Bonjour à toutes et à tous !
Je suis nouvelle ici, je vous lis souvent depuis quelques temps, pour être bien bien informée quant à la réduction de risques, témoignages...
Qui sont utiles, rassurants, etc. Merci à vous.
En fait, voilà mon soucis.
Il y a 4 ans maintenant que j'ai rencontré mon chéri. Un homme super, on a une certaine différence d'âge, il a un certain vécu (notamment au niveau des prod...) et moi, bien plus jeune, aussi amoureuse, qui, avant lui, n'avais goûté qu'à l'herbe et n'allais pas en teuf avec mes potes (car je voulais rester éloignée de toute consommation dangereuse pour moi.)...
Les choses sont ce qu'elles sont et je suis tombée amoureuse d'un gars vraiment bien. Et pour moi ses consommations ne sont pas un argument pour le juger ni l'aimer moins.
Au fur et à mesure du temps, j'ai cherché à le comprendre, à comprendre ses fluctuations d'humeur aussi... J'ai "goûté" ce qu'il prenait (parfois sans qu'il sache). Ses medoc de substitut (sub), de la h qu'il a EXCEPTIONNELLEMENT repris, (une seule fois.) , la c... La C j'aime bien, je le suis, de temps en temps. (de plus en plus...).
Taz (marrant ça, en amoureux !). Pour mieux le comprendre, me mettre à sa place, l'accompagner sans le juger... Etre compréhensive et faire mes petites expériences aussi quoi.
Mais voilà, il y a quelque temps, il a ramené un nouveau joujou.
Du
speed. Donc nous voilà, à partager ça, moi essayer pour la première fois... Pas mal. Bonne soirée, sexe de fou et grosses discutions ! Hahaha !
Mais il a un plan pour en avoir pas mal. Et tant qu'il peut, il prend...
Et moi, dans tout ça, j'aimerai peut être consommer moins, mais, cette barrière invisible qui existe quand l'un des deux est défoncé et pas l'autre m'est insupportable. Si il ne me suit pas dans la cleanitude, je le suis dans la
came..
Il travaille beaucoup (on lui en demande énormément) avec des horaires de dingues, il est très stressé, et pour concilier une vie pro et professionnelle, il pense (je crois) de plus en plus en avoir besoin...
Je l'ai suivi 1 semaine (dont les 3 dernier jours j'ai oublié de manger et boire, comme il était pas là.. Seule à l'appart, au chômdu.. j'ai rien avalé, juste tourné en rond.)
Je suis passée par la réelle psychose (limite l'étrangler en l'accusant des pires choses pendant un rapport, grosse crise de parano avec hallus, j'suis partie en furie de ses bras me doucher parce que j'me sentais sale, j'pensais à le quitter, j'pensais qu'il me détestait, vraiment, j'avais des flash le voyant avec d'autres nanas, j'étais sure qu'il était super indifférent de moi, et tout ça, c'était pas moi. C'était une dingue qui a pris le contrôle de mon cerveau x) je sais pas comment dire mais, normalement, jamais de telles choses m'auraient effleuré l'esprit, cette nuit là je pensais qu'il m'avait toujours menti, que j'étais rien pour lui qu'un jouet, j'me sentais mal mal mal, j'avais envie de meurtres, de partir à pieds chez mes parents ou vivre dans la nature...), j'ai arrêté quand j'me suis rendue compte de l'ampleur du truc.
Je me suis réstaurée... reposée.. Ce mur entre nous. Lui réveillé à 2h du mat, moi qui dort etc etc quoi. J'ai repris.
Après une pause... 1 autre semaine.
Impossible de pisser normalement, je me déglingue le rein.. Infection urinaire. Ayant peur de la pyélonefrite, j'ai arrêté 2 jours encore. Ça va mieux.
Ayant une nature très hypocondriaque, des qu'un prod me fait peur, je sais me calmer. Goûter un truc et ne plus y toucher ça m'a jamais posé problème jusque là.
Sauf que je suis de nature un peu narcoleptique (je me suis déjà endormie à tous mes taff, transport en commun une ou deux fois, je somnole toute la journée... Pas de la mauvaise volonté mais j'ai la sensation que mon sommeil ne m'apporte rien. Je me suis toujours reveillée fatiguée de ma nuit. Même si je dors 15h.) et ce prod me permet de vivre enfin des journées "normales", de monsieur et madame tout le monde. Enquiller la vie de 7h à 23h sans sieste... Trop le pied. Mais double tranchant. Donc... Tentant de continuer. Mais mon rein là, ça m'a bien bien calmée. La peur de perdre mon chéri aussi. De devenir folle là.. Bref. Cette barrière invisible me fait chier. Je crois que j'me défonce avant tout pour "rester avec lui". (écrire ça ça m'fait chialer putain).
Mais c'est plus, et surtout pour mon chéri que je m'inquiète, et voir où ça nous mène, où ça me mène ça me fait chier.
J'ai essayé de lui parler, en douceur... Mon tact est pourri après 2 semaines à peu dormir et 5kg en moins mais le cœur y est. On s'est disputé. Il veut rien entendre, il a le contrôle, je m'inquiète pour rien et tout le tintouin classique... Bref. Oui, moi j'aime bien, c'est récréatif, quand on fait attention. Mais putain, faut faire attention quoi.
J'ai peur pour lui, voyant ce que ça me fait, à moi, alors que j'ai fait des bonnes pauses. J'suis dans la fleur de l'âge (23) mdr, lui a passé les 40 ans (43). Son coeur est peut être moins fort que le mien ? Voyez ? Sachant qu'il bosse toute la journée. Non stop, toujours à fond sur tous les plans. Je m'occupe de lui comme je peux ; j'le soûle pour qu'il mange un minimum. J'lui prend des boissons type powerade et essaie de veiller à ce qu'il se repose au maximum.
Je pense qu'il réalise qu'il m’emmène dans.. Quelque chose qui est à l'opposée de mes convictions (je juge pas, mais j'ai l'impression que tout est faussé quand on est sous prod et j'ai besoin de sincérité, de vivre dans le vrai monde, j'me sens déjà tellement en marge des gens, j'ai tellement de mal à sociabiliser etc, si en plus j'm'enferme dans la
came, c'est la fin des haricots...).
Mais j'ai pas envie qu'il culpabilise (cercle vicieux après) ou se cache non plus. Mais le voir planer quand moi j'suis sur terre ça m'rend triste, enfin, j'sais pas, j'le sens loin. Ma
came c'est lui, et j'constate que je pourrai pas le suivre partout. Ca fait mal.
Là, j'ai repris. Ça va. Ça fait même plus d'effet en fait. Il a l'air fatigué. Nos rapports sont comme... Distants. Je sais pas. Comme si ça avait pris une trop grosse place, ou peut être que ce sont mes angoisses qui font ce fossé ? La fatigue ?
Comment le tirer "vers le haut" ? (au sens ; l'aider à faire attention à lui ? A ralentir ?) Je sais même pas si j'ai une vraie question en fait. J'aimerai juste tellement pouvoir l'aider à se détacher de ça. Lui dire "hého, la vie en vrai, c'est bien aussi, on est heureux non ?.".
J'voudrai la mort de son ex à l'heure actuelle. Quand ils s'entendaient plus, il a tenu 2 ans sans toucher à rien. Des lors qu'elle est revenue à être bonne copine, ça y est, elle lui file tous ses plans
came et bim, il requitte la terre ferme.
Coup de gueule de fou mdr. Juste j'aimerai que le ciel m'entende, qu'une force supérieure (mdr) ressente cette sincérité, cet amour, cette fatigue et ces peurs, et m'aident.. Je sais pas. Bref.
Merci de m'avoir lue et peut être auriez vous deux trois conseils ? Pour l'aider à faire attention à lui et à éviter de taper les excès..?
Bonne soirée à tous.
Dernière modification par Chapizza (22 décembre 2018 à 22:30)