[ Descente ]

Déprime/descente très longue après conso

J'ajoute que plus je bouffais des Taz et plus leurs effets étaient aléatoires et jaugmentais le dosage. Et plus je melangeais les drugs pour décoller
J'ajoute aussi a propos de la descente, que lorsque j'ai arrêté pendant 4mois et que j'ai repris 2 pauvres traces de c j'ai chopé une putain de grippe et un énorme mal aisé c'est installé pdt 2/3 semaines durant lesquelles je savais vraiment plus quoi foutre pour sortir de ma déprime + retours de pensées "destructrices". C'est un état très personnel off course lié à la situation ds laquelle j'étais.
Le cerveau se souvient de bcp de trucs ! Et les transmet au corps. Ou l'inverse.
Si ça perdure tu peux toujours faire des tests sanguins urinaires, tension etc un bilan avec médecins ou assos. (Csapa peut être ? Je n'y ai jamais été mais si le problème perdure tu pourras peut être avoir soutien et comprendre avec eux)

C'est tout pour moi, tiens au courant ?

Salut Fleur,
Nous avons tous des réactions relativement différentes, alors voilà mon expérience avec la prise fréquente et pendant une longue durée (9 mois) d'ecsta et/ou de mdma.
j'en prenais tous les week end, et j'ai petit à petit augmenté les doses, pour palier l'accoutumance.
J'étais en permanence fatiguée puisque je ne laissais aucun temps de répits à mon corps. Drogue + nuit blanche tous les week end, et boulot la semaine, et peu de sommeil là aussi.
Mais je n'avais pas envie de calmer ma conso, des choses à fuir évidemment...
Pendant cette période, j'étais de plus en plus à fleur de peau, je pleurais pour un rien, même sans ressentir de tristesse.
Je suis devenue paranoïaque, convaincue que certaines personnes de mon entourage étaient malveillantes à mon égard.
J'étais tout le temps triste, mais je n'ai pas fait attention à ces signes, car cela pouvait m'arriver parfois. Mais jamais d'une telle intensité. J'ai donc un terrain propice, attention si c'est aussi ton cas.
J'ai fini par tomber en dépression, mon cerveau ne fonctionnait plus, je l'avais clairement cassé. J'ai commencé un traitement aux AD, et ça a pris 6 mois avant de commencer à faire effet. Mon cerveau s'est remis à fonctionner correctement et tout seul. J'ai eu la peur de ma vie. Maintenant je fais très attention à ma consommation d'ecsta et mdma, ce sont des drogues qui ont un effet trop puissant pour moi au moment des descentes.
Si ton état ne s'améliore pas, n'hésite pas à aller voir un psychiatre pour lui expliquer ta situation. Il saura t'aider à sortir de cette profonde tristesse, de ce désespoir latent...
Tiens nous au courant,

Salut Samakinta et Jesuisturfu,

Merci à tous les deux pour vos retours et je suis contente pour vous de lire que malgré que vous soyez passé par là, aujourd’hui vous avez le contrôle et que ça va mieux !

Depuis que j’ai posté le message, je vois une nette amélioration. Je me sens toujours un peu « vide » mais j’ai arrêté de pleurer comme une madeleine et de me sentir triste à avoir l’impression d’en crever ahaha

Par contre, avec un peu de recul sur ce que j’ai pu ressentir ces derniers jours et à la lecture de vos expériences, je crois que je vais me calmer un peu sur la MD en effet. De toute façon à l’instant T je me sens un peu vaccinée au vu de cette sale redescente.

Dommage car c’est vrai que sur le moment c’est vachement cool, mais si les descentes deviennent de pire en pire à chaque prise, on va plus s’en sortir ?

Merci encore pour vos messages et très bonne soirée à tous les deux

La petite histoire :

A l'époque des soirées technos (je suis parisien), clubs ou festival, on avait tous l’expérience des taz, de leur découverte, des 6 mois ou 1 an de teufs puis du prix à payer.

Donc plus tard on prévenait ceux qui passaient par le même chemin, soit pour simplifier : (Souvent pas écoutés car dans l'extase de ces ambiances teufs/excta) la grosse déprime longue, parfois très difficile.

Taz, alcool, un peu de coke, soirées nombreuses. L'efficacité du taz aura été aussi efficace que les descentes difficiles. Puis la fatigue, et... le moral dans les chaussettes. Et un stop des sorties pour se refaire une santé autant psychique que physique.

Pas vu de potes, connaissances qui n'est pas un peu morflé au final. Faut savoir arrêter ces substances, s'offrir du temps, se soigner avec une alimentation saine pour ensuite reprendre si envie mais en plus subtile.

Viendra le regard nostalgique des premiers taz qui furent explosifs pour devenir ensuite plus friendly mais moins flamboyants.