Médicament utile en sevrage sec d’héroïne (opiacé)

Comme tu dis si j’échoue je testerai une autre méthode oui, mais contexte futur dans ma vie fait que j’aurais plue d’accès à ZÉRO opiacer (hero, médoc, rue) pendant une bonne année donc je suis prêt au sevrage sec et rapide, c’était urgent à la base mais finalement je bouge qu’en janvier donc je vais me lancer mi décembre et je pense plus simple pour moi un sevrage le plus rapide possible et debarasser a 100% d’opiacés même pendant le sevrage, opiacé même tso en protocole j’ai plus de chance de déraper au final et finir par craquer sur les dosages ou pire le produit.

Psychoco92 a écrit

Comme tu dis si j’échoue je testerai une autre méthode oui, mais contexte futur dans ma vie fait que j’aurais plue d’accès à ZÉRO opiacer (hero, médoc, rue) pendant une bonne année donc je suis prêt au sevrage sec et rapide, c’était urgent à la base mais finalement je bouge qu’en janvier donc je vais me lancer mi décembre et je pense plus simple pour moi un sevrage le plus rapide possible et debarasser a 100% d’opiacés même pendant le sevrage, opiacé même tso en protocole j’ai plus de chance de déraper au final et finir par craquer sur les dosages ou pire le produit.

Ne prend pas à la légère le sevrage car je trouve que tu n'as pas beaucoup de temps, je ne peux que te conseiller de commencer ton sevrage le plus tôt possible car tu n'as qu'un mois et c'est quand même assez court.

j'étais dans la même situation que toi il y a un an, je devais partir à l'étranger et je voulais me débarrasser de mon addiction à la prégabaline en 2 mois et même avec addictologue et un psy je n'ai pas réussi. Un an plus tard je suis toujours avec cette addiction journalière. ( j'ai quand même réussi à diminuer de moitié et je ne prend aucun autre prods à coté )
Après tout le monde est différent et je ne dis pas que tu ne vas pas y arriver mais fait attention tout de même car ce n'est pas si simple.

Bon courage ! :witch:

On m'avait prèscrit de l'adartrel (Ropinirole) pour des impatiences qui avais apparue suite à mon sevrage metha.

Il m'a été prèscrit par un médecin adictologue + concertation avec un psychiatre, lors de mon sevrage methadone en clinique et je l'ai trouvé très efficace contre mes impatiences.

Le seul point négatif que je puisse dire c'est que le traitement a du mettre une bonne semaines à faire vraiment effet mais une fois bien dosé ça a très bien fonctionné sur moi, j'ai du en prendre pendant au moins 3 mois.


Ci dessous, mon témoignage sur mon sevrage methadone en clinique, tu trouveras les medocs qui MON été prèscrit.

https://www.psychoactif.org/forum/2021/ … .html#divx

Salut à tous !

Alors perso j'ai fait un sevrage à la dure, ne voulant pas des mois au minimum de substitution,  en clinique il y a 3 semaines.

Et j'ai eu les médicaments de base doliprane, spasfon etc.

Et 300mg de tercian, 50 mg matin, midi, 100 soir et 100 nuit. Avec 1 valium matin, midi, soir et nuit aussi.

Et n'étant pas du tout habituée aux neuroleptiques. J'étais cassée, tel un zombie.

Et finalement, en passant les premiers jour tel un zombie et à ne que dormir, je n'ai, étrangement, pas subis le manque physique.

L accroche psychologique c'est autre chose.. car je suis sortie et ai rconsomme directe ça fait 1 semaines la et je reconso déjà quotidiennement.
Mais je veux pas retrouver cette accroche physique alors des demain j arrête !! Et j'ai repris un rdv avec psychiatre (pas le genre de psy qui donne medoc sur medoc, et qui pouvait prendre 2rdv soit 1h por moi car il voyait que j en avais besoin, et qui utilise des methodes types emdr, hypnose etc. Je le voyais y a 2 ans et il était très bien, pour me faire un suivi et travailler sur le versant psychologique..

Alors je m'étale en racontant ma vie, mais juste pour dire que l'on a beau être décroché physiquement (ce qui est déjà énorme) mais il faut penser à l accroche psycho.

Perso je me voyais, avant le sevrage, galerait pour le physique car j en avais fait un à la dure mais avec rien solo, en août, ça a durait 2j j etais trop mal, j avais trop mal, je dormais mais, je prenais 10 douches par jour, j étais agitée etc. Donc je pensais que la,  je galeterait et qu après une fois sevrée physiquement, le côté psyxho ça irait car j'ai une réelle motivation à arrêter. Je en 5eme année, j'ai mon diplôme en fin d'année,  mes partiels en janvier et après mon stage.
Et finalement , j'ai reconsommé directement en sortant.

Aloès pour ceux qui veulent faire un sevrage à la dure pour se décrocher physiquement du produit, c'est top !  Mais vraiment pensez à vous faire suivre par un psychiatre, psychologue. Et faites attention aux tentations, j'aurais dû jeter tout ce que j avais, et virer les contacts !

⚠️Alors faites attentions à vous , et prenez soin de vous.

Enn tout cas même si vous arrivez à vous sevrer et que vous rechutez, ne le prenez pas comme un échec, chaque tentative est un pas vers l'abstinence. Et si vous souhaitez arrêter, c'est que vous avez déjà une prise de conscience donc vous pouvez être fier.es de vous !!!

Courage à toutes et tous !!

On y arrivera ?

meumeuh a écrit

Voldoiseau a écrit

Aloès pour ceux qui veulent faire un sevrage à la dure pour se décrocher physiquement du produit, c'est top !

C'est TOP ? Pour ce qui aime souffrir alors ! Et tout mes sevrages cold turkey ça a fini par l'appel du produit et jy suis revenu avec une conso encore plus débridée.

Donc un sevrage le mieux, est de le faire en dégressif, la fois où je l'ai fait mais par diminution de mes doses de râbla, je n'ai pas toucher à aucun opiacés pendant presque 1 an contre quelques jours où semaines lorsque je faisais un sevrage à sec

Plus.risque de Paws , dépression ... bref désolé mais tu dois parlé en JE et pas donner de tel conseils.stp

Bonjour je reviens après un bon moment et je n'avais pas vu ta réponse car il s'est passé beaucoup de choses entre temps.

Alors oui je suis d'accord j'aurai dû parler en Je. Tu as bien fait de me corriger.

Car j'en ai fait plein de sevrages à la dure (après ce que j'ai écrit à ce moment la) et oui tu souffres c'est horrible et en plus dés que je me disais ça va mieux c'est bon mon addiction physique est passée je peux reconso un peu pour le plaisir mais je n'ai jamais réussis, les rechutes etaient de pires en pire + je culpabilisais. Donc après ce n'est que mon expérience perso et c'est pour ça que j'utilise le Je, tu as raison c'est mon expérience et on est tous different.

En fait quand j'ai dit ça à ce moment là (y a 1 an et demi maintenant) ce n'était pas pour dire j'ai la solution, la Sainte parole, faites le. Mais en relisant là, quand je vois cette phrase certaines personnes peuvent se dire "oh c'est peut être ce qu'il ya de mieux" ou "le si vous voulez faire comme ça c'est top" comme si que les gens voulant essayer de décrocher d'une autre manière ça ne l'est pas. Dans ma tête c'était "les TSO = Drogue légale qui remplace une drogue illégale".

Enfin bref, tout ça pour dire qu'il n'y a pas UNE façon mais des façons et propres à chacun.

J'ai réussis à arrêter une fois 1 mois comme ça quand je suis partie en thailande 3 mois après. Et j'ai replongé encore plus fort..

Maintenant je suis sous methadone depuis 13 mois j'ai réussis à ne pas conso pendant 4 mois jusque décembre 2023. Et depuis je consomme desfois que le week desfois tous les jours...

Jsuis un peu beaucoup perdue et je me dis que je n'y arriverai jamais.. et que je suis tout simplement une m3rde.. 

C'est très dure, je trouve, d'arrêter et j'admire ceux qui arrivent..

Enfin voilà mea culpa pour ce morceau De message..

Salut.
Perso les sevrages à sec j’en ai fait plein avant d’être sous TSO, et la came que je trouvai était bien plus forte que celles que je trouve aujourd’hui.
Donc j’en ai bavé, et c’était des souffrances inutiles. En plus de la honte quand le lit était trempé tellement j’avais transpiré et que ça puait le chien mort dans la chambre, ou quand il m’est arrivé de me chier dessus un jour que les toilettes semblait trop loins de ma chambre etc etc. Et sans parler du regard de certains dealeurs quand j’arrivai avec un gros blouson tremblant de froid mais transpirant a grosse goutes. Tu sais, ce regard de pitié mêlé à « toi je vais te saigner », parce qu’il sait que tu n’es pas en état de repartir les mains vides..
Mais le jour où j’ai eut envie d’arrêter la came , j’étais déjà passé sous TSO et ça changeait tout . J’ai eut envie d’arrêter et je l’ai fait sans problèmes du jour au lendemain sans jamais craquer ou courir après le produit pour rompre l’abstinence.
J’ai voulu arrêter et c’est le TSO qui me l’a permis .
Si j’avais du le faire à la dur, surtout avec la « force » du produit que je consommais à l’époque ( sans affirmer que c’était ouf non plus, juste que pour ma tolérance c était bien puissant), je n’aurais pas tenu deux jours sans courir partout pour trouver un truc .
Donc à la dur ça se fait, perso j’ai même pas mal de fois été sevré de la came passé une semaine sans rien, mais c’est beaucoup de souffrance inutile quand on sait que dans notre pays on a accès aux TSO et à une prise en Charge efficace en général .

Aujourd’hui sous TSO quand je ne consomme pas, je ne voudrais revivre ces sevrage à sec pour rien au monde. D’ailleurs le sevrage à sec de méthadone me fait peur. J’ai le sentiment que ça pourrait être bien pire qu’une bonne came, sans parler de la durée interminable du sevrage de méthadone.
Donc libre à chacun de se sevrer à la dur, mais je crois qu’il ne faut pas avoir peur des TSO et en profiter si on en a besoins .

Kalei a écrit

Salut.
Perso les sevrages à sec j’en ai fait plein avant d’être sous TSO, et la came que je trouvai était bien plus forte que celles que je trouve aujourd’hui.
Donc j’en ai bavé, et c’était des souffrances inutiles. En plus de la honte quand le lit était trempé tellement j’avais transpiré et que ça puait le chien mort dans la chambre, ou quand il m’est arrivé de me chier dessus un jour que les toilettes semblait trop loins de ma chambre etc etc. Et sans parler du regard de certains dealeurs quand j’arrivai avec un gros blouson tremblant de froid mais transpirant a grosse goutes. Tu sais, ce regard de pitié mêlé à « toi je vais te saigner », parce qu’il sait que tu n’es pas en état de repartir les mains vides..
Mais le jour où j’ai eut envie d’arrêter la came , j’étais déjà passé sous TSO et ça changeait tout . J’ai eut envie d’arrêter et je l’ai fait sans problèmes du jour au lendemain sans jamais craquer ou courir après le produit pour rompre l’abstinence.
J’ai voulu arrêter et c’est le TSO qui me l’a permis .
Si j’avais du le faire à la dur, surtout avec la « force » du produit que je consommais à l’époque ( sans affirmer que c’était ouf non plus, juste que pour ma tolérance c était bien puissant), je n’aurais pas tenu deux jours sans courir partout pour trouver un truc .
Donc à la dur ça se fait, perso j’ai même pas mal de fois été sevré de la came passé une semaine sans rien, mais c’est beaucoup de souffrance inutile quand on sait que dans notre pays on a accès aux TSO et à une prise en Charge efficace en général .

Aujourd’hui sous TSO quand je ne consomme pas, je ne voudrais revivre ces sevrage à sec pour rien au monde. D’ailleurs le sevrage à sec de méthadone me fait peur. J’ai le sentiment que ça pourrait être bien pire qu’une bonne came, sans parler de la durée interminable du sevrage de méthadone.
Donc libre à chacun de se sevrer à la dur, mais je crois qu’il ne faut pas avoir peur des TSO et en profiter si on en a besoins .

Je comprends totalement .. en lisant ton message je me suis retrouvée totalement..
C’est vraiment abominable le manque, je ne dors plus vraiment en plus sans..
Félicitations en tout cas !!

Voldoiseau a écrit

meumeuh a écrit

Pas de soucis, je te donne juste mon avis et moi aussi je  connais très bien, 7 ans à taper de la râbla et depuis 12ans ave  un traitement de maintenance opiacés (methadone).

Et je t'assure que tu n’as pas à culpabiliser ou te rabaisser pour cela.


Et  ceux qui arrivent et veulent arrêter, eh bien c'est leurs choix, pas le mien et je vois pas pourquoi faudrait être en admiration !!

Leve la tête et sois fière de qui tu es..!!

Merci pour ton retour, j'ai énormément de difficulté à ne pas culpabiliser, car à chaque fois je déçois mon entourage.. Et je suis une personne pour qui l'honnêteté prime, mais là dessus pour protéger ma mère par exemple, je lui mens en lui disant que mes conso sont très rares maintenant etc. ce qui est faux.. je vis chez elle et je n'aime pas devoir mentir mais après je me dis que c'est pour son bien ... car ça ne changera rien qu'elle le sache excepté être mal etc. mais c'est compliqué

Kalei a écrit

Aujourd’hui sous TSO quand je ne consomme pas, je ne voudrais revivre ces sevrage à sec pour rien au monde. D’ailleurs le sevrage à sec de méthadone me fait peur. J’ai le sentiment que ça pourrait être bien pire qu’une bonne came, sans parler de la durée interminable du sevrage de méthadone.
Donc libre à chacun de se sevrer à la dur, mais je crois qu’il ne faut pas avoir peur des TSO et en profiter si on en a besoins .

J'ai exactement la même peur que toi avec la métha, et pourtant je ne suis pas à un dosage élevé (70mg), et j'ai envie de voyager, faire le tour du monde (mon psy me dit que cette motivation qui est réellement ancrée en moi pourra m'aider à diminuer mon TSO et à l'arrêter quand je serai prête .. mais ça me fait peur, car je me dis exactement pareil que toi, je crois que le sevrage est x3 en durée (un peu prés) par rapport à la came ...
Mais en tout cas tu  as raison, maintenant je pense pariel il ne faut pas avoir peur des TSO s'ils sont là ce n'est pas pour rien et on a la chance d'avoir des produits permettant d'éviter les douleurs horribles alors autant se faire aider. J'ai juste peur de rester des années et des années sous TSO ...

cependant a écrit

Perso je ne me considéré pas une merde parce que je consomme !
Au contraire, je suis telelemnt contente d'avoir trouvé une molécule qui me met bien, me donne de l'équilibre...
Et pour moi le fait de me libérer de ce poids de la culpabilité me met beaucoup moins la pression, du coup finalement je consomme moins et j'apprécie plus :)

Comme quoi le rapport au produit est bien différent d'une personne à une autre. Et si ça te va c'est le principal. Moi aussi au début ça m'a aidé, je te comprends sur ce points, mais quand j'ai eu des répercussions sur les sphères sociales, pro etc. là ça m'a fait me remettre en question. Mais encore une fois c'est juste mon expérience. Et le plus important c'est que tu te sentes bien !!

requiemforadream a écrit

Je comprends totalement .. en lisant ton message je me suis retrouvée totalement..
C’est vraiment abominable le manque, je ne dors plus vraiment en plus sans..
Félicitations en tout cas !!

Merci à toi ! Courage à toi ! J'espère que tout ira mieux pour toi
Merci beaucoup, je t’en prie! Ça risque d’être compliqué car j’ai commencé du à une maladie incurable, avec des douleurs chroniques atroces .. et donc j’ai développé une addiction..

Et merci à tous pour vos retours d'expériences et retour tout court :)