Cannabis 2018 – Ses différentes formes - Où cé kon va !
Catégorie : Actualités - 02 février 2018 à 20:49
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Archimede a écrit
Salut,
Voici 2 petits Moonrocks acheté en Juillet a Amsterdam.
40€ pour 1,2g. C'est cher mais c'était l'occasion d'essayer pour la première fois un vrai Moonrock.
Bud de Girl Scoot Cookie, huile extraite a l'alcool et kief.
Le gout est très bon, fort goût de BHO/Hash délicieux en bouche. Effet sédatif/anxiolytique +++ et légèrement psyché.
Ce petit gramme a constitué les 3 meilleurs joints que j'ai fumé de ma vie.
Pour moi, le prix était justifié (bien qu'ils se font probablement une bonne marge).
J'aimerai confectionner une teinture au cannabis, j'attends d'avoir la matière nécessaire (Récolte). L'usage sublingual pour le hit du cannabis fumé ou l'ingestion pour le psyché des édibles, ça a l'air fort pratique sur le papier !
Savez-vous que c'était jadis une des formes sous lesquelles était commercialisé le cannabis ?
Ça fonctionnait quand même, mais c'était loin du trip psychédélique attendu. C'était plutôt un stone/high typique du cannabis fumé mais en plus fort et durable.
Sur moi , y'a vraiment un truc en + , et j'avoue vachement agréable , comparé à la fumette où après + de 2 décennies +/- intensives suivant les époques , j'ai encore très vite tendance à taper des trips de "petits joueurs" du style
"Ô mon dieu, qu'est ce qu'il m'arrive j'vais mourir !"
D'un autre côté je n'ai essayé qu'avec des manucures de beuh relativement sages , et non avec des vieilles beuh assassines ...
Pour ce qui est de la préparation, je doute qu'elle soit la cause du problème étant donné que les 2 accompagnants avaient eux vécus une belle perche... Ou alors leur organisme (attention ce n'est que pure spéculation) absorbé mieux le THC-a que le mien est du coup la decarboxylation était mal faite ? Ou celle-ci était bien faite mais mon organisme "digère" autrement ?
C'est comme à beaucoup de trucs ,où nous réagissons tous différemment . J'ai l'impression de mieux supporter en ingestion , et pour des amis qui encaissent grave la fumette c'est le contraire , et ils ne s'imagineraient pas boire la 1/2 des "laits" que je m'envoie ....
L'usage sublingual pour le hit du cannabis fumé ou l'ingestion pour le psyché des édibles, ça a l'air fort pratique sur le papier !
C'est pas le même hit, mais en sublingual, tu sens le pic plasmatique. Cela reste plus subtil. Pas de combustion quoi.
C'est partiellement inexact et incomplet. La puissance du cannabis ne s'exprime pas qu'en taux de THC.
Certaines plantes titraient beaucoup plus en THC et d'autres contenaient du THCV, le rendant plus puissantes que ce que tu trouves en shop, y compris les extraits très concentrés qui ne rivalisent pas dans la même catégorie.
Ensuite, dans les 70, ce sont les ricains en premier lieu qui ont commencé à hybrider pour sortir les premières haze et créés les premières skunks. Rapidement, la Hollande a attiré des passionés, mais les graines et les clones voyageait aussi.
Avant cela, tu pouvais trouver des pépites, parfois au Sahel, parfois au Laos. Des landrace quoi, avec des pépites.
Qu’est-ce que la Haze?
La Haze (Brouillard) est la variété hybride de cannabis 100% Sativa la plus célèbre et la plus cultivée à travers le monde entier. Son origine remonte au début des années 1970, dans la région de Santa Cruz en Californie.
A cette grande époque, deux frères connus sous le nom des « Haze Brothers », cultivaient et croisaient des plantes de cannabis à partir de graines des meilleures variétés Sativa importées, que leur fournissait leur ami et voisin Sam The Skunkman .
Tout commença par un croisement entre une landrace (variété pure) Sativa du Mexique et une autre landrace Sativa de Colombie. L’année suivante, les meilleures femelles de cet hybride furent croisées avec un mâle d’une variété landrace Sativa du Sud de l’Inde. Enfin, des femelles sélectionnées de cet hybride furent croisées avec un mâle d’une landrace Sativa de Thaïlande !
https://www.alchimiaweb.com/blogfr/histoire-haze/
Les hollandais sont arrivés plus tard, ensuite les Suisses ont accueilli des breeders avant que le vent tourne et puis l'Espagne ensuite, fort et vert.
J'ai fumé des haschs au début des années 80 bien plus puissants que les extraits high tek.
Un gramme, tu n'aurais pas pu les fumer en trois joints.
Pareil pour certaines herbes africaines déjà typées très indica^^, toujours à la même époque ou des mythiques Thai stick ou autres sativa noirâtres.
Après le premier joint, tu attends que ça aille mieux. Le genre de matos où les joints restent collés au cendrier même pas finis.
Plus tu sélectionnes et croises en hybridant pour développer le THC, moins les plantes obtenues produiront du CBD voire plus du tout ou presque.
Dans la sélection massale d'Antan, tu trouvais des perles.
Il faut préserver tout ce qui peut l'être.
Faites des pépins tant que vous le pouvez il reste encore de l'herbe qui sente pas les beuh hype consanguines.
http://www.cannabisonline.es/foro/viewt … mp;t=37125
Les variétés paysannes ont disparu, soit éradiquées, soit remplacées, celles qui restent se diluent dans la prohibition et le breeding moderne.
Landrace
Contrairement aux lignées pures et souches pures homozygotes, la landrace est hétérogène, car elle se reproduit sans contrôles stricts, le paysan ou le cultivateur se restreignant le plus souvent à éliminer à chaque génération les individus qui ne lui conviennent pas. Le terme de variété pure ou de souche pure ne lui correspond pas, c'est simplement un abus de langage.
Voici la vraie définition de landrace donnée par le Pr Michel chauvet, agronome et ethnobotaniste à l' INRA de Montpellier:
«Pour les plantes, je traduis couramment par "variété locale", mais on pourrait aussi dire "variété de pays". Pour info, le terme landrace a déclenché une longue polémique à la FAOil y a quelques années. La délégation éthiopienne le trouvait offensant, voire raciste, car il laissait entendre que ce type de variété était le produit de la nature (du terroir), et non celui des paysans. Ils ont donc cherché à imposer "farmers variety", dans le même sens. J'avais à l'époque, pour dégonfler le problème, rappelé qu'en français, le problème était bien moins "grave", car entre "variété de pays" et "variété paysanne", il n'y a pas loin.
Ce terme est surtout employé par les sélectionneurs, qui l'opposent aux "cultivars" (c'est-à-dire aux "cultivars modernes"), qui sont par définition et par la loi, "distincts, homogènes et stables". La "landrace" au contraire est hétérogène, car multipliée sans contrôles stricts, le paysan se contenant souvent d'éliminer les hors-types à chaque génération.
Comme le dit André Bervillé (généticien botaniste) on l'applique essentiellement aux plantes multipliées par graines. Une autre traduction possible, et plus technique, est celle de "variété-population". Mais on a au moins deux grands cas. L'un est celui des espèces allogames (le cannabis en fait partie), dont tous les individus sont différents et qui se croisent plus ou moins en panmixie -reproduction au hasard conduisant à des croisements aléatoires entre individus- L'autre cas est celui des espèces autogames, où les variétés locales sont des mélanges de lignées et de leurs hybrides.»
Un forum à parcourir pour ceux qui s’intéressent à cette plante. Une mine pour comprendre les croisements, leurs résultats, la génétique par exemple. On apprend sans s'en rendre compte avec beaucoup de plaisir.
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