-Bon alors maintenant, il faut que je trouve aussi un moyen pour pouvoir écrire d'ici au boulot pendant la pause entre midi et deux, et l'envoyer chez moi pour le mettre sur le blog le soir; et il serait plus
safe que tout ce que j'écrive ici soit crypté, surtout si ça traine sur divers serveurs dont les admin's ont forcément les mdp pour tout lire si ils veulent. Mais, le GPG d'ici ne veut pas me fabriquer de couple clé privée-clé publique; cependant ça n'a pas d'importance puisque je peux utiliser la clé publique de chez moi pour crypter ici au boulot ce que j'ai écrit, et je pourrai donc le décrypter chez moi quand ce sera arrivé, et ce qui restera ici au boulot sur les divers serveurs sera illisible sans ma clé privée. Donc le mieux c'est d'écrire dans un fichier texte comme /tmp/tmp, et je pourrai le crypter direct sous linux sans que ça traine nulle part en format windows lisible.
Et YOUPI paskeu ma %#@]&² (beuh) est enfin arrivée hier jeudi midi, hédonc hier aprèm' en rentrant boulot, je suis passé voir le courrier à ma boite à lettres qui se tient au bout de la rue avec celles des voisins, soit à cinquante mètres de chez moi; et mon épouse chérie d'amour adorée que j'aime et dont je suis dingue d'elle, est rentrée à la maison en pleine séance de roulage; laquelle s'est poursuivie malgré ses crillailleries... Comme quoi je n'étais qu'un (sale)(elle ne l'a pas dit mais c'était dans l'esprit de ses récriminations je crois)... donc je ne suis qu'un sale drogué... mais je suis allé prendre de l'apéro sans
alcool sur la terrasse, et je me suis remémoré un brainstorming du matin au café avec des collègues, où nous avions parlé des pyramides d'Égypte, d'où quarante siècles contemplaient Napoléon, et que les architectes qui les avaient fait construire étaient géniaux et tout, et tout.
Sauf qu'en fait, on n'a jamais retrouvé leurs plans, et ce sont des nuls complets les architectes, parce que en fait, ce qu'ils avaient envisagé de faire, et qui a fini par donner les pyramides, c'était des géodes. (quelle bande de nullards !) Et OUF, ça a fait s'exclamer légèrement ma V. d'amour que je suis dingue d'elle donc j'ai pu espérer qu'on soit un peu réconciliés.
Et deuxième révélation amusante (selon mon propre avis) que m'a inspirée cette pause pré-apéritive non alcoolisée : je pensais à notre cher Mélenchon dont je crois qu'il est prof' de philo, et je me disais que philosopher, c'est essayer de savoir si son comportement, ou ses idées, ou celui ou celles de quiconque d'autre, sont des modèles pour l'humanité.
hédonc ça m'a amené à me demander si moi-même en train de fumer, j'étais de la sorte aussi un modèle pour l'humanité. (grave question) Et j'en ai finalement conclu que je n'étais un modèle que pour ma petite paroisse, toute petite (!), et j'y ai invité V. un peu plus tard, qui s'est désolée que j'aie besoin de "ça" pour causer.
Je tiens à reprendre ici l'explication que j'ai donnée un peu plus haut du carton qui m'a mis dans le coma :
-alors six semaines, il y a vingt-deux ans et peu (et par hasard c'était même "pile" il y a 22 ans le jour où j'ai écrit ça), alors que ma fille avait six ans et demie et mon fils six mois et demie.
Donc moins de deux mois après mes trente ans, en rentrant du boulot trop vite, j'ai percuté une voiture qui m'a coupé la route au moment où je la dépassais, pour aller à un magasin situé à gauche de la route; et après avoir voltigé par dessus la voiture avec la moto, mon casque est allé taper un mur du magasin en question, avec ma tête à l'intérieur (du casque), et les deux ont pris une grosse claque.
J'ai simplement modifié "me coupait"[la route] en "m'a coupé"[la route], parce que je ne voudrais pas que ça laisse entendre que je lui ai foncé dedans tel le gros débile moyen, alors qu'il traversait gentiment. Alors en fait il était un peu éméché, plus de 0,5 g d'après la prise de sang, or j'ai déjà été quelques fois dans le même état, et je sais bien que ce n'est pas particulièrement propice à ce qu'on contrôle soigneusement si une moto ne serait pas en train d'amorcer un dépassement par le plus malheureux des hasards.