Bonjour tout le monde ! :)
Désolé d’avance si c’est un peu long j’ai essayé de donner le maximum d’éléments pour que vous puissiez comprendre tout en étant le plus clair et concis possible.
Y’a une question qui me taraude l’esprit depuis maintenant près de 48h parce que ce qui m’arrive ne correspond pas trop à ce que j’ai pu lire.
Le « problème » c’est que ça fait maintenant presque 48h que j’ai fait mon dernier taquet de sub, traitement mis en place il y a une semaine à peu près pour arrêter les
IV de Sophidone (voir les
IV tout court) qui m’ont fait doubler mes doses d’opioïdes voir plus en 15 jours à peine.
Passant de 8mg de Sophidone /
IV 2 x / jours à 16mg /
IV 2 à 4 x / jours les derniers jours.
Je tapais mon traitement déjà depuis quelques mois, donc le détournement n’est pas nouveau, ça fait presque 1 an que je prends des
opioïdes au quotidien suite à une mauvaise chute qui me cause toujours des douleurs d’ailleurs.
Bref, J’ai souhaité changer pour le sub pour éviter d’augmenter les doses, et reposer mes veines et mon esprit par la même occasion.
Les 4/5 premiers jours ont été un enfer, passer de :
16mg de Sophidone /
IV 4x / jours vers
2 mg à 4 mg de sub en
IV 2 à 3x / jours j’en ai chié comme pas possible jusqu’à 8mg /
IV de
bupré / 2x / jours espacé de 10h environ, où ça s’est calmé.
Je souhaitai néanmoins changer pour la
méthadone pour mieux gérer mes douleurs chroniques (qui sont de l’ordre du quasi-insupportable en temps normal, donc hors syndrome de
sevrage, en
sevrage n’en parlons même pas, c’est presque traumatisant).
Je vais donc dans la seule structure facile d’accès que je connais, un
caarud qui fait de la distribution de metha à la journée en attendant de trouver une place dans une microstructure (celle où j’étais à fermé suite au Coronavirus).
Une fois là bas L’addicto du centre m’explique qu’il faut que j’arrive en manque et que ça soit visible de l’extérieur pour pouvoir introduire la métha. (Sueur, agitation, pupilles dilatées, diarrhée, nausée, crampe abdominales, etc, etc)
Selon lui parce que je ne sentirai pas correctement les effets de la métha si la
bupré fait toujours effet, et qu’il devrait en conséquence me donner des doses démesuré de métha (induction possible uniquement en cadre hospitalier toujours d’après l’addicto du
caarud).
Ce n’est donc pas trop conseillé de faire ça apparemment surtout que je ne peut pas resté la journée sur place vu que le
caarud ferme à 12h30 (toujours à cause de la crise sanitaire)
Donc RDV 24h plus tard, toujours pas de symptômes physiques voir... ça s’ARRANGE, mais difficile à dire sauf là maintenant à l’heure actuelle environ 48h après ma dernière
IV de 8mg
Buprenorphine prise à 4h du mat Lundi.
Je ne ressens toujours pas les symptômes du
sevrage voir ça s’améliore d’heure en heure.
Comme par exemple mes pupilles qui ne sont plus du tout dilatées mais.. resserrées.. et de plus en plus WTF ?
Est-ce que c’est mon foie qui me lâche et il y a donc accumulation de la
bupré ? (J’ai fait une hépatite médicamenteuse il y a 1 mois et j’ai une gêne au niveau du foie présentement mais ça pourrait être le reste des crampes abdominales du manque aussi donc difficile à dire..)
Les crampes abdominales ont quasi disparue aussi, crampes qui était presque aussi douloureuses que mes douleurs au dos donc ça m’étonnes un peu.. elle sont toujours présente mais bien moins intense.
Je n’ai pas de sueur non plus, ni de sensation de chaud/froid.
Par contre mes douleurs (celle qui ont motivé la prise d’opioïde) sont de pire en pire, presque insupportable à l’heure actuelle.
Le
craving, l’angoisse, l’irritabilité les céphalées et les insomnies sont bien présent mais légers. Quelques tensions dans les jambes sont présentes également mais rien de comparable aux premiers jours.
Donc que se passe t’il ?
C’est normal que je ne ressente pas spécialement de manque en, presque, 48h après la dernière prise de 8 mg de
Bupré IV ?
Voir même que les symptômes s’améliore ?
C’est parce que ça fait qu’une semaine que je suis sous
bupré ?
Mon corps se serait sevré de la Sophidone sans s’accrocher à la
bupré limitant ainsi le syndrome de
sevrage que j’ai ressenti les premiers jours (bien que celui-ci ai été hardcore) sans induire elle même de manque/d’accroche physique ?
Ou alors le pire est à venir ? (Je rappel que j’ai une grande partie, si ce n’est la plupart des symptômes, qui disparaissent petit à petit)
Que de mystère dont j’aimerai bien percé le secret aha.
Si jamais vous passez par là et que vous avez la réponse...je suis preneur !
Parce que c’est pas non plus confortable à vrai dire, le plus désagréable étant mes douleurs au dos qui sont de pire en pire.
Merci d’avance pour votre lecture et votre éventuelle future réponse ! J’espère avoir été assez clair et que ça n’a pas été trop long à lire :)
Dernière modification par pierre (08 février 2021 à 15:42)