Bonsoir à tous! :)
En vous lisant sur les forums ces derniers temps, je me suis souvent fait la réflexion, en pensant aux lendemains, que mes moins bons souvenirs étaient liés à l'
alcool.
Ce soir j'ai décidé de raconter une histoire très banale, comme il doit en exister des millions, rien d'extraordinaire en somme: une grosse murge! Mon pire lendemain, toutes substances confondues.
Je consomme régulièrement de l'
alcool, assez souvent même, mais très rarement en grande quantité. J'aime beaucoup prendre l'apéro chez des amis ou au bistrot, un ou deux verres avant de rentrer à la maison. Ca doit m'arriver entre trois et cinq fois par semaine.
Ce soir là , je ne comptais pas faire la fête. J'étais au bar avec mes amis vers sept heures du soir et je m'apprêtais à rentrer. Sauf qu'au fil de la discussion, on a appris la mort d'une de nos connaissances; le serveur d'un autre bar où on allait de temps à temps. Le pauvre s'était tué à moto. Sans connaÎtre cette personne réellement bien, ça m'avait fichu un sacré coup, plus que ce que j'aurais pu imaginer du moins. Et en entendant mes potes en discuter comme de la pluie et du beau temps, je me suis sentie de plus en plus mal à l'aise. Je me rappelle avoir eu envie de quelque chose de fort et j'ai commandé une double vodka.
On a continué à discuter, et j'ai continué à m'envoyer de la vodka, en alternant avec les bières que je buvais avant. Je ne sais plus si c'est la serveuse ou un pote qui nous a offert des shots, mais je me souviens en avoir bu pas mal aussi. En bref, j'ai bu plein d'
alcools forts en peu de temps, sans avoir mangé depuis midi, et en ayant le moral assez bas.
Je me lève pour aller pisser et
vlam je sens une sorte de coup de fouet à l'intérieur de mon crâne. Je titube, marcher jusqu'aux chiottes me semble un énorme effort. Une fois arrivée, je m'assieds sur le cabinet et... m'endors.
Je me fais réveiller par une pote qui tape contre la porte des toilettes, j'ai vraiment super mal au crâne. Je suis super ivre, je dois dormir, je la supplie de me ramener chez moi, je ne me vois plus les mains, je n'ai aucun sens de l'orientation.
Elle me raccompagne à la maison, le truc cool c'est qu'elle habite deux immeubles à côté! On n'est qu'à dix petites minutes à pieds de chez nous, mais je parviens difficilement à avancer. A partir de là , j'ai un black-out, un des seuls de ma vie.
Apparemment je me suis assise sur un banc, décidant que je ne pouvais plus avancer et que je préférerais encore dormir là , dans la rue, à deux-cent mètres de chez moi. Je refusais littéralement d'avancer. Ma pote a donc appelé un taxi pour une minute de trajet!
Elle m'a ensuite mise au lit, a essayé en vain de me faire boire de l'eau, a attendu que je m'endorme en me laissant un seau et une bouteille d'eau à côté du lit et est rentrée chez elle.
Je me réveille peu de temps après, et je vomis. Dans le seau, dans les toilettes, dans le lavabo de la salle de bain, et par terre sur le parquet. Et je retourne me coucher.
En me réveillant le matin, je découvre les galettes que j'ai posé un peu partout. Youpi! Mon chat contourne soigneusement celle qui se trouve sur le sol dans le couloir. J'ai vraiment hyper honte! Je nettoie tout en luttant contre le mal de crâne qui est extrêmement violent. J'ai déjà eu pas mal de gueules de bois mais là c'est vraiment comme si on les mettait toutes ensemble, qu'on les multipliait par cent, et qu'on les faisait danser dans mon cerveau. C'est l'horreur, je transpire comme un veau, je suinte la gnôle. Je me douche deux fois dans la journée mais ça revient.
En fin d'après-midi, je me dis qu'il faut que j'aille à la pharmacie car le malheureux comprimé de Citrate de Bétaïne qu'il me restait n'a pas fait beaucoup d'effet. Je sors, j'achète de l'alla-seltzer. Le mal de crâne est lancinant, il faut que je prenne quelques comprimés tout de suite. Je vais au supermarché acheter de la flotte. En faisant la queue, je me sens hyper mal, oppressée par la musique pourrave et les gens autour de moi, et j'ai honte de mes cernes et de mon odeur. En payant, les mains super moites, je sens que je vais vomir. J'ai tout juste le temps de courir aux toilettes du supermarché et de m'attacher les cheveux avant de vomir tout ce qui devait me rester. Ca sent très fort l'
alcool, j'en suis moi-même étonnée.
Devant le miroir, mon teint est très jaune et tout luisant, je ne me suis jamais vue comme ça. Je commence cependant à sentir que ça va un peu mieux. Une fois rentrée, j'avale des litres d'eau avec de l'alla-seltzer dedans. Deux copines m'appellent pour me proposer un ciné, ça ne pouvait pas mieux tomber! Je sens que le moral commence à remonter.
J'ai fini la soirée à cuver tranquillement dans la salle de cinéma et me suis endormie pendant le film.. Je n'ai pas réussi à manger avant le lendemain matin, et j'ai raté deux entraÎnements de muay thaï dans les jours qui ont suivis, beaucoup trop fatiguée. Au boulot, j'ai eu de la peine à me concentrer durant cette même période.
Je ne me dis pas bravo!