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Le Plan national de mobilisation contre les addictions 2018-2022 a été validé par le cabinet du Premier ministre le 19 décembre 2018.
Au terme du plan gouvernemental 2013-2017 qui a porté la politique de lutte contre les conduites addictives au cours des dernières années, le Premier ministre a souhaité que la MILDECA lui propose, en lien avec les ministères concernés, une actualisation et une intensification de cette politique, afin de protéger nos concitoyens, en particulier les plus jeunes, leurs niveaux de consommation étant parmi les plus élevés en Europe, quel que soit le produit en cause.
Les 6 axes, 19 priorités et plus de 200 mesures proposées font suite à une large concertation menée depuis fin octobre 2017 qui a associé les ministères, leurs opérateurs (agences sanitaires et agences régionales de santé), la CNAM et la CNAF, les associations représentant les communes (Association des maires de France, France Urbaine, Union nationale des centres communaux d’action sociale) et les départements (Association des départements de France), les professionnels, associations et intervenants, spécialistes de l’addictologie ou de la réduction des risques, mais aussi des représentants du secteur économique de la production d’alcool, de la restauration et de la distribution. Plus de 70 contributions ont été recueillies.
Le plan 2018-2022 s’articule autour de 6 grands défis :
Protéger dès le plus jeune âge
Mieux répondre aux conséquences des addictions pour les citoyens et la société
Améliorer l’efficacité de la lutte contre le trafic
Renforcer les connaissances et favoriser leur diffusion
Renforcer la coopération internationale
Créer les conditions de l’efficacité de l’action publique sur l’ensemble du territoire
Inscrit dans un temps long, compatible avec l’atteinte des objectifs en matière de prévention, il indique les priorités et les principales mesures à mettre en œuvre, témoignant d’une action publique ambitieuse et pragmatique.
source : https://www.drogues.gouv.fr/la-mildeca/ … x9l77-OSHE
Document complet disponible dans le message etmildeca.pdf à l'adresse :
https://www.drogues.gouv.fr/sites/drogu … 27_web.pdf
Dernière modification par pierre (10 janvier 2019 à 01:41)
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Notre premier sinistre véhicule le fait que les usagers sont nuisibles en préambule, ce qui nous le savons ne permet pas de comprendre le champs des addictions en légiférant dans le bon sens.
La prohibition rend les consommations bien dangereuses, du coup, le reste parait assez vain ou des nazeries alambiquées et perverties par une vision politique à côté des ses pompes et surtout des citoyens qui trouveront peu de réponses...
Plus je lis, plus je trouve odieux en fait...
Les femmes enceintes sont instrumentalisées, même le suivi de leur enfant est mis en avant pour justifier une prévention qui n'existe pas.
Quant à l’accès aux casinos et cercles de jeux sur Paris (disparus en janvier 2018 pour faire place aux clubs de jeux), il est interdit aux mineurs
Là, on frise le ridicule, ce rapport est non seulement incomplet, illogique dans un contexte de prohibition où hommes et femmes n'osent même pas parler de leurs consos à leur médecin de famille... Je ne détourne pas l'attention du problème avec les mineurs, simplement, n'oublions pas la réalité du monde des adultes.
Le problème des personnes accros au jeu, c'est plus dans les PMU et les bars que l'on en trouve en grand nombre et ils font marcher le commerce... je ne pense pas que ce document aborde le problème et détourne l'attention vers un vieux fantasme sur les casinos qui laisseraient entrer des mineurs^^.
C'est une daube politique ce rapport et je trouve que cet organisme est une honte pour notre pays.
La réduction des risques est présentée dans une démarche d'inquisition, à savoir repérer plus facilement et de manière précoce la consommation en entreprise.
Ce n'est pas de la réduction des risques pour les usagers, le concept même est bafoué.
Je survole juste en diagonale, car ce type de rapports est nocif pour la santé et fait augmenter la tension sociale.
Ce document montre le côté totalitariste de notre pays face à la problématique de l'usage de substances qui est ignoré.
On note que l'usage de cannabis est monté en épingle et instrumentalisé avec des cortèges de femmes indignes prêtes à se reproduire en hordes de dégénérés.
La problématique des autres usages n'est pas du tout montrée.
Dernière modification par Mister No (09 janvier 2019 à 08:29)
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Dernière modification par Mister No (09 janvier 2019 à 13:51)
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Accentuer les démantèlements de cultures domestiques ou industrielles de cannabis (cannabiculture) via la recherche du renseignement et la veille numérique impliquant les services, administrations et partenaires concernés. Intensifier la lutte contre les activités illicites des magasins de vente de type growshop et des sites de vente en ligne dédiés, facilitant la production de cannabis et le trafic, en s’appuyant sur la définition en interministériel de stratégies d’enquête.
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Oui c'est cela enfin ! Après 20 ans il y aura un filtre membranaire (toupie ou autre) et d'autre chose dans le kit d'injection.
Pour les autres propositions il faudra que je regarde de près. Mais les 6 axes ne font pas rêver pour ne pas dire autre chose....
Dernière modification par pierre (10 janvier 2019 à 02:00)
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Strych9 a écrit
C'est très long à lire mais y a des passages assez inquiétant quand même :
Accentuer les démantèlements de cultures domestiques ou industrielles de cannabis (cannabiculture) via la recherche du renseignement et la veille numérique impliquant les services, administrations et partenaires concernés. Intensifier la lutte contre les activités illicites des magasins de vente de type growshop et des sites de vente en ligne dédiés, facilitant la production de cannabis et le trafic, en s’appuyant sur la définition en interministériel de stratégies d’enquête.
En accentuant la répression sur les usagers producteurs de cannabis, il donne la voie royale aux grands réseaux qui financent la bourse, parfois des partis politiques et enrichissent malgré tout notre PIB.
Quand cet organe aura changé de vision et cessé l'obscurantisme, les problématiques des RC ou la problématique du fentanyl seront sinon abordées.
Voici l'exact illustration de politiques qui mentent et pas que par omission et qui contribuent à créer un fossé grandissant avec un peuple qui en a marre qu'on se moque de lui, usagers de produits ou pas, la supercherie ne tient plus.
Dernière modification par Mister No (10 janvier 2019 à 09:17)
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Renforcer les connaissances et favoriser leur diffusion
Tout est dit. "Renforcer" les connaissances... Ils savent et font autorité. Pas une once de remise en question ou de volonté d'acquisition de savoirs nouveaux à l'horizon. Rien qui ne puisse remettre en question la méthode. On rigidifie et on hausse le ton. Si les connaissances étaient ouvertes et étendues, la prévention porterait ses fruits et n'en serait que meilleure. Ils s'imaginent qu'en gardant les gens aussi ignorants et éloignés que possible de ces choses, quelque soit les moyens utilisés, les frustrations s'évanouiront. Nous savons bien que cela produit souvent l'effet inverse. Au mieux le problème sera déplacé ou rendu moins visible. Les addictions seront "repoussées", mais certainement pas intégrés et comprises comme des dynamiques vivantes naturelles.
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[ Forum ] Addiction - L’alcool, grand oublié du plan addiction 2018-2022
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