Bonjour à toustes,
La vaporisation, quel beau sujet. Quand on connaît toutes les ficelles d’une bonne vaporisation, c’est tout simplement délicieux.
J’ai commencé tard le
cannabis car j’ai vite compris que ça n’allait pas être compatible avec les études sérieuses que j’envisageais. Le cerveau n’étant pas complètement fini avant 25ans (en moyenne), je me suis dit que ce n’était pas une bonne idée d’y toucher régulièrement. J’utilisais donc le
cannabis (THC) uniquement pour les fins de week-end difficiles. Je touchais beaucoup aux Stims ça me faisait passer la
descente après 2-3 jours d’abus.
Puis est arrivé le grand commencement dans la vie active et j’ai petit à petit stoppé les Stims et tous les petits trucs chimiques à côté. Ayant des difficultés d’endormissement le soir, je me suis tourné vers le
cannabis pour m’aider. Je me fumais un petit
joint tous les soirs, uniquement de l’herbe car j’adore le goût. C’était en 2007, j’avais 26 ans.
Je déménage pour le boulot et je me retrouve seul dans une grande maison à la campagne des Landes. L’approvisionnement était un peu compliqué, on trouvait quasiment que du
hash dans le coin et la
beuh était pas terrible (c’était plutôt du foin vu la courte floraison et l’extrême
séchage ^^). Ayant la main verte et après d’ancienne expériences en extérieur, je me lance dans de l’indoor (petite production perso dans une box de 1m2 au sol pour 2m de haut) et j’y prends vite goût. La première récolte est top. La seconde encore plus. Et je m’aperçois surtout que j’en produis beaucoup trop (pour ceux qui ont connu le Xtrem, des stéroïdes végétaux sous forme d’un liquide visqueux bleu, vous savez de quoi je parle ^^). Sollicité par un bon ami qui est en galère, je lui lâche 100g pour qu’il se fasse plaisir. A l’époque, j’avais déjà arrêté la
cigarette et j’étais dans le début du vapotage. Je voulais me débarrasser complètement du
tabac, mais les petards avec du Trim, ça ne passait pas niveau gorge. Et c’est à ce moment là que cet ami commence à me parler de ce qu’il a lu sur la vaporisation de solides. Après quelques recherches, je commande un
vaporisateur plutôt pas mal sur le papier, avec un fonctionnement au gaz. Première expérience de la vapo plutôt sympa, pourtant je reviens vite au pétard car la sensation de fumer n’était pas assez prononcée. Ne voulant pas rester sur cet échec, je me dis que je dois trouver un
vaporisateur plus puissant, avec une vapeur plus prononcée. Ne voulant pas perdre trop de temps (et d’argent) à tester plusieurs modèles, j’opte directement pour le modèle
Volcano de nos amis allemands.
Alors oui, je n’ai pas pris trop de risques en choisissant celui là. Bon, presque 400e à l’époque si je me souviens bien. Ma première expérience au
Volcano a été assez hardcore. Je ne m’attendais pas à autant de puissance. J’ai reçu mon colis le jour même où j’avais prévu la récolte. Je passe 5h à tout récolter, méticuleusement, en prenant soin de la manucure. J’ai fumé pendant toute l’opération et j’en avais oublié mon nouvel ami fraîchement débarqué. Complètement crevé et sur le chemin du dodo, je me dis que ça serait dommage de pas tester mon nouveau joujou, surtout une veille de week-end. Et vas y que je déballe la bête, lis vite fait la notice, et charge ma toute première
douille (1/4 à peu près) pendant que la température grimpe. Je fais mon premier ballon, j’aspire tranquillement et là… Mais quelle claque ^^ Une autre aspiration et je suis sous le charme de ce bon goût chlorophyllé. L’effet est bien là, puissant, je suis impressionné, et complètement décalqué ^^ Je me souviens avoir rampé (littéralement ^^) jusqu’à mon lit et après plus rien. Le lendemain j’étais frais, ça aller bien. Je suis complètement conquis par l’engin.
Étant assez perfectionniste, je me dis qu’il faut que j’explore à fond mon
Volcano. Je décide donc, pendant 2 semaines, de passer exclusivement à la vaporisation. Je fais mes tests, j’essaye différentes quantités, différents tassages, et joue un peu avec le potentiomètre. Et oui, à l’époque pas de digital sur le modèle, juste un potard allant de 1 à 9, et 2 voyants de signalisation. Rustique la bête ^^ Je note mes différents tests et j’arrive assez vite à trouver ce qui me convient.
Mon setup idéal, pour une Afghan Kush (C’est suivant mes goûts, ça peut ne pas convenir à tout le monde ) :
- 1ere chauffe vers le 5 (170-175 degrés c). La vapeur est moyennement dense et le goût juste parfait. Je redécouvre la
weed comme un plat gastronomique.
- 2ième chauffe vers 5,5 (180-185). La vapeur est légèrement plus dense. Le goût est toujours somptueux.
- 3ième chauffe vers 6 (195). La vapeur est beaucoup plus dense, l’aspiration est moins agréable et ça gratte la gorge. Ok, j’ai trouvé ma limite.
Pendant 2 semaines, je me faisais une session (1/3 de
douille, 2 ballons) chaque soir, et 2 sessions les jours de week-end. Résultat au bout de 2 semaines :
- Je me lève avec la gorge fraîche, finie la toux.
- Ma consommation a bien baissé
- Je ressens toujours cet effet puissant après le 1er ballon
Et voilà, c’est adopté. Les
joints deviennent alors très occasionnels, quasiment que quand je fumais avec un pote. Et puis j’ai proposé de faire une soirée
Volcano à la petite bande. Je briefe tout le monde sur le principe et on attaque les ballons. Personne n’a fait d’abus et tout le monde a bien kiffé. Évidemment, soirée à l’eau (c’est très important, il faut beaucoup boire pendant les sessions car les muqueuses sont vite desséchées). Sur les 5 potes, 4 ont commandé un
Volcano quelques jours après ^^
Voilà, on est en 2023, soit plus de 15ans après, et mon fidèle
Volcano est toujours en service. Entre temps, les jours où je ne l’ai pas utilisé sont rares ^^ Il fonctionne comme au 1er jour, on va pas mentir, les allemands sont fortiches. Bon, ça fait un moment (5ans) que je consomme plus que du
CBD. Le goût est toujours au top, je m’en lasserai jamais. C’est d’ailleurs la 1ere remarque qu’on me fait chaque fois que je le fais tester à un néophyte.
Après, la vaporisation est pour moi une énorme avancée dans la préservation de mes poumons. On sent la différence au bout de quelques jours, plus de toux, de glaire, ou tous les trucs relous liés à la combustion. Personnellement, ce qui m’a plu dans le
cannabis, c’est ce goût chlorophyllé et propre à chaque souche. La vaporisation a donc été parfaite pour moi. Certains me disent qu’ils n’arrivent pas à uniquement vaporiser car ils ne retrouvent pas le hit d’un
joint. Alors oui, c’est vrai, ce n’est pas le même ressenti à l’aspiration et ça en rebutera sûrement certains. Pourtant le goût au vapo est incomparable. C’est smooth avec une petite pointe âcre, personnellement je suis fan et je resterai à jamais un fervent utilisateur de la vaporisation.
Il y a tellement d’avantages à passer à la vaporisation (mon avis perso) :
- Goût unique et savoureux.
- Quantité d’herbe utilisée inférieure car effet plus fort
- Pas de combustion, donc pas de monoxyde de carbone et pas de saloperies qui brulent.
- On sent vite si le matos est bon ou pas.
- Pas de mal de crâne le lendemain
- La gorge est fraîche le matin et pas de toux
Si je devais donner des conseils à une personne qui voudrait passer exclusivement à la vaporisation, je dirais probablement :
- D’y aller tranquille au début car ça peut surprendre (goût et effet). Surtout l’effet ^^ Le premier ballon te colle au fond du canap en général, même si tu as une grosse tolérance en fumant 4-5
joints par jour. Un
joint libére environ 30% des
terpènes et des substances actives. Un vapo, c’est 90%. Et on sent bien la différence. Donc vas-y mollo sinon ta première soirée va être courte ^^
- De ne pas tirer comme un bourrin sur le ballon, ça ne sert à rien, le goût est moins agréable et tu vas te payer une quinte de toux pendant les minutes qui suivront.
- De ne JAMAIS boire de l’alcool en même temps. La vaporisation assèche les muqueuses et l’alcool déshydrate. Tu vois où je veux en venir ? Bois de l’eau ;-) Avec un peu de sirop c’est meilleur.
- De ne pas prendre d’autres substances en même temps
- D’utiliser de l’herbe de qualité, si possible bio et faite maison, car celles qu’on trouve sur le marché sont très souvent mal rincées avant d’être récoltées (Mettre de l’engrais, ok, mais avant la récolte on arrose les plants uniquement avec de l’eau 7 pendant minimum une semaine, voire 2, pour bien rincer et évacuer les résidus. Et c’est aussi valable pour les engrais bio hein ^^).
- De ne pas chauffer comme un bourrin. Dépasser les 200 degrés, ça ne sert à rien. Surtout qu’à cette température, on libère des Benzènes (Je remets en fin de post le tableau que j’avais partagé ailleurs)
Je pense avoir fait le tour sur mon cas et mes préférences. 15 ans de vaporisation et je suis toujours conquis. Et mes poumons me remercient ^^
Ah oui, une dernière chose. Je n’ai parlé que du
Volcano car c’est pour moi LE GRAAL des
vaporisateurs. Sur un autre poste j’explique je j’en ai testé beaucoup et que je n’ai jamais retrouvé la même qualité de vapeur. Ça reste évidemment mon avis. Beaucoup mettent en avant le prix assez élevé du
Volcano. C’est vrai, c’est cher. Mais on est sûr d’avoir une super machine qui ne va pas nous décevoir. J’utilise le 1er modèle
Volcano (version potentiomètre sans écran) depuis 15 ans, et tous les jours. Et il ronronne et crache sa belle vapeur comme au 1er jour. La qualité, ça dure. 400 euros pour 15ans d’utilisation quotidienne (et des fois intensive ^^), c’est pas cher finalement ;-)
Debut 2022, je me suis fait un petit plaisir en m’offrant le Mighty+ (version améliorée du Mighty et même fabriquant que le
Volcano). Il est franchement sympa. Il est pratique, fiable et la densité de vapeur est satisfaisante. Ça reste toutefois du portable, ça ne sera pas aussi parfait qu’avec le
Volcano (mais on s’en rapproche ^^)
Bonne Vaporisation ;-)