Reprise de métha ou déchéance socio-affectivo-psychologico-sa-mere...

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fraulein
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Bonjour,
J'ai fait un sevrage sec en hopital il y a maintenant trois mois. J'ai troqué 70 mg de métha contre trois diazepam (et ... trois dolipranes par jours, ca ne s'invente pas ), j'ai perdu 8 kg, n'en pesant que 58 à  l'entrée,et je vous passe les détails pipi-caca-béquille-brouillard

J'ai passé ma sortie d'hosto à  loquer sur mon lit en pleurant et en trichant avec des tramadols et des subs pour pouvoir sortir, ou même plus simplement pouvoir prendre une douche ou faire la vaisselle. Cela fait trois mois que je reste au lit nervous-breakdown, et voilà ... J'ai envie de retourner voir ma toubib pour une toute petite fiole de 10mg, juste une par jour, une petite fiole de vie pour sortir de ce vide, de ce chaos, de cette merde de dépression qui me cloue chez moi...

Dois-je attendre encore deux mois en ignorant la boite au lettre, mes amis, mon tas de linge sale et ma banque? Cette situation est intenable, d'autant qu'elle contraste avec ma vie de "drogué", ou comme tout "drogué" stabilisé j'avais un boulot, une maison propre et des liens sociaux et amoureux.
Je n'y arrive pas, ce n'est pas un manque de volonté, mais rien qu'à  l'idée qu'il faille aller chercher des clopes ou faire cuire des pates les bras m'en tombent. Tout mes proches me déconseillent (ou veulent m'interdire, c'te bonne blague) de reprendre un traitement,. mais ma vie sans opiacés se présente comme une spirale désocialisante et j'ai peur à  force de réellement y laisser des plumes (fuite du conjoint, rappel du trésor public, de la caf, et de toutes ces emmerdes que j'ignore au fond de ma couette)
Je demande l'avis de personnes qui ont réellement vécu ces problèmes; je ne veux pas d'encouragements (mes proches se sont déjà  assez extasié sur mon sevrage) mais des avis pragmatiques tirés de votre expérience. Une dernière chose : le "je m'en sors avec le sport,la vichy et les carottes bio", je le dis sans haine ni violence : très peu pour moi. Merci d'avoir lu, merci de (peut-être) répondre.

Fraulein je bolen in jezen

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prescripteur homme
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Ta question est une réponse = Sous Metha tu as une vie, un boulot, une vie amoureuse... apres ton sevrage tu te traines sans rien faire.
Il faut que ton entourage comprenne que l'essentiel est d'etre bien, sous Metha, anti hypertenseurs, insuline etc.. si c'est necessaire. Pourquoi faire une difference entre un medicament et un autre ??
Cela ne veut pas dire qu'il faut reprendre la metha sans reflechir. Consulte ton medecin Tt ou un psychiatre ou un CSST Peut etre ta deprime releve t elle (aussi) d'autres prises en charge.
Mais n'exclus pas a priori la Metha parce que des membres de ta famille qui manifestement n'y connaissent rien ont un avis definitif sur le sujet.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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fraulein
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c'est pas tant l'entourage qui bloque que moi meme... ca me fait trop chier de reprendre de la métha, j'ai l'impression que c'est la solution de facilité, enfin... mes sentiments sont tres ambivalents sur mes petites fioles chéries, elles m'aident dans TOUT et j'aimerai faire ce TOUT avec une énérgie et une spontanéité naturelle,mais dans la vie, on a pas tjs ce qu'on veut c'est clair... bref... ca me fait trop chier.Enfin, grosse dualité, choix de merde, le pour, le contre... Deja dans un supermarché c'est 3h pour choisir un shampoing, alors la imagine la reflexion de ouf pour reprendre un traitement, ca fait deux semaines que j'y suis... C'est quoi cette histoire d'insuline? Ca se prescrit dans certains cas?

Fraulein je bolen in jezen

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prescripteur homme
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L'insuline est un exemple de medicament au long cours, qui ne guerit pas mais aide à  vivre, .. mais dans le diabete pas dans la toxicomanie.
Le point est que la methadone , comme l'insuline et bien d'autres, ne guerit pas mais aide à  vivre.
(D'ailleurs les diabetiques aussi finissent par en avoir marre de l'insuline, des injections etc..).
Donc, la Methadone, surtout quand elle est prise comme il faut, est un medicament comme un autre et il n' y a pas de honte à  en prendre. Que penseriez vous d'un diabetique qui arreterait l'insuline parce qu'il est opposé à  l'idée d'un Traitement prolongé ??
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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fraulein
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au temps pour moi, c'est parce qu'il me semblait que dans les années 50 on traitait des depressions en provoquant des comas diabétiques, ca s'appelait des cures de ...??? et bien que cela paraissent déjanté de faire ça aujourd'hui, peut être que l'insuline en jouant un role sur le cerveau...??

bref, je pense effectivement que la métha m'aiderait mais n'étant pas diabétique et étant sevrée physiquement, tout se joue au niveau du mental, donc de l'intellect, de l'émotionnel,... sans fiole je ne suis pas malade; le tout est de savoir alors si j'ai besoin ou envie de reprendre le ttt
ce qui me freine est aussi la peur de la détérioration physique, la peur de reprendre pour ne plus jamais en sortir et l'envie d'avoir des enfants qui ne naissent pas avec un syndrome de manque...
c'est plus un questionnement éthique en fait... je suis paumée et completement paralysée par l'une ou l'autre alternative.

PS : l'insuline en psy, c'est la cure de sakel (merci le net)

Fraulein je bolen in jezen

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fraulein
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desolé je me prend la tete... je crois que je vais voir avec ma toubib, ca sera plus sage. Les deux choix, reprendre ou pas, sont de toute façon aussi flippants l'un que l'autre. je verrais avec elle, mais merci pour ce point de vue !

Fraulein je bolen in jezen

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filousky homme
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Bonjour fraulein : prescripteur t'a donné le bon conseil avec l'exemple "insuline". Tu te penses physiquement sevrée et c'est faux.

Physiologiquement, ton corps est sevré de méthadone, ça oui, mais ton cerveau lui te dit en permanence : "HOHO CA VA PAS".

C'est une pensée qui te pourrit la vie que de te croire guérie que si tu restes vierge d'opiacés.
Je la connais la dépression de l'après (j'ai donné) et fort de l'expérience de 57 ans de vie, je prends ma méthadone sans même l'ombre d'une pensée d'arrêt un jour tant je me sens "normal" avec et malade sans.

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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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fraulein
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oui,je vois; j'avoue que pour moi, c'est mon premier vrai sevrage en 5 ans de défonce quotidienne  ( je ne parle pas d'arrets de 3 jours pour se prouver que c'est cool, mais de sevrage avec projet de vie, etc...)
bref, j'ai trop cru que la vie d'apres-cure ressemblerait à  une pub kinder (je vous jure...)

je m'accroche à  l'espoir que vous soyiez dans l'erreur, trop laxistes, trop ceci ou cela, mais plus ca va plus c'est tentant (voir raisonnable) de converger dans votre sens. disons que JE  NE  VEUX PAS  de traitement sur encore je sais pas combien de temps, je veux une grossesse normale, que mon mec ne parte pas avec l'idée que je n'ai pas de volonté,etc...
en fait je veux juste une vie kinder en gros, une vie comme ma pouf de voisine avec son chiard, son beauf et sa vectra de merde qui part sucer son patron tous les matins à  7h35 exactement sauf le samedi; le samedi on va en ville claquer son SMIC chez zara.
ca parait dur a croire, mais voila mon projet,mon souhait le plus cher : une putain de vie de beauf sans métha ou boire 3 verres de whisky avant de conduire, c'est la folie et le plan vigilance-délinquance le plus chaud de l'année...

ca n'a rien d'ironique, je suis juste blasée de galérer comme ça, et des fois (des fois!) ca me rend jalouse j'avoue. je demande pas la lune, quoi!

Fraulein je bolen in jezen

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prescripteur homme
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A ton âge, tu crois encore aux pubs Kinder ??
Je crois comprendre que ce que tu decrivais comma sans probleme du temps de la Methadone ne l'etait pas tant que ça. Mais c'est le lot de tout le monde, avec ou sans Metha. Mais plutot que d'attaquer la Metha, attaque toi aux problemes = ton desir d'enfant etc.. , ce sera plus efficace. La Metha est certaienement un symbole de la galère mais probablement pas la cause. Tuer le seymbole n'a jamais tué le problème.
Amicalement

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fraulein
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bien sur que c'est la merde pour tout le monde... disons que le ttt m'aidait à  supporter ce que d'autres arrive à  gérer normalement, à  savoir une vie insipide avec un taf de merde supervisé par une flopée de cons qu'on déteste, et (dédicace aux esclaves du tertiaire) dont l'inutilité rend completement cinglé...
quand je parle de ma pouf de voisine, j'en parlerai comme de ma mère, les "gens clean" en fait, en vrai je n'ai pas de mépris pour eux, même une certaine admiration pour tout dire, parce que ... je sais pas comment ils font.

c'est clair que les opiacés m'aidaient à  bosser, à  vivre, m'intégrer et qu'ils mettaient une bonne dose de lubrifiant sur mon rapport à  tout, mais en fait je crois que je vais m'y remettre sérieusement, c'est con mais j'y arrive plus.

Fraulein je bolen in jezen

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bighorsse femme
Banni
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fraulein
tu peux tout à  fait reprendre un peu de métha pour sortir de cet état de stagnation qui s'appelle "dépression" ; faire un sevrage ne garantie pas que la suite soit vécue de façon jubilatoire! il existe un manque redoutable : celui qui est d'ordre psychologique ; et celui là  cède rarement avec qq anti dépresseur ou benzos..je trouve que l'après cure ressemble à  un deuil : on se retrouve vide, malade d'une absence qui ne dit pas tjs son nom
moi non plus je ne crois pas au messages style "cours, mange, dors" la vie bio etc...on s'est pas camé pour tenter ensuite d'entrer dans des shémas qui ne nous sont pas destinés !
alors métha, pas métha...pourquoi ne pas prendre encore le temps de vivre sous métha ? vivre est plus urgent que crever au fond de son lit, par défaut de désir

l angoisse est le vertige de la liberté

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fraulein
Nouveau membre
Inscrit le 30 Sep 2011
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rendez-vous pris ce matin... pour fin octobre. D'ici là  ça me laisse encore un petit mois de réflexion, au cas ou. Merci de vos messages à  tous, ça fait du bien d'entendre autre chose que : "sers les dents" ou "mais t'as plus besoin de ca!" 
Restera le regard très lourd de mon conjoint à  porter, lui qui a réussi à  "s'en sortir" en descendant 3 litres de 8.6 par jour n'est-ce pas
je crois que vous avez raison
de toute facon je peux pas rester comme ça, ça va mal finir
merci de m'avoir répondu autre chose que ce que j'entends quotidiennement

Fraulein je bolen in jezen

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Bonnie D.
Courgette Masquée
Inscrit le 05 Sep 2011
297 messages
Ton discours est assez ambivalent. D'un coté tu envie les gens qui vivent "sans", mais de l'autre leur vie te répugne (boulot dans le terciaire, vie sport et vichy...).
Après un sevrage ou une cure, il y a souvent un contre coup. On doit reprendre notre petite vie sans ce qui nous permettais de tenir. Les montagnes de vaiselle, de lessive à  rester le cul au fond du lit, en se haissant de toutes ses forces, j'ai connu. Traverser la rue pour s'acheter des soupes lyophilisés et des nouilles chinoises devient un enfer. Quand aux gens qui s'inquiètaient pour moi, je ne leur répondais pas, pas envie d'entendre leurs encouragements mielleux.
Et encore, j'avais gardé ma métha. Le sevrage psychologique est assez long apparement. Faut voir si tu te sens prête à  rempiler 3 mois... Tant que la métha ne me fait pas de mal physiquement je compte pas l'arrêter. Après, bien sur il y a des contraintes et ça reste un élément qui me rattache à  mon ancienne vie, mais ça ne me dérange pas pour l'instant. Si tu arrête la métha pour une future grossesse et ne pas décevoir ton conjoint.... Tu ne prends pas en compte ton bien etre. Et je te rassure, tu peux tout à  fait avoir une vie de "beauf" en prenant ta métha lol .
Pour ce qui est du sport &co, bien sur ça passe pour des conseils bidons. Surtout quand on s'est camé puis qu'on te dis : bouge ton c*l 1h, et tu libérera peut etre quelques endorphines". Mais quand tu veux plus de médocs faut bien trouver du bien etre "naturellement", que ce soit en rencontrant des amis ou en courant un marathon. Je crois que c'est ça le plus chiant à  l'arrêt : devoir se contenter d'une vie et de plaisirs simples, sans paradis artificiel.

Pleine de bonne volonté et de conneries....
[ Mais âmes sensibles, s'abstenir... Je suis un vrai serpent!
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Bicicle
Rat de laboratoire
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Je vais dans le sens de ce qui a été dit : pourquoi vouloir arrêter la métha ?

Ton conjoint n'a rien à  voir avec ta prise de métha : c'est pas à  lui de juger si si tu as de la volonté ou pas. Les connards qui viennent te dire sans rien y connaître qu'il faut arrêter la métha parce que sinon t'es qu'une sale camée qui est pas sevrée, il faut pas les écouter pour la simple raison qu'ils n'ont rien compris à  ce qu'est la métha.

Là  actuellement, t'es méga déprimée, et c'est clairement lié au sevrage de drogues : les "soucis" enfouis ressurgissent. Et bien moi je ne vois aucun mal à  poursuivre avec la métha le temps de bien se stabiliser dans ta vie professionnelle, familiale, amicale, financière, etc.

Si la métha doit être une petite béquille : ne serait-ce qu'un petit dosage, pourquoi pas ?


Et puis pour une grossesse : attends déjà  d'être bien dans ta vie, bien posée dans cette petite vie où t'auras repris goûts aux trucs de beaufs, pour envisager d'avoir un bébé.

Là  ça me paraît un peu tôt pour arrêter d'un coup : il faut prendre le temps de. Il n'y a aucune honte à  prendre de la Méthadone : c'est un traitement de substitution. Un traitement au même titre que l'insuline des diabétiques, les antidépresseurs des dépressifs, les somnifères de la voisine, etc etc.


Bref, prends le temps de réfléchir un peu à  ce qui serait le mieux pour toi : pour ton bien être, et en prenant un peu de distance avec ce que "les autres" te disent.

"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

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fraulein
Nouveau membre
Inscrit le 30 Sep 2011
12 messages
Merci de m'avoir répondu. Je crois que je vais finir par ne plus avoir trop le choix de toute façon  ! Je commence à  être dans la merde niveau paperasse/factures et mon ami  commence à  câbler sur mon comportement, la maison en bordel, et le "non" aux sorties, aux potes, à  la bouffe et même à  ces conversations qui me fatiguent; toutes ces choses qui ne peuvent même pas être compensée au pieu puisqu'il est hors de question qu'il me touche malgré toute l'affection et l'amour que j'ai toujours pour lui. 

C'est quand même un sacré échec. J'avoue être humiliée par mon comportement et par cette dépendance qui saute de sub en métha, de métha en bupré, de bupré en came, de came en tramadol, et de tramadol en métha (refaire le tour). Mais bon, dans le fond, nul n'est infaillible puisque même le grand Jean-Luc Delarue, en admettant qu'il se soit sevré, et retombé dans tout ce merdier à  pieds-joints... (non mais sans déconner quoi !)

Ma meilleure amie me conseille de demander une maison de repos, mais j'ai peur de ne plus vouloir en sortir; et me parle aussi d'accupuncture. Je suis plus tentée par l'accupuncture, j'ai vu des reportages sur la médecine chinoise où cette pratique permettait de ralentir considérablement les symptômes de la sclérose en plaque, donc pourquoi pas sur la toxicomanie ou la depression...
Je ne sais pas.

Merci d'avoir partagé vos avis précieux, puisqu'anonymes donc (peut-être sûrement) plus objectifs que celui de mes proches ou de ma pétasse de petite voix intérieure, que j'ai envie d'égorger et de dissoudre dans une bain d'acide sulfurique (en admettant, bien entendu, qu'une baignoire supporte un tel acide)

Fraulein je bolen in jezen

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Bicicle
Rat de laboratoire
Inscrit le 08 Aug 2011
1701 messages
Je ne saurais pas quoi te conseiller sinon de faire le point avec le centre que tu consultais (si ils sont bien hein, sinon aller voir ailleurs), pour revenir à  un petit dosage de méthadone qui te soit confortable.

La dépression c'est chiant, on en voit pas la fin, on se coupe de tout, on a la motivation à  rien : même se brosser les dents devient un effort surhumain : et on finit par se croire différent des "autres" qui arrivent à  faire leur vie presque sans effort et naturellement. Donc il faut pas rentrer dans ce cercle vicieux de la dépression : autant revenir à  la métha si celle ci te fait te sentir mieux.

N'aie aucune culpabilité par rapport à  la métha. Tu auras tout le loisir de la diminuer progressivement lorsque tu auras une vie un peu plus posée et que tu te sentiras plus à  l'aise.

Et tes proches : ils sont peut-être sympathiques, bien intentionnés et tout et tout, mais si ils n'y connaissent rien en traitement de substitution et en addiction, ils ne peuvent pas te conseiller réellement.

On ne peut pas conseiller à  quelqu'un d'arrêter son traitement de substitution parce que c'est "nécessaire" ? Mais qui est suffisamment con pour dire ça, et en plus pour te culpabiliser ? Il n'y a aucune culpabilité à  avoir à  prendre ta métha ou ton sub ou autre.

L'essentiel : c'est que tu ailles bien. Ce ne sont pas tes proches, surement très bien intentionnés, qui vivent à  ta place : et ce ne sont pas eux qui ont à  affronter une dépression et un profond malaise intérieur. Donc, prends toi en main : la métha est une aide indéniable associée à  un suivi psychologique par exemple.

"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

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Minette
Nouveau Psycho
Inscrit le 08 Jul 2011
128 messages
Tout à  fait d'accord avrc les messages précédents.

Un de mes proches a fait des séances d'accupuncture pour une bonne déprime et les effets ont été très positifs. Malheureusement, il n'a pas suivi le conseil du praticien qui lui avait dit de refaire une séance tous les 6 mois. Au bout de 2 ans, il retombe dans la déprime.
Je pense aussi qu'un suivi psy doit y être associé.

Je te souhaite de te (re)trouver.

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kilou412
Psycho junior
Inscrit le 28 Sep 2011
252 messages
Je parle de mon expérience personnelle : mon conjoint étant sous métha depuis 3 ans il est rentré en cure il y a une semaine.

Quand il a fait son choix,je ne lai influencé sur rien du tout.Je lui ai simplement dit que cela était son choix mais que c'était formidable de vouloir s'en sortir,se debarassser de cette métha,je lai encouragé mais d'un coté je lui ai fait comprendre que vivre a la métha toute sa vie n'était pas une honte,et qu'il pouvait autant apprécier la vie qu'une personne qui n'en prend pas...

Je pense juste qu'il faut prendre son traitement correctement.Le problème de mon conjoint est qu'il ne savait pas gérer son traitement.Il pouvait passer 8 jours nickel et il suffisait qu'une petite contrariété arrive et hop surdosage de métha et on était parti pour 3 jours de galère....

J'espère qu'il a fait le bon choix.

Après tout ce que j'ai ou lire,entendre des différents médecins,des personnes en prenant,après toutes les informations que j'ai pu obtenir,il me semble avoir compris que l'on pouvait vivre sous métha toute sa vie et avoir une vie "normale" sans souci..et qu'il suffisait juste de bien gérer son traitement.

Bon courage a toi

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krysfrank
Nouveau membre
Inscrit le 09 Nov 2011
5 messages
je suis en sevrage de méthadone j'avais 70 mg pendant deux ans et demi je doublais souvent
les prises,et si elle m'a permis de me controler par rapport à  la came,au bout de quelques mois de traitement j'ai du prendre des antidepresseurs et seresta 50 car j'avais des angoisses
mes potes m'ont trouvé changée
j'ai eu le déclic et la ça fait un moi et demi
d'abord j'ai pris du charbon végétal qui nettoie l'organisme des residus d'opiavé,et de médicament,ensuite j'ai pris du magnésium marin pour les nerfs et les muscles  (ça calme bien)
de la levure de bierre qui retappe le systeme nerveu centrale car il est mis à  mal par la défonce
tout ça me permet de réequilibrer les endroit que deterioré et meme si je suis encore molle
je n'ai plus ces sentiments d'etre incapable et que chaque tache est insurmontable
mais je suis convaincue que la patience aura raison de ta difficulté,car la méthadone certe peu aider à  réaliser plus facilement les choses mais c'est un voile et surtout une béquille
essaye de te projetée dans l'avenir,avec toutes ces magnifiques sensations que tu avais adolescente ou enfant ,elles reviennent au bout d'un momment et là  c'est top car ta joie deviens sans ambiguité,ton rire devient plus profond ton regard aussi et emane un truc que rien ne te donneras jamais de cette façon
la spontanéité qui reviens et dont tu connais le prix
c'est un nouveau départ dont moi,je ne veux pas me privée
ta difficulté est passagère meme si très pénible tu en sera récompensée
courage (meme si tu reprends une géllule dans les moment les plus durs tu n'est pas obligée de recommencer un traitement quotidien!
à  bientot krysfrank

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sebosse
Nouveau Psycho
Inscrit le 12 Jan 2009
63 messages
salut tout le monde

krysfrank je voudrais bien savoir a combien tu es maintenant en dosage meta, et savoir presicement queque ta apporté tes remedes naturel sur ton traitement  méta vu que je pens que tu parlais de tes antidepresseur dans ton message, a pluch
bon dimanche a toutes et a tous

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Bonnie D.
Courgette Masquée
Inscrit le 05 Sep 2011
297 messages
J'avais deja entendu parler du charbon actif. Que ce soit en pharmaceutique ou en cosmetique, il y a de nombreux actifs naturels très efficaces. Malheureusement ils sont peu utilisés, les labos gardent le monopole. Alors que dans bien des cas, la "nature" peut suffire. C'est domage que les généralistes n'utilisent pas plus la phytothérapie et consors.

On se fout de ma gueule, mais tout ce qui est petit rhume, mal de gorge..., je me traite aux Huiles Essentielles, avec du miel, du citron, du thym... Et les HE (huiles essent.), c'est pas du pipeau, genre faut y croire pour que ça marche. Au contraire c'est hyper puissant (concentré) donc faut pas en abuser.
Par ex, pour les ptites maladies de l'hiver, un mélange d'HE citron + menthe poivrée + lavande. 3 gouttes du melange sur un sucre, 2 à  3 fois par jour et la petite grippe s'envole vite fait.
En plus je rajoute aussi des HE dans mes cremes de jour, ma lotion... Comme ça je les rentabilise a fond.

Le charon actif est très bon pour "purifier" l'organisme. A titre d'exemple il est utilisé pour certains empoisonnements. Il absorbe les autre molécules ou poisons. [ petit conseil pour chients et chat, si vous trouvez du charbon en gel / pate, ça peut sauver votre animal en cas d'empoisonnement : antilimace, mort au rat...].
Attention toutefois, si vous prenez du charbon actif, il ne faut pas prendre de traitement à  coté : ça le rendrai innéficace. Le charbon absorbe aussi les actifs des médocs. D'ailleur, je veux pas dire de connerie, mais ça peut dépanner en cas de surdose médicamenteuse, enfin ça reste à  confirmer.

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syl20
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Apr 2010
118 messages
Bonjour,

Le sujet sur les produits naturelles, m'intérrèsse aussi,
Est ce que vous avez déjà  pris de l'acide hmique/fulvique
Est il possible d'en consommer pendant un traitement méthadone?

merci,
A bientôt

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