Salut et à l'avance ,je m'excuse pour mon orthographe plus que médiocre.
Je poste pour la première fois bien que je ne sois pas nouveau sur ces forums qui parfois m’ont rassuré, parfois m’ont fait flipper et qui parfois m’on bien fait rire… Je remercie d’ailleurs un certain Ocram qui à l'époque fût de bon conseil. (il ne poste plus...J espère qu'il va bien)
J’ai 32 ans et je mesure 1m73 de corpulence normal … Je pense que l’histoire que je vais raconter est commune a beaucoup de membre mais bon ça fait du bien d’en parler.
1- 13 ans AU COMMENCEMENT :
Mes premières expériences avec les psychoactifs ont été comme beaucoup l’alcool (faisant partie intégrante de notre culture et de nos traditions) et le
joint (a l’époque il y a vais plus de
shit que d’herbe) au si loin que je m’en souvienne je devais avoir 13 ans quand j’ai tiré sur mon premier pétard…
Je me rappelle être allé dormir directement après et quel beau sommeil…
les années qui ont suivie était parsemée de soirée avec les potes (comme beaucoup encore une fois)
alcool en tout genre, pétard… rien qui était trop « hors normes » …
A mes 16 ans je commencé à sortit pas mal en club (étant dans la région du Languedoc Nimes/Montpellier les boites ne manquais pas : Villa Rouge, Bar Live, La Dune…)
je ne faisais que fumer de temps en temps et buvais le whisky coca pour paraitre plus « mature » bref … le
Poppers commençais a tourné de plus en plus ça restai cool …
Souvent on me proposer des « tatas» mais ça ne m’attirai pas. Ça attisé ma curiosité mais sans plus.
2 -16 ans ET LA PREMIERE CLAQUE SURPRISE ARRIVA :
Je faisais pousser pour ma conso perso et comment vous dire que j’ai passé 6 mois à fumer « gratos » j’en donnai, tellement que j’en avais… et le premier
bad trip angoisse arriva…
J’était pas chez moi, en extérieur et avec du monde(genre grande surface) et j’ai vécu l’une des expériences les plus traumatisantes de ma vie.
Les jours qui ont suivi j’ai arrêté le
joint et me suis rattrapé sur la
cigarette (je fumai 3 clopes par jour, bah je suis passé à un paquet quasiment instantanément). Parfois je retenté de fumer un petit
joint mais le mal était fait. je badais à chaque fois.
Aujourd’hui je reste extrêmement prudent qu’en un ami me fait tirer en général c’est juste pour le
gout.
3 -21 ans L’ESCALADE :
Après avoir pris dans les dents une rupture amoureuse difficile à 21 ans je me mets à picoler de manière compulsive, seul chez moi, ou dehors avec des amis, pas tous les jours mais presque.
J’avais bien l’impression de me sentir mieux je refaisais du sport avais repris mes études mais je fumés toujours la
cigarette et buvais toujours autant...
Un jour pour une soirée chez un ami une personne avait un plan pour de la
cocaïne «( dans ces années la , l’XTC était quasiment introuvable a cause de la pénurie d’huile de sassafras). Bon comment dire que ça été LA révélation (encore une fois rien de nouveau) mais je me suis dis que vu le prix ce n’était pas un bon calcul d’en prendre souvent… le lendemain pas de
descente juste une gueule de bois effroyable due aux litres de rosé ingurgités…
6 mois après c est le jours de l’an ! avec 3 potes on décide de le faire sur Paris… Rebelotte : milieu techno,
Cocaïne et la ma première vrai
descente… j’avais l’impression que le sol tremblait et je me suis sentit super déprimé pendant un bon 12h (le lendemain je voyais un ami d’enfance donc l’alcool encore, a masqué la déprime…).
4-23ans LA SUITE LOGIQUE
J’était en BTS alternance donc j’avais un petit salaire, une nouvelle copine, un intérêt certain pour la musique électronique, des nouveaux amis et je commencé à composer et à mixer de l’électro à gauche à droite timidement…
La
MDMA était de retour, pas sous sa forme de comprimé mais de petits cristaux que beaucoup connaissent … (d’ailleurs une fois je suis tombé sur une violette mon dieu quelle perche !)
Petit aparté : A ce moment-là quand on demandé de la
MD c’était quand même moins dangereux qu’aujourd’hui, je trouve que les
RC étant trop démocratisés il y a un peu trop « d’apprenti chimiste » chez les dealers qui mélangent tout et n’importe quoi.
Mes addictions ont commencé à devenir incontrôlable à ce moment-là… en soirée j’attendais même pas que le premier
para soit monté, j’en prenais un deuxième. Pour la coco, j’avais fini mon gramme, le vendeur était plus là ? pas grave j’ai un plan qui vend du
speed …
En 2 mois ma période lune de miel à était anéantie …ça restais des
descentes « correctes » et je prenais l’habitude d’aménager mes week-ends, gérer mon couple mes études … Bref c’était un rythme. Ma dernières années d’étude c’est faite à Paris , je sortais souvent au Rex et au Social Club(qui a fermé depuis)…Bon délire House music ! j’était comme un poisson dans l’eau la bas ( j’ai même pu jouer dans un petit bar a Chatelet les Halles ) les gens étaient vraiment sympas…
Une fois j’amène ma chérie au Social et je cherche un petit
para, le revendeur me dit de faire attention car il était chargé… BOAF je me dit qu’il a pas l’habitude !
Résultat de ma décision -à Acouphène à l’oreille gauche en me réveillant le lendemain, et je l’ai encore aujourd’hui.
5 -25ans NOUVELLES DECOUVERTES ET BAD COME BACK :
Mes études bouclées et diplômes en poches, ont se dit avec un pote que ça serai bien de dégager deux mois en Angleterre pour faire la fête … Ayant l’accord et l’entière confiance de ma petite chérie on y va pour la période d’Halloween/Noel .
Bière/MDMA/Speed animes nos soirées anglaises ! les lendemains ont doit se lever pour bosser mais on tient bon … Certaines
descentes ont été abominables, une en particulier qui à était éprouvante à cause d’un
RC que l’on m’a vendu comme étant un alter égo de la
Cocaïne qui était plutôt tournée sur un délire opiacé… bref ….
Cela dit une des expériences qui aura marqué mon existence est bien celle des « Magic mushroom »
Un soir complétement bourrés ont cherchés un truc a consommé pour nous réveiller … mais j’en avais marre de sniffer/prendre des truc que je ne savais pas ce que c’était. Faut dire que les anglais savent bien faire la fête…
et un type nous sort un petit pot de bonne maman avec dedans des champignons et du miel il m’a bien précisé « For two persons ! not for one !!! » Pour 10£ on se dit que c'est vraiment pas chère.
Et bah j’ai pas été déçu du voyage et aujourd'hui c est encore mon expérience favorite, la moins toxique d'après moi.
Mais alors voila le retour en France est brutal. Deux mois de chômage et la tête un peux dans les nuages ( et oui a force de tirer sur les neurotransmetteurs ça peux piquer) je me met au vert . Je trouve un boulot à Narbonne (ma copine étant à Nimes) et là c’était 6 mois de galère. Je ne voulais plus reconsommé mais je pense avoir arrêter trop brutalement :
Insomnie/Dépression/Crise d’angoisse…
Ducoup je me met à boire du vin et à prendre des Benzos pour bien dormir(quel idée pourrie)
Je faisais 50 h semaines et je me déplacé beaucoup pour mon travail sur toute la région… La
MDMA, les soirées technos, les sorties me manquaient énormément. En fait je pense que c’était plus cette sensation de liberté qui me manquait.
Au bout de 6 mois je retourne dans mon environnement Nimois/Montpellierain et enfin je retrouve « mes repères »
6 -27ans DROGUE ET MUSIQUE , L’APOGEE
J’achète un groupe électrogène, bricole des enceintes et je commence à faire des petits calages house/techno sur des terrains sauvages en petit comité ,
je sympathise avec quelqu’un que je considères au aujourd’hui comme un de mes meilleurs amis et on fonde un groupe techno/trance music a nous deux… on mix un peux a Montpellier à Nîmes…
cette période dure 1 ans .Je mix et compose de mon coté lui fait de même on joue , on se drogue aux extas (la mode étant revenu) sauf que les cachetons sont fortement dosée et les
descentes sont de plus en plus dures…
"petit apartés : une fois j'ai pris tellement de
poppers pendant cette période que je me suis décollés le vitreux...J'ai vue une tache au milieu de mon champs de vision pendant 3 bonnes semaines... Attention avec le
poppers !)
Par la suite on se sépare musicalement mon pote et moi car on aspire chacun a autre chose et tant bien que mal, j'essaie de décrocher en allant voire un addictologue ...
Un ami est diagnostiqué
TDAH il se fait prescrire de la
ritaline ... on mélange
cocaïne et
ritaline pour "pimenter" les soirées. je continue a mixer seul dans des bars miteux et tape de la poudre dans les toilettes ...
Un jour j'était tellement en vrac que je n ai pas pu aller bosser le lendemain, je vomissai du sang et c est ma pauvre chérie qui m'a déposer chez ma mère avent qu'elle parte au travail . (48h de fête ,
alcool ritaline et d autre denrée...Très
RdR...)
les mois/années qui suivent s'enchaine entre consommation/prise de conscience et culpabilité
Mon travail se passe bien malgré tout, mais mes proches sont inquiets. a cette époque là j'ai fait un tri dans mon entourage et me suis débarrassé des personnes qui étaient toxiques pour moi.
7 -29ans LA CHUTE
Le jeudi 31/10/2019 je vais commettre ma plus grosse erreur de consommateur. je suis invité chez des amis pour fêter Halloween, un ami me propose de la C et j'ai un ENORME cacheton dans la poche.
mon pote va se coucher mais moi je veux continuer alors je sort le cacheton je l'écrase en propose et je commence a snifer cette m*rde comme un aspirateur Dysen, je suis drogué, je suis content.
Je dors et je me réveil en sursaut. le lendemain, Je prend la route sent me sentir trop mal ... Il fait beau tout va bien.
Les soucis sont apparues 3 jours après, le lundi pour aller au boulot.
J'ai eu des crises d'angoisse en conduisant. j'étais déréalisé et avais des trouble d'équilibres ,des vertiges, des insomnies,des Brainzap, des attaques de panique ... Bref c'était l'enfer.
ça a durer 2 mois après ça c 'est calmé j'ai arrêté toute consommation d'
alcool cachetons,
cigarette ... je m'étais remis a courir je nagé dans le bonheur... Mon addicto m'a bien aidé a ce moment là ...Mais
mais je me remet a boire abondamment pour combler le manque de drogue dure et je resombre dans la consommation de Benzo.
En plus la menace covid pointe le bout de son nez avec le premier confinement . je ne me drogue plus mais qu'est ce que je bois ! j'ai ensuite attrapé le virus ce qui m'a généré des troubles paniques ingérables . Je me décide d'aller voir un toubib pour que ces crises cesses après avoir guéris du Covid
Le toubib me met sous Brintelix et
Xanax ... ça fonctionne bien au bout de 3 semaines au lieu de faire 3 crises d angoisse par jours je n'en fait plus qu'une par semaine et je retrouve enfin le sommeil ouf...
8 -31ans a aujourd'hui une renaissance
Aujourd'hui ça fait un ans que je suis suivis par un psychiatre et que je suis sous Brintellix . mes crises d'angoisses ont presque disparues .( a raison d'une tout les deux mois en moyenne et en générale elles surviennent le lendemain d'une cuite moyenâgeuse)
j ai arrêté les Benzo et je bois beaucoup moins d'
alcool tout va bien dans ma vie, j ai une fiancée merveilleuse une adorable petite fille de bientôt 3 ans et je ne pense pas être un mauvais papa malgré mon penchant pour les états second. (il est vrai que je n'ai pas trop parlé de mon rapport a la vie privée dans ce récit, tout le monde a son histoire, ses difficultés, ses demons...)
Je suis propriétaire d'une maison avec ma fiancée et j'ai un boulot stable qui me plait.
récemment je me suis mis a consommer des
truffes, d'abord en faible quantité et au fur a mesure en augmentant les doses. Je ferais un
TR prochainement sur mon dernier trip qui a été extraordinaire . J'ai l'impression que la Psylocibin comble mon manque/mon vide .
Après ATTENTION ! C EST PROPRE A CHACUN ET JE NE PARLE PAS DE CA COMME D UN REMEDE MIRACLE. si vous n'avez pas la capacité de totalement lâcher prise je vous déconseille la
psilocybine ( les autre psyché, j'en sais rien j'ai jamais testé) .
En tout cas je suis bien content d'avoir arrêter le reste (cocaine,
MDMA,
speed,
cigarette,
alcool fort, canabis...)
9- Conclusion
Si il y a bien une chose que j'ai apprise en étant addict c'est que c'est la culpabilité qui m'a toujours trainé plus au fond. Au point de ne plus me respecter.
Si on se drogue pour la fuite il y aura forcement de mauvais résultats , et j'inclus l'
alcool dans se raisonnement . L'
alcool est vraiment la substance qui m'a fait le plus de mal sur ma vie de consommateur, d'ailleurs toutes les décisions idiotes que j'ai pu prendre ont été prises sous l'emprise de la liqueur.
En tout cas si vous avez un jour l'impression d'être au fond du trou, gardé à l'esprit que ce n'est qu'une impression.
Le cerveau est un organe formidable et qui est doté d'une plasticité remarquable. Les choix que l'on fait ne sont pas irréversibles et commettre des erreurs fait partie de la nature humaine.
Merci d'avoir eu le courage de me lire jusqu'au bout et prenez soin de vous .