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Dernière modification par Nineta (04 septembre 2023 à 21:07)
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ton médecin t'a prescrit la sertraline récemment? Ou avant le sevrage.
Merci beaucoup de ta réponse Nineta !
Oui j’étais sous Sertraline avant mon arrêt de la méthadone. Après ca fais 12 jours et je n’ai pas de craving car je ne veux plus retoucher à de la méthadone.
Non ce n’est pas mon premier sevrage. J’ai deja esseyer tout seul mais sans succès.
Et pas envie de baisser de pallier en palier, trop long, ca ne me correspond pas.
Comme tu dis avoir un truc à faire occupe bien.
Et comme tu le souligne justement, j’ai repris la cigarette et l’alcool est mon moyen de me décharger de tout ce poids qui me bouffe.
Pas une solution à long terme i know, mais je sais que c’est provisoire…
Bravo à toi aussi d’avoir arrêter !!
PS : je connais bien Crest je suis actuellement à Luc en Diois
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Mathio a écrit
ton médecin t'a prescrit la sertraline récemment? Ou avant le sevrage.
Merci beaucoup de ta réponse Nineta !
Oui j’étais sous Sertraline avant mon arrêt de la méthadone. Après ca fais 12 jours et je n’ai pas de craving car je ne veux plus retoucher à de la méthadone.
Non ce n’est pas mon premier sevrage. J’ai deja esseyer tout seul mais sans succès.
Et pas envie de baisser de pallier en palier, trop long, ca ne me correspond pas.
Comme tu dis avoir un truc à faire occupe bien.
Et comme tu le souligne justement, j’ai repris la cigarette et l’alcool est mon moyen de me décharger de tout ce poids qui me bouffe.
Pas une solution à long terme i know, mais je sais que c’est provisoire…
Bravo à toi aussi d’avoir arrêter !!
PS : je connais bien Crest je suis actuellement à Luc en Diois
Yo,
Attention à l'alcool, pas mal de retours d’expériences relatent des personnes cessant la méthadone et finissant alcooliques car l'alcool touche une très grande variété de récepteurs dont les MORs. Ca n'arrive pas à tout le monde bien sur mais évite d'en abuser amha. Ton histoire est inspirante même si un peu étrange en effet.
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Oui c’est sûr mais c’est le seul truc qui m’apaise… Le bedo un peu même si je suis pas fana et yen a mais là c la saison de la repousse.
Bref ouais c un peu double tranchant je sais que l’alcool est aussi un problème pour moi mais pas dépendant au point de la méthadone.
Après que c’est vrai que je bois plus que dab…
Et le village si prête ^^
Dernière modification par Mathio (05 septembre 2023 à 23:44)
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Nineta
Salut Nineta, j'ai réalisé un sevrage methadone en clinique (en 2021) et je suis resté 6 mois sans traitement. (J'avais fait un post sur le site)
J'espère que tu réussira à trouver la stabilité tant convoité par ton sevrage.
J'ai comme toi pris des traitements pour essayer de me remettre de mon sevrage mais aucun n'a fonctionné.
Et au final quand je vois TOUS les medocs que l'on m'a donné pour essayer de compenser 1 seul produit ( sans arriver à la cheville de la methadone) catapressan, paracetamol, abilify, tercian, quetiapine, etc, etc, etc, etc..... j'ai finalement demandé à mon médecin traitant de me prescrire de la morphine mais ce n'est pas assez régulier pour moi, et bien, j'ai repris la methadone.
Au bout de 6 mois, je ne voyais toujours AUCUNE amélioration de mon état de fatigue avancée et une qualité de vie qui avait grandement chutée comparé à l'époque, pas si lointaine de ma prise de TSO.
En faite j'avais arrêté mon TSO comme je me l'été promis (kaneda n'a qu'une parole) il y a 10 ans, et donc ? Et ben j'ai appris que ce que je voulais n'était tous simplement pas possible.
J'ai donc repris progressivement la metha jusqu'à prendre aujourd'hui 95mg et je suis bien content ! Ma fatigue a disparu, mon PAWS --> atomisé par la metha en 24H, je ne dors plus 12 heures par nuit et je peux enfin refaire tous ce que je veux sans être TOUJOURS en train de me demander quand est-ce que je vais bien pouvoir prendre "un peu" d'héroine pour soulager mon vieux corps de quarantenaire de cette frustration de ne plus être H24 et 365 jours par ans sous opioïdes.
Je ne regrette pas d'avoir fais ce sevrage, non bien au contraire, ça m'a permis de me rendre compte que pour moi la metha = a vie.
Je tourne la page, je n'ai plus de temps à perdre à vouloir lutter contre mon addiction, maintenant je vie en paix avec moi-même.
kaneda
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kaneda a écrit
Nineta
Salut Nineta, j'ai réalisé un sevrage methadone en clinique (en 2021) et je suis resté 6 mois sans traitement. (J'avais fait un post sur le site)
J'espère que tu réussira à trouver la stabilité tant convoité par ton sevrage.
J'ai comme toi pris des traitements pour essayer de me remettre de mon sevrage mais aucun n'a fonctionné.
Et au final quand je vois TOUS les medocs que l'on m'a donné pour essayer de compenser 1 seul produit ( sans arriver à la cheville de la methadone) catapressan, paracetamol, abilify, tercian, quetiapine, etc, etc, etc, etc..... j'ai finalement demandé à mon médecin traitant de me prescrire de la morphine mais ce n'est pas assez régulier pour moi, et bien, j'ai repris la methadone.
Au bout de 6 mois, je ne voyais toujours AUCUNE amélioration de mon état de fatigue avancée et une qualité de vie qui avait grandement chutée comparé à l'époque, pas si lointaine de ma prise de TSO.
En faite j'avais arrêté mon TSO comme je me l'été promis (kaneda n'a qu'une parole) il y a 10 ans, et donc ? Et ben j'ai appris que ce que je voulais n'était tous simplement pas possible.
J'ai donc repris progressivement la metha jusqu'à prendre aujourd'hui 95mg et je suis bien content ! Ma fatigue a disparu, mon PAWS --> atomisé par la metha en 24H, je ne dors plus 12 heures par nuit et je peux enfin refaire tous ce que je veux sans être TOUJOURS en train de me demander quand est-ce que je vais bien pouvoir prendre "un peu" d'héroine pour soulager mon vieux corps de quarantenaire de cette frustration de ne plus être H24 et 365 jours par ans sous opioïdes.
Je ne regrette pas d'avoir fais ce sevrage, non bien au contraire, ça m'a permis de me rendre compte que pour moi la metha = a vie.
Je tourne la page, je n'ai plus de temps à perdre à vouloir lutter contre mon addiction, maintenant je vie en paix avec moi-même.
kaneda
Salut kaneda!
Ton message a fait l'effet d'une bombe dans ma tête!!! Je crois que c'est le post qui m'a le plus marqué depuis que je parle de mon sevrage methadone sur ce forum (1an et 3 mois, la lourdeur...).
Ce qui me fait écho c'est le fait que moi aussi on m'a chargée en médoc et qu'il s'agit de la même liste que ce que tu as eu pour essayer de passer le cap. Abilify, tercian, seresta, sertraline et plus récemment la fameuse quetiapine...
Pour le moment c'est la quetiapine à 300mg/jour qui m'aide le plus. Les 6 premiers mois après le sevrage je n'étais qu'une boule d'angoisse permanente ct juste invivable. J'ai pris en même temps la décision de passer un DAEU ça a été hyper hard au niveau de la gestion des émotions mais le fait de l'avoir réussi avec brio m'a aidé à reprendre un peu confiance en moi.
Moi aussi je dors 12h par nuit depuis le sevrage, j'ai été hospitalisée 2mois et demi en maison de repos j'avais repris un petit rythme mais tout est revenu comme avant depuis que je suis rentrée chez moi.
Je suis arrivée à un stade de la dépression où je culpabilise à fond de faire subir ça a mes proches, mon conjoint ne se plaint pas mais il est de plus en plus distant. Sa fille de 8 ans que j'aime énormément et pour qui je m'investissais à fond lorsque jetais sous TSO m'a fait la remarque ce matin que je n'étais plus du tout la même personne et que ça la rendait triste (hardcore).
Je me disais qu'une vraie thérapie pourrait m'aider à passer le cap mais mon suivi psy est quasi inexistant (un rdv de 20min tous les deux mois en CMP) et j'ai du mal à trouver un autre thérapeute car le milieu de la psychiatrie est surchargée à la Réunion.
Tous les jours je pense à la methadone... hier jai eu un appel téléphonique de mon ancien CSAPA par rapport à la mésaventure de Zoreillespei avec son induction methadone désastreuse dans un autre centre. À ce sujet un lien sera fait entre les deux structures pour un rappel des bonnes pratiques. Bref la personne que j'ai eu au téléphone a été celle qui a géré ma propre induction à la methadone et j'ai pu un peu vider mon sac sur ce PAWS interminable qui me fait tant souffrir.
Donc évidemment la question se pose pour un retour sous TSO. Je ne vais pas attendre encore des mois dans cet état qui pourrait avoir comme conséquence de me détruire la vie. Mais voilà j'ai peur. La methadone a été salvatrice pour moi mais il y a des contraintes que je ne souhaite pas revivre. Ma dose de confort était à 90mg sachant que j'avais en parallèle 90mg de valium donc j'ai peut être besoin d'une dose plus élevée si je n'ai aucun médicament en plus.
J'avais tous les jours sans exception des douleurs physiques liées à au manque entre chaque prise du coup je fractionnais. Entre autre les contraintes du rdv mensuel en médecine de ville (en moyenne une heure d'attente à chaque fois). Le fait de ne pas pouvoir aller à bali voir ma belle fille quand elle est avec sa mère. À la limite ça c'est des détails mais c'est surtout cette histoire de douleurs quotidiennes qui me frêne dans cette démarche de retour vers le TSO. Je n'ai pas lu de témoignages relatant cette sensation de manque que j'avais quotidiennement mis à part avec de petits dosages. So ben je stagne et j'attends que ça passe et je ne suis pas assez à l'aise avec les professionnels qui m'accompagne pour pouvoir relancer le processus.
Pour autant je ne peux pas continuer à vivre ainsi et quand je lis que ton retour à la methadone t'a quasi directement permis de retrouver une vie normale je me dis que je suis entrain de me priver pour des raisons qui ne sont pas justifiées. J'ai l'impression de répéter mille fois la même chose dans mes posts et j'en suis désolée. Merci encore infiniment pour ton partage d'expérience, cela m'aide à me poser les bonnes questions même si j'ai encore du mal à prendre une décision. Je vous tiendrai informé des suites. Merci kaneda.
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Mathio a écrit
Oui c’est sûr mais c’est le seul truc qui m’apaise… Le bedo un peu même si je suis pas fana et yen a mais là c la saison de la repousse.
Bref ouais c un peu double tranchant je sais que l’alcool est aussi un problème pour moi mais pas dépendant au point de la méthadone.
Après que c’est vrai que je bois plus que dab…
Et le village si prête ^^
L'alcool est bien plus toxique que la metha, c'est une des plus toxiques des drogues en fait. Le sevrage peut tuer. Je ne sais pas où tu en es de ta conso mais fais attention de ne pas trop abuser amha, la metha me semble un moindre mal... Bien que oui je comprenne totalement cette aliénation qu'il y a à dépendre à ce point d'une molécule, la terreur du manque qui plane... Je la vis moi-même... Mais l'alcool pris quotidiennement et en quantités suffisantes présente le risque de ne pas se contenter de te rendre accro, mais de te détruire. Pas la metha à priori, enfin, tant que tu n'overdoses pas et ne fais pas de "mauvais sevrage"...
Donc ok mais si je peux me permettre: fais attention.
Dernière modification par Morning Glory (06 septembre 2023 à 15:06)
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la terreur du manque qui plane... Je la vis moi-même
Toi aussi stop la metha à la du durosse ? Grosse force et motivation à toi.
Après je ne bois pas tout seul… Mais là où je pieute ça picole pas mal puis avec la reprise de la clope ça ce marie bien… je sais que c pas une solution mais la méthadone m’a vraiment dégoûter. Elle m’a éteint. Je retrouve la une certaine énergie avec de gros down mais aussi de bons moments… après je suis bien entourée il y a ma sœur ma cousine et leur coloc, dans un village « hippie » où les gens sont très compréhensif… Mais sans lalcool je tourne en rond. Je bois le soir…
Mais entièrement d’accord et merci de me le rappeler la j’ai bu deux 8.6 mais y’a une bouteille de blanc qu’on vas s’ouvrir …
Après une fois passer cette phase j’espère pouvoir arrêter l’alcool sinon go cure…
Merci encore à toi
Bises
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Nineta a écrit
Salut kaneda!
Ton message a fait l'effet d'une bombe dans ma tête!!! Je crois que c'est le post qui m'a le plus marqué depuis que je parle de mon sevrage methadone sur ce forum (1an et 3 mois, la lourdeur...).
Ce qui me fait écho c'est le fait que moi aussi on m'a chargée en médoc et qu'il s'agit de la même liste que ce que tu as eu pour essayer de passer le cap. Abilify, tercian, seresta, sertraline et plus récemment la fameuse quetiapine...
Pour le moment c'est la quetiapine à 300mg/jour qui m'aide le plus. Les 6 premiers mois après le sevrage je n'étais qu'une boule d'angoisse permanente ct juste invivable. J'ai pris en même temps la décision de passer un DAEU ça a été hyper hard au niveau de la gestion des émotions mais le fait de l'avoir réussi avec brio m'a aidé à reprendre un peu confiance en moi.
Moi aussi je dors 12h par nuit depuis le sevrage, j'ai été hospitalisée 2mois et demi en maison de repos j'avais repris un petit rythme mais tout est revenu comme avant depuis que je suis rentrée chez moi.
Je suis arrivée à un stade de la dépression où je culpabilise à fond de faire subir ça a mes proches, mon conjoint ne se plaint pas mais il est de plus en plus distant. Sa fille de 8 ans que j'aime énormément et pour qui je m'investissais à fond lorsque jetais sous TSO m'a fait la remarque ce matin que je n'étais plus du tout la même personne et que ça la rendait triste (hardcore).
Je me disais qu'une vraie thérapie pourrait m'aider à passer le cap mais mon suivi psy est quasi inexistant (un rdv de 20min tous les deux mois en CMP) et j'ai du mal à trouver un autre thérapeute car le milieu de la psychiatrie est surchargée à la Réunion.
Tous les jours je pense à la methadone... hier jai eu un appel téléphonique de mon ancien CSAPA par rapport à la mésaventure de Zoreillespei avec son induction methadone désastreuse dans un autre centre. À ce sujet un lien sera fait entre les deux structures pour un rappel des bonnes pratiques. Bref la personne que j'ai eu au téléphone a été celle qui a géré ma propre induction à la methadone et j'ai pu un peu vider mon sac sur ce PAWS interminable qui me fait tant souffrir.
Donc évidemment la question se pose pour un retour sous TSO. Je ne vais pas attendre encore des mois dans cet état qui pourrait avoir comme conséquence de me détruire la vie. Mais voilà j'ai peur. La methadone a été salvatrice pour moi mais il y a des contraintes que je ne souhaite pas revivre. Ma dose de confort était à 90mg sachant que j'avais en parallèle 90mg de valium donc j'ai peut être besoin d'une dose plus élevée si je n'ai aucun médicament en plus.
J'avais tous les jours sans exception des douleurs physiques liées à au manque entre chaque prise du coup je fractionnais. Entre autre les contraintes du rdv mensuel en médecine de ville (en moyenne une heure d'attente à chaque fois). Le fait de ne pas pouvoir aller à bali voir ma belle fille quand elle est avec sa mère. À la limite ça c'est des détails mais c'est surtout cette histoire de douleurs quotidiennes qui me frêne dans cette démarche de retour vers le TSO. Je n'ai pas lu de témoignages relatant cette sensation de manque que j'avais quotidiennement mis à part avec de petits dosages. So ben je stagne et j'attends que ça passe et je ne suis pas assez à l'aise avec les professionnels qui m'accompagne pour pouvoir relancer le processus.
Pour autant je ne peux pas continuer à vivre ainsi et quand je lis que ton retour à la methadone t'a quasi directement permis de retrouver une vie normale je me dis que je suis entrain de me priver pour des raisons qui ne sont pas justifiées. J'ai l'impression de répéter mille fois la même chose dans mes posts et j'en suis désolée. Merci encore infiniment pour ton partage d'expérience, cela m'aide à me poser les bonnes questions même si j'ai encore du mal à prendre une décision. Je vous tiendrai informé des suites. Merci kaneda.
Salut Nineta, je vois ce que tu veux dire par l’effet d’une bombe ! J’espère ne pas t’avoir blessé !
En tout ça sache que je comprends parfaitement ce que tu vis, cette fatigue extrême, ce manque de motivation. En fait, si on n’a pas connu le PAWS on ne peut pas se rendre compte de ce que c’est. Parce que ce n’est plus de la fatigue à ce point, c’est un truc de dingue ! ! ! c’est d’une puissance le PAWS… et tu toi tu tiens depuis 1 ans et demi, je ne peux que m’incliné, TOTAL RESPECT Nineta…
Honnêtement, moi, au bout de 6 mois, je me suis rendu à l’évidence que ça ne passerait JAMAIS, bon cela dit je prends de la came depuis 20/25ans puis : subu, metha, morphine.
Perso suite à mon sevrage, je ne pouvais pas être en arrêt de travail plus de 1 mois, j’ai un taf dans une grande entreprise, une compagne, un enfant, une maison, fin je suis loin des clichés de l'heroinomane.
Pour en revenir à ton message et ta crainte de reprendre la métha, je comprends, je l’ai moi-même vécus. Et tu t’en doute, mais après avoir fait un sevrage il faut une grande résignation, une grande force et un grand courage pour redemander un traitement méthadone.
Pour te dire, la première fois que je suis retournée à la pharmacie chercher mes flacons (oui flacon et pas gélules car arrêter depuis plus de 6 mois) quand la pharmacienne ma demander si ce n’étais pas trop dur de reprendre, j’ai failli verser une larme… elle a changé de sujet en me parlant de mon fils et ma tristesse est passé.
Parce que là, j’ai quand même fait le « Grand Ecart » je suis passé par TOUS les sentiments : du sentiment de grande fierté, de sérénité, de travail accomplis d’avoir arrêté la métha, au sentiment d’échec cuisant d’être contraint par mon propre corp d’en reprendre.
Concernant les problèmes et contraintes que tu as avec la métha, je peux te faire un retour d’expérience.
Perso, je vais depuis +10 ans 1 fois par mois chez mon médecin de ville pour mon TSO, je mis suis fait, c’est comme ça, d'autres vont tous les mois pour leur diabète ou des problèmes cardiaque.
Et tu peux quand même voyager, ça a été aussi un de mes « objectifs », arrêter pour pouvoir voyager tranquillement, et ben une fois sevrer j’étais si mal que je n’avais aucune envie de voyager !
Comme toi, je ne me sentais pas bien le matin au réveille avant de prendre mes 70mg de métha (pendant + de 10 ans donc…) et bien figure toi que lors de ma reprise de traitement, n’étant pas à l’aise avec 80mg de métha, j’ai demandé à mon addicto de prescrire une méthadonemie résiduelle, résultat = je suis métaboliseur rapide. Maintenant je prends 60mg le matin, 40mg le soir, et je ne suis plus en manque le matin, ma qualité de vie est grandement amélioré, je suis très satisfait, et pas près de baisser ma posologie.
J'ai cependant une question : tu as arrêté la métha pour diverses raisons, mais est-ce que ta qualité de vie est amélioré depuis ?
Je pense qu'il peut-être judicieux pour toi de faire le point et de listé sur une feuille de papier les points positifs et négatifs : d'une reprise de metha VS attendre que le PAWS passe.
kaneda
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Re, bah le truc c que j’ai toujours ce points, déprimé mais ça va mieux en revanche j’ai point de stress une boule dans le ventre qui ne passe pas malgré les lexomil que je m’envoie (j’ai d’autre traitement mais d’avant mon sevrage).
L’alcool apaise ce poids et tout ce qui me remonte et reviens en tête, et surtout le mauvais…
Je dors mal je suis fatigué mais dans le coin y’a de quoi s’occuper (aujourd’hui j’ai aider une pote qui connaît ma sœur, j’ai fais un peu de traveau mais rien de bien fou).
C’est elle qui a une batterie mais je n’arrive pas à lui demander de jouer, stress, mal à l’aise…
Pourtant tellement envie… mais je n’ose pas, trop renfermer sur moi même stress mal à l’aise…
Peut être demander à mon psychiatre un autre Benzo? Ou une molécule qui pourrait faire office de pansement…
Don’t know
Bizz
Dernière modification par Mathio (09 septembre 2023 à 15:22)
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Mathio a écrit
Toi aussi stop la metha à la du durosse ? Grosse force et motivation à toi.
Non non, je parlais juste de la terreur qu'il y ai pénurie, oubli, perte, etc qui mènerait à un sevrage non voulu. C'est pourquoi je parle de substance aujourd'hui plus précieuse pour moi que l'eau. En tant que borderline je peux avoir des épisodes de pensées suicidaires même quand "tout va bien", alors un manque pourrait m'être fatal. C'est à ça que je fais allusion.
Mais contrairement à l'alcool, la prise de metha au long cours est très peu toxique (si on fait attention aux fécalithes, et oui il y a une légère neurotoxicité apparemment mais les antideps et neuroleptiques aussi, c'est pas aussi significatif que l'alcool du tout).
Dernière modification par Morning Glory (13 septembre 2023 à 11:16)
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si on fait attention aux fécalithes, et oui il y a une légère neurotoxicité apparemment mais les antideps et neuroleptiques aussi, c'est pas aussi significatif que l'alcool du tout
Ok merci…
Oui après effectivement pas faim le matin ni le midi un peu le soir.
Après j’ai moins de diharrer mais toujours cette boule au ventre et l’estomac acide…
Maux de tête aussi…
Après je prends Omeprazole qui marchent plus ou moins…
Bizzzz
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