avant de commencer, mon histoire a beaucoup de lien avec la psychologie.
Bonsoir, j’ai 18 ans et j’ecris ce message a chaud. Je vais parler de mon expérience avec le
cannabis. Tout d’abord je crois qu’il est important de dire que je suis quelqu’un de reservé, intelligent, timide, hypersensible et ayant eu le syndrome de l’enfant pourri gaté.
C’est parti.
J’ai souvent ete a la traine dans le milieu social a cause de ma timidité. Souvent dans ma zone de confort, j’ai découvert le monde de l’adolescence a 17 ans. C’etait trop beau, j’avais des nouveaux amis, une copine je goûtais a tout d’un coup. J’ai commencé à fumer seul tous les soirs a cette periode. C’etait un bonheur wow. J’ai raté mon année et 1 jour avant la rentrée ma copine a arreter notre relation, c’etait ma premiere copine j’etais tres perdu et tres mal. (les amis et copines sont mes plus grosse source de bonheur). Septembre a Decembre fut la dernière periode où la
beuh me donnait des effets qui m’aidaient a cree une bulle pour soulager. J’etais tres mal durant cette periode et je fumais tous les jours.
Ma conscience est arrivée a ce moment. Je grandissais mentalement. Mais je sentais que ma perception de la vie changeait fortement. C’etait une periode pleine émotionnellement parlant. Rupture, potes, le debut des conneries tout ca les grosses soirees.
Arrivé en janvier, la
beuh me procurait peu d’effets, j’avais perdu ce reve qu’elle me procurait. Je me sentais toujours en periode de croissance (mentalement) mais c’etait puissant dans ma tête, les réflexions et prises de conscience étaient constantes et profondes. Je pleurais, je n’aimais deja plus la vie. Tout à été si vite... Je devenais beaucoup trop conscient de tout, la
beuh controlait ma vie. Je devenais moins sociable car j’etais + bizzare qu’a ma periode d’insouciance peu de mois avant. Je sortais moins, voyait la vie en noir petit a petit. Je commençais a comprendre qui j’étais vraiment, qu’est-ce que je valais vraiment. Quelle etait ma position dans cette société : est-ce que ma vie est bien ? Le confinement arriva.
Pendant cette periode, j’ai perdu quasi tout contact avec mon cercle sociale. Il me restait mon meilleur pote et mon ex a qui je parlais toujours vu notre alchimie incroyable. Bref, je me dirigeai peu a peu vers l’opposé de la direction du train du monde, je n’étais plus en accord avec le fonctionnement du monde. Je procrastinais tout en m’éloignant du monde. Je creusais mes complexes de maniere profonde jusqu’a me haïr physiquement.
Ma perception changeait encore plus a cause de tout ça. Comparer au avant, cet avant qui avait l’air tellement simple, automatisé et fun. Aujourd’hui elle est noire, plus d’espoir.
Arrivé aux vacances d’été 2020, ça faisait 1 an bientot que je fumais jour pour jour. Les dégâts je les sentais constamment, perte de motivation pour tout, écartement social, plus assez de memoire pour tenir une conversation de sens et logique, plus assez de memoire pour me remémorer mes prises de conscience sur cette drogue que je dois arrêter, j’en rêve meme. Je me sentais plus vivre la musique ne me faisait plus rien j’etais mal, je me sentais abandonné dans un cauchemar, etant seul face a ce mur immense.
Pendant cette periode et meme depuis septembre dernier, j’etais extrêmement nostalgique du moi sociable, du moi qui adorait la vie, du moi ayant une perception simpliste de la vie. Aujourd’hui rien n’est pareil je suis au fond du trou, a deux doigts de rater pour la troisième fois mon année scolaire, je n’ai aucun espoir, aucun projet, aucune discipline. Je subis tout, je vois, analyse, comprend tout ce qu’il se passe dans ma vie, comme un h-p, mais je n’arrive jamais a changer tout , a aller de l’avant. Ma zone de confort que ma mere m’a cree a cause de son éducation ratée et minable, me hante chaque jour. J’ai raté le train de la vie, ou en tout cas j’en suis descendu.
J’ai reçu les cadeaux de l’adolescence d’un coup, et tout perdu peu de temps après. C’est tres compliqué de tenir, ces periodes m’ont fait tres mal. J’ai été secoué. J’ai 18 ans et je perds mes cheveux a cause de tout ça. Au fond je suis une vieille âme qui se sent a la fin du chemin. Les envies suicidaires sont la. J’ai peur, a seulement 18 ans, j’ai tres peur.
Nolan
Je suis désolé Nolan j’ai pas reussi.