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prescripteur a écrit
Bonjour, clairement à 140 mg de Methadone tu étais surdosé (somnolence ++++).
Amicalement
Surement , quand j'allais au CSAPA ils me demandaient si j'avais encore des envie , je leur répondais oui , donc il m'augmenter jusqu'a ce que je n'ai plus aucune envie mais au final je me suis apperçu que meme en augmentant l'envie était toujours la , sa a était une des raison pour lesquels j'ai baisser puis les effets secondaire aussi , quand on est a table en famille que tout le monde te voit piquer du nez dans l'assiette , le coup de la journée de boulot un peu rude ou la nuit agiter sa passe une fois ou deux mais a force les gens ce rende compte qu'il y a quelques chose qui cloche .
Le problème aussi de la méthadone c'est que souvent on prend des dose de cheval pour etre bien mais on ce paye plein d'effet secondaire qui sont compliquer a vivre au quotidien , c'est comme quand je bossais dans une autre boite dans une usine agro alimentaire donc refroidie , dés 5 heure du mat je passais un coup de balais j'était en nage , les gens y hallucinaient quand ils me voyaient dés le matin .
Meme chose quand on débauche le soir je sortais pas tellement j'était claquer a piquer du nez , meme chose pour trouver quelqu'un quand on a pas ou peu de libido forcément on cherche pas a ce caser , en faite le soucis de la méthadone a des dose pareil c'est qu'on est plus actif mais on devient passif , vraiment on peut rester toute notre vie a voir passer la vie sans meme nous en rendre compte et sans que sa nous fasse ni chaud ni froid .
La ou je me suis apperçue c'est quand j'était a 20 mg , la j'ai commencer a me rendre compte que j'ai laisser passer les années comme si c'était normal .......
Mais le cas est pas uniquement la méthadone , les médicaments en général , j'ai un collègue alcoolique , il ce met la tete au xeroquel , neozinan , alcool , coke , valium , et sa le met a l'ouest complet sans pour autant qu'il arrete de boire .
Comme quoi les traitements ne font vraiment pas tout loin de la , tant qu'on a encore l'envie de ce mettre la tete , tu peut prendre des doses énorme l'envie de te défoncer sera atténuer mais loin de disparaitre .
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Choisilavie a écrit
j'ai observer que sous métha on croit qu'on sera mieux sans et au final on est sans et on ce rend compte qu'on est pas forcément mieux non plus , c'est juste une illusion , nos mode de vie sont tellement abrutissant que sa devient meme salutaire que de relacher la pression le soir aprés le boulots , avant je m'en rendais pas compte
Je consomme des opis plus ou moins régulièrement (mmh assez souvent quand même en cette période), j'ai pas une dépendance physique (juste quelques symptômes avec des sessions un peu prolongées) mais plutôt psychologique (je consomme aussi d'autres prod, mais c'est pas le sujet). Bref, c'est juste pour poser le décor.
Dans mon entourage plus ou moins proche, il y a pas mal de personnes qui voudraient arrêter leur TSO/dépendance aux opis. Plusieurs fois, en discutant, ils me prenaient pour une débile limite quand je leur disais ce que tu viens d'écrire !
Bon en vrai c'était pas exactement pareil (forcément, c'était de mon point de vue), mais juste ce que je disais c'était pas parce qu'on prend rien qu'on est forcement bien, que tous les problèmes se résolvent et que la via (de merde) commence à nous sourire.
Au contraire, pour moi, mais je me faisais remballer avec un « tu ne peux pas comprendre...si j'arrêtais mon TSO, j'irais carrément mieux, je pourrais faire ça, ci etc etc ». Je ne dis pas que ce n'est pas vrai, mais juste que comme tu dis, c'est une illusion de croire que, juste en arrêtant un truc tout change de conséquence (et ça j'ai bien pu le voir directement quand j'ai arrêté le cannabis après plus de dix ans de conso quotidienne).
Souvent le fait d'arrêter c'est un petit (grand) pas pour changer les choses et fait partie d'un chemin vers là où on veut aller. Mais ce parcours, je trouve, il n'est pas du tout linéaire (« sinon je le snifferais » dirait un pote...petit clin d’œil !!)...
Ma détresse, mon mal-être (psy qui devient physique), mes angoisses, mes stress, mes insomnies et mes tensions « clean » sont quand même là, même si je ne consomme pas et des fois j'ai même l'impression que je n'ai même pas droit à un produit « miracle » capable de les apaiser direct. Je ne veux pas comparer l'incomparable, mais ça m'est arrivé, un jour où j'allais vraiment vraiment pas bien, qu'un pote (qui était au sub) me demande, assez étonné (à l'époque je ne prenais pas de came) : « on dirait que tu es en manque ? ». Non, j’étais juste super mal, plus bas que terre, fiévreuse d'angoisse, pliée de tensions musculaires et des crampes au bide, j'aurais voulu disparaître. Rien à voir, mais pas bien du tout non plus !!
Et je suis parfaitement d'accord, on vit dans une société tellement de merde que je me demande vraiment comment c'est possible de rien prendre et aller bien !
Bref, désolé de squatter ta discussion avec de telles réflexions..
Tu as l'air d'avoir su prendre bien le recul sur ta vie avec une grande lucidité et d'avoir réussi à changer les choses !! Vraiment cool ce que t'as fait jusqu'à là et bon courage pour la suite !
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cependant a écrit
Salut, ce lignes m'ont grave parlé :
Choisilavie a écrit
j'ai observer que sous métha on croit qu'on sera mieux sans et au final on est sans et on ce rend compte qu'on est pas forcément mieux non plus , c'est juste une illusion , nos mode de vie sont tellement abrutissant que sa devient meme salutaire que de relacher la pression le soir aprés le boulots , avant je m'en rendais pas compte
Je consomme des opis plus ou moins régulièrement (mmh assez souvent quand même en cette période), j'ai pas une dépendance physique (juste quelques symptômes avec des sessions un peu prolongées) mais plutôt psychologique (je consomme aussi d'autres prod, mais c'est pas le sujet). Bref, c'est juste pour poser le décor.
Salut ,
Sa va encore du moment que ton corps n'est pas abreuver en opiacés en continue sa reste encore gérable , les seession ce termine , le corps reprend ces droit en deux trois jour , c'est vraiment le meilleur moment de la dépendance , tu aime l'effet mais sans en payer trop lep rix sauf quelques dizaine d'euro , deux trois jour a etre un peu dans le paté mais sa va sa reste gérable .
Mais on ne peut pas nier que les opiacés comble ce vide que toute personne doit ressentir a certains moments de leur vie voir toute leur vie , on a tous besoin de ce ressourcer intérieurement et pour sa les opiacés le font super bien , sa te met dans un tel état méditatif et de bien-etre qu'il faut vraiment etre fort pour ne pas remettre le couvert tout les jours.
Dans mon entourage plus ou moins proche, il y a pas mal de personnes qui voudraient arrêter leur TSO/dépendance aux opis. Plusieurs fois, en discutant, ils me prenaient pour une débile limite quand je leur disais ce que tu viens d'écrire !
Bon en vrai c'était pas exactement pareil (forcément, c'était de mon point de vue), mais juste ce que je disais c'était pas parce qu'on prend rien qu'on est forcement bien, que tous les problèmes se résolvent et que la via (de merde) commence à nous sourire.
En effet , sa sa doit surement etre l'espoir d'une vie meilleur , a un moment sous métha on a une petite baisse de moral et tout de suite on pense que le mieux c'est d'etre clean que la au moins on appréciera plus la vie , alors que non pas forcément c'est juste different , le ressenti change , les émotions bonne comme mauvaise .
Mais non on est loin de la rédemption comme si tout repartait a zéro , j'ai cru moi aussi que j'allais redevenir la personne que j'était avant les opiacés et en faite pas du tout , déja de l'eau a passer sous les ponts , le fait d'avoir vécu des années de dépendance modifie la vision des choses , donc non on est loin d'une vie meilleur sans métha qu'avec , justement j'ai tendance a me rendre compte que plusieurs traits de ma personnalités qu'était inhiber par la métha ressurgissent nottament l'aggressivités , la nervosités , des humeur changeante , enfin tout les symptomes d'un syndrome de paws d'aprés opiacés ....
Au contraire, pour moi, mais je me faisais remballer avec un « tu ne peux pas comprendre...si j'arrêtais mon TSO, j'irais carrément mieux, je pourrais faire ça, ci etc etc ». Je ne dis pas que ce n'est pas vrai, mais juste que comme tu dis, c'est une illusion de croire que, juste en arrêtant un truc tout change de conséquence (et ça j'ai bien pu le voir directement quand j'ai arrêté le cannabis après plus de dix ans de conso quotidienne).
Souvent le fait d'arrêter c'est un petit (grand) pas pour changer les choses et fait partie d'un chemin vers là où on veut aller. Mais ce parcours, je trouve, il n'est pas du tout linéaire (« sinon je le snifferais » dirait un pote...petit clin d’œil !!)...
Sa c'est vraiment la croyance clichés que de penser que tout est plus rose sans opiacés , c'est ce que tout le monde pense , mais au final si vraiment ils arreteraient ils ce rendraient compte que passer les premiers moments d'euphorie la vie reprend son cours normal comme le métro boulot dodo , et le subir en étant clean c'est loin d'etre évident , meme quand on est habitué a la métha on pense que sa nous fait rien mais en vrai sa nous apaise énormément intérieurement , on est plus serrein , moins inquiet , moins prise de tete , en faite on ce laisse vivre sans forcément penser a demain et c'est vraiment sa qui me manque le plus , et sa on s'en rend pas compte quand on en prend mais c'est quand on arrete qu'on ce rend compte qu'en faite si la métha avait bien un effet meme si on le sentais pas .
Ma détresse, mon mal-être (psy qui devient physique), mes angoisses, mes stress, mes insomnies et mes tensions « clean » sont quand même là, même si je ne consomme pas et des fois j'ai même l'impression que je n'ai même pas droit à un produit « miracle » capable de les apaiser direct. Je ne veux pas comparer l'incomparable, mais ça m'est arrivé, un jour où j'allais vraiment vraiment pas bien, qu'un pote (qui était au sub) me demande, assez étonné (à l'époque je ne prenais pas de came) : « on dirait que tu es en manque ? ». Non, j’étais juste super mal, plus bas que terre, fiévreuse d'angoisse, pliée de tensions musculaires et des crampes au bide, j'aurais voulu disparaître. Rien à voir, mais pas bien du tout non plus !!
C'est exactement ce que je ressent aussi , c'est comme si je venais de me rendre compte que le stress , les angoisses , la rumination , la suranalyse mental existais , l'inquietude face a l'avenir etc , ce qui est fou c'est que meme un dosage aussi minime que 15 ou 20 mg me supprimais tout ces symptomes , j'en viens meme a me demander si c'est pas plutot la drogue qui rend normal et l'abstinence qui rend autiste ^^ j'en rigole parce qu'a la base je suis vraiment pas prise de tete mais la je le deviens pour le coup , j'ai beau calmer sa par le sport , le boulot , faire le vide , sortir pendant le temps libre , passer du temps avec les proches , mais au fond on garde cet état psychologique normal , on a moins d'entrain aux chose , on perd cet légère euphorie que la métha apportais , je pense pas que sa soit un état deppressif mais plutot une anxieter et un petit manque d'entrain aux choses , comme si avoir la meme routine tout les jour devenais plus lourde a supporter , a ce demander a quoi sa sert ?
Et je suis parfaitement d'accord, on vit dans une société tellement de merde que je me demande vraiment comment c'est possible de rien prendre et aller bien !
Bref, désolé de squatter ta discussion avec de telles réflexions..
Tu as l'air d'avoir su prendre bien le recul sur ta vie avec une grande lucidité et d'avoir réussi à changer les choses !! Vraiment cool ce que t'as fait jusqu'à là et bon courage pour la suite !
Merci pour tes encouragements , je te souhaite aussi d'etre en paix avec toi-meme que sa soit avec ou sans les opiacés .
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Choisilavie a écrit
je pense qu'aprés tant d'années a ce mettre la tete il est temps de vivre sans défonce , sa peut paraitre fade comme sa comme vie , mais est-ce que la vie est pas aussi fade sous drogue ? Au final la défonce sa reste quelques heure où on est a l'ouest mais quand on reviens la vie est de nouveau normal sauf que quand on reviens on a envie de repartir , c'est vraiment sa le plus dangereux avec la drogue c'est que quand on monte on veut plus redescendre et sa nous rend pret a tout pour pouvoir rester en haut , quitte a y passer toute sa vie dedans
Bonjour,
merci de parler pour toi, et de parler en JE (le premiere regle de ce site). C'est ce genre de généralités (fausses !) qui font du mal aux usagers !
Quand je prends une drogue, je ne suis pas pret à tout pour retser en haut !
Ma vie n'est pas fade avec les drogues...
Quand je reviens je n'ai pas envie de repartir...
Cordialement,
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pierre a écrit
Choisilavie a écrit
je pense qu'aprés tant d'années a ce mettre la tete il est temps de vivre sans défonce , sa peut paraitre fade comme sa comme vie , mais est-ce que la vie est pas aussi fade sous drogue ? Au final la défonce sa reste quelques heure où on est a l'ouest mais quand on reviens la vie est de nouveau normal sauf que quand on reviens on a envie de repartir , c'est vraiment sa le plus dangereux avec la drogue c'est que quand on monte on veut plus redescendre et sa nous rend pret a tout pour pouvoir rester en haut , quitte a y passer toute sa vie dedans
Bonjour,
merci de parler pour toi, et de parler en JE (le premiere regle de ce site). C'est ce genre de généralités (fausses !) qui font du mal aux usagers !
Quand je prends une drogue, je ne suis pas pret à tout pour retser en haut !
Ma vie n'est pas fade avec les drogues...
Quand je reviens je n'ai pas envie de repartir...
Cordialement,
Bonjour ,
De mon experience au début j'ai adoré mais aprés au fil du temps , la tolérance s'installe , puis viens les TSO , le manque d'argent , manque de perspective , manque de défonce , les passions commence a etre remplacer par la came , manque d'entrain etc , moi sa a était mon ressenti comme beaucoup de mes collègues , les produits qui sont de moins en moins bien , les cout exhorbitant , les gens du millieu qu'on doit cottoyer dont beaucoup de gens négatif ou dans la merde , on peut quand meme pas nier que c'est pas hyper reluisant comme vie , au final on s'y fait puis aprés viens la métha l'abstinence aux produits on ce re tape bien , on ce rend compte qu'on est bien , mais la maintenant que je l'ai arreter je m'en rend compte que c'est ni noir ni blanc juste les ressenti qui sont différent , une grosse energie trés dure a canaliser reviens avec l'arret , et c'est vraiment pas évident a gérer dans le cadre d'une vie "ranger" .
Aprés peut etre que mon ressenti a était accentué par la culpabilités intérieur de consommer , pas au début mais sur le long terme j'ai du dévelloper une sorte de frustration en ayant l'impression d'etre passer a coté d'une vie au profits des produits.
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