Sevrage amphétamines

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We are all junkies homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Salut à tou.te.s !

Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à remercier chacun.e.s d'entre vous pour tout ce que j'ai pu lire depuis 6 mois sur les forums ou les blogs de Psychoactif. Je me suis laissé dériver, durant tout ce temps  là, au fil de vos jours, de mes nuits, de mes jours & vos nuits, vos vies passées, présentes & à venir, vos envies, vos rêves, vos voyages, vos craintes, vos départs, vos allers, vos retours, vos crampes, vos dégoûts, vos fêtes, vos joies, vos délires, vos envols, vos peurs, vos questions, vos réponses, vos questions sans réponse. J'ai tout lu de haut en bas, de bas en haut, zigzagué d'un sujet l'autre, d'une ambiance l'autre. J'ai ri, j'ai frémis, été ému aux larmes parfois. J'ai goûté au sel de votre écoute & votre  solidarité. J'ai aimé votre franchise.

Durant tout ce temps là, je n'ai jamais pensé à m'inscrire comme membre. Non pas que je me sentais différent, loin de là. Juste que vous lire, commencer par vous lire, par apprendre à vous lire, me semblait un préalable indispensable à toute possibilité d'un vrai partage réciproque.

& ce soir, cette nuit, c'est venu d'un coup, sans crier gare. Rempli le formulaire d'inscription avant de changer d'avis. Retranscrit le Captcha-je-ne-suis-pas-un-robot, réceptionné mon mot de passe & me voici, heureux d'avoir franchi le pas.

Pour ce qui concerne ma fiche de renseignements, ça tient en quelques cases. Je suis un mec de 46 balais au compteur & des poussières, Profession : Musicien, Signes distinctifs : un nez, une bouche, deux yeux, deux oreilles & une solide addiction aux amphétamines.

Tandis que j'écris, le chrono tourne, comme toujours & je suis à quelques heures d'une troisième tentative de sevrage. Pour l'historique, après 20 ans de consommation festive toutes  substances confondues ( je n'aime  guère la distinction  Festif / Non festif car je la trouve assez vide de sens mais je n'ai pas d'autres termes à proposer ), je me suis laissé accrocher il y a deux ans par les amphétamines. Un décès brutal dans mon  entourage, une  douleur insupportable, un besoin vital de tout mettre à distance en continuant cependant d'être fonctionnel, j'avais le choix entre la C & le speed. J'ai opté pour le second pour une simple question de thunes. J'étais  certain de pouvoir contrôler. J'ai contrôlé peau de balle. Les jours sont devenus des semaines, les semaines des mois  & les mois 2 années.

Ce que j'ai perdu dans l'histoire importe peu désormais même si ça me colle parfois des vertiges rien que d'y penser. Ce que je peux encore sauver, voilà l'enjeu.

J'ai deux tentatives de sevrage à mon actif. La première, à sec ( 2 mois). La seconde, progressive (3 semaines). Suis suivi par une addictologue dans un centre dédié aux usagers de drogues depuis un an. Mais, à l'approche de cette nouvelle tentative, j'aimerais avoir les témoignages des un.e.s & des  autres sur vos expériences ? Réussite, échec, comment, pourquoi, des astuces de grand-mères girl_cray2  ?

Une  envie de partage aussi. Car dans le coin où j'habite, il n'y a pas un groupe de paroles à moins de cent bornes.

Tous les retours d'expérience sont les bienvenus. Je considére en effet que s'il des caractéristiques essentielles & des souffrances propres à chaque substance en matiére de sevrage, il en est d'autres qui sont communes.

Merci à vous pour tout ce qu'il vous plaira de bien vouloi partager avec moi & une pensée solidaire à toutes celles & ceux qui se trouvent mis en difficulté par les récentes mesures de confinement.

Vous passe un salut transfrontalier !

Dernière modification par We are all junkies (20 mars 2020 à  09:45)

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We are all junkies homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Pour ce qui concerne les posologies, je tourne environs à 5g /semaine en vitesse de croisière depuis un an. Consommation quotidienne.

Sur le plan strictement médical, Je prend 300 mg de Wellbutrin depuis 11 mois & Un traitement d'appoint au Diazepam 10 mg pour toute la durée du sevrage

Dernière modification par We are all junkies (20 mars 2020 à  09:36)

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windingroads femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Je n'ai pas beaucoup de conseils, j'essaie moi meme d'arrêter les opiaces mais je te souhaite plein de courage et peut etre vas y doucement. Lhypnose et la meditation peuvent aider un peu :)

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We are all junkies homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 19 Mar 2020
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Merci pour cette réponse. L'hypnose, on m'en a parlé très récemment. J'étais pas chaud sur le moment. Mais, toujours curieux de tout essayer, j'ai fini par prendre contact, il y a quelques jours, avec un gars dont on m'a vanté le talent en matières d'addictions. Affaire à suivre donc. Pour ce qui est de la méditation, c'est une discipline à laquelle je ne parviens pas encore à m'astreindre. Mais je ne doute pas que cela puisse être une aide précieuse. Un jour peut-être.

Du courage à toi aussi

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Zamal homme
Nouveau Psycho
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 08 Jul 2019
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J'ai vécu à Liège pendant 6 pour mes études, et j'y ai consommé du speed de très bonne qualité quotidiennement sur les 3 dernièrnes années.

En revenant en France j'ai arrêté du jour au lendemain. Résultat ? 2 ans de descente.
Aucune réponse du corps médical qui ne sait pas comment gérer ce genre d'addiction.

Autre fait amusant, cette moléculle toxique a détruit définitevement mes testicules, qui ne produisent plus aucune testosterone . Je n'ai plus aucune libido, aucun désir, et de toute façon je ne peux plus bander. Je n'ai pas touché une femme depuis 7 ans, et le pire dans l'histoire, c'est que ça ne me manque pas du tout !!

Je te souhaite vraiment de ne pas être dans mon cas.....

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SED-à-Tiff's homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 17 Apr 2020
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Perso, je n'ai jamais eu d'addiction au speed, je peux taper non stop pendant des mois puis de moi-même arrêter net du jour au lendemain pendant plus de 6 mois sans toucher à ce que j'ai en stock (même si j'ai un gros stock... big_smile )
Pourtant moi aussi je suis belge transfrontalier... lol

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nofutureorriding85 homme
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Salut à toi,

J'ai jamais consommé sur une aussi longue période du speed mais ton corps, il réagit comment à cette conso quotidienne, tu manges + ou - sainement avec une activité sportive ou pas facile à gérer ?

Marche rapide ou course à pied si tu peux par palier au début c'est un bon début pour stimuler tout ça :)

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Far.san femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Salut

Nas, consommatrice de bonnes humeurs depuis 15 ans... Je consomme quotidiennement du speed, depuis 9 ans.

Le confinement me tue littéralement. Impossible de me lever, impossible d'être un minimum active.

Enfin voilà, j'imagine à quel point tu es accro si tes deux tentatives d'arrêter le S ont raté au bout de si peu de temps...

Je compte même plus toutes les fois où j'ai moi même essayé d'arrêter ces 9 dernières années...

Aujourd'hui je cherche un dérivé legal.

Je te souhaite du courage.
Seule la volonté véritable te sortira de là...

N'hésite pas à me contacter si t'as besoin d'échanger quelques mots a n'importe quel moment.

Nas

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filousky homme
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champi vert78champijaune0cxhampi rouge0
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Amateur de stimulants (Coke, amphétamines pharmaceutiques, methamphétamine, etc...) mais seulement amateur occasionnel, je ne connais pas  l'état d'être d'un sevrage de ces produits. Par contre, j'ai pu expérimenter les effets du BHO en DAB sur des craving monstres de meth ou de cc injectée et j'ai été sidéré de constater comment mon humeur se retournait comme une crêpe en 3 minutes.

Depuis, j'ai publié quelques études  et articles publiés aux USA sur l'efficacité du cannabis dans les sevrages de stimulants, d'alcool et des opiacés.

Article référence : https://www.principesactifs.org/le-cann … -au-crack/

Amicalement

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champi vert85champijaune0cxhampi rouge0
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Autre fait amusant, cette moléculle toxique a détruit définitevement mes testicules, qui ne produisent plus aucune testosterone . Je n'ai plus aucune libido, aucun désir, et de toute façon je ne peux plus bander. Je n'ai pas touché une femme depuis 7 ans, et le pire dans l'histoire, c'est que ça ne me manque pas du tout !!

Bonjour sur usage de psychotropes et hypogonadisme

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6571549/

7. Amphétamine, méthamphétamine et MDMA (ecstasy)

L'amphétamine est un médicament dérivé de la phénéthylamine avec l'ajout d'un groupe ?-méthyle qui la protège contre le métabolisme par la monoamine oxydase. Il stimule la libération de monoamines (c'est-à-dire la dopamine et la noradrénaline) dans le système nerveux central et il est utilisé depuis les années 1930 dans le traitement des troubles psychiatriques [104]. Il est toujours employé aux États-Unis et dans certains pays européens dans la gestion du trouble de déficit de l'attention / hyperactivité (TDAH); cependant, pour ses effets euphoriques et stimulants, il est également pris à des fins récréatives. La méthamphétamine est obtenue à partir de la méthylation de l'amphétamine qui lui confère une plus grande activité psychostimulante. Il est également connu sous les noms de rues Speed et Meth Crystal et il est souvent utilisé à des fins récréatives. La 3,4-méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA), communément appelée ecstasy, est une amphétamine synthétique, dotée de propriétés de libération de sérotonine et de dopamine. Il a plusieurs effets stimulants et inhibiteurs sur le système nerveux central et périphérique (c.-à-d. Euphorie, augmentation de l'énergie, insomnie, amélioration de la perception sensorielle; déficit d'attention et de mémoire, réduction de la vitesse psychomotrice et de la fonction cognitive exécutive); en outre, il altère les rythmes circadiens et la thermorégulation, provoquant une hyperthermie. C'est la molécule entactogène par excellence car elle est capable de produire des sentiments d'empathie [105]. Les amphétamines ont démontré, en milieu expérimental, plusieurs effets sur la fonction testiculaire, comme résumé ci-dessous. Cependant, aucune étude sur l'homme n'est disponible.




7.1. Effets sur la production de testostérone

Des études in vivo et in vitro ont démontré que l'amphétamine diminue la production de testostérone et augmente la génération d'AMP cyclique testiculaire chez le rat. La libération de testostérone stimulée par l'hCG a également été réduite chez le rat après une injection intraveineuse unique d'amphétamine, tandis que les taux plasmatiques de LH n'ont pas changé. Les auteurs ont émis l'hypothèse que l'amphétamine pourrait agir directement et en fonction de la dose sur les cellules de Leydig, et que l'activation de l'adénylate cyclase pourrait être responsable de l'inhibition de la production de testostérone après l'administration d'amphétamines [106]. Les mêmes auteurs ont démontré par la suite que dans les cellules de Leydig, l'amphétamine diminue l'activité des enzymes stéroïdogènes 3b-hydroxystéroïde déshydrogénase, P450c17 et 17-cétostéroïde réductase, et atténue l'afflux de Ca2 + via le canal Ca2 + de type L [107]. Une autre étude a évalué les effets de l'amphétamine sur la stéroïdogenèse dans les cellules tumorales de souris Leydig MA-10, qui produisent de la progestérone comme principal stéroïde au lieu de la testostérone en réponse à l'hCG. Contrairement aux études précédentes, les auteurs ont démontré une action stimulante de l'amphétamine, qui a directement amélioré la production de progestérone induite par l'hCG dans les cellules en augmentant l'activité de l'enzyme P450scc. Aucun effet sur l'activité des enzymes 3b-hydroxystéroïde déshydrogénase n'a été trouvé [108].



Dans une étude in vivo, une seule administration intrapéritonéale de méthamphétamine a exercé un effet biphasique sur la production de testostérone chez la souris: les concentrations sériques de testostérone ont d'abord diminué puis augmenté, atteignant un niveau supérieur à la base en 48 heures. L'auteur a postulé que, de la même manière que l'amphétamine, la méthamphétamine pourrait diminuer la production de testostérone agissant au niveau testiculaire [109]. Dans une autre étude, des rats traités de façon chronique avec des doses élevées de méthamphétamine ont présenté des niveaux de testostérone inférieurs à ceux des témoins [110]. Une augmentation de la concentration testiculaire de GABA a également été rapportée chez des rats traités à la méthamphétamine [111]. Le GABA étant impliqué dans la prolifération des cellules de Leydig et la production de testostérone, les auteurs ont émis l'hypothèse que l'augmentation de la concentration en GABA pourrait représenter une réponse compensatoire aux effets néfastes de la méthamphétamine sur les cellules de Leydig [111].

Il a été démontré que la MDMA supprime l'axe hypothalamo-hypophyso-gonadique chez le rat mâle. Après administration aiguë ou chronique de MDMA, des rats Sprague-Dawley mâles adultes ont montré une expression plus faible de l'ARNm de la GnRH et une diminution des concentrations sériques de testostérone par rapport aux témoins. Les concentrations de LH, de progestérone et d'œstradiol n'ont pas été affectées, suggérant une diminution de la propulsion des neurones hypothalamiques GnRH comme cause de l'inhibition de l'axe hypothalamo-hypophyso-gonadique [112]. Étant donné que les récepteurs de la dopamine et de la sérotonine sont exprimés dans la zone préoptique, où les corps cellulaires de la GnRH se répartissent, ces deux neurotransmetteurs sont probablement impliqués dans l'inhibition de l'expression de l'ARNm de la GnRH [112]. Inversement, une autre étude, dans laquelle de la MDMA a été administrée à des rats mâles par voie sous-cutanée pendant 12 semaines une fois par jour pendant trois jours consécutifs par semaine, simulant la consommation associée au week-end humain, n'a démontré aucun effet de la MDMA sur les hormones de l'axe hypothalamus-hypophyse-gonade [ 113].


7.2. Effets sur la spermatogenèse

Il a été démontré que la méthamphétamine induit l'apoptose dans les cellules germinales testiculaires murines: chez les souris traitées avec des doses intra-péritonéales croissantes de méthamphétamine, une augmentation proportionnelle à la dose des tubules apoptotiques a été détectée par TUNEL. Les changements histologiques trouvés dans les testicules murins incluent la vacuolisation des spermatogonies et le dérangement des couches cellulaires [114]. Ces résultats ont été confirmés par une autre étude démontrant que l'administration de méthamphétamine diminue de manière significative la prolifération cellulaire et augmente l'apoptose chez les rats, la spermatogonie et les spermatocytes primaires, modifiant le rapport prolifération / apoptose [115]. Une autre confirmation est venue de l'étude de Nudmamud-Thanoi et Thanoi, où des rats traités de manière aiguë et sub-aiguë avec de la méthamphétamine ont montré une augmentation des cellules positives à TUNEL dans les tubules séminifères et une réduction parallèle du nombre de spermatozoïdes épididymaires [116]. Dans une étude plus récente, des rats recevant 5 ml / kg de méthamphétamine intrapéritonéale pendant 7 et 14 jours ont montré une diminution significative du nombre de spermatogonies, de spermatocytes primaires et secondaires et d'indices de spermatogenèse (indice de différenciation tubulaire, indice de spermiogenèse, indice de repeuplement, et diamètre moyen des tubules séminifères) par rapport aux témoins [117].

L'apoptose dans les cellules germinales pourrait être induite par la formation de radicaux hydroxyles, la surproduction de sérotonine ou l'élévation thermique testiculaire induite par la méthamphétamine [115]. Chez les rats traités de façon chronique avec des doses élevées de méthamphétamine, une diminution significative du rapport GSH / GSSG a été enregistrée, indiquant un stress oxydatif. Les enzymes antioxydantes (superoxyde dismutase, catalase et glutathion peroxydase) ont d'abord diminué puis sont revenues à la normale, suggérant une réponse adaptative au ROS de récupération produit pendant le métabolisme de la méthamphétamine. Parallèlement, une diminution de l'expression de Bcl2 et une augmentation des niveaux de caspase-3 clivée ont été trouvées, indiquant l'activation de l'apoptose. Les auteurs ont également signalé une diminution du nombre de spermatozoïdes épididymaires chez les rats traités [110]. La méthamphétamine semble également réduire chez les rats mâles l'expression des récepteurs de la progestérone et des œstrogènes [116]. Ces récepteurs sont normalement exprimés à la fois dans les cellules germinales et dans les cellules de Sertoli et semblent jouer un rôle dans la prolifération et la différenciation des cellules germinales au cours du développement, l'inhibition de l'apoptose, la spermiogenèse et la capacitation des spermatozoïdes [118]. Enfin, des concentrations accrues de GABA ont été trouvées dans le tissu testiculaire de rat après l'administration de méthamphétamine. L'activité du GABA pouvant supprimer la prolifération des cellules souches spermatogoniales, l'augmentation de sa concentration pourrait entraîner une altération du rapport prolifération / apoptose [111].

La MDMA est également capable de provoquer des altérations histologiques des testicules de rat. Après administration sous-cutanée de MDMA une fois par jour pendant trois jours consécutifs par semaine sur une période de 12 semaines, une légère dégénérescence tubulaire et un œdème interstitiel ont été observés dans le tissu testiculaire du rat. Le test Comet a montré une augmentation significative liée à la dose des dommages à l'ADN des spermatozoïdes; cependant, de façon surprenante, il y a eu une augmentation significative du nombre de spermatozoïdes et une diminution du nombre de spermatides chez les rats traités [113]. Dans une autre étude menée sur des rats, la MDMA a augmenté de manière significative le nombre de cellules apoptotiques positives à TUNEL dans l'épithélium germinal et les cellules de Leydig, tandis que l'épaisseur et le diamètre de l'épithélium germinal des tubules ont diminué. Parallèlement, une augmentation de la température corporelle et de l'immunoréactivité de la protéine de choc thermique 70 (HSP70) a été observée [119]. Étant donné que les testicules sont sensibles à la température et que les HSP sont produits en réponse au stress thermique pour arrêter l'activation de la caspase et inhiber le processus apoptotique, les auteurs ont émis l'hypothèse que l'hyperthermie induite par la MDMA pourrait activer l'apoptose dans le tissu testiculaire du rat [119].

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (04 mai 2020 à  10:19)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Vonzy homme
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Inscrit le 27 Nov 2022
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Vieux poste mais il m'est tombé dessus. J'ai quelques choses a dire pour te répondre (je suis aussi musicien tek). Dis moi si tu lis et je me lancerai.

z:/crtx

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