Yop,
Pour m’être sevrer des benzo après des années de conso, oui c’est possible, c’est même pas ce qu’il y’a de plus dur à partir du moment où on switch vers une molécule à demie vie longue, et qu’on fait une baisse progressive, voir très progressive (surtout à la fin) ça se fait, c’est long mais ça se fait
Après comme tout
sevrage, la
base, c’est d’en avoir envie.
Perso le moment où j’ai voulu stopper, c’est quand malgré les dosage (350mg de
seresta + 4 de
noctamide prescrit par jour) je ne ressentais plus vraiment d’effet bénéfique, par contre je me rendais clairement compte des symptômes de manque qui apparaissent dès que j’oubliai d’en prendre pendant un peu trop longtemps...
A partir du moment où je n’en tirais plus aucun bénéfice, j’ai commencer les démarches, et environ un an et demi à 2 ans après le début de la baisse, puis le switch, j’arrivais a quelques mg de
valium puis à 0
Depuis je n’en ai reconso que de façon occasionnelle, parfois en slowball, parfois en cas de grosse insomnie, mais pas de soucis de rechute.
Il faut dire que passer un moment, le cerveau compense tellement, qu’il devient quasi impossible de retrouver des effets sympa comme au début, à part en montant sur des dosages énormes, et encore ça durera quelques jours au max
C’est certe facile d’accès, mais il y a quand même un minimum de démarche à faire pour en obtenir; et si pour l’instant ce que ça t’apporte te paraît valoir le coup de prendre les risques qu’il faut pour en avoir; quand tu n’en tirera plus rien, il y’a de grande chance que ça change
Contrairement à l’alcool ou au clope, tu n’y seras pas non plus confronté de manière quasi quotidienne, et l’achat impulsif est moins facile; ce qui fait une sacrée différence.
Par contre comme l’alcool, un arrêt brutal peut entraîner des risques allant jusqu’au décès, donc le jour où tu voudras arrêter, il sera important d’être accompagné dans l’idéal, mais en tout cas de le faire de manière dégressive et surtout pas brutale
Zaz