDAH, de m’orienter potentiellement vers les IRSNa, venlafexine. Sur cette classe de molécule, des retours de sevrés à la
cc ou en cours de
sevrage ? Qu’en pensez vous ?
Je me disais que du a la rechute impulsion et aux centre neuronaux activés, les IRSNa n’étaient pas inintéressants.
Merci à tous par avance pour vos retours.
Espérant qu’un jour en 2100 on pourra tripoter sans addictions haha