c'est l'histoire d'un jeune diplomé de pharmacie. ayant reussi a mettre quelques sous de coté au lourd prix de sa vie sociale (et un peu l'aide de la famille aussi) ce jeune pharmacien ouvrit une pharmacie en campagne, dans un petit village du limousin.
les années passerent, les clients aussi. cet homme a present un peu vieilli par ces années a voir des vieux entrer dans sa pharmacie, se decida (enfin surtout ses économies) a ouvrir un pharmacie a paris, dans un joli quartier au nord.
une fois la pharmacie ouverte, cet homme fut pris d'un amour fou pour paris et ses joyaux d'arts. ce pendant quelques années
l'amour qui l'avait pris pour sa ville étant retombé depuis quelques temps maintenant il entreprit de se marier, encore jeune qu'il était. quand on a pas encore trente-cinque ans on a encore toute sa vie devant soi, disait-il a son épouse a la sortie de l'eglise, ses parents en bon chrétiens y avait tenu, lui voulais juste sa femme
s'approchant de la cinquantaine, le pharmacien avait en le temps de voir passer les clients, et avait perdu toute innocence face au produits psychoactifs.
lui qui ne buvait que rarement et n'avait jamais fumé d'herbe, le poids de la misere toxicomanique lui avait pesé des le début
du lycéen a peine majeur essayant la
codéine, a celui qui n'a pas su s'arreter, en passant par le sevré alcoolique, qui viens acheter ses benzos.
au début il n'y prenait pas attention, puis essayer d'entrer en contact avec cette espece encore inconnue a ses yeux.
mais cette cinquantaine approchant il se décida a faire quelque chose pour tout ces clochard qui gachait les belles architectures parisiennes dont il fut si attacher autrefois. se persuadant au fil du temps que ce genre de clients lui avait retiré son intéret pour cette ville cette idée le faisait tellement refléchir dans le métro, qu'il en oubliait de voir que tout les passagers avait la même tête blafarde et agressive que lui.
méprisant de plus en plus ce qu'il appellait désormait "les chiens" il eu un accident.
rien de grave je pourrais vous dire. mais ce serait vous mentir. le scooter a perforé net sa jambe brisant son tibia en morceaux. il ne pu tenir sa résolution de ne jamais prendre les même substances que ces sales chiens, étrangement il commença par de l'
alprazolam, car la douleur et le refus de prendre des analgésiques lui donnait de terribles angoisses.
finissant par accepter son sort, il lui fut prescrit un opiacé fort utilisé en milieu médical.
la fin de l'histoire vous la connaissez. sa fiertée fut plus forte que la perfusion. celle ci lui a tout de même servi de bequille pour qu'il se jette par la fenetre.
ah ça, plus rien ne pouvait lui faire mal, c'est sur. ni son tibia, ni la vue de tout le gens qu'il agglomerais a son fantasme du toxicomane.
mais la bonne nouvelle, c'est que sa pharmacie, je l'ai récupérée, et j'ai ouvert une brasserie, j'ai fait ça pour mon ex-mari, quelque part. cet homme fut aussi bon qu'il était odieux. alors je me suis dit que vendre de la drogue légalement serait un bon hommage. et ferait vendre des médicaments pour sur !
nouvelle écrite en oneshot, merci d'avoir lu
CraJun'