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Dernière modification par prescripteur (03 avril 2022 à 17:46)
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Dernière modification par Morning Glory (03 avril 2022 à 20:26)
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Et l'usage normal de médocs prescrits qui altèrent la vigilance ça on en parle pas??
Si, voir photo N°3, chapitre 4.2
Comment pourraient-ils évaluer ce mésusage ou la dépendance? Sur quoi se baseraient-t’ils?
voir photo N°2. Recours possible à des examens de biologie médicale.
Amicalement
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(CIM-10)
- Définition de l’usage nocif de la CIM-10
L’utilisation nocive pour la santé (CIM-10) correspond à un mode de consommation d’une substance psychoactive qui est préjudiciable à la santé.
Les complications peuvent être physiques ou psychiques.
Le diagnostic repose sur des preuves manifestes que l’utilisation d’une ou de plusieurs substances a entraîné des troubles psychologiques ou physiques.
Ce mode de consommation donne souvent lieu à des critiques et souvent des conséquences sociales négatives.
La désapprobation par autrui, ou par l’environnement culturel, et les conséquences sociales négatives ne suffisent toutefois pas pour faire le diagnostic.
On ne fait pas ce diagnostic quand le sujet présente un syndrome de dépendance, un trouble spécifique lié l’utilisation d’alcool ou d’autres substances psychoactives.
L’abus de substances psychoactives est caractérisé par une consommation qui donne lieu à des dommages dans les domaines somatiques, psychoaffectifs ou sociaux mais cette définition ne fait pas référence au caractère licite ou illicite des produits
https://www.drogues-dependance.fr/s_informer-usage.html
Qu’est-ce que l’usage simple ?
Lorsque la consommation de substances à effets psychoactifs n’engendre pas de problèmes de santé, de troubles comportementaux, on parle alors d’usage simple. C’est le cas des jeunes adolescents, par exemple, qui expérimentent les produits illicites pour assouvir leur besoin de curiosité. L’expérience ne sera plus renouvelée ou très occasionnellement.
L’augmentation de la consommation de produits illicites ne se fait pas systématiquement. Cela varie en fonction de la « fragilité » des consommateurs, de la puissance addictive des substances consommées, de la présence ou non de troubles psychologiques et du vécu personnel de chacun.
Qu’est-ce que l’usage nocif ?
C’est une consommation régulière qui entraine de nombreux dommages tant sociaux que médicaux tels que :
Des violences, des accidents, des infractions liées à l’effet des produits consommés.
Des problèmes financiers.
Des dégradations des relations familiales, professionnelles.
La dépendance au(x) produit(s).
Les maladies cardiovasculaires, respiratoires et les cancers.
https://intervenir-addictions.fr/interv … hoactives/
L’usage simple
L’usage simple est une consommation ponctuelle ou régulière qui n’induit pas de dommage aux niveaux somatique, psychoaffectif et/ou social. L’usager n’est pas dépendant, il module sa consommation en fonction du contexte dans lequel il se trouve et surtout il peut arrêter de consommer s’il le désire. L’usage simple ne protège cependant pas des risques situationnels et des conséquences judiciaires : accidents de la route, du travail, contrôles routiers, impact des consommations durant la grossesse…
Il y a une différence essentielle entre la sanction d'un contrôle routier positif , qui entraine la responsabilité ponctuelle de l'usager, et l'interdiction prolongée de détenir un permis de conduire. En cas d'alcoolémie positive, pour un conducteur pouvant prouver qu'il ne boit pas habituellement de façon abusive, est il normal de le priver du permis de conduire pendant des années, avec toutes les conséquences sur la vie sociale ? Certaines Commissions semblent s'arroger ce droit. Et s'apprêter à faire la même chose avec les autres psychotropes.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (05 avril 2022 à 15:04)
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Histoire naturelle de la dépendance
La consommation de drogues illicites débute généralement entre le milieu et la fin de l'adolescence et culmine entre le début et la fin de la vingtaine ; peu d'utilisateurs continuent au-delà de 40 ans ( Degenhardt, Whiteford et al. 2013 ). Le pourcentage d'usagers de drogues illicites qui passent de l'usage à la dépendance varie de 9 % pour le cannabis à 20 à 25 % pour les usagers de psychostimulants et d'héroïne ( Lopez-Quintero et al. 2011 ). La consommation de cannabis représente 80 % de la consommation de drogues illicites dans le monde ; le risque de dépendance est plus faible et la morbidité attribuable à son utilisation est plus faible que pour les autres drogues ( Degenhardt, Whiteford et al. 2013 ).
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21145178/
Probabilité et prédicteurs de la transition de la première consommation à la dépendance à la nicotine, à l'alcool, au cannabis et à la cocaïne : résultats de l'Enquête épidémiologique nationale sur l'alcool et les affections apparentées (NESARC)
Catalina Lopez-Quintero 1 , José Pérez de los Cobos , Deborah S Hasin , Mayumi Okuda , Shuai Wang , Bridget F Grant , Carlos Blanco
Affiliations
PMID : 21145178 PMCID : PMC3069146 DOI: 10.1016/j.drugalcdep.2010.11.004
Article PMC gratuit
Résumé
Contexte: Cette étude vise à estimer la probabilité cumulative générale et raciale-ethnique de développer une dépendance chez les consommateurs de nicotine, d'alcool, de cannabis ou de cocaïne, et à identifier les prédicteurs de la transition vers la dépendance à une substance.
Méthodes : Des analyses ont été effectuées pour le sous-échantillon d'usagers à vie de nicotine (n = 15 918), d'alcool (n = 28 907), de cannabis (n = 7 389) ou de cocaïne (n = 2 259) qui ont participé aux première et deuxième vagues de l'Enquête épidémiologique nationale sur Alcool et conditions connexes (NESARC). Des analyses de survie en temps discret ont été mises en œuvre pour estimer la probabilité cumulative de transition de l'utilisation à la dépendance et pour identifier les prédicteurs de la transition à la dépendance.
Résultats: L'estimation de la probabilité cumulée de transition vers la dépendance était de 67,5 % pour les consommateurs de nicotine, de 22,7 % pour les consommateurs d'alcool, de 20,9 % pour les consommateurs de cocaïne et de 8,9 % pour les consommateurs de cannabis. La moitié des cas de dépendance à la nicotine, à l'alcool, au cannabis et à la cocaïne ont été observés respectivement environ 27, 13, 5 et 4 ans après le début de la consommation. Des différences raciales et ethniques significatives ont été observées dans la probabilité de transition vers la dépendance entre les quatre substances. Plusieurs prédicteurs de dépendance étaient communs aux quatre substances évaluées.
Conclusion : La transition de la consommation à la dépendance était la plus élevée pour les consommateurs de nicotine, suivis des consommateurs de cocaïne, d'alcool et de cannabis. La transition vers la dépendance au cannabis ou à la cocaïne s'est produite plus rapidement que la transition vers la dépendance à la nicotine ou à l'alcool. L'existence de prédicteurs communs de la dépendance à la transition entre les substances suggère que des mécanismes partagés sont impliqués. Le risque accru de transition vers la dépendance chez les personnes issues de minorités ou celles présentant une comorbidité psychiatrique ou de dépendance souligne l'importance de promouvoir l'approche et le traitement de ces populations.
Dernière modification par prescripteur (05 avril 2022 à 15:25)
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Dernière modification par pierre (05 avril 2022 à 17:08)
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Dernière modification par pierre (05 avril 2022 à 17:15)
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Dernière modification par kazivol (05 avril 2022 à 23:04)
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prescripteur a écrit
Bonjour, un article de 2013 qui montre que l'établissement d'un taux sanguin (analogue à l'alcoolémie) pour le cannabis n'est pas impossible.
https://d1wqtxts1xzle7.cloudfront.net/4 … GGSLRBV4ZA
Amicalement
Bonjour, j'a essayé a l'instant de consulté le liens mais ne marche pas c'est normal?
Je vois ma psychiatre la semaine prochaiine je compte lui posé directement la question, ainsi qu'au caarud et csapa de ma ville..
Pas sure qu'ils en sachent énormément plus sur ce qu'il faut faire pour jusitifier une conduite avec un test positif..
En plus avec le CBD qui rends positif pr certains, puis les médocs au thc légalisé les personnes qui seront sous ces traitements seront aussi dans le flou, colme a peu prêt toute les personne sous traitement avec médoc a catégorie 3 ou des truc qui te mettent positif au stup
Je ne sais pas quoi faire d'autre a part en parler mais bon..
C'est une source d'angoisse quotidienne sachant que la rémission peut dépendre de situation pro aussi, si un addict qui réduis et qui est tout a fait dans une conso maîtrisée se fait controler positif, je doute que ca joue en sa faveur niveau addiction
(probabilité de pertre d'emploie, retour a la précarité etc etc)
c'est très oppressant et contre productif.
Cordialement.
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Dernière modification par kazivol (09 février 2024 à 13:49)
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prescripteur a écrit
Bonjour, un article de 2013 qui montre que l'établissement d'un taux sanguin (analogue à l'alcoolémie) pour le cannabis n'est pas impossible.
https://d1wqtxts1xzle7.cloudfront.net/4 … GGSLRBV4ZA
Amicalement
Très interessé par le doc que tu avais trouver a l'époque,
En essayant de le chercher cet après midi je n'ai pas trouver, et ton lien est down , ou mal écris.
Te souviens tu des mots clefs que tu as utilisé pour le trouver?
Ou as tu carrément le lien complet?
Car par rapport au thc se serait cool aussi de propager l'info qu'un test analogue a l'alcool soit tout a fait possible.
Cela devient meme de plus en plus nécessaire vis a vis aussi de tout les consommateur chronique de CBD
Bonne journée.
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Réglementation de la valeur limite de THC au niveau international
En comparaison internationale, les pratiques suivantes ont cours concernant les valeurs limites de THC dans le sang :
a) Un taux entre 0 et 0,3 ng/mL correspond à la tolérance zéro. Toute
présence de THC dans le sang est sanctionnée.
b) Les valeurs entre 0,5 et 1,5 ng/mL correspondent à un seuil de détection analytique.
c) Des pays ont fixé la valeur entre 2 et 3 ng/mL, seuil à partir duquel les
premiers troubles de l’aptitude à conduire sont escomptés.
d) Les pays ayant opté pour une réglementation graduelle et fondée sur
les preuves appliquent des sanctions différenciées en fonction du taux
de THC détecté (p. ex. Norvège) ou de la constatation d’une consommation mixte (p. ex. Pays-Bas).
e) Les pays n’ayant pas défini de valeurs limites s’appuient généralement
sur l’interdiction générale des stupéfiants pour décider des sanctions.
Le taux dit analytique reconnait la presence du produit (en dessous on considere que ça peut etre un faux positif) mais pas l'emprise. En France on n'a même pas ce scrupule.
Certains pays ont un taux d'emprise entre 2 et 3 ng/ml.
L'article cité (voir page 7 à 10 le résumé en français)
bericht_thc-grenzwerte_strassenverkehr.pdf
La Suisse semble etre restée au taux analytique
https://www.addictionsuisse.ch/faits-et … dre-legal/
Le cannabis au volant
La conduite sous l’influence du THC est considérée comme une infraction grave à la loi sur la circulation routière et passible de sanctions pénales. En cas de présomption, la police peut recourir à un test de dépistage rapide puis, s’il est positif, demander un examen sanguin. Une personne prise en flagrant délit de conduite avec un taux d’au moins 1.5 mcg/l de THC dans le sang est considérée inapte à la conduite. Elle est punie par une amende et/ou une peine privative de liberté et son permis de conduire lui est retiré pour au moins trois mois. Si un autre délit s’ajoute (p. ex. un excès de vitesse), la peine est plus lourde. Les assurances peuvent aussi réduire leurs prestations en cas d’accident sous l’influence du cannabis.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (09 février 2024 à 15:09)
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