Sérotonine et antidépresseur

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Kainry94 homme
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Bonjour à tous,

Je m'interroge sur ma capacité à récupérer après mon arrêt brutal de mon traitement antidépresseur pris depuis plus de 2 ans. J'ai essayer de l'arrêter je les repris plusieurs fois parce que c'était très dur les symptômes de sevrage mais là je l'ai arrêter définitivement.

J'ai lu ça :

En effet, les neurones sérotoninergiques ont adapté la sensibilité de leur récepteurs à une concentration élevée de sérotonine, qui est soudainement réduite à l'arrêt de l'antidépresseur. L'incidence de cet effet indésirable dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et de sa posologie.

Donc, les neurones se transmettent des substances chimiques. Par quel mécanisme ?

C’est très simple : il y a un neurone qui émet la sérotonine, un autre qui reçoit cette sérotonine.

Là où il y a une petite subtilité – c’est que le neurone qui émet de la sérotonine, en récupère une petite partie après coup.

C’est ce que l’on l’appelle la recapture de la sérotonine émise.

Si vous avez compris ça, vous avez tout compris au fonctionnement des antidépresseurs modernes.

Car ce qu’ils font, c’est qu’ils bloquent la « récupération » de la sérotonine par le neurone qui vient de l’émettre. Ils l’empêchent de reprendre « sa part ». Conséquence : le neurone « récepteur » va recevoir davantage de sérotonine !


Voilà donc je vois des gens s'en remettre que ceux sexuellement ou mentalement et sa peu prendre beaucoup de temps.

Mais est ce que vous pensez qu'en arrêtant l'antidépresseur il n'y a pas un blocage ? Comme la réabsorption a été bloqué pendant la prise est ce que sa reviens à la normale et sous combien de temps ?

Dernière modification par Morning Glory (07 février 2022 à  12:27)

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Kainry94 homme
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Deuxième question : pourquoi diable la nature s'attendait-elle à ce que nos neurones « recapturent » une partie de la sérotonine qu'ils émettent ?

Encore une fois, nous ne savons pas vraiment.

Et c'est là que ça devient carrément inquiétant. Parce que c'est évidemment utile à quelque chose. Ce n'est certainement pas pour rien que nous possédons sur nos neurones des récepteurs spécialisés, dont l'unique mission est de récupérer une partie de la sérotonine émise.

Mais si cela aide, n'est-il pas inquiétant de bloquer chimiquement ce processus naturel ? N'est-ce pas la définition même de l'apprenti sorcier de s'immiscer ainsi brutalement dans un organe aussi sensible et méconnu que le cerveau ?

Qui sait si ce blocage ne pourrait pas être un début d'explication aux effets très inquiétants que produisent les antidépresseurs sur la personnalité des patients ?

Apathie émotionnelle, agitation maniaque [10], pensées suicidaires [11] : voilà quelques-uns des effets secondaires courants des antidépresseurs… et dont les causes sont encore totalement inconnues !

Troisième question, sans doute la plus explosive : l'augmentation artificielle de la sérotonine dans la synapse ne risque-t-elle pas de produire des conséquences problématiques à long terme... comme une forme d'accoutumance ou d'addiction ?

Nous ne sommes pas encore sûrs… mais c'est très probable !

Comme nous l'avons vu, sous l'effet du médicament, le neurone « récepteur » reçoit plus de sérotonine qu'il n'en aurait reçu naturellement.

Le risque, bien sûr, est que notre cerveau cherche à contrecarrer cette situation qu'il n'a pas voulue.

Face à cet « excès » de sérotonine, les récepteurs peuvent « s'émouvoir », se « désensibiliser ». Leur nombre peut même être réduit. Et si cela se produit, il faudra plus de sérotonine à l'avenir pour obtenir le même résultat. Comme une drogue.

Tu vois ce que je veux dire ?

Lorsque vous arrêtez de prendre vos médicaments, la sérotonine disponible dans votre cerveau est mécaniquement réduite. Mais si entre-temps, vos neurones récepteurs ont été désensibilisés, vous vous retrouverez… avec un déficit chronique en sérotonine !! Avec des effets désastreux et chroniques sur votre humeur !


Vous en pensez quoi ? Sa reviens à la normale avec le temps ?

Qui je pourrai consulter radio du cerveau possible ?
Sa m'inquiète j'ai l'impression d'avoir été empoisonné

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Mychkine homme
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Salut,
D'apres les recherches que je fais depuis quelque temps sur les AD, il y a effectivement des preuves grandissantes de leur inefficacité dans le traitement des dépression légeres a moyennes. En revanche, les déprimés séveres en tirent un bénéfice (j'en ai fait l'expérience).
Le risque de suicide est effectivement accru au moment de l'initiation du traitement. Pour cette raison, les AD sont prescrits dans ce cadre avec des benzodiazépines qui en contrecarrent les effets néfastes (en gros, elles t'assomment si tu choisis de fuir le monde).

Pour ce qui est de la dépression induite, j'avais vu ici et la des allusions a ce qui est décrit, mais je n'ai pas creusé suffisamment la question pour me faire un avis.

Les effets secondaires a long et court terme, bien que connus, sont encore largement passés sous silence par les médecins.

Par contre, j'ai vu le site dont tu tires cet article. Il propose des solutions "naturelles" aux affections du corps et de l'esprit. Il est important de savoir que la plupart de ces thérapies (naturopathie, aromathérapie) n'ont pas su faire la preuve de leur efficacité, et ne sont pas moins entachées d'intérets monétaires que le "Big Pharma" qu'ils dénoncent. Il est vrai que certaines molécules naturelles ont un effet remarquable sur certaines maladies, voire surpassent dans certains cas des médicaments pharmaceutiques, mais cela ne signifie pas que la chimie de synthese est inutile, ni que ces derniers sont a écarter.
Prudence avec ce site, il y a pas mal d'articles asses peu rigoureux ou suggérant (sans toujours le dire clairement) l'efficacité  - non prouvée - de certaines préparations.

Dernière modification par Mychkine (06 février 2022 à  20:04)

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Oui MG~

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SubuMan homme
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Bloqué la recapture de la sérotonine et un mécanisme particulièrement délicat et délétère sur la fonction des voie seroroninergique enfaite si le syndrome de discontinuation des antidépresseur de cette catégorie et si persistant ces par ce que l'on suspecte un remodelage pure et simple de l'ADN par un effet d'induction on ces que la sérotonine joue un rôle bien plus important que la simple fonction de neurotransmetteur bien des comportement important de plusieurs facteur du cerveau sont induit par la sérotonine comme la neurogenese ou la libération d'ocytocine ect.. il n'est donc pas illégitime de penser que les conséquence de sa modification sont nombreuses et peuvent être désastreuse les antidépresseur ISRS et d'autre sont connue pour créer des changement durable des voie seroroninergique et produire des désordre en tout genre par des effet de levier on sait qu'il peuvent provoquer la deshinibition des penser morbide par exemple je pense qu'un effet agoniste partiel sur certain récepteur seroroninergique pourrait induire enfaite une régulation a la baisse de la sérotonine dans certaine région spécifique causant des idée noir et quand même temps une levée des inhibition suite à l'augmentation générale du niveau de sérotonine soit responsable des effet potentiellement dangereux sur le comportement

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Anaya non binaire
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Kainry94 a écrit

Bonjour à tous,

Je m'interroge sur ma capacité à récupérer après mon arrêt brutal de mon traitement antidépresseur pris depuis plus de 2 ans. J'ai essayer de l'arrêter je les repris plusieurs fois parce que c'était très dur les symptômes de sevrage mais là je l'ai arrêter définitivement.

J'ai lu ça :

En effet, les neurones sérotoninergiques ont adapté la sensibilité de leur récepteurs à une concentration élevée de sérotonine, qui est soudainement réduite à l'arrêt de l'antidépresseur. L'incidence de cet effet indésirable dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et de sa posologie.

Donc, les neurones se transmettent des substances chimiques. Par quel mécanisme ?

C’est très simple : il y a un neurone qui émet la sérotonine, un autre qui reçoit cette sérotonine.

Là où il y a une petite subtilité – c’est que le neurone qui émet de la sérotonine, en récupère une petite partie après coup.

C’est ce que l’on l’appelle la recapture de la sérotonine émise.

Si vous avez compris ça, vous avez tout compris au fonctionnement des antidépresseurs modernes.

Car ce qu’ils font, c’est qu’ils bloquent la « récupération » de la sérotonine par le neurone qui vient de l’émettre. Ils l’empêchent de reprendre « sa part ». Conséquence : le neurone « récepteur » va recevoir davantage de sérotonine !


Voilà donc je vois des gens s'en remettre que ceux sexuellement ou mentalement et sa peu prendre beaucoup de temps.

Mais est ce que vous pensez qu'en arrêtant l'antidépresseur il n'y a pas un blocage ? Comme la réabsorption a été bloqué pendant la prise est ce que sa reviens à la normale et sous combien de temps ?

Si je peux me permettre, qu’est-ce qui t’a poussé à stopper les AD ? Tu as constaté des effets secondaires, pas d’efficacité sur toi ?


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Anaya non binaire
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Je pense qu’il faut chercher les moyens d’augmenter naturellement la sérotonine dans ton cerveau pour faciliter l’arrêt : sport, activités plaisir, cuisine, etc etc

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Kainry94 homme
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Merci pour vos réponses, j'ai juste lu l'article je n'avais pas vue pour les solutions naturels pour guérir le corps et l'esprit mais vous avez raison faut ce méfier. Je pense avoir compris globalement même si quelque terme sont un peu flou. Mais concrètement vous pensez que si je cour par exemple lors d'un footing j'augmente ma sérotonine est-ce que le faite d'avoir pris un traitement qui bloque la recapture a fais que les récepteurs on été désensibiliser au point que par exemple quand on cour on se sen bien et la sa ne fera plus cette effet ?
J'ai très peur en faite que ces récepteurs soi bloqué et que je ne m'en remette jamais que je ne soi plus comme avant. Ce qui est sur c'est que je ne toucherai plus jamais a ce poison et je croise les doigts pour que mon cerveau aille bien que j'arrive de nouveau à me réveiller sans avoir l'air d'avoir une gueule de bois. Réussir à être heureux à avoir les bienfaits de la course a pied etc etc

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Anaya non binaire
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Je ne dis pas que le footing est une solution à tout, et je ne peux pas répondre à ta place, anticiper sur les effets que ça produira etc. C’est à toi même d’en faire l’expérience. J’ai commencé à courir pendant le premier confinement, petit à petit augmente le temps…maintenant je fais un peu de muscu, c’est un peu dur de se motiver au début, je me suis vraiment obligée à le faire. Malgré la clope j’ai pas mal d’endurance.
En tout cas, et je ne dis pas que pour toi ce sera la même chose car chacun est différent, je ressent un réel bien être après une séance de sport, c’est mon corps en quelque sorte qui me le demande.
Sinon pourquoi pas essayer des activités que tu n’as jamais osé faire pour telle ou telle raison ?
Ma psychiatre m’a dit que l’effet était très lié à ce qu’il se passe dans ta tête, aux projections et représentations que tu peux avoir etc.
Si tu vis le traitement comme un poison, autant l’arrêter c’est sur, même si je pense que le faire brusquement n’est pas la meilleure issue; en témoigne un grand nombre de messages à ce sujet sur le forum.
Les médecins psychiatres sont pas tous bidons, comme disait Didier Super (mon idole): y’en a des biens.

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Todash
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Bonjour,

J'ai aussi des interrogations sur les AD mais surtout la façon dont est traitée la dépression. Je n'ai aucune formation médicale, je suis certainement à côté de la plaque mais si on pouvais m'expliquer ça m'aiderai à mieux comprendre.

Si j'ai bien compris, l'approche des AD est de limiter la recapture de sérotonine : c'est à dire, en quelques sortes d'économiser le peu de stock de sérotonine qu'il reste.
Si j'ai toujours bien compris, la sérotonine fait partie d'un cycle complexe, équilibré par une boucle de rétroaction (pas sûr pour la boucle) : le corps va chercher à trouver un équilibre avec ce qu'il a et ce que ses récepteurs lui indiquent.

C'est donc en plein milieu de cette machine que l'AD s'imisce pour "réguler" la sérotonine ?
Je ne doute pas de l'efficacité d'un traitement aux IRS mais il manque un truc...

En situation normale, la sérotonine est produite depuis son précurseur : le tryptophane. Donc sans tryptophane : pas ou très peu de sérotonine. Il existe sûrement d'autres précurseurs mais j'ai l'impression que c'est lui le plus important.
Or, on sait tous qu'au fin fond de la dépression il est très difficile de s'alimenter, on sait tous qu'on survit à base gâteaux et de chips sans valeur nutritive. Les médecins le savent aussi donc pourquoi ne pas prescrire une alimentation "riche en tryptophane" ? Ou au moins l'expliquer au patient ?
Cette approche permettrai au patient de ne pas reposer ses espoirs sur un médicament mais bien sur une façon de vivre et de s'alimenter tout en étant acteur de son rétablissement (c'est plus valorisant que d'aller mendier des médocs tous les mois...).

Je ne sais pas si je suis très clair dans ce que je raconte et si vous voyez où je veux en venir mais en gros :
Si les AD visent spécifiquement la sérotonine et uniquement elle, pourquoi ne pas traiter le problème à la source et aider le corps à en produire plus en parallèle ?

Dernière modification par Todash (07 février 2022 à  09:26)

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Morning Glory femme
Ex modo
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Parce que le tryptophane et 5HTP (5hydroxytryptophane) existent en pharmacie en libre accès. Perso ça m'a jamais réellement aidée. Certains si.

Le ADs on a longtemps pensé qu'ils agissaient par inhibition de la recapture (SERT) mais en fait ce serait surtout source d'effets secondaires (à commencer par une downregulation dudit SERT sur du plus ou moins long terme même après l'arrêt ainsi que possiblement  des récepteurs post synaptiques. )

Si ça agissait comme ça et uniquement comme ça les effets seraient instantanés.
En réalité des études récentes montrent que c'est l'accumulation progressive des SSRIs dans le raft lipidique qui ferait remonter des récepteurs à protéine G à sa surface (GAS). On en arriverait à une réaction en chaîne augmentant la cAMP (Cyclic adenosine monophosphate) intracellulaire modifiant l'activité de la cellule, et peut-être d'autres choses au passage (epigenetique possiblement responsable du pssd? Ça je ne sais pas, c'est une hypothèse). Bref. Le système serotoninergique est relié à celui du glutamate et comme tout antidepresseur, y compris la ketamine, on en arrive à leur dénominateur commun à tous: l'augmentation du BDNF (brain derivated neurotrophic factor) dans une région précise du cerveau, l'hypocampe.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27432886/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29463911/

En gros pour moi ces substances ont été développées à l'aveugle et ne fonctionnent pas comme on le pensait de façon simpliste lors de leur commercialisation il y a des dizaines d'années (inhibition de la recapture de la sérotonine => plus de sérotonine => moins de dépression). Ils fonctionnent (parfois), mais en touchant plein de trucs à côté qui semblent au final amener surtout des effets secondaires au lieu de cibler avec précision un moyen d'augmenter le BDNF par exemple.

Et ils rapportent déjà assez d'argent pour que la recherche ne semble pas se presser outre mesure à chercher des antidépresseurs ciblant réellement directement des facteurs susceptibles d'améliorer la dépression.
Il y en a, et je sais que la recherche en général prend du temps, mais mise à part la ketamine qu'on connaissait déjà, pour la recherche de toutes nouvelles molécules là j'ai l'impression que c'est vraiment englué. Parce que selon moi le but des labos c'est le fric avant la santé.



Et pour répondre plus haut il faut aussi savoir que les circuits seroto sont reliés à ceux de la dopamine également (notamment via le recepteur 5HT2A, dont les neurones dopaminergiques sont bardés). Qui dit activation de ces récepteurs dit réduction de l'activité de ces neurones dopaminergiques sur du moyen long terme en gros. Donc ça peut causer de l'apathie, anhédonie... Bref tous ces effets secondaires paradoxaux liés aux SSRIs. Car plus de sérotonine = souvent, a terme, moi s de dopamine.


Quand on sait que les dépressions sont vraiment nombreuses en termes de causes, vouloir les régler toutes de la même manière est assez heu... Peu efficace. Ça l'est mais uniquement sur une certaine fourchette de la population, atteinte d'un certain type de dépression. En cas de dépression dopamino-dependante par exemple, les SSRIs (tout comme le tryptophane) peuvent se révéler délétères.
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Merci pour ces informations ! :)

Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~

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Kainry94 homme
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Ce qui m'a poussé à arrêter l'antidépresseur c'est les effets indésirable qui n'étais vraiment plus supportable. Déjà je sais que c'est nocif a long terme, ensuite je pouvais avoir des rapports sexuelle pendant 2h sans éjaculer ou difficilement sa m'est arriver une fois d'éjaculer dans mon sommeil j'ai eu très peur. Et quand je vois que mon sexe a un peu rétréci depuis l'arrêt je me dis que j'ai bien fais. Sous traitement je n'avais plus d'émotions également ni bonne ni mauvaise, même les choses grave me passer par dessus. Je riai de tout j'étais vraiment détaché des choses sa a du bon mais pas toujours. Et au travail ma mémoire à court terme est complètement partie sous seroplex puis brintellix ce qui m'a conduis a l'arrêter. La vigilance aussi je n'en avais plus et j'en passe et des meilleures. Ya des choses qui sont revenu depuis 1 mois et demi d'arrêt mais pas tout ce qui me fais peur. Sexuellement rien n'est revenu par exemple j'ai maintenant une éjaculation précoce et visuellement mon sexe a rétréci

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Kainry94 homme
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Anaya a écrit

Je ne dis pas que le footing est une solution à tout, et je ne peux pas répondre à ta place, anticiper sur les effets que ça produira etc. C’est à toi même d’en faire l’expérience. J’ai commencé à courir pendant le premier confinement, petit à petit augmente le temps…maintenant je fais un peu de muscu, c’est un peu dur de se motiver au début, je me suis vraiment obligée à le faire. Malgré la clope j’ai pas mal d’endurance.
En tout cas, et je ne dis pas que pour toi ce sera la même chose car chacun est différent, je ressent un réel bien être après une séance de sport, c’est mon corps en quelque sorte qui me le demande.
Sinon pourquoi pas essayer des activités que tu n’as jamais osé faire pour telle ou telle raison ?
Ma psychiatre m’a dit que l’effet était très lié à ce qu’il se passe dans ta tête, aux projections et représentations que tu peux avoir etc.
Si tu vis le traitement comme un poison, autant l’arrêter c’est sur, même si je pense que le faire brusquement n’est pas la meilleure issue; en témoigne un grand nombre de messages à ce sujet sur le forum.
Les médecins psychiatres sont pas tous bidons, comme disait Didier Super (mon idole): y’en a des biens.

J'adore le sport je faisait des marathon et des semi avant ainsi que du foot. Mais juste une question tu recen ce bien être après avoir fait une séance de sport mais tu es toujours sous AD ou plus du tout ?
J'ai aussi remarque que sous AD j'étais très très endurant je ne recentais pas la fatigue un peu comme une personne doppé. Merci d'avoir répondu en tout cas porte toi bien j'adore la musculation aussi d'ailleurs je suis inscris à la salle il faut que je bouge pour y allé mais ya des jours je me trouve des excuses certe mais d'autres ou le moindre effort me fatigue énormément depuis l'arrêt et ça c'est une réalité. Les insomnies aussi sont terrible si je ne me force pas à dormir je peu rester éveiller jusqu'a 7 ou 8h ça va que je ne travail pas en ce moment.

En gros pour moi les antidépresseur sont un poison pur et dur si les médecins m'avais expliqué les effets indésirable que j'endure aujourd'hui même après l'arrêt je n'en aurais jamais pris surtout que pour la dépression le sport aide beaucoup. Après dans le cadre d'une dépression sévère moi j'ai vue l'efficacité. Mais a quel prix .. vous pensez qu'en ayant pris ce poison les bienfaits du sport ainsi que le moral et ma sexualité vont revenir avec le temps ou pas du tout ?

Dernière modification par Kainry94 (07 février 2022 à  14:32)

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Todash
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Merci pour ta réponse ! C'est encore plus complexe que je ne le pensais mais je comprends mieux lol

Morning Glory a écrit

Parce que le tryptophane et 5HTP (5hydroxytryptophane) existent en pharmacie en libre accès. Perso ça m'a jamais réellement aidée. Certains si.

Ah, je ne savais pas ! A vrai dire je parlais d'une "alimentation riche en tryptophane" (avec suivi et des mesures), et non pas d'un apport artificiel et soudain (en gros, dans le but de réapprendre au corps à gérer son stock).
J'ai sûrement un raisonnement un peu trop simpliste mais si la cause est une "pénurie de séroto", pour moi la résolution ne peut pas se faire uniquement via l’inhibition de la recapture : c'est tout un équilibre à refaire en parallèle d'un suivi psychologique, sinon, selon moi, ça va fonctionner à court terme mais le patient ne sera jamais autonome et finira par sombrer de nouveau

Dernière modification par Todash (07 février 2022 à  15:00)

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Anaya non binaire
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Je pense que oui, il faut que ton cerveau se réadapte et réapprenne à fonctionner tout seul.
Je suis toujours sous AD, j’ai commencé mon traitement il y a quelques mois. Avant je refusais net de prendre des médocs, que je considérais comme des drogues. C’est en me lançant que je me suis rendu compte que c’était un réel appui. En effet je trainais une dépression depuis pas mal d’années et j’étais tellement habituée à cette manière de fonctionner, pour moi c’était une norme. Les professionnels de santé et notamment les psys m’ont aidée à prendre conscience de cette réalité.
Pour répondre plus précisément à ta question, quand je fais du sport sous AD, je ressens moins ce sentiment de découragement face à la difficulté, je me canalise mieux dans le sens de l’effort physique. Sinon je m’arrête sans cesse, je me limite moi même avec des pensées négatives du style « j’y arriverai jamais » etc. Et je m’écoute mieux, je m’arrête si je suis trop fatiguée sans me dire que je suis nulle et donc dépasser la limite au risque de me faire mal, avoir une déchirure musculaire…

Je retrouve cet effet dans de nombreuses situations de la vie, par exemple dans les relations sociales, ou quand je dois réviser un paquet de fiches.

Je vois vraiment mon AD comme une aide temporaire, mais j’avoue, je ne prendrai pas le risque de l’arrêter d’un coup, je ne vois pas l’interêt de souffrir inutilement. Je suis à 90 mg de duloxetine, ce qui semble se rapprocher de la dose convenable pour moi.

Quand viendra le moment d’arrêter, dans un an ou plus, je pense tester l’huile de CBD, qui pourrait être un compromis plus « naturel ».

Des médecins s’accordent pour dire que la dépendance est plus psychique que physique… mais je suis d’accord avec toi, peut être qu’on n’est pas suffisamment informés, c’est pour ça que psychoactif existe. Il y a d’ailleurs un wiki très riche avec la description de tous les types d’AD.

Tu verras que certains ont un effet à long terme sur le cerveau, d’autres non…

En tout cas, je te souhaite beaucoup de courage dans ta démarche. Mon but n’est absolument pas de faire la pub des produits pharmaceutiques, leur bienfait dépends de la personne.

Pour le sport, c’est super, on a qu’une vie, elle est courte… vivre, rire, respirer…

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Kainry94 homme
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Mon cerveau a beaucoup de mal à ce réadapter j'espère qu'il n'y a pas quelque chose dirreversible. Cela ne fais qu'un mois que j'ai commencer mon sevrage brutal de mon traitement mais j'ai surtout très peur de ne plus jamais redevenir comme avant. Que ceux soit le sexe qui rétréci un peu, l'éjaculation précoce ou bien l'orgasme sans plaisir, les érections matinale qui ne sont plus là. Je le s'en comme anesthésié alors que je ne prend plus cette drogue. Si encore je serais qu'au bout du tunnel je redeviendrait comme avant sexuellement. Et même mentalement être de nouveau heureux, pouvoir sourire pleurer être humain simplement. Pouvoir dormir correctement et ce réveiller en étant reposer par comme si j'avais une gueule de bois au réveil. J'aimerais avoir un espoir si quelqu'un a un vécu similaire qu'il s'en est sortie ou même si c'est revenu partiellement je suis preneur de tout témoignages et reconnaissant de pouvoir échanger. Je ne compte pas reprendre cette traitement. C'est l'enfer, mais je le battrais jusqu'au bout même détruit d'avoir pris cette merde qui me rend inhumain au quotidien alors que j'étais une personne pleine de vie et de joie

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