Bonsoir tout le monde, moi c'est Restius.
Tout d'abord merci au forum et à ses membre pour tout ce que vous m'avez apporter tant sur une aide parfois mais surtout à étancher ma soif de connaissance sur les drogues et les moyens de se défoncer, de façon responsable et sans danger évidement.
Alors j'ai 23 ans et je me décide à venir sur ce forum pour partager avec vous, échanger je pense que j'en ais besoin, en ces temps troubles pour moi...
J'ai eu ma licence de psychologie l'année passé (mon histoire est principalement celle d'un étudiant), je fais pas mal de sport (malgré mes démons)
Je me livre à vous entièrement dans cette présentation.
J'ai commencer le canna à 15 ans j'ai toujours fumer irrégulièrement, jamais en journées sauf quand j'avais rien à faire ou alors avec des copains mais pas en extérieur (l'angoisse). Ma conso variait et j'ai toujours voulue arrêter la conso régulière et j'ai réussit lorsque que j'ai quitter mon groupe d'amis de fumette avec qui j'étais tout le temps. Il s'en est suivit des consommations par épisodes plus ou moins long mais qui sur la longue,me renfermaient et me donnaient des angoisse, ce qui m'a donc pousser a totalement stopper aujourd'hui même si il m'arrive d'en consommer occasionnellement.
A 16 ans je découvre le
subutex, j'ai bien aimé quelques fois mais la redescende est terrible avec ce produit pour les effets procurés. Je l'ai trouvé dans l’armoire de mon père, c'est la que j'ai deviner et commencer à comprendre que c'est un ancien dépendant à l'
héro. On en à jamais parler mais je l'ai toujours su car sa seul explication pour ces médocs sont des douleurs du dos, or il n'est pas d'usage de prescrire de la
bupré pour ça. Puis je l'ai récemment appris à son insu.
Vers les 18 ans c'est les
taz, la
md, le
speed dans les teuf et autres soirées electro. J'ai eu ma période et aujourd'hui j'ai stopper totalement. J'en prendrais si l'occasion d'une soirée se présentais à moi mais sans plus.
Le soir de mon bac j'essaye la
cocaïne, très agréable aussi mais de temps en temps. Je n'en consommerais que régulièrement que l'année de mes 22 ans ( 1 à 2 fois par semaine pendant 6 mois). J'essaye de ne plus en prendre mais la tentation est grande sachant que ce n'est pas moi qui l’achète le plus souvent :p.
J'ai essayer les champignons hallu aussi mais dommage car je n'avais pas de set and setting et avec ma nature anxieuse ça n'a pas fait bon mélange --> Les bon bads
Les
opiacés, de bons amis ceux la, surement parmis les moins destructeurs pour le corps j'ai l'impression (comparé aux bons amphetes coco et
alcools surtout). On commence par le regretter sirop codéiné en
lean de vodka(avec les
antihistaminiques s'il vous plait), c'était très sympa je regrette cette époque. Les détournements de pharmacie avec autorisation (ok des fois j'ai chapardé mais le médicaments n'était pas utiliser par la personne. Grosse pensé à mon oncle et sa
morphine post opératoire d'il y avait 2 ans). Le
tramadol récemment, qui m'a bien plus aussi. Le soucis avec les ptis
opiacès c'est que c'est compliqué de les trouver, la
descente parfois dur et puis l'addiction physique. Addiction physique qui me fait ne pas essayer l’héroïne, je sais qu'on ne tombe pas accro en une fois mais je ne veux pas ouvrir cette porte de plaisir la, j'ai peur de trop aimer et vu comment je consomme c'est prendre le risque de rester accrocher à un énorme poids.
Les benzos, mon médecin m'en avait prescrit à une époque ou je faisait un stage en hôpital qui m'avait éprouver. Ce sont des alliés utiles notamment pour les redescentes de stims mais une vrai saleté si on les prend tout les jours en festif. J'ai passer une bonne partie d'un été à planer sec à
base de benzo et d'
alcool, je recommande pas c'est sale et étrange comme trip
Et pour finir l'
alcool, mon grand ami lui aussi, l'ami de toute la société, d'une culture... Il m'a toujours suivit sans que je m'en inquiète. Sans m'en rendre compte je suis devenu alcoolique....
Je vous explique :
Ah oui au fait je parle d'arrêter car mon but ultime serait de ne plus toucher à quelque drogue que se soit ou alors occasionnellement. La drogue me sert à me déconnecter
Car voyez vous j'ai un grave mal être au fond de moi qui fait que j'ai envie de me terrasser avec tout ce que je trouve, me détruire, me faire oublier un seul instant mes souffrances. Lesquelles me direz vous ? Bien moi même je ne sais tout mais disons que c'est lié à ma personnalité : j'ai du mal socialement avec les gens, a me faire des amis, être sympa, tisser des liens approfondir une relation, faire confiance, être joyeux désinvolte. J'ai peur de l'autre et j'ai peur d'affronter la vie en quelque sorte vous voyez. Je me sent complexer et souffre terriblement de ne pas avoir plus d'amis que ça, pas de copine, mais surtout de ne pas être "fonctionnelle" socialement.
Parce que mon combat c'est de lutter contre mes problèmes et essayer de faire mieux, avancer malgré tout. Le soucis c'est que j'ai l'impression que je n'y arrive pas, car c'est ancré au fond de ma personnalité.
Il y a aussi ma relation avec mon père ( je vis chez moi) qui est vraiment mauvaise, on arrive pas à s'entendre, on se comprend pas. Il est désormais alcoolique, ne travail plus, il souffre je le vois, je connais sa vie il a beaucoup souffert et sa me fait encore plus mal. Il a des comportement toxiques comme par exemple toujours critiquer, être impolis et irrespectueux. Ce qui me braque .Chez moi je ne peux compter sur personne pour parler discuter même si mes parents sont vraiment géniaux pour le reste, c'est plus une défaillance affective qu'il y a dans cette famille en fait.
D'ailleur oui il y a biens des membres de famille avec sa va bon train les gros apéros, les soirées a taper de la
cc, tout sa sans trop payer voir pas du tout de mon coter, donc la aussi j'ai toujours l'occasion de me foutre en l'air. Pourquoi cracher dessus après tout quand on veut mourir ?
Oui parfois même si je sais que je ne passerais pas à l'acte j'ai une très profonde envie de mourir car je souffre. Puis après tout la drogue n'est pas une forme de suicide me direz vous ?
Bon voilà sur ma situation psychologico-familiale .
Sur mon alcoolisme, je ne me suis jamais vu comme telle auparavant. Simplement j'ai toujours plus bu que les autres, car ça me désinhibait et calmais mes angoisses. La bibine à aussi souvent gâcher des occasion d'affronter mes peurs et me construire socialement quand elle n'a tout simplement pas gacher ma soirée et celle des autres !
Donc je me suis mis à boire à hauteur d'une cuite ou deux par week-end, puis les repas de famille toujours bien arrosé que j'abordais souvent encore ivre de la veille. On est donc de minimum 1 a maximum 3 cuites par week-end. Je me cachait dès que je le pouvait derrière l'
alcool car l'idée de rencontrer l'autre m'angoisse, j'en ai peur aussi.
C'est donc que de fil en aiguille je prend cette habitude. Puis l'année passé je commencer à boire seul et en semaine malgré mes cours
C'est aussi à cette période que j'ai beaucoup consommer de
coke en week-end, je trouve que les drogues même une fois l'effet passer mettent dans un sale mood, qui peut pousser à recommencer par dessus.
Je consomme donc seul et pour m’évader, la ou avant je fumais mes
joints ou
douilles, la je bois. Cette période à été plutôt courte mais l'habitude de boire seul reste.
Puis arrive le confinement et la : Boum, le craquage total étant enfermer sans possibilité de reprendre mes activités habituelles et surtout obliger d’être constamment avec mon père. Je me drogue les première semaines pour arriver à boire et me mettre au minimum 3 cuites par semaines sans m'en rendre compte. Je bois même de l'
alcool à 95 que j'avais garder pour de l'extraction de plantes....
La première goutte d'
alcool me fait ressentir un énorme
craving et je dois m’enfiler une bouteille ou le pack de bière pour être bien.
Finalement le lendemain d'une énième cuite ou j'ai vraiment fait n'importe quoi (les bières de clodo à 10% sa tabasse sec j'avais oublier), j'appelle mon médecin et lui explique de problème (téléconsultation). Bilan : Il me donne du
selincro à prendre 1 fois par jour et du
seresta 10mg a prendre quand je suis angoissé.
Sa va faire 4 jours aujourd'hui, je n'ai plus envie de boire, un verre me suffit largement. Par ailleurs au moment ou j'écrits ce poste je m'en suis ouvert une pour arroser le benzo, je voulais panner peu...
C'est la que je réalise que je chemin est encore long mais que je suis sur la bonne voie.
Le fait de ne plus avoir envie de boire de façon compulsive et d'avoir pris conscience de mon alcoolisme me remet vachement en question et lève un voile sur une partie de moi même que je n'avais pas saisie. Sur cette souffrance terrible et puissante que j'éprouve, je vais essayer de faire avec tant bien que mal et améliorer petit à petit les choses pour aller mieux c'est ça le combat de la vie je crois bien, être fort.
Je n'ai peut-être pas été accro physiquement à l'
alcool, mais contrairement à tout ce que j'ai toujours pu prendre comme drogue il à toujours été près de moi et pernicieusement je m'en suis trop rapproché. Le fait d'avoir un père alcoolique n'aide absolument pas.
Donc voilà mon histoire et ou j'en suis actuellement, j'ambitionne de partir de chez moi d'ici la rentré, de me couper de ma famille toxique,d’être enfin libre et repartir à 0. Afin de rencontrer de nouvelles personnes, affronter la vie, apprendre et grandir de ses erreurs puis petit à petit me construire une vie saine sur tout les points et qui sait pourquoi pas trouver l'amour.
Fin voilà je vous remercie d'avoir lu ce maxi pavé que je vous ais pondu mais je vous le promet il vient du fond de mon cœur.
Bises