Salut,
Sage décision, sans pression, petit à petit tu va y arriver. Ne te culpabilise pas si tu fait des petites rechutes, ça fait carrément parti de la phase d'abandon.
Si tu veux arrêter les
douilles il y a un deuil à faire : le flash de la
douille. Tu peux continuer le
tabac, et le canna, mais faut abandonner l'idée du flash.
Pour repasser aux
joints il faut que tu abandonne l'idée de la grosse montée qui t'envahis quand tu recrache la fumée.
Comme tu as l'air d'avoir commencé tu peux essayer de changer tes habitudes petit à petit avec de petites résolutions.
Déjà retarder l'heure de la première
douille, à la place fumer des
joints, quitte à compenser sur les
joints pendant un moment, ça reste les même molécule mais administrées de façon plus soft. Finalement garder la
douille du soir et la remplacer par un
joint.
Pas de bédave le matin aussi c'est un bon début.
Pu mettre de
tabac dans tes
douilles aussi pour éviter le flash.
Ce qui accroche beaucoup en
bang (et en
joint) c'est le
tabac, la synergie est vraiment excellent je trouve, mais du coup c'est plus le flash de
tabac qui est kiffant avec la
douille et qui accroche bien. Donc peut être que tu peut essayer de dissocier ton addiction au
tabac de celle au
cannabis. A l'époque je m'étais trouvé un
tabac à rouler très fort en
nicotine (américan spirit jaune). Et je roulais des grosses clopes.
C'est comme ça que j'avais diminué et finalement arrêté les
douilles en repassant aux
joints. Mais j'ai mis un moment à arrêter, j'ai voulu calmer à partir de 16 ans je suis resté 4ans à taper des
douilles avec des hauts et des bas. J'ai cassé mon
bang plus d'une fois et j'ai souvent fini par taper dans de la cristalline avec un effaceur et de l'alu de cannette...
Peut être qu'un vapo de compet' aux sels de
nicotine, en tirant des énormes lattes ça peux aider (je me permet de te proposer ça car c'est beaucoup moins nocif que le
bang je pense).
Après y'a aussi tout le rituel et toute l'ambiance réconfortante qu'amène le tapage de
douille, qu'est-ce que je kiffait entre les cours aller me poser dans le parking du lycée et couler ma grosse
douille enveloppant toutes mes angoisses dans un foncedée à la frères pétards. En gros il faut que tu réapprenne (et c'est pas forcément facile) à affronter ton état a jeun. Ça peut être violent de retrouver toute les angoisses et tout le bien être caché derrière la défonce, pour ça hésite pas si tu sens que c'est pas trop gérable à aller voir un addicto ou même un généraliste.
En tout cas ça vient avec la répétition et de l'autoconditionnement qui en découle.
Désolé c'est carrément brouillon et en vrac, mais j’espère que tu y trouvera quelques trucs bon a prendre.