Bonjours a tous,
C'est avec beaucoup d'émotion que je me présente enfin sur psycoactif. Ça y'est j'ai 18 ans putain.
Cela fait de nombreuses années que je fréquente ce site sans jamais y participer du fait de ma minorité.
Cela doit bien faire 4 ans que je parcours ce forum avec avidité.
Je suis une jeune femme vivant dans une petite ville bloqué entre Paris et Versailles,
ayant grandi dans un milieu bourgeois catholique assez fermé d'esprit.
Je suis née avec une dependance au sucre, ma mère consommant des quantités astronomiques de m&ms durant la gestation.
Ils étaient obliger de mettre du sucre dans mon biberon et de diminuer progressivement les dose.
Déjà je ne me considère pas comme quelqu'un de sain d'esprit, clairement pas.
J'ai été diagnostiquée dépressive a 13 ans, et je le suis toujours. Alors bien sur mes psychiatres fouillent et creusent ma vie afin d'y trouver la raison de mon mal être. Et j'ai l'impression que plus on creuse, plus on trouve de la merde.
Je commence a avoir un beau petit cv de maladie ou déviation de la norme qui me pourrisse le quotidien on va pas se le mentir.
Depressive, autiste asperger, toxicomane, hypersensible et schizophrene.
Je ne me souviens plus trop a quand remonte ma fascination pour les drogues.
Je me souvient juste de la soirée qui a tout déclenchée.
C'était en troisième, je ne me sentais pas a l'aise dans ma peau (enfant précoce) et surtout pas a l'aise avec mes petits camarades.
Et a cette soirée la il y avait un bouteille de vodka.
Apres avoir longuement hésité je bu un fond de verre.
J'ai tout adoré, le
gout, la chaleur que ça me procurait a l'intérieur et surtout après plusieurs verre, j'étais joyeuse, a l'aise avec mes camarades, la musique de merde qui passait me paraissait tout de suite bien meilleure et ce fut incroyable.
J'avais pas bu tant que ça, mais ça c'était remarqué et on m'a harceler après ça.
L'image de petite intello a été ébranlée, c'était inacceptable pour une fille comme moi de boire.
Soit a partir de ça j'ai commencer a boire seul chez moi et a me cacher en soirée.
Et tout c'est accélérer.
Seconde, j'ai quinze ans je change d'établissement je passe dans le publique.
je commence a fumer des clopes. J'ai envi de me drogué mais je ne trouve personne, aucun groupe me permettant d'accéder au graal.
Alors un jour je décide de me debrouiller toute seule et que je n'ai besoin de personne.
Premier reflex je fouille l'armoire a pharmacie.
Tramadol.
Je prend une dose assez faible et je vais en cours.
Incroyable encore une fois.
Ça devient un rituel j'en prend tout les vendredi.
Bien sur je ne me suis pas arrêter la. Le dark web s'est montré parfait pour moi.
Avec quand même une bonne galère a acheter du
bitcoin en étant mineur.
Le truc qui me faisait le plus envi c'était la
md.
Le premier truc qui m'a marqué c'était les prix : beaucoup moins cher que je l'imaginais.
Bref me voila avec mes 5
taz de 250 mg.
Après un test allergique (j'étais assez attaché au
rdr, histoire que mes parents me retrouve pas morte dans ma chambre) j'en ai pris un entier et ce fut le bonheur le plus grand de ma vie. Je voyais enfin un futur lumineux.
C'était le paradis. Un paradis artificiel mais un paradis quand même.
Je savais bien qu'il fallait attendre un mois au moins entre chaque prise.
Je respectais a peu près.
Apres ça on ne m'arrêtais plus.
J'ai passer une grosse commande.
1G de
coke 1G de
ketamine 1G de
md et 10
buvard de 100ug de
lsd.
J'était vraiment raisonnable par contre, j'y allais a mon rythme et je n'avais pas du tout un comportement addictif.
Je vais résumer brièvement mes impression (dont je pourrai parler plus en détails autre part)
Cocaïne: très déçu, j'en ai jamais repris car trop cher et trop addictif pour ce que c'est.
Ketamine : gros problème de dosage donc K hole assez traumatisant la première fois, mais par la suite expérience assez cool.
LSD: grosse claque et extase, est devenu ma drogue préférée
Md: gâcher puisque prise sous antidépresseur
ISRSOuais ça a été aussi un paramètre a prendre en compte: les interactions avec les médocs.
Je connais par coeur tout les types d'antidépresseur et autre médoc pour la santé mentale et leurs interactions avec les drogues.
Ceux qui m'a vite fait abandonner tout ce qui pouvait toucher a la
sérotonine. Pour le meilleur et pour le pire.
Apres ça commence a devenir un peu flou dans ma tête. J'ai essayé le
cannabis dans des dosage assez énorme avec beaucoup de deception (tu m'étonnes que ça me paraissait fade vue ce que je m'envoyais).
J'ai essayé la
mephedrone.
Ma dépression s'aggravais, j'avais de plus en plus de mal a suivre en cours.
En première , je me suis fait larguer comme une merde par mon premier grand amour.
Ça a complètement dérailler. J'ai essayé le
speed et ai commencer a en consommer tout les jours. Ça me permettait de pouvoir me lever le matin. J'avais un traitement antidpresseur qui était trop sédatif pour moi (la mirtazapine ) et au lieu d'en
parler, je me suis enfoncer dans cette équilibre plus que douteux.
J'ai fini par mener une expérience sur moi. Combien de jours je pouvais tenir sans dormir et sans manger.
Heureusement que je suis pas nazi.
5 jours. C'est la réponse. J'ai perdu 5 kilos. Un par jour.
Et J'ai fini a saint Anne.
C'était juste pour cause de dépression, je me suis toujours débrouiller pour tout cacher.
La bas, j'ai enfin pu trouver des gens a qui je pouvait parler. Les patients pas les médecins.
J'y ai trouver mon premier vrai copain. Un toxicomane autiste psychopathe ( vraiment psychopathe diagnostiqué ) de dix ans mon ainé, qui m'aimait pour que ce que j'étais.
Et ça m'a fait du bien mais aussi du mal.
Avec lui je consommais énormément mais que le weekend.
Il me disait que je pouvait consommer mais que le weekend.
C'est a partir de ce moment que j'ai eu un comportement addictif. Des que j'avais a consommer je ne pouvais pas arrêter et faire des réserves comme je le faisais avant.
je me mettais des énormes race sa mère.
C'était l'exemple de tout ce qu'il ne fallait pas faire. Et il me le disait.
Complètement bousillé a 27 ans. Sans aucun diplômes. Et sans avenir.
J''en avais 16. J'étais et je le suis toujours une ado sans repère
d'une fragilité extrême.
Avec lui j'ai commencer a prendre des drogues vraiment destructrice tel que la
meth ou l'
héroïne.
Je lui disais pour le rassurer que de doute façon j'y serai venue toute seul comme une grande. Mais en réalité j'en sais rien et je saurai jamais.
Il contrôlait par le pouvoir de l'amour mes consommations.
Il y avait le Pacte.
Je suis restée 3 mois a saint Anne.
Ma relation a continué mais a été a distance durant 5 mois puisque qu'il est partie dans un centre psycotherapeutique a Montpellier.
Après ça je suis retourner au lycée, je me suis débarrasser de mon addiction au
speed.
Mais je suis retombé avec une addiction a la
mephedrone.
J'avais un emploi du temps aménagé.
Je n'étais pas du tout intégré a ma classe et une phobie scolaire pointait le bout de son nez.
J'étais en attente d'un soin étude.
Je suis arrivée dans mon soin étude.
C'est une sorte d'internat/hôpital psychiatrique avec des cours.
On était le plus souvent trois par classe pour un prof.
Mais je n'allait jamais en cours.
Pour la simple et bonne raison que j'avais directement trouver mon groupe d'amis qui était tout aussi taré que moi.
A partir de ce moment la je consommais du
cannabis tout les jours.
Cette période a été incroyable. J'étais dans une série un peu a la skins.
C'était extrêmement riche en émotion, très intense.
J'avais un groupe d'amis qui représentait tout les vices de la société.
On avait chacun notre spécialité.
La mienne c'était la drogue. Mais bien sur tout s'entremêlait.
L'argent, la drogue, le sexe...
On était très mal vue dans cette hôpital.
On était le groupe avec lequel il ne fallait pas traîner.
Des rumeurs circulaient sur nous.
Apparement on organisait des partouze bdsm dans le parc de sceaux et on se refilait tous des mst.
Bien sur c'était faux. Mais a cause du
cannabis que je consommaient quotidiennement de façon intensive. J'étais complètement paranoïaque.
Je me sentait suivi, observée. J'avais terriblement peur que l'on me dénonce. Aussi bien les "soignant" que les patients.
Parce que le plus grand risque que je courait c'était de me faire enfermée.
Des qu'un mineur mais sa vie en danger on l'enferme.
Je suis dépressive et assez suicidaire donc je met ma vie en danger en permanence.
Pendant cette période je ne supportais pas la sobriété.
Je cherchais en permanence l'état second.
Donc quand il n'y avait pas assez de
cannabis, je buvais. Je buvais énormément.
J'ai aussi découvert une autre façon de me droguer "plus naturellement"'.
Le vol. Avec ma meilleur amie on volait a l'étalage partout.
On avait des pic d'adrénaline. Et en plus on avait plein d'objet qui comblait notre coté matérialiste. Vraiment beaucoup.
Donc pendant cette période j'ai tout fait.
J'écoutais de la tek sein nu dans des parc. Sniffé de la
md dans des buissons. Dealer du
cannabis, du
speed de l'
héroïne tout ça pour fiancer mes propres consommations, voler plus de 2000 euros dans des magasins, en cumuler.
Et puis comme tout a une fin, mes amis ont commencer a se faire virer.
Je suis devenue alcoolique et me suis rattacher a un autre groupe de personne qui me comprenait beaucoup moins.
Ce qui me rendait de plus en plus mal.
Mes conduites a risques sont devenus de plus en plus fréquentes: rester seul dans un parc la nuit complètement bourré et défoncer c'est pas top.
Dans ce nouveau groupe il y avait des filles qui se prostituaient.
Ce groupe la me jugeait mais au moins n'allaient pas me dénoncer si je sniffait de l'
héroïne.
J'étais toujours avec mon copain, on se voyait le week end mais l'amour n'était plus vraiment la.
J'ai fait une overdose d'
héroïne, ça été l'expérience la plus proche de la mort que j'ai eu.
Je m'en suis sortit toute seule avec ce reflex du corps qui veut absolument vivre. J'avais arrêter de respirer. Et mon reflex a été de prendre une grosse trace de
speed.
Ce qui m'a sauvé la vie.
Je me suis fait virer de cet hôpital a mon tour.
J'ai intégrer un hôpital psychiatrique de jour. C'est a dire que j'y vais qu' en journée et je rentre chez moi le soir. Dans cette chambre ou j'ai tout vécu.
Le bonheur le pus intense ainsi que le désespoir le plus profond.
J'ai quitté mon copain. Ce qui a été une très bonne décisions puisque je me suis rendu compte de plein de choses.
Que dans ma vie j'ai toujours pris la fuite sur mes problèmes.
Avec ce putain de confinement, et mon hôpital de jour qui a fermer, je suis aller vivre chez mon nouveau copain. Ne pouvant pas supporter l'idée de rester dans ma putain de chambre.
Je consomme beaucoup moins de drogues dures, je me suis tourner pendant un temps vers des drogues légales : des
truffes magiques, du
kanna, du
lsa...
Mais me voila de nouveau dans ma chambre, avec des envies d'
héroïnes et de
lsd.
Je viens de commander sur le dark web de l'
héroïne, du
lsd et du
2cb.
Donc maintenant, j'ai arrêter de croire que je pouvais guérir mes maladies. J'ai décider de vivre avec. J'ai arrêter de prendre des antidépresseurs ( après 5 traitements différents j'ai arrêter d'y croire ) je fait de mon mieux. Mon unique diplôme c'est le brevet. Et je vais tout faire pour m'en sortir avec.
Je pense faire médecine et devenir addictologue parce que j'en suis capable.
Ceux n'est pas le mot de fou qui me fait peur mais celui de malade mentale.