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Plotchiplocth a écrit
je pense néanmoins que la psychiatrie n'est pas la panacée de la Scientificité non plus...
certes mais la psychiatrie, a des résultats (elle)
C'est un lobby très puissant qui a tenté de retiré des articles de l'inserm dénonçant l'absence de résultats sur le plan scientifique.
Mais l'inserm a tenu bon, du coup c'est un peu un sujet tabou surtout en france ou le cancer psychanalytique a gangréné la psychiatrie, les facultés, et d'autres nombreuses institutions.
Bref, si vous voulez comprendre comment on a noter de 1 à 3 , l'efficacité de chaque approche et pour chaque pathologie, sur plus de 1000 études ... c'est le meilleur document :
http://www.ipubli.inserm.fr/handle/10608/57
une thérapie "psychanalyste" ça augmente le nombre total de décès par suicide vu que les patients qui ont des pathologies seront très mal pris en charge.
T'es schizophrène? Avec une approche psycho éducative familiale la méta analyse classe le resultat de cette méthode en A donc on est certain qu'il y a des résultats qui seront positifs pour le patient. Avec TCC on va en (B) , il y a parfois du plus... et la psychanalyse? C. On a toujours aucune preuve du fonctionnement de cette approche presque un siècle après..
Cette expertise collective est réalisée sous l’égide de l’Inserm à la demande conjointe de la Direction générale de la santé et de deux associations de patients, l’Unafam et la Fnap-psy. Elle dresse un état des lieux de la littérature internationale sur l’évaluation de l’éfficacité de trois approches psychothérapiques: psychodynamique (psychanalytique), cognitivo-comportementale , familiale et de couple.
Les principaux résultats des études d’évaluation sont présentés pour les troubles anxieux, les troubles de l’humeur, la schizophrénie, les troubles des comportements alimentaires, les troubles de la personnalité, et l’alcoolodépendance chez l’adulte. Les travaux spécifiques réalisés chez l’enfant et l’adolescent ont également été analysés.
Pour moi je suis passé de "Je pense que les psychanalystes ont provoqué, indirectement, plus de décès que l'affaire du sang contaminé" à "est ce que l'homéopathie tue plus ou moins (que la psychanalyse) chaque année?"
Parce que ces types là ils te sortent des trucs du genre :
"ALZHEIMER est issus du DÉNI du patient dans son vieillissement" (non, tg)
"l'autisme? c'est un choix" (please, stop)
l'intégralité de leur théorie ou presque sont IRREFUTABLES donc impossible de voir si c'est vrai, faux.
Et quand les scientifiques se sont dit "bon allez, peu importe si on ne comprend PAS ENCORE POURQUOI CELA MARCHE, si les résultats sont là..."
Mais les résultats, eux, n'ont JAMAIS été là.
Impossible de trouver du positif dans cette mascarade;
Dernière modification par Rick (24 octobre 2019 à 20:41)
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Résumé Cet article a pour but de situer les sources historiques de l'approche clinique d'inspiration psychanalytique. Il montre qu'au-delà de l'étiquette « clinique » que s'octroient certaines disciplines,essentiellement la psychologie et la sociologie, il s'agit aujourd'hui d'un mode de connaissance ayantson autonomie et ses spécificités, tout en maintenant un rapport étroit à la psychanalyse.Cette approche a la double caractéristique de prendre en compte en priorité, dans les situations étudiées, les processus inconscients, au sens freudien, et de ne pas éluder la question de la relationtransférentielle du chercheur à son objet-sujet(s) d'étude mais tout au contraire de travailler à partir de cette relation et de tenter d'en élaborer la dynamique chemin faisant.Ainsi, pour juger de la rigueur avec laquelle elle est utilisée, on ne peut avoir recours aux critères habituels de scientificité qui accompagnent la démarche expérimentale car ses spécificités mêmes les rendent inadéquats et non pertinents.
nb Scientificité, subst. fém.Caractère de ce qui répond aux critères de la science.
voir
http://ife.ens-lyon.fr/publications/edi … cholle.pdf
Amicalement.
Dernière modification par prescripteur (24 octobre 2019 à 17:43)
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prescripteur a écrit
l'enseignement de la psychologie universitaire est encore largement d'inspiration psychanalytique
oui, beaucoup d'enseignants sont avec cet ancrage conceptuel (j'imagine que ca depend des facs? pas sur), et donc beaucoup de jeunes psychologues aussi.
ocram a écrit
Pu**** mais amen!!!!!!
le cri du coeur
je pense néanmoins que la psychiatrie n'est pas la panacée de la Scientificité non plus...
Dernière modification par Plotchiplocth (24 octobre 2019 à 20:05)
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prescripteur a écrit
Noble combat mais difficile ! Je pense que l'enseignement de la psychologie universitaire est encore largement d'inspiration psychanalytique.
Combat difficile en raison d'une énorme inertie du système, la psychanalyse en France étant trop bien introduite un peu partout.
Pour le second point je n'ai pas une vision exhaustive de la chose. Pour avoir regardé il y a quelques années, je sais qu'autant les cursus à Paris 7 étaient gangrénés par la psychanalyse, autant à Paris 5 ou la Catho de Lille elle en était absente (par exemple). Maintenant que Diderot et Descartes ont fusionné dans l'Université de Paris, ça doit donner lieu à des guerres de pouvoir... cette tribune en est peut-être partiellement la manifestation... (à la lecture de certaines signatures).
Rick a écrit
Bref, si vous voulez comprendre comment on a noter de 1 à 3 , l'efficacité de chaque approche et pour chaque pathologie, sur plus de 1000 études ... c'est le meilleur document :
http://www.ipubli.inserm.fr/handle/10608/57
Merci.
Plotchiplocth a écrit
je pense néanmoins que la psychiatrie n'est pas la panacée de la Scientificité non plus...
Avec ta private joke tu mets (presque ) sur le même plan l'imposture totale de la psychanalyse et les conflits d'intérêt ponctuels de la psychiatrie, ce n'est pas gentil.
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Hilde a écrit
Avec ta private joke tu mets (presque ) sur le même plan l'imposture totale de la psychanalyse et les conflits d'intérêt ponctuels de la psychiatrie, ce n'est pas gentil.
ce n'était pas mon intention. La psychiatrie est une discipline en construction de scientificité récente, n'oublions pas qu'il n'y a pas si longtemps l'homosexualité était considéré comme une maladie part cette discipline
alors que la psychanalyse se définit comme échappant à la sciencificité d'emblée
t as raison c est pas pareil
Dernière modification par Plotchiplocth (25 octobre 2019 à 12:40)
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Plotchiplocth a écrit
n'oublions pas qu'il n'y a pas si longtemps l'homosexualité était considéré comme une maladie parf cette discipline
Et pas que l'homosexualité, l'addiction également!!
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LLoigor a écrit
Psychiatre et psychologue je veux bien, mais les psychanalystes, surtout que les psychanalystes c ’est pas réglementée
En fait il s'agit de psychiatres ou psychologues qui sont également psychanalystes et qui bien que nommés expert en tant que psychiatre ou psychologue vont exercer en tant que psychanalyste.
LLoigor a écrit
Même le titre de psychanalyste n’est pas protégé.
Monsieur tout le monde peux se proclamer psychanalyste du jour au lendemain et ouvrir son cabinet.
Ce n'est pas plus protégé que le titre de modérateur sur PsychoACTIF: c'est de la cooptation à l'issue d'un parcours du combattant (pas taper... :s'enfuit_en_courant:)
C'est de la reconnaissance par les pairs...
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En fait il s'agit de psychiatres ou psychologues qui sont également psychanalystes et qui bien que nommés expert en tant que psychiatre ou psychologue vont exercer en tant que psychanalyste.
Non on peut etre psychanalyste sans etre psychologue.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychanalyste
https://www.cidj.com/metiers/psychanalyste
Études / Formation pour devenir Psychanalyste
Le psychanalyste doit avoir effectué une analyse personnelle lui permettant de bien comprendre les mécanismes de son inconscient.
Parallèlement, la formation est assurée dans le cadre de l’une des sociétés de psychanalyse ou d’écoles psychanalytiques de l’une ou l’autre obédience issues de l’histoire du mouvement psychanalytique.
Il doit en outre commencer à pratiquer les analyses sous le contrôle d’un analyste superviseur ou d’un groupe d’analystes, selon l’école. Il doit également entreprendre un travail de recherche clinique et théorique continu avec d’autres analystes pour compléter sa formation.
Un psychanalyste possède fréquemment une solide formation universitaire initiale en psychologie.
Cependant aucune disposition légale ne réglemente la pratique de la psychanalyse en France. Le plus souvent, les thérapeutes appartiennent à une société affiliée à l’Association psychanalytique internationale (API) liée au courant freudien. Mais d’autres écoles ou tendances existent, tels les courants lacanien, jungien, adlérien etc.
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prescripteur a écrit
Non on peut etre psychanalyste sans etre psychologue.
Je parlais des experts nommés par les tribunaux dont parle la tribune:
Dans les tribunaux, les psychanalystes peuvent aujourd’hui utiliser leur diplôme de psychologie ou de médecine (quand ils les ont) pour émettre des expertises qui n’ont aucun fondement médical ni scientifique, en violation complète avec le code de la santé publique.
quoique le "(quand ils les ont)" me fait douter... je pensais que les experts devaient être soit psychiatre soit psychologue.
Dernière modification par Hilde (25 octobre 2019 à 13:46)
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Dernière modification par LLoigor (25 octobre 2019 à 20:15)
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LLoigor a écrit
Je me doute que ceux qui interviennent comme expert ont sûrement des diplômes psy.
J'ai réagi dans le contexte de la tribune (et des tribunaux) à ta phrase plus haut, mais bien sûr elle est valable en général puisqu'on peut n'être que psychanalyste pour exercer... en tant que psychanalyste.
LLoigor a écrit
bref si certains ont pas compris "je" vomis Freud big_smile (pour avoir lu tellement d'aberration sur le personnage et false fact)
J'en profite aussi pour préciser si ce n'est pas clair, que je suis très anti-psychanalyse, d'autant plus qu'elle a investi tous les champs, que certains de ses représentants sont hyper médiatisés, que leur parole est quasi sacralisée, que dans l'ensemble la psychanalyse semble indélogeable : psychiatrie, psychologie, philosophie, etc. (si elle restait dans son coin ça ne me poserait pas trop de problème).
LLoigor a écrit
PS: le jour ou un modo sera cité comme expert dans une cours est pas encore la
Quoiqu'au titre de l'expertise en RdR... Non mais il y a une forme de parcours initiatique de formation dans les deux cas, et pas de comptes à rendre au monde extérieur
LLoigor a écrit
PS2 : je rêve d'être juré aux assises, j'attends désespérément mon tour, mais mon petit doigt me dis que c'est pas pour demain
J'aurais bien aimé aussi, et si ça arrive un jour, avec un peu de chance ça tombera au mauvais moment.
Au fait les américains parlent de shrink:
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Dernière modification par LLoigor (27 octobre 2019 à 01:19)
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Inscription obligatoire
Pour devenir expert judiciaire, il convient de s’inscrire sur une liste. D’abord sur celle établie à la cour d’appel où l'on exerce son activité professionnelle principale, où l'on possède sa résidence. Puis, au bout de 3 ans, il est possible de demander son inscription sur une liste nationale, dressée par le bureau de la Cour de cassation.
Formalités
Pour s’inscrire sur la liste d’experts judiciaires dressée par la cour d’appel, il suffit d’en faire la demande auprès du procureur de la République. Celle-ci comprend une lettre, ainsi que toutes les pièces qui permettraient d’apprécier ses compétences.
Prêter serment
L’assemblée générale des magistrats décide ensuite de l’admission à une inscription sur la liste des experts judiciaires, après une enquête du Parquet. L’expert peut donc enfin prêter serment devant la cour d’appel avant sa première inscription.
Qualités nécessaires pour devenir expert judicaire
Disponibilité et professionnalisme
Le titre d’expert judiciaire est un peu particulier : c’est la juridiction civile, administrative ou pénale, qui désigne toute personne physique ou morale pour répondre à une ou plusieurs questions techniques. Mais elle privilégie assez souvent les candidats inscrits sur la liste établie par la cour d’appel, ou sur la liste nationale.
L’expert judiciaire doit donc prendre de son temps pour aider à éclairer le procès. Il doit également être expérimenté et très compétent dans son domaine.
Impartialité
L’expert judiciaire doit être neutre, en accord avec aucune des parties. Sa conscience professionnelle et son objectivité sont les principaux critères retenus.
voir aussi
http://psychologie-m-fouchey.psyblogs.n … ogique.pdf
Qui peut être expert ?
Quelle que soit la discipline concernée, tout professionnel reconnu(c’est-à-dire possédant la qualification nécessaire et ayant acquis suffisamment d’expérience) est censé être expert dans son domaine.Il peut donc souhaiter mettre son expertise au service de la justice et demander à être inscrit sur une liste, selon des modalités arrêtées par un décret en Conseil d’État (n° 74-1184 du 31 décembre 1974) qui stipule que pour être expert, il faut, entre autres :
– « n’avoir pas été l’auteur de faits ayant donné lieu à condamnation pénale pour agissements contraires à l’honneur, à la probité et aux bonnes mœurs. (...) ;– exercer ou avoir exercé pendant un temps suffisant une profession en rapport avec sa spécialité ;
– avoir exercé cette profession ou cette activité dans des conditions ayant pu conférer une suffisante qualification ;
– n’exercer aucune activité incompatible avec l’indépendance nécessaire à l’exercice de missions judiciaires d’experts (...) ».
Les implications de ce texte sont importantes, dans la mesure où il pose clairement que l’expertise n’est pas une profession en soi.L’expert est en fin de compte un bon spécialiste qui a une activité professionnelle à part entière et qui prête occasionnellement son concours à la justice. Il est à noter que, s’il est inscrit sur une liste,l’expert ne peut se dérober à sa mission, sauf cas exceptionnel dûment argumenté (conflit d’intérêt par exemple, ou impossibilité de remplir sa mission dans le temps imparti), et qu’il a un temps limité pour procéder à son expertise.
Sur les expertises psychanalytiques voir cette charge :
https://blogs.mediapart.fr/pierre-laroc … edifiant-1
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (26 octobre 2019 à 09:00)
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Plotchiplocth a écrit
La psychiatrie est une discipline en construction de scientificité récente, n'oublions pas qu'il n'y a pas si longtemps l'homosexualité était considéré comme une maladie part cette discipline
Tout dépend de quel type de maladie, mais si l'on veut parler d'une maladie de la psyché (sans bases neurologiques), ce serait plutôt le contraire; pour savoir le point de vue des freudiens eux-même, voir par exemple :
https://blog.francetvinfo.fr/dans-vos-t … alite.html
C'est légèrement enjolivé, dans les faits le psychanalyste considére souvent l'homosexualité comme une perversion, donc comme une maladie. Le point de vue lacanien, encore dominant en France, est édifiant à ce sujet.
L'homosexualité reste, dans tous les cas, au moins un trouble de la personnalité dans le cadre de la psychanalyse.
Ciao.
Dernière modification par blastfunk (26 octobre 2019 à 13:32)
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blastfunk a écrit
Le point de vue lacanien, encore dominant en France, est édifiant à ce sujet. L'homosexualité reste, dans tous les cas, au moins un trouble de la personnalité dans le cadre de la psychanalyse.
merci pour cette recontextualisation précise :)
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blastfunk a écrit
Tout dépend de quel type de maladie, mais si l'on veut parler d'une maladie de la psyché (sans bases neurologiques),
Qu'entends-tu par "sans bases neurologiques" ? Et peut-tu m'éclaircir si tu entends maladie de la psyché au sens psychopathologie psychiatrique ?
Je dis ça car un trouble psychiatrique à bien des bases neurologiques au sens qu'il y a des modifications ou structures altérées dans le système nerveux du patient :)
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Dernière modification par blastfunk (28 octobre 2019 à 12:23)
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blastfunk a écrit
Bonjour Heashka ,
" Sans bases neurologiques" fait, d'une manière je le vois un peu obscure, référence à la grande majorité des théories de Freud du moins les plus connues : le complexe d'œdipe, la horde originelle, l'insonscient lui-même... pas de liaison avec les neurones, les dendrites et les synapses, mais un édifice conceptuel ( Freud est pourtant neurologue) .
Par " maladie de la psyché", je me suis mal exprimé : j'avais dans l'esprit la somme de grandes ou petites névroses qui conduisent le quidam chez le psychanalyste, les nombreuses " psychopathologies de la vie quotidienne" et tous les questionnements existentiels.
Je m'aperçois maintenant que mes propos peuvent effectivement être perçus comme confus, je m'en excuse.
on trouve aussi facilement sur le Net " Le livre noir de la psychanalyse", bouquin très connu, qui a mis le feu aux poudres il y a déjà quelques années.
Cordialement,
Blast.
Le livre noir de la psychanalyse ahah oh oui ! C'est une vrai bombe à l'encontre des anciens ou (futurs)retraités chercheurs et psychologues de terrain pratiquant la psychanalyse.
Y a pas de soucis ahah ne t'excuse pas ça arrive à tout le monde moi le premier d'être confus
La réalité scientifique, académique, universitaire et professionnelle de la psychologie en France c'est que les psychanalystes sont incapables - et je ne porte aucun jugement dans mes propos ni de péjoration - de démontrer l'efficacité de leur approche théorique.
Sigmund Freud a eu le mérite d'initier une nouvelle discipline et de faire s'intéresser et étudier le cerveau d'un point de vue neuroanatomique fonctionnelle. Mais les limites de ce qu'il a imaginer et initier sont largement démontrer et il faut passer à autre chose avec les nouvelles connaissances que l'on a.
D'ailleurs, comme toute théorie la règle d'or étant qu'elle doit être réfutable - et plus empiriquement qu'elle se fasse remplacer par une théorie plus exacte à postériori - je suis de ceux (d'où ma spécialité neuropsychologie / neurosciences) qui considèrent juste cette multiplication des critiques.
Et les neuropsychologues remplacement de plus en plus les psychanalystes car on se rend compte en France (enfin !) qu'on a les connaissances universitaires pour des diagnostics médico-psychologique validés scientifiquement.
Mais je m'égarre. Il est possible que je sois pas du tout clair du coup car le sujet et même le débat est très lourd car il y a beaucoup d'enjeux
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Je dis ça car un trouble psychiatrique à bien des bases neurologiques au sens qu'il y a des modifications ou structures altérées dans le système nerveux du patient
Excuse moi Heashka mais je trouve que tu manifestes l'enthousiasme de la jeunesse. Mes rencontres avec la maladie mentale ont un peu douché mon enthousiasme initial que ce soit sur le plan des explications (anomalie biologique ou neurologique ?) ou de l'efficacité des traitements.
Même si la plupart des affections psychiatriques ont en effet des corrélats biologiques (serotonine, dopamine, anomalies cérébrales etc..) l'interaction entre le biologique et le "psychique" (vécu,langage, environnement, apprentissages) reste du domaine du complexe. Je pense que tes enseignants seront d'accord avec moi.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (26 octobre 2019 à 16:35)
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prescripteur a écrit
Même si la plupart des affections psychiatriques ont en effet des corrélats biologiques (serotonine, dopamine, anomalies cérébrales etc..) l'interaction entre le biologique et le "psychique" (vécu,langage, environnement, apprentissages) reste du domaine du complexe.
merci prescripteur pour ses mots, qui resume bien ce que je voulais dire par scientificité en devenir :)
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LLoigor a écrit
Même dans mon entourage le plus élargie, amis de la famille, amies de potes etc, je connais personne qui ai était appelé a venir faire le juré thinking
Moi non plus! Cela n'arrive qu'aux autres.
LLoigor a écrit
PS/@ Hilde : il m'avait bien semblait que toi aussi t'es pas fan de psychanalyse Freudienne ^^ (Yung en revanche j'aime bien, mais c'est a des kilomètres des bêtises de Freud, il a d'ailleurs arrêté de le soutenir.
Pour être tout à fait juste, ça m'a intéressée il y a plus de 20 ans entre une fin de stage en entreprise et une rentrée universitaire, et suite à une rupture sentimentale avec un être très très étrange... je suis allée chercher des explications dans ma bibliothèque de quartier et j'ai dû lire tout leur petit rayon psy, et il y avait un peu de tout mélangé, de l'ancien (Freud...) et du récent (Psychologie clinique...), mais surtout à la sauce psychanalytique, France oblige, quoiqu'à l'époque je ne faisais pas la distinction et n'en aurais pas été capable.
Il faut avouer que les écrits psychanalytiques étaient séduisants, brillants même souvent, leurs concepts flatteurs, et sans recul sur le sujet ou formation à la démarche scientifique c'est piégeux. Jung, sa psyché et ses archétypes (si je me souviens bien...) ne me semblait pas absurde, pas plus que les idées d'inconscient, de conscient, de ça, de moi, ou de surmoi. Les délires de Lacan ne sont pas passés en revanche
Un peu plus d'un an plus tard j'ai découvert l'école de Palo Alto et tous leurs ouvrages publiés au Seuil, ça a été le coup de foudre, et si je me souviens bien j'avais, pour ce qui me concernait, refermé le chapitre psychanalyse un peu avant ce moment-là, probablement aidée par deux ouvrages d'un psychanalyste (qui apparemment l'est resté...) : Qu'est-ce que la psychanalyse ? et L'expérience psychanalytique, enfin surtout l'un des deux mais je ne sais plus lequel...
On ne peut pas échapper au fait que plusieurs décennies durant dans la seconde partie du XXè siècle, la psychanalyse a imprégné toute la vie intellectuelle française, et qu'il en reste des traces indélébiles un peu partout, ne serait-ce que conceptuelles ou sémantiques, qu'aujourd'hui des psychiatres et psychanalystes très médiatisés, auteurs de best-sellers, diffusent encore haut et fort les thèses psychanalytiques sous couvert de médecine ou de philosophie, et qu'à moins d'un génocide, et encore, il faudra encore du temps pour totalement effacer les influences qui ne relèvent que de l'élucubration...
D'ailleurs il y a des concepts que je trouve intéressants et que j'aimerais pouvoir manipuler dans un sens épuré sans avoir à trimballer en même temps toute la connotation psychanalytique et les théories sous-jacentes qui leur sont attachées, comme attachement justement, mais il y en a un un tas d'autres: catharsis, déni...
Qui n'a entendu parler de Boris Cyrulnik par exemple, célèbre neuropsychiatre?
Si on pouvait les éliminer du service public de l'audiovisuel ça ne ferait pas de mal. La macronie pourrait s'y coller.
prescripteur a écrit
Il ne semble y avoir aucune obligation d'etre psychiatre ou psychologue pour devenir expert judiciaire. La "compétence" est la seule obligation et donc laissée à l'appréciation des juges chargés de faire la liste d'experts. Je ne sais pas quelle est la pratique sur le terrain
Logiquement une expertise psychiatrique fera appel à un psychiatre, et une expertise psychologique à un psychologue diplômé, mais c'est à confirmer.
prescripteur a écrit
Sur les expertises psychanalytiques voir cette charge :
https://blogs.mediapart.fr/pierre-laroc … edifiant-1
Oui, et en totale impunité.
Dernière modification par Hilde (26 octobre 2019 à 17:51)
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Après s’être répandue comme une traînée de poudre dans la première moitié du XXe siècle, surtout aux États-Unis, la psychanalyse a vu sont autorité se réduire comme peau de chagrin. L’histoire officielle du freudisme a été progressivement remise en cause par ceux que l’on appelle en anglais « Freud scholars », soit, en traduction littérale, les « érudits de Freud ». Ceux-ci ont révélé bien des mensonges dans l’œuvre originelle.
Parallèlement, la psychanalyse a été déconsidérée en tant que thérapie. Dans l’Europe du Nord et les pays anglo-saxons, elle n’est quasiment plus enseignée en faculté de psychologie et a trouvé refuge dans les facultés de lettres ou de philosophie.
Au Pays-Bas, nation où l’on consomme le moins d’anxiolytiques, la psychanalyse est quasi inexistante en tant que thérapie. Aux États-Unis, seulement 5.000 personnes suivent une psychanalyse : un chiffre qui, rapporté aux 295 millions d’Américains, apparaît aujourd’hui tout à fait marginal. La célèbre Société psychanalytique de New-York peine chaque jour davantage à recruter des candidats. Le Myers, l’un des manuels les plus utilisés par les étudiants de psychologie outre-Atlantique, ne consacre que 11 pages aux théories freudiennes, sur les 830 qu’il comporte !
La France et l’Argentine auraient-elles raison, seules, contre le reste du monde ? »
Bien sur un groupe de psychanalystes a fait bloc (vis a vis du livre noir et des gens osant critiquer Freud et la psychanalyse) avec beaucoup de malhonnêteté et de l'influence dans les médias.
Après j'ai aussi regardé ailleurs, même constat, et encore d'autres absurdités de Freud.
Puis connaissant de nom Carl Jung, je m'y suis penché, bon je le qualifie pas de psychanalyste et lui non plus (comme dit en haut il a tellement de bagage... il a soutenu Freud au début, pour retropedaler pour diverses raisons, bref)
Et Jung quand je lis des trucs a lui, ca résonne, "la psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné" fallait la sortir
https://citation-celebre.leparisien.fr/ … ustav-jung
Après voila je suis pas aller plus loin, tu as l'air bien plus renseigné sur la globalité en tout cas, moi c'était surtout un anti-Freudisme dirigé par ma soif (cf spoil) et un coup de coeur pour Jung (que je connais peu finalement)
Bonne soirée
EDIT: je suis venu ici via la citation j'avais pas vu que Blastfunk avait déjà parlé du "livre noir"
Franchement ce livre mérite d'être lu
PS: Freud aussi vis a vis de l'homosexualité c'était pas jojo...
PS2: qqun se souvient du nom que Freud a inventé pour justifier le fait qu'il s'endormait en séance les après-midi ?
Marie Bonaparte (une fervente admiratrice en plus et qui va le défendre jusqu'au bout, l'a grillé plusieurs fois) et Freud c'est justifié par la méthode de "l'ecoute inconsciente ou endormi ou je sais plus quoi" arf j'ai un trou et je l'ai cherché et retrouvé y a pas longtemps mais la entre ma manie a tempérer et mon manque de temps, je vais m'abstenir de fouiller mes bookmark ^^
Si quelqu'un se souvient du nom exact, merci de me citer
C'est le comble du ridicule ^^
Dernière modification par LLoigor (27 octobre 2019 à 01:30)
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prescripteur a écrit
Je dis ça car un trouble psychiatrique à bien des bases neurologiques au sens qu'il y a des modifications ou structures altérées dans le système nerveux du patient
Excuse moi Heashka mais je trouve que tu manifestes l'enthousiasme de la jeunesse. Mes rencontres avec la maladie mentale ont un peu douché mon enthousiasme initial que ce soit sur le plan des explications (anomalie biologique ou neurologique ?) ou de l'efficacité des traitements.
Même si la plupart des affections psychiatriques ont en effet des corrélats biologiques (serotonine, dopamine, anomalies cérébrales etc..) l'interaction entre le biologique et le "psychique" (vécu,langage, environnement, apprentissages) reste du domaine du complexe. Je pense que tes enseignants seront d'accord avec moi.
Amicalement
Je ne comprends pas ton message car ce que tu exprimes est exactement ce que j'évoquais, nous sommes d'accord que dans les affections psychiatriques il y a des substrats neurobiologiques.
Du coup je ne comprends pas trop car c'est bien ce que je disais, non ?
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Heureusement - même si je ne veux pas faire la promotion de ma spécialité ni me mettre à dos mes collègues soignants - les neuropsychologues remplacent petit à petit les cliniciens psychanalystes par nos formations et thérapeutiques validées scientifiquement.
Je ne pense pas que la neuropsychologie, à ce stade, soit capable de "guérir" la plupart des maladies mentales à partir des connaissances sur la physiopathologie. Ce que je regrette, bien sûr. Actuellement les TCC et les thérapies familiales sont probablement les plus efficaces, et ne font pas référence à des modifications biologiques ou neurologiques.
Pour exemple je prends la dépression où le rôle de la serotonine est avéré. Mais les AD serotoninergiques sont inefficaces chez au moins 30% des patients et les psychiatres doivent souvent tester plusieurs AD sans pouvoir prévoir à l'avance l'effet de tel ou tel AD.
Donc entrevoir des mécanismes biologiques a fait avancer le traitement mais, malheureusement, est encore insuffisant.
Pour de nombreuses autres maladies (autisme, schizophrénie) les mécanismes neurophysiologiques sont encore mal connus et même leur présence encore discutée.
Mais si à travers tes lectures et tes enseignements tu as de meilleures perspectives, je serai ravi de les découvrir.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (27 octobre 2019 à 12:03)
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prescripteur a écrit
Oui mais tu disais aussi
Heureusement - même si je ne veux pas faire la promotion de ma spécialité ni me mettre à dos mes collègues soignants - les neuropsychologues remplacent petit à petit les cliniciens psychanalystes par nos formations et thérapeutiques validées scientifiquement.
Je ne pense pas que la neuropsychologie, à ce stade, soit capable de "guérir" la plupart des maladies mentales à partir des connaissances sur la physiopathologie. Ce que je regrette, bien sûr. Actuellement les TCC et les thérapies familiales sont probablement les plus efficaces, et ne font pas référence à des modifications biologiques ou neurologiques.
Pour exemple je prends la dépression où le rôle de la serotonine est avéré. Mais les AD serotoninergiques sont inefficaces chez au moins 30% des patients et les psychiatres doivent souvent tester plusieurs AD sans pouvoir prévoir à l'avance l'effet de tel ou tel AD.
Donc entrevoir des mécanismes biologiques a fait avancer le traitement mais, malheureusement, est encore insuffisant.
Pour de nombreuses autres maladies (autisme, schizophrénie) les mécanismes neurophysiologiques sont encore mal connus et même leur présence encore discutée.
Mais si à travers tes lectures et tes enseignements tu as de meilleures perspectives, je serai ravi de les découvrir.
Amicalement
Bonjour,
Tout à fait d'accord.
Par contre, il me semble que le rôle de la sérotonine ( sans parler de dopamine ou noradrénaline) a été récemment remis en question.
Peut-être à cause du manque de résultats tout à fait probants dans l'étude de l'efficacité des antidépresseurs, qui reste comme tu le dis inférieure à d'autres thérapies.
Par exemple :
http://www.psychomedia.qc.ca/depression … e-en-doute
Bon d'accord, c'est psychomedia...
J'ai trouvé ça rapidement, et l'on doit pouvoir trouver d'autres sources plus complètes et plus fiables.
Mais effectivement, certains membres du corps médical semblent ne plus se contenter d'incriminer en priorité les neurotransmetteurs/neuromédiateurs , pour proposer quelle autre explication à la place ? Je ne sais pas... Sont-ils sur la bonne voie ? Je ne sais pas non plus.
Mais les choses bougent, dirait-on.
C'est déjà ça.
Espérons seulement que cette remise en question des perturbations biologiques ne nous reconduise pas à la Psychanalyse...
Cordialement,
Blast.
Dernière modification par blastfunk (27 octobre 2019 à 21:35)
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LLoigor a écrit
Bien sur un groupe de psychanalystes a fait bloc (vis a vis du livre noir et des gens osant critiquer Freud et la psychanalyse) avec beaucoup de malhonnêteté et de l'influence dans les médias.
Il y a clairement une sorte de lobby, du moins des réseaux suffisamment influents pour réussir à faire plus ou moins censurer ce qui les gêne, tout en trustant certains canaux de communication (du genre l'expert sur plateau TV). Leur motivation est essentiellement crapuleuse je pense: ne pas tuer la poule aux oeufs d'or, surtout pour ceux qui pondent des essais, et puis ça doit être assez jouissif de réussir à faire asseoir un inconnu sur un divan tout en lui prenant son argent. Dans les confessionnaux c'est resté gratuit.
Quand on regarde la longueur de linéaire qui est réservée à la psychanalyse, soit dans les rayons psychologie, soit en développement personnel, c'est totalement effrayant. Chaque jour continuent de sortir des ouvrages de développement personnel à la sauce psychanalyste à destination du grand public. Et les librairies continuent de les acheter. L'hydre de Lerne en comparaison c'est du rêve!
LLoigor a écrit
Après voila je suis pas aller plus loin, tu as l'air bien plus renseigné sur la globalité en tout cas, moi c'était surtout un anti-Freudisme dirigé par ma soif (cf spoil) et un coup de coeur pour Jung (que je connais peu finalement)
Si je n'ai pas lu Le livre noir etc., (un jour, si je le trouve à emprunter*) et ne connais pas tous les détails, je n'ai absolument aucune sympathie pour Freud que je considère un imposteur intégral (ce qui n'est pas le cas de tous les psychanalystes), mais il est mort depuis longtemps et ce qui me pose problème est l'influence résiduelle de la psychanalyse aujourd'hui, au XXIè siècle, en France (et je ne pense pas en savoir beaucoup plus que toi sur le sujet^^). Comme si les gens se retrouvaient désemparés dans un monde post-monothéiste (enfin presque...) alors qu'il y a tant à faire avec le climat...
Enfin il y a un tas de questions légitimes, ce qui n'est pas normal est de se contenter de réponses commerciales et d'en redemander.
Je me souviens d'un ancien collègue qui avait arrêté la cigarette et tenait avec des gommes de nicotine tout en taxant une clope de temps en temps. Toutes ses économies de tabac passaient dans un psy(chanalyste) qu'il allait voir une fois par semaine...
prescripteur a écrit
Pour de nombreuses autres maladies (autisme, schizophrénie) les mécanismes neurophysiologiques sont encore mal connus et même leur présence encore discutée.
Qu'est-ce à dire que leur présence est encore discutée?
En ce qui concerne la schizophrénie comment cette non-présence serait-elle compatible avec l'effet constaté des traitements médicamenteux qui viennent perturber les mécanismes?
De toute façon ce n'est pas qu'une question de mécanismes différents sur une même base, ça démarre avec l'embryologie (donc les gènes et l'environnement jouent un rôle), le neurodéveloppement, donc la structure elle-même peut différer, pas seulement la biochimie, le fonctionnement des réseaux de neurones une fois à maturité, etc.
*Edit: du coup puisque joel a pointé vers le lien de blastfunk, la question ne se pose plus.
Dernière modification par Hilde (27 octobre 2019 à 19:31)
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