La drogue, la maitrise, le consentement 

Toujours dans la même lancée que mes précédents blogs, je partage au sujet de mon voyage dans cet univers......

C'est un sujet qui me questionne beaucoup en ce moment la maitrise et le consentement. Je vais essayé de développer un peu ça dans ce blog, ma réflexion.

Après avoir pas mal navigué dans tout ça, des phases assez difficiles et où la maitrise était un concept qui n'était même pas concevable, au fil du temps ça s'est de plus en plus stabilisé.

Est-ce que je pourrais dire que je me suis assagis quant à ma consommation ? peut être ahah ce mot est assez drôle.

Je parlais de ça avec une autre personne sur le forum, sur le fait de gérer ses consos; ça m'a beaucoup inspiré, vraiment. Je ne me pensais pas capable de gérer mes consos il y a a peine 1an. Honnêtement c'est très troublant car je ne saurais même pas dire ce qui a changé depuis. L'envie d'avancer, l'acceptation de ce mal qui est là et avec lequel je dois composer ? Je pense qu'il y a un peu de ça. Une grosse part d'acceptation.

Bref j'en viens sur le sujet de la matrise et du consentement. Pour moi les deux sont très liés. Le consentement j'entends, choisir en conscience, faire le choix conscient de consommer. Sans que ce soit une pulsion de survie dans laquelle je perds totalement ma liberté et mon consentement aussi. J'apprends à consommer par choix et non par besoin. Bien sur la frontière entre les deux parfois est mince. Et c'est aussi parfois aussi un équilibre fragile pour rester au niveau de cette maitrise.

Mais ce que je comprends avec le temps c'est que dans l'addiction vraiment hard il n'y a plus de consentement et plus de choix conscient d'en arriver à la drogue c'est plus la drogue qui s'impose et qui est vitale. C'est ça que je prends conscience et qui pour moi amène une différence tellement énorme.

Ma recherche à toujours été dans ce sens, d'être libre et de pouvoir profiter des drogues. Je ne dirais pas que j'y suis arrivé, mais j'avance. Je sais qu'il y a toujours des terrains dangereux. Mais j'ai envie de dire, quoi de plus beau que de pouvoir se droguer et être libre ?
Par libre j'entends que ça n'entraine pas de répercussions importantes sur ma vie, sur mon entourage. Comme quelque chose qui est un plaisir sans aucune gravité, un plaisir dans la légèreté, dans la maitrise, dans la conscience, dans le positif.

Ca m'évoque que j'ai parfois maudit la drogue mais que ça dépend tellement plus de soi même, que de la drogue en elle même.

Pour moi la maitrise et le consentement représente un peu l'état ultime de liberté vis à vis de la consommation de drogue. Je choisis, je fais le choix de consommer. Sans que ce soit non plus trop rigide bien sûr bien sûr, mais que ça reste gérable, une forme de stabilité, un équilibre. Ca se vit, ca se vit bien, et c'est tout. La légèreté est vraiment le mot que je mettrai à cet endroit. Se droguer dans la légèreté. Parce qu'à partir du moment où on devient dépendant, où on essaye de combler un manque, une blessure etc, on le sait bien que ce n'est plus du tout dans la légèreté, ce n'est pas vécu pareil. C'est le combat avec nos démons...

Est-ce que aussi la maitrise et le consentement serait un signe de guérison progressive vis à vis de la cause de mon addiction ? Je pense que c'est une piste intéressante.

La suite au prochain épisode, il n'y a que par l'expérience que je pourrais avoir mes réponses :)

En tout cas ca fait plaisir de se sentir plus en maitrise.
Cassé mais plus qu'à moitié ahahah

Force à tous