Bon alors bonjour les petits loups, (dont certains sont un peu plus grands que moi d'ailleurs, quand même, mais est-ce que vous lisez et est-ce que ça vous cause ?)
Parce que ce n'est pas tout d'écrire comme ça gratuitement, mais il faut aussi pour mon propre salut mental que je sois informé des sujets qui traversent les esprits ayant vécu un peu plus que le mien, sinon je ne vais plus jamais savoir à quoi penser d'intéressant pour moi, et je risque de rester vierge de toute interrogation intéressante. (tout ça parce que j'aurais juste un peu trop fumé, PFFFT', je n'y crois pas)
@Porygon: oui pour les DOSES je fais gaffe, tu sais que je suis passé à la verveine (!) et bien m'en a pris d'ailleurs; parce que hier soir j'ai encore fumé dix fois trop, enfin, juste un jour de trop.
En effet, j'ai réalisé que mon épouse chérie d'amour tolérait que je fume, tant que ça ne me rend pas amorphe ni apathique, mais qu'au bout du deuxième jour, donc à la deuxième moitié des petits sticks que je me fais, Eh bien ça devenait un peu craignos; je n'ai plus aucun ressort, alors qu'au début de mes sticks j'essaye d'être un minimum dynamique pour lui masquer ceux des effets que la fume a sur moi et qui ne lui plaisent pas.
(ça c'est de la phrase bien tarabiscotée qui tient même quatre lignes sur mon écran large, et qui va faire bougeotter un peu Marcel Proust dans sa tombe)(mais pas le faire se retourner quand même, y'a de la marge)
Donc il faudrait que je fume moins, mais moins que moins ça n'existe pas; c'est comme pour les lessives, dont Coluche se moquait des pubs; elles lavent plus blanc que blanc, mais après il reste quoi ? Transparent ?
Donc fumer moins que moins, moins qu'un petit stick par jour, ça veut dire un petit stick en deux jours ?
Donc on en arrive à un cercle vicieux : moins je fume, plus je suis sensible à ce que je fume; donc j'en ai besoin de moins et je suis encore plus sensible et fracassé la fois d'après avec un stick encore moins chargé. PFFFT' c'est sans fin, je suis obligé d'être cassé tout le temps à ce rythme là . (Oh là , là , là , là ; que c'est dur la vie !)
(Donc à force de fumer moins que moins, j'en arriverais à être vierge de doses...)
Je disais plus haut que j'avais réalisé hier soir que j'avais ENCORE trop fumé. Suite à quoi mon épouse adorée est allée dormir dans SON salon, qui est aussi le notre, mais qui est plus particulièrement le sien pour dormir parce qu'il y a la clim', donc tout l'été, madame a ses appartements privés et climatisés. (enfin une pièce, quoi)
Et quand elle est allée se coucher après s'être lavé les dents dans la salle de bains qui est contiguë à la chambre où j'étais déjà allongé, je lui ai demandé de venir me faire un bisou, et de ne pas me répudier. Ce à quoi elle m'a répondu que c'était plutôt moi qui la répudiais en allant fumer et délirer tout seul dans mon coin.
Donc je lui ai répondu à mon tout que j'allais faire gaffe, et je m'en souviens ce matin donc tout n'est pas perdu et on peut même considérer qu'il reste un peu d'espoir (et il reste de la
beuh aussi, rassurez vous, au rythme où je tape, c'est pas demain la veille qu'il n'en restera plus)... donc il reste de l'espoir que je fasse gaffe.
Par exemple, ce soir après le boulot, je vais nager, donc je ne vais pas fumer juste après être rentré à la maison avec les alvéoles pulmonaires toutes ouvertes qui trépasseraient illico si je les enfumais.
Et je ne fumerai qu'après manger, avec ma sacro-sainte verveine du soir ! Et donc il me restera un bout de stick à peine entamé pour après demain. (YOUPI, c'est pas cool, la vie ?! )
-Et "Donc" : un certain nombre des phrases ci-dessus commencent par "donc", ce qui sous-entend une déduction par rapport à la phrase précédente, donc, conséquemment, en conséquence et comme cela (et je vous fais grâce d'autres synonymes)... donc ça veut simplement dire que mon esprit fermé et malmené voit des relations de cause à effet entre plusieurs des propositions successives ci-dessus.
Nouveau cercle vicieux qui me vient "donc" à l'esprit : fumer est à la fois une cause et une conséquence de mes nombreux, voire innombrables déboires. RALALALALA, trop dur encore, PFFFT', je suis découragé et j'arrête tout. (sauf la
beuh)
David