Ca y est mon ex est parti refaire sa vie au soleil. Quant à moi, j'ai déménagé pour me rapprocher de mon village natale. J'habite un petit studio avec un petit bout de verdure dans une petite ville que j'affectionne beaucoup. A 50 bornes de mes potes.
Bien dans ma peau, je décide d'arrêter la
came et commence un traitement de
substitution. Nous sommes en 2001, presque 2002, j'ai 21 ans, au chomage pour l'instant, j'avais décidé de prendre soin de moi avant de reprendre le boulot. Alors que je me promène, je croise un ancien pote que j'invite tout naturellement chez moi. Le soir venu il vient avec un de ces potes et QUEL POTE.
Ce soir là , je rencontre David, un homme merveilleux, torturé qui comme moi essai de se reconstruire et de décroché de la
came. Lui a décroché à l'arrache, son parrain l'a enfermé chez lui pendant deux semaines, puis petite permission etc... Ca faisait 4 mois qu'il n'avait touché a rien. On a tout de suite accrocher tout les deux, à 3h du mat, on monte tout les trois dans sa voiture chercher des clopes dans une station à quelque kilomètre de chez moi. Au passage, on se débarrasse de notre pote qu'on dépose tout simplement chez lui.
David n'est plus jamais rentré chez lui sauf pour chercher des affaires. J'avais trouvé mon âme sœur, l'homme de ma vie. Tout s'est fait naturellement sans même qu'on s'en rende compte. Ca peut paraÎtre fou mais du moment qu'on s'est vu, on ne s'est plus quitté.
Ca fait deux mois que l'on est ensemble, mais David a le moral un peu à zéro, il cherche du taf n'en trouve pas, a l'impression de tourner en rond. Ce jour là j'essai de lui remonter le moral, on discute encore et encore. Jusqu'à présent, on avait réussi à se soutenir mutuellement. quant j'avais un coup de mou, il arrivait à me booster et vice versa. Mais ce soir là , pour je ne sais quelle raison au juste on décide d'aller au quartier, juste une fois en souvenir du bon vieux temps. L'histoire de tourner définitivement la page...
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Les premiers jours on avait l'impression de gérer, mais on avait déjà perdu le contrôle. On montait tous les soirs chercher quelques grammes.
Très vite, il fallait trouver de l'argent, on cherchait des clients à gauche, à droite. On sollicitait les personnes qu'on connaissait. Ce fut très vite un job à plein temps, on n'avait plus aucune limite. Dès le départ pour éviter tout conflit entre nous, on se partageait la conso qu'on arrivait à se faire grâce à nos plan et à nos magouille. Une fois la distribution aux clients faites, David divisait le reste en deux. Chacun consommait ce qu'il voulait s'il n'en avait plus tampi pour lui, il devait attendre la prochaine. Au départ j'arrivais à me garder un ou deux rail pour le matin mais ce fut de courte durée pour lui aussi.
Au bout de quelques temps, je ne sais pas vraiment, j'avais perdu la notion du temps. Notre vie ne se résumait plus qu'à ça. On se réveillait souvent après midi, par le manque la plus part du temps, notre seul objectif de la journée était de trouver des plans pour avoir notre conso. AU début du mois tout aller bien, tout le monde avait de la tunes, mais le mois est long. Tout mon chômage y passait, je ne payais plus mon loyer, le jus on le tirer des appart du haut qui étaient en travaux. David avait trouvé un moyen, sans que les ouvriers ne s'en rendent compte. Il en avait dans la tête mon homme. Je lui vouait une admiration sans faille.
C'était mon homme, un vrai, jamais égoïste, il veiller à mon bien être et faisait tout ce qu'il pouvait pour que je ne manque de rien. Je me souviens d'une fois, mes godasses étaient mortes, pas de tunes à mettre dedans. Il est allé chez ses parents et m'a ramené deux paires de chaussures qu'il avait piqué à sa sœur. Pour la bouffe le frigo s'était souvent sa grand mère ou la mienne. Mais on mangeait très peu.
Souvent on montait deux fois au quartier, en début d'aprem et le soir. (40Km aller/40 retour)A peine notre conso en poche, on pensait déjà à la suivante. On passait notre temps à chercher des plans. C'était de plus en plus difficile, plus on consommait moins on donnait. ET puis habitait en pleine campagne n'arrange pas les choses. Des tox y'en avait pas à chaque coin de rue. Le tour était vite fait.
Pour les jours où on avait pas trouvé de tunes ou de clients, on montait quant même en ville, dans un autre quartier, y'en a plein, autant en profiter. Et on faisait un plan carotte. On en avait rien à foutre de rien.
Je me souviens d'un plan carotte qui a un peu plus mal tourné que les autres. Bien qu'allant dans une grande ville, le monde reste petit. Le mec sentait le plan carotte venir. David lui demande un 5, le mec sort le pochon, hésite. David le prend, me le tend en prétextant que c'est moi qui vérifié, mets la première et part en trombe. On avait pas pensait au feu rouge un peu plus loin. Bloqué comme des quiches. Le mec en scooter nous suit, défonce la vitre à l'aide d'un tourne vis et essai de planter David. Pour se défendre il donne des coups de savates au mec, et démarre en trombe dès qu'il peut. Ca n'a pas duré longtemps, même pas une minute mais j'ai eu la trouille de ma vie. Je pensait qu'il avait réussi à planter David, ça n'était pas loin. Il avait deux belle balafre au torse et au bras. Mais tout aller bien. On est rentré content de notre méfaits, toujours aussi inconscient. A ses côtés je me sentais intouchable. Je savais qu'il ne laissera jamais personne me faire de mal. Et des dealers ont en a carotté. Après tout on leurs avait assez donné de tunes merde. C'était un juste retour des choses. C'était soit ça, soit affronté le manque, on a choisi, pourquoi avoir des scrupules.
Ca faisait un peu près un an et demi que nous étions ensemble. On avait rien, mais qu'est ce qu'on était heureux. Ensemble on se pensait intouchable, le soleil avait refait son retour avec le début de l'été, qu'est ce qu'on était bien. mais ça n'allait pas duré.
Un matin, David qui était parti cherché des clopes revient en panique. Réveille toi qu'il me criait, réveille toi. Je ne l'avais jamais vu dans un tel état. Ma voiture, ma voiture elle a disparu. La tête dans le cul, je me foutais encore de sa gueule, t'as pas regardé au bon endroit. Je compris très vite que ce n'était pas une plaisanterie. Qu'est ce qu'on allait faire. Difficile de réfléchir alors que le manque te gagne.
Alors que j'étais en pleure David me sert dans ses bras et mes dis ne t'inquiète pas mon ange, je m'occupe de tout. Recouche toi, je vais voir ce qui se passe.
J'étais apaisée, je le laisse partie persuadé qu'il retrouvera la voiture.
Je l'attends encore et encore. Il ne reviendra que le soir. Ce fut la plus longue journée de ma vie. Mais comme promis, il s'était occupé de tout. Mais pas de news de la voiture. Il est aller porter plainte et je sais quoi d'autre. L'essentiel après tout pour moi c'était d'être avec lui. En plus, il avait taxé un peu de
came à un pote et m'avait ramené de quoi calmer mon manque. On se coucha il avait eu une grosse journée.
Plus de voiture mais ils nous en fallait plus pour nous arrêter. Peu importe la galère, on galère toujours moins à deux et avec la personne qu'on aime.
On continuait à faire nos plan en stoppe, en train, à pieds. On partait de l'appart en fin de matinée et on rentrait le soir à pas d'heure. On passait des heures sur la route, plus en manque qu'autre chose. Nos journée étaient devenu interminable. On accumulé les prunes à force de fraudé le train, à la fin on été tellement connu par les contrôleurs qu'ils nous virer au premier arrêt. Ils nous arriver de dormir dans la rue en ville trop usé pour rentrer. Je faisait la manche à nos heures perdu à la gare. Ca marchais pas mal, j'étais une nana par trop mal fagoté. j'abordais les gens leurs disant qu'on m'avait taper mon sac à mains et qu'il me fallait des tunes pour payer mon ticket retour. Certaines personnes me payaient même un ticket de train que je m'empressait de changer contre de la tunes. On ne pouvais plus faire de plan carotte sans voiture. Malgré notre lente
descente aux enfers j'étais heureuse mais lui moins. Moi tant que j'étais avec lui...
On a tenu deux mois, mais on était épuisé et on en avait marre, vraiment. De toute cette merde, de galérer à faire 80 bornes tout les jours pour la
came. Usé, fatigué, on ne pouvais plus continuais on en était conscient. ET puis c'est pas la vie qu'on voulait.
Cette nuit là on avait passé une partie de la nuit en ville, on avait loupé le dernier train de peu. Il fallait attendre 5H10 pour choper le suivant. On devait passer les nuits à la belle étoile, le dernier squatte de la ville
avait fermé ses portes quelques mois plutôt. Il n'y en avait plus.
Le voyage en train fut de courte duré, le contrôleur nous jeta au premier arrêt. On fit les 25 bornes qui restait à pieds. Ce fut la fois en trop, celle qu'il nous a fallu pour ouvrir les yeux sur le ridicule de la situation. Ou sont passé nos rêves d'une autre vie???
Fallait qu'on décroche, j'allais chez mon
doc pour du sub. Il n'y avait pas de problèmes ce n'était pas la première fois. Mais pour David c'était une autre histoire. Il ne voulait pas d'un traitement, il voulait faire une cure. J'alla avec lui chez l'addictologue de notre ville,3 mois d'attente pour une cure. Il voulait décroché maintenant pas dans trois mois. Après de grosse négociation et la détermination de David elle accepta de lui donnait le traitement qu'il lui fallait à la maison. Vu qu'il l'avait déjà fait et qu'elle connaissait David, elle accepta. Elle lui donna une ordo avec les médocs qu'elle donnait aux gens hospitalisés.
Rien à marcher comme il l'a voulu et le cocktail qu'elle lui avait prescrit lui ont fait péter une pile. Et quelle pile. Ce matin, il claqua la porte de l'appart sans dire un mot. Il n'avait jamais fait une chose pareil.
14h toujours pas de news, 18h rien, 00h toujours rien. J'avais la trouille de ma vie.
Le lendemain ca sonne, il est 8h, qui ca peut bien être, il lui ai arrivé quelques choses, je le savais, je le sentais. Mais quoi?
Les flics, ils viennent me prévenir que David est chez eux et qu'il va être transférer en HP dans l'après midi. Ils l'ont cueilli la veille en début d'après midi. Il avait pété une pile et pété à coups de pieds la porte d'entrée de chez sa grand-mère, sans raison apparente. Ils me demandent si sa grand mère le protéger de quelques choses. Si c'était un homme violant, si on avait peur de lui. PEUR de David mais c'est une blague. Je ne comprenait rien, que c'était il passé? David n'a jamais fait preuve de violence. Il admirait sa grand mère, elle l'avait élevé, jamais il ne lui aurait fait de mal. Après avoir répondu a leurs questions, je devais attendre le lendemain pour le voir à l'hosto. J'irais, il lui fallait des affaires de toutes façon.
J'allais tout de suite chez sa grand-mère, je devais savoir, je devais comprendre.
J'arrivais chez sa grand mère mal à l'aise. Elle m'ouvri la porte et m'acceuillait comme à son habitude, toujours aussi gentille. Je lui demande ce qui c'était passé.
Elle me dit que David était venu, qu'elle était étonnée de pas me voire avec lui. Il lui avait répondu qu'il ne voulait pas que je vois ça. David était très proche d'elle. Il lui avait dit que son traitement ne marchait pas, qu'il était entrain de devenir fou, qu'il aimerait aller à l'hosto, qu'il n'était pas prêt pour revivre ce qu'il avait vécu quant il avait décroché avec son parrain. Qu'il voulait être cline, que moi je l'étais et qu'il voulait qu'on commence à se construire une vie normale. Qu'il m'aimait et qu'il voulait être l'homme que je voulait et me rendre heureuse mais qu'il ne pouvait pas sans aide. Puis il s'est levé, à demander à sa grand mère de l'excuser pour ce qu'il allait faire.
Il se lève et part. Comme à son habitude sa grand mère ferme à clé derrière lui. 5 min après il commençait à casser la porte à coups de pieds. Son parrain qui vit juste à côté alerter par le bruit et les cris de la grand-mère vient voire ce qui se passe. Son parrain pète une pile (tu m'étonne), essai de le calmer. David menace continue. De peur, il appelle les flics. Voilà toute l'histoire.
Sa grand-mère n'a pas porté plainte mais David a demandé une hospitalisation, disant qu'il pèté les plombs, qu'il fallait l'aider et ne pas le renvoyer à la maison. Qu'il recommencerais jusqu'à ce qu'on l'aide. Il l'ont pris pour un fou et l'on interné d'office en HP.
Le lendemain, je fraudais une fois de plus le train l'HP le plus proche était à 20 bornes de chez moi. Ce n'est pas ça qui allait m'arrêté pour voire l'homme de ma vie.
Un sac à la main je lui ramène des affaires mais je n'ai pas le droit de le voire. Visite interdite les 5 premiers jours. J'étais perdu. c'est 5 jours fut interminables, je ne dormais pas, ne mangeais pas, je errais dans mon appart comme un zombi.
Ca y est les 5 jours étaient enfin passé, j'allais enfin le revoir, j'étais heureuse et me fis présentable pour mon homme. C'était le grand jour, on pourrait discuter, commençais notre avenir...
Arriver dans le pavillon 5, pavillon fermé. J'ai eu du mal a y entré. Une infirmière sort de l'ascenseur: C'est vous qui venait voir M. F, vous êtes qui par rapport à lui?
Je suis sa copine, il m'attend, il sait que je dois venir. J'ai attendu les 5 jours comme on me l'a demandé. Je veux le voir. J'ai le droit de le voir.
Sans un mot elle tourne les talons me lassant en plan, remonte dans l'ascenseur. Je m'en fout j'attends je ne partirais pas de là sans le voir.
Elle redescend au bout de 10 min. Suivez moi.
J'ai le cœur qui bat à mille à l'heure, les quelques secondes passait dans l'ascenseur me semble une éternité. Je ne sais pas à quoi m'attendre et j'étais loin de m'imaginer dans quel service on l'avait enfermé.
C'est cette porte, vous pouvez entrée, il vous attend.
Il était dans son lit, à moitié conscient. Quel bien d'être dans ses bras. On ne parla pas beaucoup le jour là , ni les suivant, il était bien trop dans les vapes. Je venais tous les jours et partais quant je me faisait jeter. Son état m'inquiétait beaucoup. Je voyais David devenir peu à peu l'ombre de son ombre. Il était là sans être là . Parmi les autistes, les sadiques, les maniaques, les pervers, il n'avait pas sa place. Pourquoi ce service pour un mec qui veut décrocher de la
came. Dans cet hosto, il y avait pourtant un service d'addictologie. J'en parlais aux inf et à son
doc. Il m'expliqua qu'il n'y avait plus de place dans l'autre service et qu'au départ il a atterri ici parce qu'il avait fait preuve de violence. Non mais il était sérieux. Mais bon, j'étais impuissante. Sa famille ne viendra pas une fois pour le voire. Mais ça grand-mère me donnait de l'argent pour le train et pour que David est des clopes tous les jours. Je fraudais le train, gardant l'argent pour ramener à David des petits gâteaux, plus de clopes. Il fumait beaucoup, pas étonnant, il était enfermé. On eu le droit à une sortie surveiller par une inf a la cafète du coin au bout de 3 semaines.
David m'échappait, il n'avait toujours pas repris vraiment ces esprits. Lucide par moment, il lui arrivait de divaguer à cause de son traitement de cheval, qui n'était pas approprié à mon avis. Mais je tenais bon, je savais qu'il allait reprendre le dessus, il me l'avait promis et continuait de le faire.
Presque trois mois, lentement il repris ses esprits mais pas complétement. Il a enfin le droit de rentrer, tout aller rentrer dans l'ordre, j'en suis sure.
Pendant son hospitalisation, j'avais refait de notre appart un petit nid douillé, je voulais qu'il se sente bien. Notre nouveau départ pouvait enfin commencer. On repris vite une petite routine, je retrouve un boulot à mi-temps dans un IME. David a besoin de se refaire une santé avant de travailler. Quant je repris le travail, David passait ces après midi au bistrot du coin avec sa mère, joueuse compulsive, c'était une accro du pmu et des courses de chevaux.
David redevient petit à petit l'homme que j'ai connu. On commençait à se reconstruire lentement mais surement. J'étais toujours aussi heureuse et lui reprenait
gout à la vie. Avec le temps tout retournera dans l'ordre j'en étais sure.
Noel approche, notre premier vrai Noel à tout les deux.
Nous sommes le 23, je ne bosse pas. David veut aller taper quelques tunes à sa mère. Elle nous offre un verre. David lui demande de lui payer une partie de rapido je crois. Depuis qu'il squattait le bistrot, il essayait de trouver l'algorithme du jeu. Ca l'occupé et de faire marcher ses neurones lui faisait du bien. Il redevenait lui même. Mais il en loupa le départ et fit à la place un quinté automatique à 2 min du départ. Ce fut le jackpot un peu plus de 2000e.
Noel avant l'heure. Ravi, il me demanda avant quoique se soit d'autre ce qui me ferai le plus plaisir. Un vrai Noel avec lui, un petit repas de fête. Le départ de notre nouvelle vie. Les magasin était encore ouvert pendant quelques heures. On part faire quelques courses, préparer le repas du lendemain. On prend tout ce dont on a envi, l'impression du vrai vie.
Le soir on trinque à cette nouvelle vie tout les deux, des projets pleins la tête, on s'endort. C'est le jour de Noel, David n'a pas beaucoup dormi. Je lui prépare son café, il n'a pas faim. Il parait soucieux. Il faut que je te parle, me dit il sérieusement. Je n'aimais pas ce qui allait venir, je savais ce qu'il allait me dire.
Je vais monter en ville, juste aujourd'hui, prendre un gramme ou deux. Ce sera la seul fois, je te le promets. Tu me fais confiance, on veut la même chose tout les deux. Ne t'inquiète pas mon ange. Il le faut, il faut que je tire une bonne fois pour toute une croix sur cette "merde".
Ah oui et tu pense que d'aller chercher va t'aider. Ta vu jusqu'ou on a été pour une fois. Non mais t'es sérieux. Je veux pas, j'aurais pas la force. Je croyais que tu voulais qu'on fonde une famille, qu'on est une vie normale. C'est pas en allant au quartier qu'on va y arriver. N'y va pas.
Je ne t'ai jamais menti, j'ai toujours pris soin de toi. Je t'ai promis une vie normale, une vrai vie et tu l'aura. Laisse moi juste cette fois. Ce sera la seule je te le promets.
A midi, on était dans le train pour aller en ville. Je pleurais toute les larmes de mon cœur terrorisée à l'idée qu'il ne retombe dedans. Je ne voulais pas. Il passa son temps à me promettre que c'était la dernière, que je ne devais pas pleurer. Que comme promis à partir de ce soir notre nouvelle vie allait commencer. Au fond j'avais envie de le croire. Et puis il ne m'avais jamais menti, pourquoi le ferait il maintenant.
Comme promis, il ne pris que 2 gr. A ma grande surprise il a attendu d'être à la maison pour taper et il ne pris qu'un tout petit rail. Mais je ne pouvais m'empêcher d'en pleurer. Il pris son rail, me regarda et me dis. C'est le dernier, le reste je le fout dans les chiottes. Je te l'avais dis, c'était juste pour tirer une bonne fois pour toute une croix dessus. Et devant moi il jeta le reste.
Je me sentais mieux, ça y est mon bonheur pouvait enfin commençait. l'avenir nous ouvrait enfin les portes. Nous avions tout pour être heureux. Et heureuse je l'étais déjà .
Bon dans quelque heures c'est Noel, il faut que je m'active au fourneau pour préparer un vrai repas de fête. David est fatigué, après avoir plané un peu, il voulait dormir. Dort mon amour, tu n'as pas beaucoup dormi cette nuit, repose toi. Je te réveille quant tout est prêt ça te fera une petite surprise.
Je m'active en cuisine. Tout doit être parfait. Ca y est c'est prêt, le repas est prêt, j'ai fait une belle table, je n'ai plus qu'à le réveiller.
David mon amour réveil toi!!!
David!!!! David!!!!
Je le secoues, lui donne des claques mais rien, il n'ouvre pas les yeux. Les secours, il faut que j'appelle les secours. C'est un mauvais rêve. NON NON C'EST LA REALITE.
Les secours sont là , il le ballonne, massage cardiaque, adrénaline, sous souffle est faible, son rythme cardiaque vacille. 2h pendant 2h ils ont tout tenter. mais l'homme de ma vie est mort....