Pousser la porte d'un CSAPA, un pas plus dur qu'il n'y paraît
Publié par Wonderland,
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- Wonderland
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Salut à tous,
Aujourd'hui, j'ai décidé d'aller dans un CSAPA afin de voir comment gérer ma consommation de C.
Parce que oui, depuis que je l'ai découverte, je tape presque tous les jours. Ca me saoule, et je me sens rentrer dedans tête baissée, et je n'aime pas ça. J'ai pas envie de me retrouver accroc à ça, je n'en ai ni le luxe physique (avec des problèmes neuro dont je ne trouve pas encore la source) ni le luxe matériel puisqu'à 70€/g ça commence à taper sévèrement sur mon portefeuille. Et puis tout simplement parce que je considère que j'ai assez à gérer avec le cannabis et que je n'ai pas besoin de rajouter la C aussi.
Surtout, je me dis que je pourrais peut-être prendre plaisir à taper ça en soirée, de temps à autres, avec des amis. Plutôt que de me cacher de mon mec pour le faire ou entendre la morale de mes amis (qui le font parce qu'ils ont peur pour moi, je ne leur en veux pas, et puis ils sont accro à rien donc l'addiction c'est surtout un concept dans leur imaginaire).
J'ai donc demandé conseil à un ami qui est sous TSO, pour me donner l'adresse de son CSAPA qui était apparemment très bien. C'est l'hôpital Marmottan dans le 17ème près d'Etoile. Il m'a dit qu'ils étaient très à l'écoute, sensibles et humains et surtout, pas dans la confrontation toxico junky vs personnel clean.
Seulement voilà, moi j'ai peur de passer la porte et me retrouver à devoir arrêter le cannabis, ou même la C. J'ai surtout besoin qu'on m'aide à trouver l'équilibre dans mes conso, sans tomber dedans. J'ai surtout besoin d'être accompagnée pour dépasser cette autodestruction que je vis depuis des années et que je m'entête à chercher même quand tout va bien. J'ai besoin qu'on m'aide à apprendre comment me dire non, car j'ai beaucoup de mal avec ça, quand mon corps veut quelque chose (y compris la bouffe) je ne sais pas me frustrer.
Et puis, la C, ça me permet quand même de mieux me concentrer, et donc de moins penser au fait que je suis incapable de suivre la même idée plus de quelques minutes, de penser à 36m de choses à la fois, de pas être capable de reposer ma tête et de m'atteler à une tâche plutôt que de multitasker comme une bourrine.
J'ai donc un peu la trouille d'y aller. J'y réfléchis, je me dis j'appelle aujourd'hui, et puis "aujourd'hui' je n'appelle finalement pas et c'est comme ça depuis plus d'une semaine maintenant.
Je ne sais pas trop pourquoi j'écris ça, peut-être pour des conseils sur comment surmonter le passage de l'idée à l'action pour me faire violence et y aller. Surtout si vous êtes plus ou moins dans le même cas (c'est à dire pas forcément à la recherche d'un arrêt total d'une ou de plusieurs substances). Je ne sais même pas si je peux dire que je consomme autre chose et que je n'ai pas envie d'arrêter...
En somme, si vous pouviez me donner une idée de vos expériences etc, comment ça se passe généralement, je vous en serai fort reconnaissante.
Wonderland
Aujourd'hui, j'ai décidé d'aller dans un CSAPA afin de voir comment gérer ma consommation de C.
Parce que oui, depuis que je l'ai découverte, je tape presque tous les jours. Ca me saoule, et je me sens rentrer dedans tête baissée, et je n'aime pas ça. J'ai pas envie de me retrouver accroc à ça, je n'en ai ni le luxe physique (avec des problèmes neuro dont je ne trouve pas encore la source) ni le luxe matériel puisqu'à 70€/g ça commence à taper sévèrement sur mon portefeuille. Et puis tout simplement parce que je considère que j'ai assez à gérer avec le cannabis et que je n'ai pas besoin de rajouter la C aussi.
Surtout, je me dis que je pourrais peut-être prendre plaisir à taper ça en soirée, de temps à autres, avec des amis. Plutôt que de me cacher de mon mec pour le faire ou entendre la morale de mes amis (qui le font parce qu'ils ont peur pour moi, je ne leur en veux pas, et puis ils sont accro à rien donc l'addiction c'est surtout un concept dans leur imaginaire).
J'ai donc demandé conseil à un ami qui est sous TSO, pour me donner l'adresse de son CSAPA qui était apparemment très bien. C'est l'hôpital Marmottan dans le 17ème près d'Etoile. Il m'a dit qu'ils étaient très à l'écoute, sensibles et humains et surtout, pas dans la confrontation toxico junky vs personnel clean.
Seulement voilà, moi j'ai peur de passer la porte et me retrouver à devoir arrêter le cannabis, ou même la C. J'ai surtout besoin qu'on m'aide à trouver l'équilibre dans mes conso, sans tomber dedans. J'ai surtout besoin d'être accompagnée pour dépasser cette autodestruction que je vis depuis des années et que je m'entête à chercher même quand tout va bien. J'ai besoin qu'on m'aide à apprendre comment me dire non, car j'ai beaucoup de mal avec ça, quand mon corps veut quelque chose (y compris la bouffe) je ne sais pas me frustrer.
Et puis, la C, ça me permet quand même de mieux me concentrer, et donc de moins penser au fait que je suis incapable de suivre la même idée plus de quelques minutes, de penser à 36m de choses à la fois, de pas être capable de reposer ma tête et de m'atteler à une tâche plutôt que de multitasker comme une bourrine.
J'ai donc un peu la trouille d'y aller. J'y réfléchis, je me dis j'appelle aujourd'hui, et puis "aujourd'hui' je n'appelle finalement pas et c'est comme ça depuis plus d'une semaine maintenant.
Je ne sais pas trop pourquoi j'écris ça, peut-être pour des conseils sur comment surmonter le passage de l'idée à l'action pour me faire violence et y aller. Surtout si vous êtes plus ou moins dans le même cas (c'est à dire pas forcément à la recherche d'un arrêt total d'une ou de plusieurs substances). Je ne sais même pas si je peux dire que je consomme autre chose et que je n'ai pas envie d'arrêter...
En somme, si vous pouviez me donner une idée de vos expériences etc, comment ça se passe généralement, je vous en serai fort reconnaissante.
Wonderland
Dernière modification par Wonderland (06 mars 2019 à 11:16)
"I've never had problems with drugs. I've had problems with the police." Keith Richards
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- blastfunk
- Banni
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- Inscrit le 08 Jul 2018
- 375 messages
Salut à toi,
Très rapidement, je peux déjà te dire que je pratique depuis environ ( je ne compte plus...) 25 ans les CSST puis désormais depuis quelques annéesl es CSAPA qui en ont pris la suite.
Par ailleurs, je connais bien Marmottan et St Anne, pionniers en la matière de prises en charge des addictions sur Paris et établissements de qualité.
Lors de mon long parcours, j'ai toujours été écouté avec bienveillance et je ne me suis jamais senti jugé. Ce sont des professionnels qui en voient de toutes les couleurs, il n'y a aucune raison de les craindre.
Tu auras certainement à rencontrer plusieurs personnes, psychologue y compris, puis tu rencontreras le Prescripteur avec qui tu conviendras d'une éventuelle prise en charge; tu veilleras cependant à ce que toutes les informations concernant les traitements te soient communiquées et tu n'hésiteras pas à poser des questions.
S'il y a bien une chose à faire quand ça commence à craindre niveau addiction, c'est se rendre dans un CSAPA, ce que l'on t'a dit est vrai.
Bonne continuation et tiens nous au courant.
Très rapidement, je peux déjà te dire que je pratique depuis environ ( je ne compte plus...) 25 ans les CSST puis désormais depuis quelques annéesl es CSAPA qui en ont pris la suite.
Par ailleurs, je connais bien Marmottan et St Anne, pionniers en la matière de prises en charge des addictions sur Paris et établissements de qualité.
Lors de mon long parcours, j'ai toujours été écouté avec bienveillance et je ne me suis jamais senti jugé. Ce sont des professionnels qui en voient de toutes les couleurs, il n'y a aucune raison de les craindre.
Tu auras certainement à rencontrer plusieurs personnes, psychologue y compris, puis tu rencontreras le Prescripteur avec qui tu conviendras d'une éventuelle prise en charge; tu veilleras cependant à ce que toutes les informations concernant les traitements te soient communiquées et tu n'hésiteras pas à poser des questions.
S'il y a bien une chose à faire quand ça commence à craindre niveau addiction, c'est se rendre dans un CSAPA, ce que l'on t'a dit est vrai.
Bonne continuation et tiens nous au courant.
Dernière modification par blastfunk (06 mars 2019 à 12:43)
Ma vie m'appartient.
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salut wonderland
j'ai travaillé en CSAPA pendant 15 ans et je comprend ton ambivalence
pousser la porte d'un CSAPA, c'est faire 50 % de la démarche de mon point de vue
et c'est considérable
donc prends ton temps, pèse les pour et les contre
Marmottan est historiquement l'un des premiers lieux d'écoute en addicto en France
tu peux y aller en confiance, comme l'a souligné blastfunk
un CSAPA n'est pas un lieu pour arrêter les consommations (même si ça peut être un projet ensuite)...c'est d'abord un lieu pour faire le point, sans jugement ni à priori, sur ton rapport aux différent.e.s psychotropes/conduites addictives (bouffe, jeu, sexe...)...dans une approche GLOBALE : médical, psychologique, social/éducatif
c'est un lieu où on peut tout à fait entendre que tu veuilles changer sur un point et pas un autre (arrêter la C mais pas le canna par exemple)
et où tu peux aussi rencontrer d'autres UD, dans un partage d'expériences et de recherche de solutions différentes pour avancer dans la vie
prends le temps
pousse cette porte quand tu sentiras que c'est plus ou moins le moment
et si ça te plait pas, tu es libre...de ne pas y retourner !
amicalement
j'ai travaillé en CSAPA pendant 15 ans et je comprend ton ambivalence
pousser la porte d'un CSAPA, c'est faire 50 % de la démarche de mon point de vue
et c'est considérable
donc prends ton temps, pèse les pour et les contre
Marmottan est historiquement l'un des premiers lieux d'écoute en addicto en France
tu peux y aller en confiance, comme l'a souligné blastfunk
un CSAPA n'est pas un lieu pour arrêter les consommations (même si ça peut être un projet ensuite)...c'est d'abord un lieu pour faire le point, sans jugement ni à priori, sur ton rapport aux différent.e.s psychotropes/conduites addictives (bouffe, jeu, sexe...)...dans une approche GLOBALE : médical, psychologique, social/éducatif
c'est un lieu où on peut tout à fait entendre que tu veuilles changer sur un point et pas un autre (arrêter la C mais pas le canna par exemple)
et où tu peux aussi rencontrer d'autres UD, dans un partage d'expériences et de recherche de solutions différentes pour avancer dans la vie
prends le temps
pousse cette porte quand tu sentiras que c'est plus ou moins le moment
et si ça te plait pas, tu es libre...de ne pas y retourner !
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il y a des jours étranges
il y a des jours, j'm'étrangle
Surtout...ne pas se biler sur la route...
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- Coccino
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Salut !
J'ai passé quelques semaines à Marmottan, il y a deja un petit paquet d'années.
J'ai trouvé toute l'équipe super, ainsi que les autres personnes qui étaient là pour différents problèmes d'addiction.
Vraiment c'est bien pour faire le point, réfléchir. Après pour moi c'etait donc une cure de desintox, je ne sais pas si cette optique est celle que tu envisages. C'est différent pour chacun. Moi à la sortie, au bout de quelques jours je replongeais...
C'est assez difficile, à mon sens, de "gérer" sa consommation de cc...en tout cas moi je n'y arrive pas vraiment.
La seule chose qui m'a permis d'arrêter, et je crois que c'est souvent le cas, c'est quand tu te rends compte que tu es allé trop loin et que tu perds ton job, ton appart, ta femme/ton homme, tout ça en même temps ou même l'un des trois...
Je ne te souhaite vraiment pas d'en arriver là...
En tout cas quand j'ai arrêté la coke suite â ce genre d'electrochoc, non seulement ça ne me manquait pas, mais j'étais même soulagé de ne plus en prendre, tant j'étais dans une spirale qui me faisait plus souffrir qu'autre chose. Ce qui ne m'a pas empêché de recommencer plusieurs années plus tard....
Tout ça pour dire que je pense que ta démarche ne peut qu'être bénéfique, d'autant plus qu'à Marmottan ils ne sont vraiment pas dans le jugement, mais au contraire dans la compréhension.
J'ai passé quelques semaines à Marmottan, il y a deja un petit paquet d'années.
J'ai trouvé toute l'équipe super, ainsi que les autres personnes qui étaient là pour différents problèmes d'addiction.
Vraiment c'est bien pour faire le point, réfléchir. Après pour moi c'etait donc une cure de desintox, je ne sais pas si cette optique est celle que tu envisages. C'est différent pour chacun. Moi à la sortie, au bout de quelques jours je replongeais...
C'est assez difficile, à mon sens, de "gérer" sa consommation de cc...en tout cas moi je n'y arrive pas vraiment.
La seule chose qui m'a permis d'arrêter, et je crois que c'est souvent le cas, c'est quand tu te rends compte que tu es allé trop loin et que tu perds ton job, ton appart, ta femme/ton homme, tout ça en même temps ou même l'un des trois...
Je ne te souhaite vraiment pas d'en arriver là...
En tout cas quand j'ai arrêté la coke suite â ce genre d'electrochoc, non seulement ça ne me manquait pas, mais j'étais même soulagé de ne plus en prendre, tant j'étais dans une spirale qui me faisait plus souffrir qu'autre chose. Ce qui ne m'a pas empêché de recommencer plusieurs années plus tard....
Tout ça pour dire que je pense que ta démarche ne peut qu'être bénéfique, d'autant plus qu'à Marmottan ils ne sont vraiment pas dans le jugement, mais au contraire dans la compréhension.
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- Wonderland
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Merci à tous pour vos témoignages et vos conseils.
Ca reste encore compliqué dans ma tête. J'ai l'impression de retourner à l'époque où je devais décider d'aller voir un psy alors que ça me paraissait infaisable. C'est quand même impressionnant comment cela me fait me sentir alors que techniquement, il s'agit juste d'aller voir un professionnel qui saura m'aider à gérer mes consommations. Mais se mettre à nue face à un étranger est un exercice très difficile pour moi, et ce depuis toujours.
Une chose est sûre, je veux prendre les choses en main rapidement car je sens vraiment que ça me dépasse et que seule, je n'y arriverai pas. Surtout que vos avis et ceux d'autres connaissances ne font que me rassurer sur la structure que j'ai choisie.
Avec le travail, je ne peux pas me permettre une cure de désintox (et est-ce nécessaire vu la quantité et la durée de ma conso ? je n'en suis pas certaine). D'ailleurs, je voulais assister à des réunions de groupe mais selon leur site, elles se tiennent vendredi en journée et il m'est impossible de partir à cette heure-là donc je vais devoir y renoncer et me contenter des one-to-one avec le personnel.
J'hésite à demander à une amie de m'accompagner, car j'ai un peu peur qu'elle sache l'ampleur de ce que j'ai fait (oui, parce que je minimisais mes conso vu comment elle stressait pour moi). Je me dis que peut-être ce serait bien d'être accompagnée et d'avoir un visage familier près de moi.
En tous cas, je pense appeler demain (pas eu le temps aujourd'hui) et déjà avoir un contact téléphonique m'aidera peut-être à relativiser et à voir surtout les avantages de ma démarche plutôt que les inconvénients (même s'ils sont peu nombreux).
Merci encore à vous, pour votre soutien et vos conseils expérimentés.
Wonderland
Ca reste encore compliqué dans ma tête. J'ai l'impression de retourner à l'époque où je devais décider d'aller voir un psy alors que ça me paraissait infaisable. C'est quand même impressionnant comment cela me fait me sentir alors que techniquement, il s'agit juste d'aller voir un professionnel qui saura m'aider à gérer mes consommations. Mais se mettre à nue face à un étranger est un exercice très difficile pour moi, et ce depuis toujours.
Une chose est sûre, je veux prendre les choses en main rapidement car je sens vraiment que ça me dépasse et que seule, je n'y arriverai pas. Surtout que vos avis et ceux d'autres connaissances ne font que me rassurer sur la structure que j'ai choisie.
Avec le travail, je ne peux pas me permettre une cure de désintox (et est-ce nécessaire vu la quantité et la durée de ma conso ? je n'en suis pas certaine). D'ailleurs, je voulais assister à des réunions de groupe mais selon leur site, elles se tiennent vendredi en journée et il m'est impossible de partir à cette heure-là donc je vais devoir y renoncer et me contenter des one-to-one avec le personnel.
J'hésite à demander à une amie de m'accompagner, car j'ai un peu peur qu'elle sache l'ampleur de ce que j'ai fait (oui, parce que je minimisais mes conso vu comment elle stressait pour moi). Je me dis que peut-être ce serait bien d'être accompagnée et d'avoir un visage familier près de moi.
En tous cas, je pense appeler demain (pas eu le temps aujourd'hui) et déjà avoir un contact téléphonique m'aidera peut-être à relativiser et à voir surtout les avantages de ma démarche plutôt que les inconvénients (même s'ils sont peu nombreux).
Merci encore à vous, pour votre soutien et vos conseils expérimentés.
Wonderland
"I've never had problems with drugs. I've had problems with the police." Keith Richards
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- Dounia
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Coucou Wonderland,
J’ai un peu suivi tes posts sur le forum cocaine et je comprends bien ta peur de passer cette fameuse porte du CSAPA pour l’avoir éprouvée moi même quand j’ai commencer à déraper grave avec l’hero il y a quelques années... ça a été dur, mais surtout ça a été un sacré soulagement!
J’ai atterri là bas en bout de course, dépendante de l’hero sans issue en vue et en plein burn out, avec mes deux enfants à charge. J’y ai trouvé une solution (le sub) mais surtout une écoute et l’impression enfin d'être comprise et pas jugée.
De mon experience telle que je l’ai vécue, j’ai envie de te dire fonce! Tu n’es pas seule tu as toute la communauté de psychoactif qui te soutient et c’est pas rien
Depuis j’ai arrêté hero et sub... largement avec leur aide et une bonne cure. Je pourrais encore être sous traitement mais dans mon cas particulier ça me convenait mal (bref, je dérive c’est un autre sujet!)
Aujourd’hui c’est pour la CC que je suis toujours suivie là-bas...
Je comprends bien aussi ta problématique de ce côté là aussi du coup
J’ai un peu switché de l’un à l’autre et ces derniers temps je crois bien qu’il y a plus de jours avec que sans (redérive désolée!)
C’est un peu comme le jour où tu décides de t’inscire sur psychoactif... sauf que tu n’es pas cachée derrière ton ordi et ton pseudo (croyez moi si vous voulez, je ne m’appelle Dounia qu’ici!)
J’ai un peu suivi tes posts sur le forum cocaine et je comprends bien ta peur de passer cette fameuse porte du CSAPA pour l’avoir éprouvée moi même quand j’ai commencer à déraper grave avec l’hero il y a quelques années... ça a été dur, mais surtout ça a été un sacré soulagement!
J’ai atterri là bas en bout de course, dépendante de l’hero sans issue en vue et en plein burn out, avec mes deux enfants à charge. J’y ai trouvé une solution (le sub) mais surtout une écoute et l’impression enfin d'être comprise et pas jugée.
De mon experience telle que je l’ai vécue, j’ai envie de te dire fonce! Tu n’es pas seule tu as toute la communauté de psychoactif qui te soutient et c’est pas rien
Depuis j’ai arrêté hero et sub... largement avec leur aide et une bonne cure. Je pourrais encore être sous traitement mais dans mon cas particulier ça me convenait mal (bref, je dérive c’est un autre sujet!)
Aujourd’hui c’est pour la CC que je suis toujours suivie là-bas...
Je comprends bien aussi ta problématique de ce côté là aussi du coup
J’ai un peu switché de l’un à l’autre et ces derniers temps je crois bien qu’il y a plus de jours avec que sans (redérive désolée!)
C’est un peu comme le jour où tu décides de t’inscire sur psychoactif... sauf que tu n’es pas cachée derrière ton ordi et ton pseudo (croyez moi si vous voulez, je ne m’appelle Dounia qu’ici!)
pierre a écrit
pour 90% des CSAPA c'est le cas... Ils ne travaillent qu'avec la notion d'abstinence. Et c'est bien ca le problème ! Ils ne savent rein faire d'autres !
Comme Pierre le dit très bien, je crois qu’ils ne sont pas tous tolérants sur la question de l’abstinence...
Je ne peux pas te dire comment ça sera pour toi, moi je suis en province et j’ai la grande chance d'avoir un Csapa génial avec une addicto et une équipe tout aussi géniaux qui ne m’ont jamais poussé à arrêter mais sont davantage dans la démarche de m’aider à gérer au quotidien.
J’y vois une psychologue, une psychiatre, une addicto et même une sophrologue qui fait de la réflexologie 
Et... je me sens bien avec ça!
Quant à savoir si ça me permet effectivement de limiter mes consos... bam! Honnêtement, je ne pense vraiment pas, mais en revanche je les vis beaucoup mieux et avec moins de culpabilité et c’est déjà pas mal non?!?
Tiens nous au courant et courage!!!
Des bises à tous,
Doudou
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Salut Pierre.
Merci pour cette triste vérité - comment faire changer les choses ? il faudrait peut etre les lister sans nominer qui que ce soit afin que les Usagers puissent quand ils le peuvent aller aux bons centres....
Si 90% des csapa travaillent en quete d'une abstinence, il faut croiser avec le fait quasi-scientifique qu'une consommation initiée puis regularisée n'est peut etre pas arretable (je me refere a l'étude de Deglon sur 50 patients a 1 mg de methadone qui a montré que la possibilité d'abstinence n'était possible qu'a une seule personne de la cohorte) soit ici 98% de sujets non abstinents.
Quelle hypocrisie
Life on Mars ..........................................
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