bonjour
je partage largement l'avis de jean C. Moi même ayant été gros consommateur de presque 20 ans au quotidien, j'ai fais un break de 3 mois en juin dernier pour revenir à une consommation raisonnable ensuite (faire des pauses d'au moins 10 jours tous les 15 jours)
Aujourd'hui mon chat est malade il lui reste peu de temps à vivre, il a le cancer. L'impression que ça me fait est la même que pendant mon arrêt, un deuil est à faire, je ressens la même tristesse dans les 2 cas. J'ai fais le deuil d'un consommation régulière, comme je vais faire le deuil de mon chat, c'est un travail à faire sur soi.
Peu-être que comme mon
sevrage est derrière moi, je n'en garde que le positif, mais dans le fond ça a été très dur, insomnies, angoisses, déprimes, transpirations excessives etc toute ma vie était tournée autour du
cannabis, arrêté c'est comme perdre un de ces membres, c'est comme renier ce qu'on a été.
Au final c'est l'optimisme qui doit prendre le contrôle de l'esprit, il s'agit bien d'un conditionnement de l'esprit. On sait que le corps ne réclame pas de
cannabis, on le sent bien quand on arrête, ce sont les habitudes solidement ancrées qui sont difficiles à battre. Comme ne plus pouvoir caresser son chat.
Quand j'explique que la clé est de ne pas en faire un combat, je m'exprime sans doutes mal. Je veux dire par là qu'il faut occuper son esprit à autre chose et ne pas ruminer ses pensées autour du
cannabis, ne pas compter les jours etc. Le temps fait son travail.
Je ne connais pas la dépendance à l'
héroïne, mais je ne doute pas que ça puisse être aussi difficile d'arrêter la
weed que l'
héro, passé le cap physique, c'est toujours un travail mental à faire. Bref je ne minimise pas les difficultés de crappyjunky loin de là et je lui réitère mes plus sincères encouragements de réussite...