La drogue et moi

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PtiotMarley- homme
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France
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Bonsoir à toute et à tous

Je ne savais pas où exactement poster , donc j'ai poster dans la section Ketamine car je suis actuellement consommateur et que j'aimerais vous faire part de ma vie au quotidien et de mes additions à travers le temps car je recherche des conseils et peut être un peu de soutiens à travers quelques messages.

Je crois qu'il serait important pour ma part , de vous parler de moi.

[éléments permettant d’identifier l’auteur supprimés]

Je vais commencer par le commencement car je pense qu'il est plus simple de me donner conseille en sachant tout , sachant que je parle à des inconnus , c'est peut être plus simple pour moi de parler sachant qu'il n'y aura pas de repercusions par la suite.

Je m'appelle b******** , je fais 1m75 pour 53 kg , j'ai 27 et je consomme depuis mes 13 ans.

J'ai commencer ma consommation de drogue par l'alcool bien avant 13 ans , je fais parti d'une famille de vignerons et l'alcool à toujours était comme une religion chez nous , personne dans ma famille est alcoolique néanmoins et j'ai toujours vu mon entourage boire le week end modérément ou en famille.

J'ai grandis dans un cadre plus ou moins sains ou mes parents m'ont appris le respect, la valeur du travail à travers la vigne, à essayer de faire le bien malgré ce que ca peut nous coûter parfois. J'ai un grand frère , nous avons 8 ans de décalages, je me suis toujours senti fils uniques car nous n'avons jamais vraiment eu de lien fraternel même si nous en avons un minimum.

En grandissant , j'étais quelqu'un de réservé, de stressé , tellement stressé que j'en avais mal au ventre et je demandais à ma mère de pas aller à l'école.
Mais malgré tout je me suis toujours entendu avec les gens , j'étais quelqu'un de gentil et la plupart des gens me le rendaient bien.

Mon frère suivait une carrière de foot , il avait la possibilité de devenir pro , il avait était en France espoirs,  mon père footballeurs amateurs mais je pense qu'il n'était pas trop mauvais, espère certainement que mon frère réussisse dans ce domaine. Mon frère avait beaucoup d'entraînement , qui pouvait finir tard et le week end c'était généralement match donc il n'était pas forcément présent.

Ma mère a commencer à être très malades et mon père étant absent. Je suis rester souvent avec ma mère, essayant tant bien que mal de mes haut de mes 10 ans de lui faire du bien.

Mon frère suite à une blessure importante, à commencer à sortir, à fumer du cannabis etc. Mes parents étant anti drogue sauf l'alcool, ma mère a commencer à faire une dépressions en plus de sa maladie et mon père était de plus en plus absent.
Mon frère est parti assez jeune de chez nous , 18 ans tout en suivant un cursus scolaire ( école de commerces), qu'il réussira avec brio.
J'ai était souvent comparé avec mon frère, nous n'étions pas les mêmes et cela m'a beaucoup affecter cette comparaison incessante envers ma part.

Les années passent, c'est toujours autant la galère à la maison, je rentre aux collège et à l'âge de 12 13 ans , je côtoyé des jeunes de mon age et des jeunes un peu plus âgés qui fumaient du cannabis occasionnellement, je les voyais poser, détendu et je crois que ce fut une sorte de révélations pour moi.
J'avais besoin de me détendre, d'être soulage , d'être encore plus dans ma bulle que je ne l'étais déjà.
Alors j'ai commencé à fumer, au début c'était occasionnel car je n'avais pas d'argent de poche et je fumais sur les pets des copains.

Au fur et à mesure, à force de fumer , j'ai eu ce besoin de fumer pour certainement oublier et j'ai commencer à acheter des 10 balles que je revendrais 20 et ainsi de suite , ce qui m'a permis de vendre et de pouvoir être indépendant sur ma fumette.
Je fumais quelque pétard, j'étais un mec "cool" et ça me permettait d'être bien, bien au fur à mesure j'ai commencer à fumer de plus en plus, arrivé en 3 ème je n'allais plus en cours et mes résultats on chuté, j'ai redoublé ma 3 ème mais j'avais eu quand même mon brevet.
Mais mon comportement était nocif, insurbordination, puis bagarre . J'avais une haine grandissante en moi et plus cette haine grandissait plus j'avais ce besoin de fumer. Je vendais de plus en plus et donc je fumais de plus en plus.

J'ai passé une seconde dans un lycée privé ou la seule solution pour qu'il m'accepte était que je me calme , j'ai arrêter de fumer et je me suis calmé.

Je n'étais plus bon en tant qu'élève, je côtoyais des gens qui ne se droguaient pas donc ils me poussaient d'une certaine manière à ne pas re-fumer.
J'ai fini 1er de ma classe et j'ai eu la possibilité de changer de lycée.

J’ai rejoint mes anciens copains dans un lycée avec la réputation de fumeur de joint. Et là c'était reparti comme en 40. Fumette a gogo, 10 grammes tout les 2 jours, je vendais dans mon lycée, et j'avais récupéré mes anciens clients.

J'étudiais dans une grande ville et j'habitais à la campagne donc je touchais à une plus grande populations ce qui a été bénéfique pour mon business mais pas pour ma consommation.

En 3ème j'avais rencontré une personne, au début elle accepte ma consommation de drogue mais elle n'aurait pas imaginé que ça durerait aussi longtemps.

Au fur et à mesure des mes années de lycées, j'étais devenu le rasta du lycée, toujours défoncés même si je ne l'étais plus vraiment ce n'était juste plus qu'une habitude car c'était le premier pet qui me défonçait, le reste c'était pour éviter la descente.

Je n'allais plus en cours et entre temps la maladie de ma mère avait empiré, j'en voulais énormément à mon père de ne pas avoir était présent pour ma mère et moi. C'était devenu une situation toxiques et invivable. J'ai pris mes affaires et je suis parti à 16 ans. Je vivais 3 jours chez ma copine et 3 jours chez mon meilleurs pote , je rentrais le dimanche pour voir ma mère.

J'ai eu mon bac, à la fin des mes années de lycée, malgré tout mon parcours et le peut de temps que j'avais eu en cours, j'avais eu mon bac S. Ce qui je crois était ma première fierté dans ce monde.

J'ai pris mon appartement à la fin des mes études, j'ai pris un petit le boulot le week end pour payer mes études et les divers frais de mon appartement, tout en ayant était à la fac. La fac a était le déclin, car il n'y avait plus personne pour m'encadrer et ma copine n'y arrivait pas, j'étais borné et je voulais m'en sortir seule.

Au fur et à mesure, le joint ne me fessait plus rien alors j'ai commencé à boire, au début une canette puis 2 puis ainsi de suite quand la bière n'était plus assez forte, je me suis mis à boire du rhum en plus.
J'étais sec tout les soirs , des que ma copine allait ce coucher c'était partis. Je ne buvais mon apero à 18h et après une fois coucher je buvais jusqu'à ne plus tenir debout.

Ma relation avec mes parents étaient au point mort , et au fur et à mesure celle avec ma copine ne ressemblait plus à grand la chose. La moindre occasions était une occasion pour moi de boire et de fumer.

Nous avons pris un appartement en commun , elle m'avait prévenu que si je n'arrêtais Pas elle partirait , j'ai arrêté mais j'étais tellement sur les nerfs que la moindre petite remarque était source à énervement.

Un soir en rentrant , j'avais pu remarqué quel me mentait sur son emploi du temps, je l'ai mis devant le fait accompli et ce fut la fin. J'avais l'impression d'avoir détruit tout ce que j'avais de bien au tour de moi à cause de ce mal être qui m'avait pousser dans cette addiction.

J'ai décidé d'aller en cure, et en post cure. Je me suis retrouvé avec des gens « vraiment toxicomanes » car je n'avais pas l'impression de l'être. Je fumais mes pets lentement et je buvais lentement, je ne buvais pas en 1min mon verre mais en 1 heure mais je fumais et buvais jusqu'à ce que je tombe.

3 mois sont passés. J’ai arrêté la fumette et l'alcool sans médicament,  sauf la première semaine. J'avais repris le sport, notamment la natation, sport que je pratiquais énormément quand j'étais jeune.

Ils pensait que j'avais un TDI ou un début de schizophrénie/ bipolaire. Je prenais un cachet, de la depamide, qui me permettait de ne pas avoir de saute d'humeur et d'être stable sur mon humeur.
Il m'avait conseillé de faire un test de QI , ce que j'ai fais, j'ai eu un bon résultat 158 , une hypersensibilité, une hyperactivité et j'en passe. Ça m'a libéré d'un poids de comprendre aussi pourquoi depuis que je suis jeune, j'étais certainement différent.

A la fin de cette cure, j'ai décidé de me réorienter dans un milieux professionnelles plutôt que de continuer les études oenologies ( fac + bts ) qui s'était mal passer suite à ma dépendance et certainement au fait que je bossais à coter sans arrêt.
En sorti de cure , j'ai trouver une formation en alternance, j'ai commencé à ressortir, et j'ai fumer du CBD en vap et j'étais clairement defoncer h24. J'ai louper mon test finale car j'étais arrivé complètement torche. Malgré que je n'étais pas mauvais à mon boulot et en cours.

J'ai réussi à arrêter suite à un traitement, j'ai pu faire une pause sur ma consommation de drogue , mais quelques mois après je suis ressortis avec des potes et après toutes ces échecs, je n'ai Pas su dire non , et j'ai commencer à prendre de la ketamine occasionnellement puis tout les jours.

Selon comment je consommais, l'effet n'était pas le même,  je trouvais que ça me rappelais l'effet du cannabis. En petit quantité la tchat, et en grande quantité quand j'étais tout seule, me permettais de rentrer dans un état de dépersonnalisation que j'avais avec le cannabis. Je commencais à me parlais à moi même, j'étais 2 , et je pouvais débattre sur tout et rien.

Ma consommations m'empêche clairement de dormir, je n'étais pas un gros dormeurs mais la je dormais 1 ou 2 h par jours.

Mon boulot actuelle est certainement le meilleur des boulot dans une des meilleurs boîtes( maison de champagne)mais ce problème de drogue ce repercute car les gens le voient et le savent sans pour autant que je ne fasse pas mon travail correctement bien au contraire mais j'arrive avec gros cernes et généralement des yeux rouges quand je bosse du matins, c'est moins prononcé quand je bosse de l'après midi .

J'aimerais arrêter mais je sais que l'arrêt d'une adictions se fait par étapes, c'est long , il y a des rechutes.
J'ai peur de ne plus être moi même en arrêtant la drogue, car je consommes depuis bien plus longtemps que quand je ne consommais pas et je crois que ça fait partis de moi d'une certaine manière. C'est une certaine béquille pour m'aider à vivre même si je pense que ce n'est pas forcemenr la seul béquille qui peut m'aider à vivre.
J'ai perdu beaucoup de chose , et je sais que d'une certaine manière, la drogue est responsable mais je n'y arrive Le poids est trop lourd et d'une certaine manière, me permet de calmer mes sentiments qui pour moi sont beaucoup trop fort à gérer vu que je les ai calmer depuis mes 13 ans avec la drogue.
J'ai était voir des gens , mais je ne sais pas ça n'a jamais matche entre ces gens et moi. Alors j'ai arrêter et j'ai continué ma vie avec mon adictions mais j'ai cette envie de changé malgré tout.
J'aimerais en venant sur ce site avoir des conseilles de personnes peut être dans ma situations , peut être que ça m'aideras dans la voie que je veux suivre
Comment gérer son adictions avec en étant HPI , mais aussi certainement avec une maladie mentale . Je ne sais pas quoi faire exactement. Et un peu d'aide ou de conseille après ce que je viens de vous exposer serait le bien venu

Désolé pour le roman , j'ai peut être était confus, mais je n'ai pas forcément l'habitude de raconter ma life comme ça.
Merci à ceux qui me liront et à ceux qui me rependront. Prenez soins de vous

B.

Dernière modification par Stelli (14 septembre 2022 à  23:14)

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joel92 homme
Psycho junior
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324 messages
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edit : non rien déso

Dernière modification par joel92 (15 septembre 2022 à  11:01)

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Vinzz35 homme
Psycho junior
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Inscrit le 07 Dec 2018
223 messages
Coucou,

Je me retrouve bien dans ton parcours... Mis à part que l'école fut une épreuve du fait du harcèlement scolaire...

Hypersensible, hpi aussi bien que je préfère le terme de neuro atypique, j'ai consommé des années pour atténuer mes émotions et m'intégrer tant bien que mal.

Des conso de weed, coc que j'ai arrêté seul, alcool, psychédélique. Heureusement pour moi je n'aime pas les opi !

Trop de problèmes avec l'alcool, j'ai fait une cure et post cure et depuis je suis abstinent. (4 mois)

Je me suis aperçu de trauma de l'enfance qui m'ont aidé à comprendre mes comportements. Suspicion de tsa pour moi...

Je n'ai jamais été sobre depuis mon adolescence. Je tente de tenir le coup. Les exercices de respiration m'aident bien. Méditation, sport aussi.

Rapport aux autres très compliqués, je m'isole (ballades seul en forêt) un peu tout les jours, ça aide bien aussi.

La j'ai réussi à virer les benzo et AD, je compte arrêter le tabac, j'ai déjà mon vapo pour le cbd et vais me prendre une bonne cig elec.

Plein de courage pour ta démarche !

À plus

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Drim homme
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Inscrit le 27 Apr 2018
866 messages
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Salut, pareil que vominz35 je me retrouve bien dans ton parcours, j'ai 35 ans, j'ai bcp fumé de shit/weed fait une prepa sous shit (bang) intégré une ecole d'ingénieur. Et pété un immense cable (bouffée delirante) quand j'ai arrêté le beso il y a 13ans. J'ai eu des bons épisodes psychiatriques et réorienté mes etudes.
J'ai calmé tous ça un temps et de mes 28 ans à recemment j'ai fait un peu le tour des drogues "dure" (c, lsd, ms, keta, tramadol,..). En essayant de toujours redescendre.
Tu est hypersenssible et intelligent, alors le conseil que je me suis appliqué et qui a marché pour moi, c'est que petit a petit il faut que tu apprennes à gérer ton v8.
On s'habitue a tout et le cerveau aime l'équilibre il cherche à stabiliser son état. Donc essaye de t'habituer a ton état a jeun, expemp des substances.
Alors là t'es dans la keta. Je connais pas la dependace a ça, celle au bedo m'a vaccinée des autres. Je sens très vite quand je commence a avoir une relation affective avec une drogue. Alors déjà faudrait que t'arrives à descendre, à supporter tes potentiels angoisses et a driver ton inconscient, à le rassurer à être en paix avec.
Apprendre à passer les journée avec toi même et a reserver les substances pour la fête en sachant que y'a une descente à payer ou en lien avec un médecin.

Perso aujourd'hui j'ai tout calmé, j'ai du xeroquel que je prend vraiment vraiment quand j'arrive pas a dormir, et tlalcool et le bedo sont redevenu festif, je m'interdit d'acheter du bedo ou d'en faire pousser parce que c'est trop glissant pour moi. Je bois (tjrs un peu trop a mon gout) qu'en soirées ou en weekend détente. J'ai coupé les ponts avec certains potes que j'adore mais qui sont no limite sur la drogue. Et franchement tout va mieux depuis que je les vois qu'en aprèm.

Bref tout ca pour dire que la drogue c'est bien et perso même jaurais tendance à pas être bien sans. Ca me premet de vaincre la rputine quelque part. Mais c'est vraiment pas une solution de taper dedans pour chercher du réconfort ou un apaisement.
Je serais apaisé bien assez tôt, c'est ce que je me dis punk1.

Je passe pu trop souvent ici même si ce forum est d'utilité publique,  alors courage et peace !
Reputation de ce post
 
Sympa de te lire, merci de passer dire coucou ;)

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